jeudi 8 décembre 2011

Campagne de déparasitage : Du Mebendozole pour déparasiter les écoliers du Tagant



Une campagne de déparasitage menée par l’ONG (ANDC)/UNICEF au profit des écoliers du Tagant est actuellement en cours au niveau des écoles de la région (public et privé). Elle cible les élèves du fondamental toutes tranches d’âge confondues et sera étendue à toutes les écoles de la wilaya.
La cérémonie officielle du lancement de cette campagne a été présidée par Cheikh Ould Medah, Wali adjoint chargé des affaires administratives, qui avait à ses côtés Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh, Hakem de Tidjikja, Horma Ould Khouweilimou, premier adjoint au maire, les responsables de la sécurité régionale, le DREFP et le DRAS du Tagant respectivement Mohamed Sedinté Samba et Docteur Yemehlou.
L’exécution de ladite campagne qui durera deux semaines est placée en particulier sous la responsabilité du responsable régional de l’éducation et celui de la santé.
Le produit administré aux écoliers appelé Mebendozole est un puissant anthelminthique utilisé pour guérir les infections provoquée par les vers ronds tels ascaris lombricoïdes et enterobius vermicularis.
Enfin il convient de souligner que la campagne de déparasitage menée au niveau des écoles du Tagant après celle du lavage des mains au savon répond à un réel besoin. Les enfants sont exposés continuellement à des risques d’infection du fait d’un environnement marqué par l’insalubrité. Le souci de prémunir les écoliers des dangers de cette insalubrité est d’autant plus pressant que selon une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les conséquences des infections des vers sur la santé et le développement des enfants sont énormes. En plus de dommages permanents sur les organes, les infections des vers sont la cause d’anémie, de faible croissance physique et intellectuelle et de fonction cognitive altérée.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr

Boucherie à Tiguint.




C’est l’histoire d’un quartier de Tignuint, ce village situé à mi-chemin entre Rosso et Nouakchott. Ce quartier où se trouve une quarantaine de familles qui se battent depuis quelques semaines pour éviter la mise en activité d’une boucherie en plein milieu des habitations.

Pour ceux qui ont déjà pris la route, c’est à l’emplacement où était le poste de contrôle de gendarmerie, juste à l’entrée en venant de Nouakchott. Quelques entrepreneurs, ayant sévi en Gambie, avaient décidé de monter une activité de «vente de viande» dans la zone.

Ils ont acheté le terrain puis lancé le projet qui a vite pris la forme d’une boucherie. Sans pour autant prendre les précautions nécessaires pour éviter les effets sur l’environnement immédiat. Un abattoir en plein milieu des habitations, on sait ce que cela va donner.

Les populations concernées se sont rassemblées pour demander au chef d’arrondissement d’abord, puis au Wali de la région d’intervenir pour empêcher la mise en exécution du projet. D’abord rejetée par les autorités administratives, l’initiative a fini par se faire entendre.

Pas complètement parce que les promoteurs du projet amènent des populations d’ailleurs pour les faire signer des pétitions demandant l’installation de la boucherie. Les signataires de ces pétitions n’habitent même pas Tiguint. Mais les populations concernées craignent aujourd’hui que les autorités ne finissent par «faiblir» devant les pressions des promoteurs.

Après tout ce sont eux qui ont les moyens, pas les populations qui n’ont que le droit de manifester leurs mécontentements face à l’installation d’une boucherie dont la proximité ne peut être qu’une catastrophe pour le milieu et pour les hommes. En attendant le bonheur…

Mohamed Fall Oumeir



Source :
Oumeir Blogspot (Mauritanie

Boghé: Clôture des Journées de Sensibilisation organisées par la FLM sur les IST et le VIH-SIDA




La coordination zonale de la Fédération Luthérienne Mondiale (FLM) à Boghé a clôturé ses Journées de Sensibilisation sur IST et VIH-SIDA organisé du 04 au 06 Novembre 2011 dans les locaux de la Maison des Associations au profit des jeunes de la localité.

La cérémonie de clôture a été marquée par d’importantes activités dont une séance de génie en Herbes portant sur les IST et le VIH-SIDA ponctuée par une grande animation du rappeur Rassoul Abdel Salam alias Big Baba qui a enflammé l’assistance par ses chansons révolutionnaires. L’artiste et humoriste engagé a chanté les louanges du prophète et exhorté les jeunes générations à l’abstinence sexuelle pour ne pas détruire leur avenir.

Monsieur Samba Fall, responsable local de l’Ong New Vision qui dirigé la séance de Génie en Herbes a lui aussi fait un exposé de haute facture sur les dangers et les conséquences socio-économiques de cette maladie qu’est le SIDA devant l’assistance composée essentiellement de jeunes collégiens et d’élèves du primaire, le public cible de ces journées de sensibilisation.

Les participants qui ont apporté des réponses correctes aux questions posées sur la définition, le mode de transmission et la prévention du VIH-SIDA ont obtenu des récompenses offertes par la FLM. Ces récompenses se composent de cassettes audiovisuelles sur l’épidémie de l’ombre, des brochures sur le VIH-SIDA intitulés « Vivre Positivement » ou « Islam-SIDA et Traditions » par ses concepteurs.

Le représentant local de la FLM, M. Housseîn O Berraz a lui aussi pris la parole pour insister sur les priorités actuelles de son organisation et leur disponibilité à accompagner les jeunes du terroir dans lutte contre cette maladie.

Il dit tout l’intérêt que la FLM porte pour la jeunesse et la lutte contre le VIH-SIDA. Il faut noter que l’ensemble du staff de l’Ong, MM. Harouna Cissoko, Assistant Administratif et Financier ainsi que Dah O Ali, N’Gaîdé Aboubacrine et Mohamed O Jemal (facilitateurs) ont pris part à cette cérémonie organisée, faut-il le rappeler en partenariat avec New Vision, une Ong très active et présente à Boghé. C’est la première fois que la FLM célèbre dans la Moughata’a de Boghé, quoique tardivement, la journée mondiale contre le SIDA.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna
Le Quotidien de Nouakchott

Boghé : l’agence locale de Mauritel Mobile fait des émules.




Voilà dix mois que le premier cet opérateur de Téléphonie Mobile dans notre pays a démarré les activités de sa nouvelle agence à Boghé. Depuis l’installation de cette structure, les clients de Mauritel Mobile ne se déplacent plus sur de longues distances (à Nouakchott ou à Kaédi) pour activer leurs puces en cas de vol ou de disparition de leur téléphone ou pour récupérer les numéros de téléphone qui figuraient sur leurs puces.

Les revendeurs des cartes de recharge ou des abonnements s’approvisionnent maintenant sur place à Boghé, ce qui n’était pas possible auparavant. A l’intérieur de l’agence, les clients qui viennent pour visiter ou régler des problèmes sur leurs abonnements, ou acheter des cartes de crédit sont chaleureusement accueillis par un certain Mohamed Békaye qui n’est autre que le chef d’agence en personne.

Qu’il soit en place ou pas, le client peut toujours trouver sur place son adjoint, en l’occurrence M. Cheîkh O Mohamed Mahmoud, le régisseur de l’agence. Cette agence locale abat un excellent travail et qui donne une grande satisfaction à la clientèle.

Les responsables font montrent d’une grande disponibilité à l’égard des clients qui fréquentent l’agence pour solliciter les services de celle-ci. De 8 heures à 16 heures, l’agence est ouverte à la clientèle et ne désemplit pas. C’est la raison pour laquelle, les boutiques qui revendent le crédit via le transfert prolifèrent dans la ville de Boghé.

Une ville qui est vraiment ravi de la création de cette nouvelle agence. Un notable rencontré au sein de l’agence n’a pas caché sa satisfaction après la réactivation de sa puce en quelques minutes par les services de l’agence. « C’est ce qui s’appelle le service de proximité a dit ce notable ». Avant l’installation de cette agence, il fallait un parcours de combattant pour obtenir certains services indispensables à la clientèle.

Thièrno Souleymane
Cp Brakna

www.cridem.org


Source :
Jules Diop

Boghé : soirée Pédagogique de l’amical des jeunes de Boghé Escale - [Rep. Photos ].



Dans le cadre de leurs activités culturelles, éducatives et scolaires, L’amical des jeunes solidaires de Boghé Escale (AJS) ont organisé une soirée spéciale pour réunir les vieux, jeunes, femmes, enseignants (professeurs, instituteurs) parents d’élèves pour converser et formuler ensemble toutes les problématiques de l’enseignement en Mauritanie.

Une nuit spéciale où, il est question d’exposer, clarifier et élucider ensemble de quoi l’école mauritanienne est malade ? D’où est venue cette maladie dans le système éducatif ? Comment y remédier, soigner et sauver ? Ces jeunes solidaires, unis dans leur diversité culturelle, ont invité Mr Dia Abdoulaye Alassane Professeur (HG et Français) au Lycée d’Aleg pour la conférence axée « l’enseignement en Mauritanie ».

Il était entouré de Mr Dia Alpha, Baba N’diaye président départemental des parents d’élèves, Mr Hamedine Touré , Paul Dia et des enseignants arabophones et francophones de la ville de Boghé, quelques professeurs du lycée et collège de Boghé.

Ouvrant la soirée par la lecture du coran, le doyen Dia Alpha a donné son point de vue sur l’enseignement dans le passé «Complètement différent sur tous les plans » Remerciant les initiateurs de cette rencontre, combien grandiose et très importante dans la vie d’un pays. « Dans les temps, le maître se sentait investi d’une mission noble de laquelle, il s’acquittait avec amour et abnégation.

Les premiers instituteurs des années des indépendances avaient le souci de transmettre des connaissances mais aussi de former des esprits. C’est dans ce contexte que l’emploi de temps, établi à Saint Louis et distribué à toutes les écoles, était scrupuleusement respecté. L’inspecteur d’académie savait à partir de son bureau à Saint Louis qu’à telle heure telle discipline était enseignée sur toute l’étendue du territoire. ». Dia Alpha a fait l’historique de l’enseignement au temps colonial et donnant exemple l’école I de Boghé, d’où sortaient de brillants intellectuels.

Lui, succédant Mr Dia Abdoulaye Alassane, le conférencier a salué ce dynamisme des jeunes de (A J S). Pendant une heure de temps, Mr Dia a expliqué ou mieux analysé une à une les différentes réformes de l’enseignement en Mauritanie de : 1967, 1973, 1979 et 1989. Il élucidera aussi en clarifiant les méthodes d’enseignement à l’époque : « méthode globale, syllabique, et actuellement APC.

Le professeur a souligné aussi, la non application de la sanction et récompense dans les établissements, même s’il existe on n’offre qu’ aux enseignants, professeurs qui ne sont jamais dans les établissements ni les écoles, le conférencier Mr Dia a parlé et expliqué la baisse du niveau des élèves en Français et Arabe, l’absence des motivations des enseignants, une médiocre formation des enseignants (professeurs et instituteurs), il a listé les problèmes des élèves avec l’arrivée des nouvelles technologies ( Internet, séries de films, des feuilleton à la télévision) qui devraient être utilisées pour des fins pédagogiques. Le professeur n’a pas mâché ses mots l’exposé en Pulaar, Français, à la fin de la conférence, il a été applaudi par l’assistance venue nombreuse pour la circonstance.

Les deux sketches basés sur la mauvaise formation des instituteurs et la négligence des parents d’élèves ont été joués par l’amical des jeunes solidaires. Dia Amadou Mamadou dit Paul Dia a introduit la libéralisation du système éducatif comme solution pour le système éducatif, pour les états généreux de l'éducation cela être la concertation de tous les acteurs de l'éducation. Mr Sylla Chérif interviendra, après, en parlant de l’efficacité des parents d’élèves, le parcours du système éducatif.

Houria Koné a expliqué à l’assistance l’importance de l’enseignement, exhortant élèves et parents d’élèves à travailler pour la bonne marche. Remerciant cette belle occasion ces jeunes qui ont pris conscience de leur entourage. D’autres intervenants, ont critiqué certains professeurs qui favorisent les écoles privées, là bas ils ne sont jamais en retard alors qu’au lycée et collège, ils viennent rarement, d’autres ont insisté sur la commission nationale des états généreux crées déjà sans l’aval des premiers responsables, excluant les professeurs, les enseignants et parents d’élèves qui connaissent quiconque l’enseignement.

Quant aux parent d’élèves présents à la rencontre : Baba N’diaye et Hamedine Touré, ils ont accentué leur intervention à tour de rôle, sur le rôle des parents d’élèves, le suivi de ces derniers à l’école et à la maison. La soirée a pris fin vers 1 heure, c’était à Boghé Escale (l’arène) de Birama Cissé.

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP le Véridique au Brakna.