mercredi 10 décembre 2014

Saline d’Idjil de F’Dérik : Interpellation sur fond de contentieux


Le litige d’exploitation et de gestion de la saline d’Idjil continue de faire des vagues. Vendredi soir (5 décembre), une vingtaine de travailleurs de la sebkha ont été interpellés par des éléments de la brigade de gendarmerie de F’Derik, alors qu’ils se rendaient à leur lieu de travail, rapporte Mauriweb.info. Ils ont été transférés à la compagnie régionale de la gendarmerie nationale à Zouérate, où ils ont passé la nuit à la belle étoile, renseigne la source susdite. C’est la seconde fois que ces sauniers sont arrêtés par la gendarmerie, la première remonte au 20 octobre, rappelle Mauriweb. Leur « tort » serait d’avoir tenu sit-in, le 10 novembre dernier, devant les locaux de la moughata’a de F’dérik, protestant contre la marginalisation, cette saison, d’un groupe d’entre eux, dans l’exploitation du sel.
Venus en masse, hommes et femmes arboraient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Non à l’affamement des femmes et des enfants, au nom de la féodalité », « Non à l’exploitation de l’homme par l’homme », selon le reportage réalisé parle site tirisnews.info. Les protestataires ont aussi pointé du doigt l’administration : « Non à la pratique du tribalisme et de la féodalité, avec l’assentiment des autorités locales » et dénoncé les nouvelles conditions de travail dans la saline. « En nous collant l’étiquette de « travailleurs », la référence à la communauté des Aghzazir, exploitants traditionnels de la saline, est exclue d’office », estime un manifestant, cité par Tirisnews. « Nous rejetons les nouvelles conditions d’entrée dans la sebkha : pas de saline sans les Aghzazirs ! ». Et Tirisnews de conclure : depuis le décès de feu Mohamed Salem ould Bolle, gérant de la saline, et de son associé, feu Baba ould Semmah ould Choumad, une crise profonde secoue la famille Bolle, pour le passage de témoin dans la gestion de cette sebkha, dite Sebkha Choumad.
Aux dernières nouvelles, les personnes arrêtées, sur ordre du wali du Tiris Zemmour, n’ont toujours  pas reçu la visite de leurs avocats, et n’ont pas non plus été transférées à la Justice.

Source: Le Calame 

Dernière-minute: Arrêt des cours à l'ENI d'Aioun

Dernière-minute: Arrêt des cours à l'ENI d'Aioun
 Les élèves-maitres de l'Ecole normale des instituteurs d'Aioun, la capitale du Hodh El Gharbi, à l'Est du pays ont décidé d'arrêter les cours,aujourd'hui,mercredi 10 décembre, suite au retard du paiement de leur bourse,a-t-on appris d'une source digne de foi.

Contactés par l'Agence Tawary d'Information, des élèves-maîtres ont déclaré qu'ils font face à un certain nombre de problèmes dont le montant de la bourse (12000um/mois) qu'ils qualifient de dérisoire et les retards répétés du paiement.

Selon le porte parole des futurs instituteurs, le retard du versement de la bourse est devenu une habitude pour l'administration de l'ENI d'Aioun depuis quelques mois.

"Face à cette situation, nous comptons hausser le ton dans les heures qui suivent si nos revendications ne sont pas réglées définitivement et dans le plus bref délai",a-t-il conclut.

Tawary