jeudi 23 mai 2013

Cambriolage de 45 millions d’un commerce à Nouadhibou

Un magasin de vente de gros sis au quartier du robinet 1 dans la capitale économique Nouadhibou a fait l’objet d’un cambriolage professionnel mercredi 23 mai dernier ayant permis aux voleurs d’emporter avec 45 millions ouguiyas. Selon elhora.info, l’opération de vol a été commise quand le propriétaire du magasin Ahmed a fermé les portes de son commerce pour se diriger vers la mosquée à l’heure de la prière d’ « El Isha » (21h). Il envoya 60 minutes après l’un de ses assistants pour ouvrir le magasin dont il a trouvé les portes fermées mais constaté après son entrée dans le local que l’un des murs a été partiellement démoli de sorte à permettre à un voleur d’entrer et de sortir sans grande peine. Vérifiant immédiatement la caisse, il se rendit compte que les intrus ont emporté sur eux 45 millions ouguiyas sans que leur cambriolage minutieusement préparé n’éveille le moindre soupçon des boutiques et des familles situées dans le même secteur. Aux dernières nouvelles, la police poursuit ses investigations pour identifier et arrêter les présumés voleurs qui se déplacent régulièrement de ville en ville, pour commettre dans les grandes cités leurs forfaits et se dissiper, compromettant sérieusement la traque menée par les commissariats des localités où s’est déroulé le vol, par leur évasion ailleurs avant de récidiver par la suite, après une période de répit. Et Ainsi de suite.
Source : Rédaction Cridem

Arrestation du président de la communauté des maliens résidents à Sélibaby

Mr Cheikh Tidjane Ndiaye président de la communauté des maliens résidents à Sélibaby est aux arrêts au commissariat de police de cette ville depuis le mardi, 21/5/2013. En effet, les choses ont mal tournées pour Mr Ndiaye, parti à la direction régionale de la sûreté pour solutionner le cas de son compatriote, Mamadou Niakhaté, un commerçant sommé par le patron de la police régionale de présenter une fiche d’accès au territoire pour avoir oser dire à ce dernier qui avait l’habitude de refroidir ses eaux dans le frigo de sa boutique que les eaux qu’il prenait n’étaient pas celles qu’il refroidissait. Selon des sources proches du dossier. Le directeur de la police a donc demandé à Niakhaté de présenter ses pièces et lorsqu’il réalisa que ce dernier est malien, il lui demanda une fiche d’accès. Mr Mamadou Niakhaté s’est alors rendu à Gouraye pour chercher une fiche et lorsqu’il l’a présenta au patron de la police, il lui est encore notifié de chercher une autre signée par la police de Khabou, une manière de le reconduire à la frontière. C’est dans ce cadre que le président de la communauté malienne résidente à Sélibaby s’et rendu à la Direction Régionale de la sûreté afin de décanter la situation. Avec le patron de la police au Guidimakha, il eu des prises de bec ayant conduit à d’échanges des coups de points. Battu et maîtrisé par des policiers, il est conduit au commissariat de la police où il est en garde à vue . Saisi par un groupe des ressortissants de ce pays en guerre, le coordinateur de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme a contacté le consul du Mali à Nouakchott joignable au 41663191, qui lui était en visite en ce Mercredi, 22/5/2013 à la prison civile de Dar Naim pour s’informer de la situation de ses compatriotes incarcérés. Ce dernier a promis de ne ménager aucun effort pour venir à bout de la souffrance de son compatriote et représentant de la communauté malienne à sélibaby dont le tort est peut d’être aller intervenir auprès d’un officier de la police zélé par les propos d’un étranger. En attendant de savoir ce qui est réservé à Ndiaye cheikh Tidjane, il importe de signaler que dans l’affaire de ces maliens soit reconduit ou gardé en vue il ya abus de pouvoir ou sentiment de exo phobie. Pour la coordination régionale des Droits de l’Homme indignée, il est regrettable qu’au moment où on pense être débarrasser des comportements d’antan que d’officiers d’un corps dont la mission première est de moraliser soit cités dans des affaires aussi inhumaines comme le cas de deux maliens. Dans tout les cas wet and see.
Signé Amadou Bocar Ba coordinateur régional de l’AMDH au Guidimakha

Siège régional de la BCM à Zoueirat : Marché douteux

Ca y est, les masques sont tombés. Le Gouverneur de la BCM Sid ‘Ahmed Ould Raiss vient d’acquérir dans des conditions douteuses un terrain à Zouerate auprès de l’homme d’affaire Mohamed Ould Lahah, un des hommes d’affaire clef de l’ère Ould Taya. Le terrain où le gouverneur a inauguré aujourd’hui le nouveau siège régional de la BCM est excentré et est très mal situé par rapports aux autres services régionaux et rien ne pourrait justifier son achat que la volonté de délester la BCM avec la complicité de cet homme d’affaire de quelques millions d’ouguiyas. Personne ne savait avant l’inauguration que c’était le siège de la direction régionale de la BCM, c’est dire que le marché a été passé en catimini et dans ce cas tout le monde sait comment se passe les choses. Une entreprise est venue de Nouakchott, elle appartiendrait à Ehel Ntahah et elle s’est mise à construire sans autre forme de procès. Sur un autre plan, on s’étonne que le Conseil de politique monétaire qui avait il ya quelques semaines condamné la GBM en déclarant « qu’il a pris connaissance de la fuite en avant de la GBM et de ces agissements contraires à la loi et aux dispositions régissant le secteur bancaire, malgré l’appel à l’ordre qui lui a été adressé la mi-février 2013. » et qu’il appelait par la même occasion à respecter tous ses engagements, en ouvrant ses guichets pour que les clients puissent accéder, selon leur volonté, à leurs dépôts dans la banque. C’est le gouverneur de la BCM qui depuis plus d’une semaine empêche les déposants d’accéder librement à leurs dépôts auprès de la GBM. En effet, en empêchant celle-ci, sans aucune raison, de participer à la compense, le gouverneur bloque l’exécutions des effets produits par les clients de la GBM. Dans ces conditions les actionnaires de la banque ne devraient ils pas tout simplement tirer la conclusion nécessaire car aucune banque ne saurait fonctionner normalement contre la volonté du gendarme qu’est la BCM. L’institution jadis respectable qu’est la Banque Centrale de Mauritanie est devenue un centre de commérage et un nid de gabegie. Une kyrielle de « samsars » y ont désormais pignon sur rue. Et le gouverneur ne s’embarrasse ni des convenances ni des règles pour s’y comporter comme avec son bien personnel. Pourtant malgré le satisfecit mitigé de la mission du FMI et malgré les réserves records dont nous avons déjà souligné l’origine et qui sont tout sauf une performance économique, notre monnaie nationale ne cesse de se déprécier, les prix ne cessent d’augmenter et nous ne parvenons même pas à mettre sur place un mode de paiement efficace autre que le numéraire. Rappelons que sous Sidi Ould Cheikh Abdallahi le dollar valait un peu plus de 230 ouguiyas alors qu’aujourd’hui le cours officiel affiché est de 305,95. Le carburant ainsi que certaines denrées de première nécessité ont pour leur part, vu leur prix s’envoler. C’est dire que la BCM a démissionné devant ses responsabilités traditionnelles que sont : juguler la hausse des prix et stabiliser la monnaie.
BC Source : Le Quotidien de Nouakchott

L’hôpital d’Aleg : des enfants portent leurs perfusions dans la cour

A Aleg, la température avoisine les 50 degrés Celsius. A l’hôpital d’Aleg, des mères accompagnant leurs enfants malades préfèrent les déplacer avec leur perfusion sous les arbres dans la cour de l’hôpital. L’absence de climatisation rend les chambres d’hôpital invivables à cause des moustiques la nuit et la chaleur le jour et la nuit. La cour, bien que jonchée d’ordures et exposée à la fumée et à la poussière, est l’unique refuge des pauvres malades hospitalisés. Pour Vatimetou, son petit, perfusé, dort la tête à quelques centimètres d’un amas d’ordure à l’odeur nauséabonde, l'hôpital d’Aleg n’a plus que le nom. Les spécialistes notamment les pédiatres, l’ont déserté fait-elle remarquer. Ses services sont au plus bas niveau ajoute-t-elle. Selon des sources bien informées, dont les propos ont été confirmés par des témoignages des parents de nombreux patients, l’hôpital d’Aleg bénéficie ces dernières années d’un budget annuel de 50 millions UM au lieu de 11 millions UM auparavant. Malgré cette augmentation substantielle de son budget, en plus de plusieurs millions de recettes via les services payés de l’hôpital, sa situation ne cesse de se dégrader Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Démarrage de l’ATPC au Hodh Chargui

La ville de Nema a abrité aujourd’hui le 21/05/2013 la cérémonie d’ouverture de l’atelier de lancement et du démarrage des activités du programme Assainissement Total Piloté par la Communauté (ATPC) au niveau de la Wilaya, sous la présidence du Wali M. Mohmed El Moustapha Ould Mohmed Vall et en présence des services techniques régionaux, des représentants de la Direction de l’Assainissement, de l’Unicef, des élus et de la société civile. Dans son mot d’ouverture M. le Wali a expliqué l’importance de l’approche nouvelle dite ATPC dans le cadre de l’amélioration des conditions des vies des populations en milieu rural, en matière de sante, d’hygiène et assainissement. Ce programme mis en œuvre par la Direction de l’Assainissement du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement avec l’appui technique et financier de l’UNICEF concerne les Moughataas de Nema et Bassiknou sera élargie aux Moughataa de la Wilaya dans les mois à venir. Rappelons que cette approche qui encadre et accompagne les communautés pour l’auto-prise en charge des problèmes d’hygiène et d’assainissement jusqu’à l’obtention du statut Fin de la Défécation à l’Air libre (FDAL) sera mise a l’échelle dans le pays après avoir été prouver ces acquis dans plusieurs régions et ce conformément a la stratégie nationale d’assainissement en milieu rural et sem-urbai.
Source : Mohamed Mahmoud Ould Cheyakh

Les élus de la Moughataa de M’bout à l’école des droits de l’homme et de l’éducation citoyenne

Dans le cadre de ses activités pour la vulgarisation de la culture des droits de l’homme, l’Association Bien Etre Familial Développement Durable (ABFDD) en collaboration avec l’USAID par le biais de l’ambassade des Etats-Unis à Nouakchott a organisé du 20 au 23 mai à M’bout (Région du Gorgol) un atelier de formation sur le renforcement des droits humains et l’éducation citoyenne. Cet atelier a profité essentiellement aux élus locaux et aux chefs religieux. Selon Mme Diarra : « Cet atelier entre dans le cadre de l’application d’un contrat établi et signé entre l’USAID par le biais de l’ambassade des Etats Unis et l’Association Bien Etre Familial Développement Durable (ABFDD) pour mener des activités de sensibilisation et de formation de proximité en matière des droits humains et d’éducation citoyenne au profit des populations des 9 communes de la Moughataa de M’bout. » La cérémonie d’ouverture de ce forum a été rehaussé par la présence du Hakem adjoint de M’bout, du maire de la ville accompagné par ses collègues venus des communes rurales, du représentant de l’ambassade des Etats Unis en Mauritanie et des chefs religieux et coutumiers et enfin de la présidente de l’ABFDD. Les interventions ont essentiellement tournés sur les principes de base des droits humains et l’éducation citoyenne. De la nécessité de promouvoir le respect des droits de l’homme Depuis la proclamation de la Déclaration universelle des droits de l’homme il y a 65 ans, la communauté internationale a œuvré en faveur de la reconnaissance et de la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales par l’élaboration d’un vaste corpus de règles internationales en matière de droits de l’homme. Le droit à l’éducation, qui fait partie de ces droits, constitue un point d’entrée vers l’exercice de tous les autres droits fondamentaux. Il englobe l’éducation aux droits de l’homme, le droit à l’information sur ces droits, ainsi que les moyens de les protéger et de les promouvoir dans nos sociétés. L’éducation dans le domaine des droits de l’homme favorise une conception globale fondée sur les droits, s’articulant autour de deux notions : « les droits de l’homme par l’éducation »-ce qui signifie veiller à ce que toutes les composantes de l’éducation, et notamment les programmes, les matériels, les méthodes et la formation, soient propices à l’apprentissage des droits de l’homme-et « les droits de l’homme dans l’éducation », ce qui signifie veiller au respect des droits fondamentaux de tous les membres du système éducatif. En 2004, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le Programme mondial en faveur de l’éducation aux droits de l’homme, qui vise à soutenir les initiatives existantes en matière d’éducation aux droits de l’homme en s’appuyant sur le travail accompli au cours de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation dans le domaine des droits de l’homme (1995-2004). Il offre un cadre pour l’élaboration et le renforcement des programmes d’éducation aux droits de l’homme par tous les acteurs concernés, notamment au niveau national. L’éducation aux droits de l’homme, associée à l’éducation à la citoyenneté démocratique et à l’éducation au respect et à la compréhension mutuels, est vitale pour nos sociétés. Elle contribue à l’égalité, à l’autonomisation et à la participation, ainsi qu’à la prévention et la résolution des conflits. En résumé, elle favorise l’émergence de sociétés qui respectent, protègent et réalisent les droits fondamentaux de tous.
B.G Source : Bakary Gueye

Nouadhibou : Une ville sans trottoirs

Nouadhibou est une Ville sans trottoirs ni passages réservés aux piétons, Celui qui débarque à Nouadhibou, à tout moment, sera surpris par son trafic chaotique. La démographie y a atteint un tel seuil qu’à certains endroits, comme la place du marché de Kayrane ,ou le marché de numerowatt Robinet 4, on se bouscule dans ses rues étroites pour se frayer un chemin de passage. Circuler en automobile ou même y marcher à pied sans faire d’accident ou sans être heurté relève de l’exploit, car comment se mouvoir dans des espaces exigus au milieu de motos, de voitures, de charrettes, de marchands ambulants, de piétons, de marchandises exposées à même le sol, tout un monde qui se meut et qui s’agite dans tous les sens en même temps dans le chaos le plus total. Signalons que Nouadhibou est une ville sans trottoirs ni passages réservés aux piétons, ce qui veut dire que revenir chez soi sain et sauf après une promenade relève du miracle. Les pauvres touristes ne savent pas comment se comporter dans un tel désordre, toutes les règles et les schémas qu’ils ont dans la tête concernant la circulation dans une cité moderne se trouvent brusquement bouleversés, ici les notions d’espace ont une autre signification. Cette belle ville anciennement appelée Port Étienne, est une ville portuaire importante par ses hautes falaises et ses plages qui font face à l'océan Atlantique , cette capitale économique unique aujourd'hui zone franche , comment est-elle devenue une ville de désordre, de chômeurs au vu et au su de tout le monde? Autre facteur qui fâche, ses quartiers qui ne respectent aucune norme architecturale. Des habitations désordonnées construites sans plan d’aménagement, sans infrastructures depuis des années au vu et au su des autorités. Certes, son climat et sa position géographique ont attiré aussi des hommes d'affaires étrangers, tous ces bonshommes sont prêts à apporter le plus qu’il faut en devises et en idées pour Nouadhibou actuellement zone franche, mais il faut leur préparer un climat sain.Il n’y a pas longtemps, juste durant les années 60, la ville de Nouadhibou était un petit bijou. Tout n’y était qu’ordre et beauté. Pour mémoire, on peut citer des grandes sociétés : IMAPEC, SOFRIMA, SIGP, ELEMEC, PERISAC. On peut dire qu’à cette époque Nouadhibou était une vraie capitale économique. Toutes ces sociétés de la ville étaient productifs et absorbaient une grande partie de la main-d’œuvre locale. Aujourd'hui, la ville de Nouadhibou doit être sauvée. Pour ce il faut établir une feuille de route, un programme réaliste et des objectifs bien précis. L’urbanisation agressive et anarchique doit être bannie, la circulation des voitures et des piétons ainsi que les lieux de stationnement doivent être également parmi les priorités.
Source : Actualités Mauritanie