mardi 7 septembre 2010

Nouadhibou : l'effondrement d'une toiture fait un mort




Dans le quartier du 2° Robinet, l’effondrement d’une maison a mis à terme la vie d’un jeune Mauritanien âgé de 30 ans.

Le jeune qui exerçait comme boulanger est, selon ses proches, revenu de son lieu de travail pour se reposer quand le toit de sa chambre s’est effondré.

Conduit en urgence à l’hôpital Régional, il succomba par la suite à ses blessures.

canalrim.info

Des lauréats d'un concours de récitation du Coran primés à Nouadhibou



Nouadhibou, 07/09/2010 - Les neuf premiers (3 hommes et 6 femmes) d'un concours de récitation et de lecture du Coran ont été primés mardi à Nouadhibou lors d'une cérémonie présidée par le wali, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youre.
Ce concours qui a vu la participation de 108 candidats est organisé à l'occasion du mois béni du Ramadan par le Port autonome de Nouadhibou en collaboration avec la Direction régionale des affaires islamiques et de l'enseignement originel.
Prenant la parole à cette occasion au nom du ministre, M. El Moustapha Ould Mohamed Abdellahi, directeur général des affaires islamiques, a indiqué que la distribution de prix aux récitants du Coran représente une orientation du président de la république Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.
De son côté, le directeur général du Port, M. Mohamed Abderrahmane Ould Brahim, a souligné que cette initiative, la première du genre à Nouadhibou, se veut une contribution de taille à la construction d'une société vertueuse.
Il a ajouté que des prix ont été remis à 29 autres participants au concours.
Les prix consistent en livres saints et sommes d'argent.
AMI

Gorgol : Réunion à Kaédi de la commission préparatoire des festivités commémorant de la 50ème anniversaire de l'indépendance nationale



Nouakchott, 07/09/2010 - La commission régionale chargée de préparer les festivités commémorant le 50ème anniversaire de l'indépendance nationale au Gorgol s'est réunie mardi matin à Kaédi sous la présidence de M.Moktar M'Bareck Ould Ahmed Cheikh, wali mouçaid chargé des affaires administratives, wali par intérim.
Au cours de cette réunion, la commission a adopté la proposition de choix des personnes devant représenter la Walaya au défilé qui se déroulera à Nouakchott.
Elle a aussi proposé les élèves du Gorgorl qui doivent assister aux journées portes ouvertes qui seront organisée dans la capitale.
Notons que le Gorgol sera représenté par 12 personnes reflétant le caractère particulier de la wilaya et huit élèves.

Ami

Menace d’expropriation foncière à Nouadhibou: 'La loi a prévu deux ans comme délai de mise en valeur des attributions'.



Depuis quelques jours, l’activité de délimitation physique de parcelles de terrains a repris à une vitesse exponentielle. A l’origine de cette frénésie, une menace du Hakem de la moughatta de Nouadhibou de faire appliquer les textes régissant les concessions foncières provisoires. «La loi a prévu deux ans comme délai de mise en valeur des attributions» rappelle le Hakem de Nouadhibou. Aux grands maux, les grands moyens.

Activation de textes existants, lutte contre la spéculation foncière et les dépotoirs d’ordures improvisés dans ces espaces abandonnés et parer aux conflits domaniaux liés aux attributions multiples…

Ce sont entre autres, les raisons invoquées par le Hakem de la moughatta, Mohamed Ould MKhaittir, pour prévenir les « citoyens qui possèdent des permis d’occuper sur des parcelles dans la moughatta et qui ne les ont pas encore mises en valeur».

La sanction sera lourde avertit encore le Hakem dans un communiqué largement diffusé par les canaux usuels (affichage, radio…). En effet, et selon le communiqué rendu public, fin août 2010, en cas d’«inobservation des textes réglementaires en matière de législation foncière et domaniale», entendez la mise en valeur prévue dans toutes les attributions foncières, notamment à usage d’habitation, L’Etat s’arrogerait le droit et après une période de 60 jours, après la publicité du communiqué du Hakem, d’annuler l’attribution en question.

Après le succès du recasement, une velléité d’assainissement.

La menace d’expropriation a convaincu les propriétaires de parcelles terrains présents à Nouadhibou à s’exécuter. Les autorités régionales actuelles ont, non seulement, hérité d’une situation chaotique liée aux distributions foncières précédentes, mais elles continuent, encore aujourd’hui, d’en assumer les conséquences dans les difficultés d’assainissement de la ville.

En effet, parmi ces milliers de parcelles normalement attribuées, sont le plus souvent abandonnées au gré du temps. Une spéculation foncière qui a également eu ses implications sur la propreté de la ville. Beaucoup de ces parcelles appartiendraient à des hommes et des femmes qui n’ont parfois jamais vu la ville de Nouadhibou et qui n’ont jamais voulu investir le moindre rotin pour la mise en valeur des concessions. Dans tous les quartiers de la ville notamment dans les plus récents quartiers des «Nimrwatt», des dizaines voire des centaines de lopins de terre sont transformés par l’incivisme des gens en dépotoir d’ordures.

Ces espaces considérés comme attribués à des citoyens de la ville sont restés des terrains vagues que certains n’hésitent pas à transformer à leur guise…

N’y a-t-il pas un risque de léser certains ménages pauvres ?

De toute évidence, la règlementation donne raison au Hakem quant au respect des délais impartis pour la mise en œuvre. Seulement, certains ménages, à revenu modeste ne peuvent objectivement pas respecter la consigne des 60 jours. Sans beaucoup de moyens et à l’issue du mois béni du ramadan, leurs maigres économies (s’ils peuvent en faire) ne pourraient leur permettre de construire un pourtour en muraille qui leur coûterait les yeux de la tête.

L’administration territoriale gagnerait donc à faire la part entre les hommes riches qui «laissent en l’état » les attributions foncières à titre spécifiquement spéculatif, et les masses des citoyens qui voudraient bien d’un toit mais qu’elles ne peuvent construire en soixante jours. Et là a toujours résidé la différence entre les citoyens de cette même cité : une oligarchie compradore qui ne se prive de rien et une majorité laborieuse qui croit encore en la justice sociale promise par son président, Mohamed Ould Abdelaziz.

Jedna Deida

Envoyé spécial à Nouadhibou

Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Une pirogue sénégalaise confisquée et son équipage arrêté




Une pirogue de pêche sénégalaise a été confisquée et son équipage arrêté par les services mauritaniens de contrôle maritime, a annoncé la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer en Mauritanie (DSPCM).

L’équipage sénégalais de la pirogue frondeuse dont le nombre n’a pas été précisé a été remis à la Gendarmerie mauritanienne, a ajouté la Délégation dans un briefing lundi sur son site en ligne.

Selon ce briefing, le navire de surveillance mauritanien « ABBA qui assure la patrouille depuis quelques jours à la frontière sud a arraisonné 6 pirogues qui pêchent sans autorisation et qui utilisent les filets mono filaments ».

« Les pirogues on été remises au poste de N’Diago qui, après vérification », a constaté qu’elles « étaient autorisées mais ne détenaient pas de licence à bord et pratiquaient la pêche avec des filets interdits », a souligné la DSPCM, concluant que seule la pirogue confisquée « était pirate ».

Nouakchott et Dakar sont liés par un Accord de pêche prévoyant que la Mauritanie accorde au Sénégal 300 licences de pélagique dans ses eaux à condition que 15% de leur cargaison soit débarquée dans les ports mauritaniens, ainsi que 10 licences de pêche industrielle de thon. En vertu du même Accord, la partie mauritanienne se voit accorder 5 licences de pêche industrielle dans les eaux sénégalaises et l’emploi de ses ressortissants à bord des bateaux sénégalais (apa)

Canalrim