mercredi 22 avril 2015

Urgent : Evacuation d’un ministre à Nouakchott à la suite d’une fracture à la jambe survenue à Guerou

Urgent : Evacuation d’un ministre à Nouakchott à la suite d’une fracture à la jambe survenue à Guerou Le ministre des relations avec le parlement, de la société civile et Porte-parole du Gouvernement Dr Izidbih Ould Mohamed Mahmoud a été évacué mardi 21 avril courant depuis Guerou vers Nouakchott, à la suite d’une fracture au tibia, consécutive à une glissade dans l’une des maisons de la ville.

Le médecin chef qui a examiné le ministre dans la moughataa de Guerou, au centre de santé de la ville, a recommandé son évacuation urgente vers Nouakchott, pour bénéficier des soins, après avoir diagnostiqué une fracture de la jambe.

Dr Izidbih Ould Mohamed Mahmoud, cadre et notable de Guerou, est l’un des illustres membres de l’actuel gouvernement du Premier ministre Yahya Ould Hademine.
Zahraa
Traduit de l’Arabe par Cridem

Aziz en Assaba : Les étapes de Kiffa , Guerou, Kamour, Barkeol

Aziz en Assaba : Les étapes de Kiffa , Guerou, Kamour, Barkeol    Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a entamé une tournée dans les wilayas de l’Assaba et du Gorgol, deux régions du Sud-Est mauritanien. Elle intervient après ses déplacements dans les deux Hodhs (Est) et le Tiris Zemmour (Nord) et s’inscrit dans le même «cadre logique» : prise de contact avec les populations, lancement de travaux, suivi des chantiers et réunions avec les cadres.

Venu au milieu de matinée du 20 avril à bord de l’Embrayer 145 de la Mauritanian Airlines (MAI), le président mauritanien accompagné d’une forte délégation ministérielle a été accueilli par des milliers de personnes à l’aéroport de Kiffa qui tenaient toutes à lui serrer la main.

Et elles y tenaient tellement qu’il y eut des débordements, de la pagaille, des mêlées rappelant les matchs de rugby et même du pugilat.

Les personnes invitées par l’administration locale à l’aéroport venaient de toutes les moughataa de la wilaya et sont en grande partie engagées dans des dynamiques partisanes et concurrentielles. Elles ont tenues à être visibles laissant parfois le savoir-vivre aller au diable ! La discipline a été curieusement mieux respectée par les populations lors de l’accueil populaire organisé entre l’aéroport de Kiffa et la résidence du Wali.

Monté à bord d’une tout terrain décapotable le Président est passé sur des kilomètres entre des haies humaines qui scandaient « Aziz ! Aziz ! » sous un soleil de plomb.

Après une brève pause dans la résidence du wali, le cortège présidentiel s’est déplacé vers l’entrée Nord de Kiffa pour la cérémonie de pose de la première pierre de la route Boumdeid-Kiffa, longue de 108km ; une route réalisée par l’ENER pour 13 milliards d’ouguiyas sur budget de l’Etat pour un délai de 30 mois.

Aziz a supervisé la cérémonie et donné l’ordre du lancement des travaux de cette route qui désenclavera, a-ton appris 18 localités. Deuxième étape du programme de la journée, une visite de suivi du chantier du grand Centre Hospitalier en construction à l’Est de Kiffa.

Il s’agit d’un très grand chantier bâti sur une superficie de 12000 m2, où il y aura un pavillon pour les maladies infectieuses, un autre pour les grands brûlés, une centrale oxygène et un système d’assainissement et de traitement des déchets.

La fin des travaux de cet hôpital de 150 lits qui sera livré avec ses équipements pour un cout de 6,5 milliards d’ouguiyas est prévue en Novembre-Décembre 2015.

Sur le trajet menant au Centre Hospitalier, des habitants de Kiffa ont néanmoins scandé avoir soif exhibant des bidons vides. Autre étape du programme, la visite de l’école primaire de « Gomez » dans le quartier de la Jedida, une occasion de voir de prés, les problèmes de l’enseignement et d’envisager des solutions.

Après les écoliers, les sportifs étaient au rendez vous avec Aziz dans la cour de l’ancienne Maison des Jeunes de Kiffa pour une cérémonie de remise d’équipements sportifs.

Puis c’est la visite d’un centre de conditionnement et de vente des produits agricoles (légumes, et volaille) fournis par des jardins maraichers et des poulaillers de la région à Legrane, Bouhouvra, Virdows, Lemdheibeh, Kankossa1 et Kankossa2 dans la cadre d’un programme de lutte contre la pauvreté et d’appui à la valorisation de quelques filières supervisé par le Ministère de l’Agriculture.

Juste à coté, le président de la République a visité un centre de promotion et de vente du riz mauritanien monté par la Sonimex.

Des explications ont été fournies à cet effet sur une usine de décorticage acquise par la Sonimex et qui sera opérationnelle en septembre 2015 à Rosso. L’objectif poursuivi a-t-on appris est de « charrier les décortiqueurs vers l’amélioration de la qualité du riz mauritanien » qui est un riz ayant plusieurs qualités : il est fraichement produit, avec une faible fumigation, une faible intensité en produits de conservation et chimiques et il est aussi à la portée de la bourse du citoyen lambda avec 130 UM/Kg, alors que le riz étranger de qualité moyenne se vend au plus bas, à 180UM /Kg.

Après le stand de la Sonimex le cortège présidentiel s’est ébranlé en direction de l’hôpital régional situé au centre ville puis à l’école de santé qui forme des infirmiers.

En fin d’après-midi du 20 avril, le Chef de l’Etat a organisé une rencontre avec les cadres de l’Assaba dans la résidence du wali . Elle s’est prolongée au delà de 22 h et a été marquée par des interventions dominées par les problèmes superficiels, personnels, tribaux, locaux et rarement nationaux. La palme de la meilleure intervention est revenue à Mme Zeinebou mint Sideyni qui a lancé une alerte contre le danger des tribus demandant d’y remédier ou de donner un cadre légal aux tribus en les transformant en partis politiques.

Dans la soirée le Président a reçu les élus de la région. La rencontre s’est déroulée à huis clos.

Le 21 avril, après plusieurs arrêts dans les localités situées sur l’axe, le cortège présidentiel est arrivé à Guerou, deuxième grande ville de la wilaya de l’Assaba où un accueil chaleureux et anarchique lui a été réservé à l’entrée de la ville auquel s’est ajouté un deuxième accueil particulièrement grandiose où le chef de l’Etat a pris plusieurs bains de foule devant les locaux de la moughataa.

A Guerou, Aziz a visité une école primaire et le centre de santé qui avait ce jour là une propreté très suspecte. Un des notables le lui signalé. «Regardez la terre est encore neuve, ils ont nettoyé ce dispensaire juste avant votre arrivée ».

Un autre notable qui collait au président comme son ombre a démenti les allégations du premier indiquant qu’il s’agit d’une propagande. « Tu es le suppléant de Slama, tu es de Teketoul (RFD) » lança-t-il à l’adresse de l’homme qui critiquait la situation du centre de santé.

Dans l’après-midi Aziz était en route pour la moughataa de Barkeol. En cours de route il s’est arrêté à Kamour pour suivre l’évolution des travaux de construction d’un pont sur un passage d’eau parfois dangereux en période de pluies.

L’infrastructure qui coutera plus d’un milliard d’ouguiyas va sécuriser la fluidité du trafic automobile avec les wilayas de l’Est et le Mali.

En fin d’après midi le cortège présidentiel était à El Ghaira puis à Barkeol la populeuse moughataa reliée maintenant par une nouvelle route de 87km à la « Route de l’Espoir » qui a été officiellement inaugurée par le président Aziz.

Dans la journée du 22 avril le cortège est attendu à l’arrondissement de Laweissi qu’il quittera en fin d’après-midi pour Boumdeid . Dans ces deux dernières localités l’activité présidentielle est axée-selon le programme- sur des visites de centres éducatifs, sanitaires ainsi que les barrages de Brouda et de Dahara.

Le périple en Assaba se termine à la moughataa de Kankossa avec une étape à Hamod et enfin, à Kankossa- ville où une extension de la centrale électrique est prévue.

Jeudi 24 avril, le président Aziz sera l’hôte de Kaédi, première étape d’une nouvelle tournée, cette fois, au Gorgol.

IOMS

Un être étrange signalé à Ghabou au Brakna

Un être  étrange signalé à Ghabou au Brakna  L’apparition d’un être à la forme étrange dans la ville de Ghabou, relevant de la wilaya du Brakna, a suscité une grande panique chez les populations autochtones, selon lesquelles, le monstre est sorti du côté du fleuve.

Les habitants qui ont décrit l’être bizarre, indiquent qu’ils ressemblent dans sa partie supérieure à l’homme alors que le reste de son corps s’apparente à la forme d’un animal de mer, soulignant qu’il est long de 10 mètres environ.

Très effrayées par cette étrange créature, les populations, qui n’arrivent pas à fermer l’œil la nuit, ont sollicité le concours urgent des autorités, afin d’intervenir et mettre fin à l’état de grande panique qui prévaut dans le village, depuis l’apparition de ce monstre, signalé pour la première fois dans ces contrées.
Elhourriya
Traduit de l’Arabe par Cridem

Accusation de vol à Kiffa comme un film au cinéma

Accusation de vol à Kiffa comme un film au cinéma

  C’est à Kiffa capitale régionale de l’Assaba deuxième ville après Nouakchott que se déroule cet événement actuellement : un commerçant aurait demandé a deux jeunes de le remplacer dans sa boutique moyennant un forfait sous prétexte qu’il va faire un saut non loin, hors de la ville, les innocents acceptent la proposition et passent la nuit dans la boutique.

Finalement il n’a même pas quitté la ville le lendemain a son retour il récupère les clefs. Il déclare un décaissement d’une somme de quinze millions les jeunes furent convoqués très étonnés de la situation sont conduits au commissariat pour des enquêtes et ces jeunes sont toujours en garde a vue.

L’affaire se déroule comme un film au cinéma les habitants de la ville ne cessent pas de répéter ’Mahou maaghoul’ apparement le début de l’enquête n’a révèle aucune preuve valable pour détenir les jeunes.

Malheureusement les cas d’accusations sont fréquents dans le pays et généralement ils finissent par des arrangements ou des excuses c’est pourquoi le mauritanien s’en abuse.

On se demande comment ce film a pu être tourné sous le regard des autorités judiciaires et surtout dans une capitale disposant d’un arsenal juridique et militaire pour garantir la sécurité des citoyens. Le père de l’un des jeunes Mr Dieng Abdoullaye en retraite s’est rendu dans les meilleurs délais pour défendre la cause de son fils.

Ce misérable handicapé s’en remet au Saint-Créateur. Les accusés sont toujours perdants surtout qu’il faudra mobiliser un fond pour un heureux avocat. Le malheur des gens fait le bonheur des autres. Il est inadmissible que des dossiers vides arrivent jusqu’ au sommet des juridictions sans aucune preuve valable et en brûlant les étapes préliminaires.

A la dernière nouvelle, le boutiquier a déclaré à la police que son coffre-fort a été défoncé. La police fait appel alors à un spécialiste des coffres forts de la ville. Ce dernier soutient que ce coffre-fort n'a pas fait l’objet d’utilisation depuis plusieurs années.

Cette avancée notoire dans l’enquête confirme davantage l’innocence des accusés et enfonce un peu plus le boutiquier dans les ténèbres.

Affaire à suivre Saidou Nourou Dieng

Maghama : L’état des lieux avant la visite du président Aziz

Maghama : L’état des lieux avant la visite du président Aziz

  Lors de l’élection présidentielle de 2009, qui a porté le Président Mohammed O Abdel Aziz au pouvoir, la Moughataa de Maghama s’était véritablement illustrée en sa faveur avec un score sans appel de 60,13%; faisant de Maghama la première Moughataa de la Mauritanie où le Président Aziz a obtenu le plus fort taux électoral.

Ensuite, pour l’élection présidentielle du 21 Juin 2014, les populations de la Moughataa de Maghama ont également renouvelé leur confiance au président Aziz pour un deuxième mandat avec un taux encore plus élevé de 70,23 %, soit une augmentation de dix points par rapport à l’élection de 2009.

Donc, c’est dire que la Moughataa de Maghama, à défaut d’être un grenier agro-pastoral de la Mauritanie malgré son énorme potentiel agricole inexploité, est devenu le grenier électoral du Président Mohammed O Abdel Aziz.

C’est ainsi qu’il arrivera dans une Moughataa entièrement acquise à sa cause. Par conséquent la mobilisation sera indubitablement grandiose, et l’accueil sera royal le 25 Avril prochain, date prévue pour l’arrivée du Président à Maghama. . « A tout seigneur tout honneur ».

Déjà, c’est la frénésie dans le camp des notabilités et cadres pour les préparatifs. La ville va connaitre une bousculade et une affluence monstre de la part des cadres et ressortissants de la Moughataa qui viendront des quatre coins de la Mauritanie.

Ces cadres dont certains, absents de Maghama depuis plusieurs mois, seront évidement de retour au terroir pour se faire voir du Rais et lui faire croire qu’ils ont une solide base populaire ; alors qu’ils ont perdu toute crédibilité aux yeux de la population qui les accuse, à tord ou à raison, de ne s’occuper que de leurs intérêts personnels au détriment du développement socio-économique de la Moughataa. Et même parmi les élus, il y ‘en a qui avait déserté la Moughataa depuis leur élection ; ce qui constitue une trahison, voire de l’ingratitude vis-à-vis de leurs électeurs.

Toujours sur le plan politique, il y a lieu de noter la quasi absence de promotion des jeunes acteurs politiques qui se sont particulièrement illustrés lors des élections présidentielles qui ont porté Mohamed O Abdel Aziz au pouvoir. Et même l’absence de nominations des jeunes mobilisateurs à Maghama et hors Maghama (Sagné, Wali, Daw, Dolol, Beilougué etc.) ; cela malgré les promesses de rajeunissement de la classe politique.

Cette situation peut, à long terme contribuer à créer des frustrations et même la fuite vers d’autres formations émergentes Comme dans les Hodh, le Tiris-Zemours et l’Assaba, le Président Aziz va certainement visiter à Maghama, le centre de santé, le lycée et les écoles etc.

Mais force est de constater que ces infrastructures de base sont véritablement malades et les opérations de pansement, de bandage pour camoufler les plaies profondes, se multiplient à l’approche de la visite présidentielle : -Santé : Le dispensaire de Maghama, communément appelée hôpital n’est en réalité qu’un centre de santé de type A.

Il a été inauguré en mars 2003. Lorsqu’on tâte le pouls de ce centre de santé, on constate qu’il est véritablement malade. Le diagnostic montre qu’il souffre de plusieurs maux qui découlent d’une mauvaise gestion administrative et financière. Le nombre de femmes qui meurent en donnant la vie ne se comptent plus dans ce centre de santé. L’insuffisance du personnel soignant et d’hygiène y est un fait notoire.

Ces derniers jours, fait inhabituel, le centre de santé est livré à un toilettage complet. Tout le personnel soignant, s’occupe non pas de soulager les populations malades ; mais de l’assainissement du centre de santé .

Comme si la propreté n’était pas un acte quotidien ; ou que la propreté du centre de santé n’est requise que le temps de passage du Président. En outre, la chaise dentaire qui était laissée à la merci de la poussière et des toiles d’araignées, est envoyée à Kaédi pour entretien.

Selon certaines sources dignes de foi, un infirmier dentiste servant à Nouakchott, aurait été approché pour assurer le service durant deux jours, le temps que le Rais quitte la Moughataa. Pour la sécurité du Rais et de sa délégation, prière de faire attention aux câbles électriques qui jonchent la cour du centre de santé.

-Education : Là aussi de nombreux problèmes se posent au niveau des établissements scolaires de la Moughataa. Le déficit d’enseignants, d’équipements en tables bancs et de manuels scolaires dans les différentes localités de la Moughataa sont importants.

Dans le Primaire, le nombre de tables-bancs disponible n’est que 835 pour 7000 élèves inscrits dans toute la Moughataa. Cela situation alarmante montre que le déficit en tables-bancs avoisine les 99 % dans toute la Moughataa. Quand au déficit en enseignants, il est comblé par l’affectation de quelques 46 contractuels.

Egalement dans certaines écoles fondamentales à Maghama, les manuels scolaires qui étaient à la merci des termites et de la poussière dans les magasins, sont déstockés et distribués aux élèves à l’occasion de la visite du Président. Dans les sept(7) autres communes hors Maghama, seulement quatre écoles avec un cycle complet sont disponibles (Daw, Fimbo, Thinthiane et Sagné).

Sagné-lobaly, une grande ville de 12000 habitants, sans électricité, ni téléphone, n’a qu’une seule école, et aucun collège. Le matériel didactique fait cruellement défaut. Aucun guide pédagogique pour les enseignants du primaire n’est disponible dans toutes les écoles de la Moughataa. Dans ces conditions, comment les maitres contractuels sans aucune formation pédagogique, vont s’y prendre?

Certains établissements scolaires sont complètement délabrés à l’image du lycée de Maghama, où un bloc de six salles de classes menace de s’effondrer à tout moment sur des élèves à cause d’importantes fissures au toit et sur les murs. Pour la sécurité du Rais et de sa délégation, conseil est donné de ne pas visiter ce bloc.

Autre fait significatif, des cartons remplis de manuels scolaires sont déchargés ce 20 Avril au lycée de Maghama, à moins de deux mois de la fin de l’année scolaire.

Dans ces conditions, l’éducation et la formation sont biaisées ; acquérir le savoir, le savoir-faire et le savoir –être relève du domaine de l’impossible, voire des chimères.

-Energie : La ville de Maghama est alimentée en énergie électrique depuis 1998. Toutefois cette couverture électrique n’est que partielle ; seulement le quartier situé à l’ouest de la ville est connecté au réseau électrique. Le reste de la ville se trouve dans l’obscurité totale ; malgré les multiples interventions des élus pour la généralisation de l’électricité.

Pour pallier aux manquements de la Somelec, plusieurs familles font recours aux branchements clandestins, avec des fils électriques qui jonchent le sol, avec tous les risques d’insécurité que cela comporte pour les personnes et les animaux, particulièrement pendant l’hivernage.

Autre fait marquant, le voyageur qui débarque la nuit à Maghama, a l’impression qu’un manteau noir recouvre toute la ville ; et pour cause, les rares lampadaires qui parsemaient les quelques rues, restent éternellement éteintes ou brisées.

Par conséquent, les abonnés de la Somelec sont victimes d’une arnaque, puisqu’ils sont facturés pour un éclairage public inexistant. Cette situation a conduit à l’aggravation de l’insécurité et la recrudescence des vols. L’extension et la généralisation de l’électricité demeure encore plus qu’une nécessité.

Toutes les autres communes de la Moughataa souffrent également des mêmes maux que la capitale départementale. Des problèmes d’eau se posent avec acuité dans beaucoup de localités de la Moughataa comme Beilougué et El Vra –Litama où les populations continuent de s’abreuver dans des puits traditionnels creusés au lit des marigots. Une eau impropre à la consommation et source de beaucoup de maladies.

Les populations de Waly, village natal de feu Ba Mamadou dit Mbaré, ancien président du Sénat et ancien président de la République par intérim durant la période transitoire de 2009, se plaignent de la cherté de leurs factures d’électricité.

En dépit de la pauvreté galopante et tous ces problèmes non exhaustifs, les populations de la Moughataa de Maghama nourrissent un immense espoir par rapport à la pose de la Première pierre de la route Maghama-Kaédi, une vieille revendication, qui est en train de devenir réalité. Cette route permettra à coup sur, de relever les défis de l’enclavement de la Moughataa. Les travaux de terrassement ont déjà commencé.

Le développement économique et social est impossible sans voie de communication. C’est, sans doute, ce qu’a compris très tôt le Président Mohammed O Abdel Aziz, le visionnaire, le bâtisseur ; pour construire des routes bitumées partout en Mauritanie, dont la dernière en date est celle de Maghama-Kaédi.

Diallo Amadou
Mail :amdiallo52@gmail.com
Tel :46432058

Tawassoul autorise ses élus en Assaba à accueillir le Président

Tawassoul autorise ses élus en Assaba à accueillir le Président

  Le bureau politique du parti d’obédience islamiste Tawassoul a adopté, à la majorité absolue des votes, la décision autorisant ses élus dans la wilaya de l’Assaba d’accueillir le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, au cours de son actuelle tournée dans cette région, dans laquelle, cette formation a réalisé des résultats appréciables pendant les dernières élections législatives et municipales.

Des sources politiques indiquent que 15 sur 27 membres du conseil précité ont voté en faveur de cette mesure, conduisant ainsi à l’annulation de la décision prise antérieurement par la commission exécutive du parti Tawassoul, interdisant aux députés islamistes d’accueillir le Chef de l’Etat tout en autorisant leurs maires à assister à ces cérémonies officielles, pour poser les problèmes posés aux citoyens.

Le leader islamiste au niveau de la wilaya de l’Assaba a annoncé la liste des Représentants du parti qui participeront à l’accueil présidentiel, pour soulever les revendications de leurs circonscriptions électorales, indique un tweet qu’il a publié sur son mur facebook.

Il s’agit du sénateur de Kiffa Oumar El Veth, des députés de Kiffa et de Geurou respectivement Cheikh Hamadi Ould Sid’El Moctar et Mohamed Hacen Ould Moud, des maires des communes d’El Ghayra, Jreid, Klyr et Libheir tour à tour Salem Lemat Nagi, Salem Ould Abeid, Moussa Ould Salem Hami et Mohamed Ould Mohamed Ely.
Alakhbar
Traduit de l’Arabe par Cridem

Des images qui montrent la consternation de certains membres du gouvernement à Kiffa

Des images qui montrent la consternation de certains membres du gouvernement à Kiffa

Des ministres et des députés se sont sentis humiliés par les parties chargées de superviser l’accueil du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, à l'aéroport international de Kiffa, capitale de la wilaya de l’Assaba, avec des suspicions qui pèsent sur des parties administratives, accusées d’avoir prémédité cette conduite inappropriée, dans l’unique but de nuire.

Certains ont expliqué le désordre qui a prévalu à cet accueil présidentiel au manque d’expérience du wali et de ses collaborateurs, soulignant que l’alignement des personnalités à l’aéroport, l’absence des services de sécurité et les grandes foules mobilisées ont contribué avec d’autres facteurs à la mascarade depuis les premières heures.

Un haut cadre de l’UPR, le parti au pouvoir ainsi qu’un parlementaire affirment que l’accueil a été humiliant à tous les égards et pour tous, précisant que le désordre a terni l’image de la visite présidentielle, reflétant le déficit cruel dont souffre certains dispositifs administratifs de l'État.
Zahraa