mercredi 31 octobre 2012

Lettre ouverte à Monsieur le ministre du développement rural.

Nous, jeunes du bureau et membres de l’association des diplômés chômeurs du B T (grande culture) sortant du lycée de formation technique et professionnel de Boghé, réunis ce 29 octobre 2012 à Boghé dans la maison des associations de Boghé, renouvelons nos revendications ou mieux nos doléances. Il s’agit de notre insertion dans l’emploi. Depuis, la visite du Président Mohamed Ould Abdel Aziz à Boghé, un délégué de notre association a été reçu aux bras ouverts par le président Mohamed Ould Abdel Aziz. Le président nous a reçu et écouté nos doléances et tout de suite, il vous a appelé pour régler notre situation difficile dans laquelle nous vivons, il y’a de cela quatre ans que nous sommes sortis. Mr le ministre vous nous avez demandé de fournir une liste complète de ces diplômés chômeurs en BT (grande culture) en donnant cela au Hakem de Boghé, on l’a fait et nous savons aussi que le hakem a transmis le dossier complet de notre association mais jusqu’à présent nos doléances sont restées lettres mortes. A Nouakchott, nous nous sommes déplacés pour vous rencontrer mais à chaque fois (deux reprises) on nous fixe un autre rendez-vous. Mr le ministre dans le cas où vous ne voulez plus notre insertion dans l’emploi, donnez nous l’autre chance de bénéficier des terres (des ha) qu’on offre aux diplômés chômeurs pour au moins vivre en cultivant ces terres, on emploiera nos expertises en grande culture pour survivre. Ce qui est étonnant et inquiétant à la fois , Mr le ministre un concours s’est tenu à Kaédi pour la culture de canne à sucre, les candidats acceptés à subir ce concours sont des élèves qui ont le niveau terminal D et C , nos deux confrères qui possèdent le B T en grande culture ont été rejetés à cause avoir le niveau C ou D. Là , Monsieur le ministre, nous sommes des agriculteurs , plus proches de la réalité, la canne à sucre est notre domaine. En ce temps là, formez des gens qui ont acquis des connaissances en culture est beaucoup plus rentables et productifs car on est déjà diplômés en grande culture. Monsieur le ministre du développement rural, nous sommes 65 diplômés chômeurs en BT (en grande culture) au Brakna, nous reformulons encore nos doléances afin de trouver au prés de votre serviabilité de notre insertion dans l’emploi, ou nous offrir des Hectares de terres cultivables pour survivre ensembles, ou enfin Monsieur le Ministre vous nous formez pour devenir des formateurs en grande culture. Nous sommes une association des diplômés chômeurs en BT(en grande culture) bien structurée et engagée à relever le défi qui est celui de lutter contre la pauvreté (réduire l’extrême pauvreté et la faim) le premier objectif du millénaire pour le développement.. Nous souhaitons un bon rétablissement au président de la républiques islamique de la Mauritanie : son excellence, Mr Mohamed Ould Abdel Aziz qui nous a vraiment accordé son temps à Boghé et avait déjà donné ses consignes. Nous continuerons la lutte dans la transparence des choses, jusqu’à obtenir la cause juste de notre Association. Notre devise est : que tout est possible dans la vie tant qu’il y’a l’espoir et d’autres voies légales. Lettre signée par le bureau et les membres de l’association des diplômés chômeurs au Brakna : 1- Le président : Adama Sileye Sall. 2- Vice présidente ; Hadia Alassane Wagne. 3- Secrétaire général : Djiby Mbaye. 4- Secrétaire général adjoint : Amadou Samba Fall… 5- Membre : Alassane n’Diongue. Fait à Boghé le 29 octobre 2012. Diop Mohamedou Abou CP Le Véridique au Brakna. Cridem

Boghé : Festival « Les Blues du Fleuve » : les commissions d’organisation s’installent

Les préparatifs de l’organisation prochaine de la 8ème édition du festival « Les Blues du Fleuve » prévue les 7, 8 et 9 décembre 2012 à Boghé (en Mauritanie) et à Démett (localité voisine du côté Sénégalais) vont bon train. A la veille de la fête du mouton (Id El Adha), une réunion regroupant des jeunes, des femmes, des personnes ressources et des élus municipaux autour du maire de la ville, M. Adama Moussa Bâ s’est tenue dans les locaux de l’hôtel de ville consacrée à l’organisation de ce grand évènement culturel international dont le promoteur est El Hadj Baba Baîdi Maal, lead vocal de l’orchestre Dandé Légnol. Le maire a fait part aux participants des rencontres qu’il a eues avec la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, madame Cissé Mint Cheîkh O Boîdé, la marraine de l’évènement et d’autres hauts fonctionnaires des instituions de l’Etat et du système des Nations Unies. Sur ce registre, il a annoncé que le département en charge de la culture, de la jeunesse et des sports s’est engagé à participer au financement du festival. Il a toujours dans le même cadre adressé plusieurs lettres de parrainage aux opérateurs de téléphonie mobile (Mauritel Mobile, Chinguittel, Mattel), à la SNIM, à l’UNICEF, à l’OMS, à l’Office national du Tourisme, au ministère de la santé. Le maire a profité de cette occasion pour faire le point sur l’évolution des préparatifs de ce festival au niveau d’un groupe de bonnes volontés composée de quelques ressortissants de la commune qui se sont portés volontaires pour appuyer la municipalité dans la préparation et l’organisation de la 8ème édition des Blues du Fleuve. Parmi ce groupe de volontaires, figure M. Dia Amadou Oumar (chercheur et directeur de publication du journal pularophone Foyre) qui assure la coordination des activités préparatoires) à Nouakchott, M. Békaye O Béchir (cadre à la direction du stade olympique, M. Bouyagui Touré (cadre à la Caisse des Dépôts de Développement), M. Sy Adama (professeur et ami personnel de Baba Maal), M. Sidi Hamadi Sy (adjoint au maire de Boghé et chargé des relations extérieures de cette institution), M. Yall Zakaria Alassane (ancien ministre) entre autres. Ces derniers a indiqué le maire soucieux de la réussite du festival se sont mis à pied d’œuvre dès le début du mois d’octobre pour apporter leurs idées et leurs expériences à la commune de Boghé qui organise ce festival afin que ce grand rendez-vous culturel soit une réussite. C’est dans ce cadre qu’une mission composée de Dia Amadou Oumar, de Sidi Hamadi Sy et de Sy Adama s’est rendue au Sénégal dans le courant de ce mois pour rencontrer le promoteur du festival à Dakar. La rencontre entre les deux parties a permis de caler le programme et le calendrier définitif de la 8ème édition du festival « Les Blues du Fleuve », de définir le cadre organisationnel, les sources de financements et de déterminer les rôles et tâches qui reviennent à chacune des parties impliquées dans l’organisation de cet évènement a affirmé le maire. La rencontre a été sanctionnée par un procès verbal signé par les représentants des deux parties. La délégation envoyé par la commune de Boghé a rencontré au cours de cette visite le maire de Démett, M. Dia Mamoudou, également directeur général de la Société Des Eaux du Sénégal, notre compatriote Mohamed O Merzough, Haut Commissaire de l’OMVS, Thièrno Madani Tall, serviteur de la famille Omarienne qui prononcé des bénédictions pour le succès de cette manifestation. A l’issue de cette réunion, six commissions chargées du pilotage de la préparation et de l’organisation du festival ont été désignés par les participants en commun accord avec le maire conformément aux critères de compétence, de disponibilité convenue entre les deux parties. Chacune de ces différentes structures de pilotage comprend 5 voire 6 membres. Elles seront assistées par une vingtaine de sous commissions qui comprendront chacune le même nombre de personnes que les commissions titulaires. Ainsi, la commission logistique sur laquelle repose le gros du boulot (hébergement, restauration, transport et sécurité) a été confiée à Aliou Lam, directeur des études au collège de Boghé et directeur également du comité des exploitants du CPB. La commission culturelle est placée sous la présidence de N’Diaye Malick (instituteur à la retraite qui dispose de compétences avérées dans le domaine de l’art et de la culture). Daouda Diop alias Jules correspondant régional de l’Eveil Hebdo va coordonner les activités de la commission communication, sensibilisation et formation. Mariata Dia (présidente du groupement Nissa Banque), Sy Mamadou Abou (cadre à la DRASS d’Aleg) et Mohamed El kébir Dia présideront respectivement de la commission financière, la commission contrôle et la commission santé. Les organisateurs ont décidé de s’inspirer des expériences passées sur l’organisation des Ziarra et du tournoi international de Basket-ball pour que la 8ème édition soit un succès. Il a été également décidé de décentraliser les sites d’hébergement dans certaines localités environnantes de Boghé comme Sarandogou, Thidé, Thialgou, Bakaw, Thénel, Daghvec, Thiénel, Lopel entre autres. Au cours de ce conclave, Hawo Basse, superviseur de Tostan, Assata Peinda dite ASP et Aliou suite à une proposition faite par Alghassoum Macina, conseiller pédagogique à l’IDEN de Boghé et membre de la commission des finances ont chacun fait une contribution pour le festival. La première s’est engagé à donner 30.000 Um et 30 plats, la seconde 40 plats et le troisième a décidé de mettre sa voiture à la disposition des organisateurs. Une réunion regroupant les délégués de plusieurs associations de villages et de quartiers et qui en est la deuxième du genre s’est tenue dans les locaux de la Maison des Associations de Boghé ce lundi, 29 octobre convoquée par l’animateur communal, Amadou Samba Sao dit Papis. Au cours de cette réunion, les participants au nombre de 43 personnes dont les présidents des commissions d’organisation ont eu droit à un compte rendu détaillé des deux réunions tenues à la mairie et consacrées à l’organisation du festival du fleuve et le plan d’action et la méthodologie de travail que compte mettre en œuvre chaque commission dans l’organisation du festival. Il a été demandé aux délégués des associations qui se sont prononcés sur le compte rendu, de désigner des personnes pour être intégrées dans les sous commissions. Cette tâche ne sera pas faite avant leur retour pour à leur tour rendre compte à leurs bases. Ils ont tous priés pour la réussite du festival et proclamé leur engagement ainsi que leur disponibilité à œuvrer pour la réussite de l’évènement. Il faut rappeler que la 8ème édition du festival « Les Blues du Fleuve » est placé sous le signe : « Vaincre la Paludisme et Lutte contre la Prévention des Conflits ». La commission de communication de la 8ème édition du festival « Les Blues du Fleuve » va publier dans les prochains jours le programme, le calendrier ainsi que les listes complètes des commissions et sous commissions chargées de l’organisation de cet évènement culturel. Comité de Pilotage La Commission Communication Sensibilisation et Formation Contacts : 46598599/ 46486439/33949205 Email :festivalbluesdufleuvef@yahoo.fr Cridem

mardi 30 octobre 2012

La Mauritanie : des régions

La Mauritanie se développe. C’est ce que croient certains. C’est ce que tous les gouvernants répètent à qui veut les écouter. C’est surtout ce que traduisent les chiffres - les chiffres ! - d’une économie qu’il faut cependant lire à plusieurs échelles : celles du pays, des capitales régionales, des moughataas (départements) et des zones rurales. Des villes où il ne fait pas bon vivre, on en compte à gogo en Mauritanie. Des villes où les habitants se délassent faute de travail, où les citoyens sont pris entre le marteau des commerçants et l’enclume de l’administration. Le " développement " dont on parle, et encore, se limite aux villes de Nouakchott et de Nouadhibou qui concentrent ce que le pays compte d’unités industrielles et de centres d’intérêts. Le reste des cités souffre, depuis l’indépendance du pays, de l’absence d’une politique de développement qui prend en compte leurs spécificités, à l’image d’Aleg, ville mise subitement sous les feux de l’actualité, en décembre 2007, par le meurtre de quatre touristes français. Aleg, une ville où il n’y ni projet agricole, ni usine, ni centre de formation est l’illustration parfaite du mal développement que connaît la Mauritanie. A part les commerçants et les travailleurs de l’Administration, tout le monde survie grâce à des activités informelles auxquelles on ne peut même pas donner de nom ! Chacun s’improvise un métier, en espérant que les autres éprouvent le besoin de faire appel à ses services : Vendeuses de légumes, charretiers, boulangers, manœuvres, coiffeurs, " michelins ", un nom bien de chez nous, restaurateurs, bouchers, voilà à quoi s’occupent les gens de l’intérieur. Il n’y a ni usine qui a besoin d’ouvriers, ni ferme agricole qui nécessite une main-d’oeuvre, comme cela se voit partout dans le monde. Si Nouakchott et Nouadhibou concentrent aujourd’hui plus du tiers de la population du pays, c’est certainement la faute à la trop forte concentration des activités économiques dans ces deux villes qui n’arrivent plus à satisfaire une demande d’emploi de plus en plus forte. Si le gouvernement de Moulay Ould Mohamed Laghdaf veut bien mettre à profit les financements attendus des bailleurs de fonds, tel que cela s’est dégagé de la table ronde de Bruxelles et des autres accords et conventions qui en ont découlé, il faut que l’on pense à apporter des correctifs à la politique de développement du pays, en l’orientant vers les régions. Mais attention, l’expérience de l’irrigué dans la Vallée est là pour prouver qu’il faut éviter l’improvisation et la précipitation qui ont fait perdre à l’Etat des milliards d’ouguiyas dans les zones marécageuses du Trarza, du Brakna et du Gorgol. Parce que les populations de ces zones n’ont pas été associées, de manière directe, aux programmes mis en œuvre par les pouvoirs publics, les politiques économiques s’appuyant sur d’importants financements de la Banque mondiale, du FMI, des fonds arabes et africains se sont transformées, inévitablement, en éléphants blancs. Qu’il s’agisse du PDIAM (Programme de développement intégré de l’agriculture en Mauritanie) ou de l’UNCACEM (crédit agricole), les fonds alloués ont servi à autre chose (construction de villas, entretien de bétails, commerce de l’import-export) qu’à développer et moderniser l’agriculture dans une zone qui pouvait aider à combler le déficit céréalier chronique du pays. L’expérience de la riziculture et de la production des fruits et légumes dans la Vallée a tourné au fiasco non par manque de financements mais de volonté. L’Etat avait déclassé la SONADER (Société nationale de développement rural) qui encadrait les producteurs locaux au bénéfice d’un agro-business certes volontariste mais sans expérience dans le domaine. Dans les villes de l’intérieur, du Sud, de l’Est et du Centre, les spécificités économiques doivent être prises en compte, comme pour Zouerate et Nouadhibou, pour le développement harmonieux de l’ensemble du pays. C’est cela que le gouvernement actuel doit comprendre pour résoudre l’équation des déséquilibres entre Nouakchott et le reste de la Mauritanie. Sneiba.

lundi 29 octobre 2012

Troubles en milieu scolaire : La colère des enseignants du Tiris va-t-elle se généraliser ?

Les enseignants au niveau de la Wilaya du Tiris-Zemmour, notamment à Zouerate et F’Dérick, ont entamé lundi dernier un mouvement de grève qui paralyse ces jours-ci l’institution scolaire au niveau du fondamental dans la région. Selon le Coordinateur des enseignants du Tiris, Mohamed Salem Ould Khouna, la grève est suivie pour le moment à hauteur de 95% par les instituteurs dans la ville de F’Dérick, malgré les énormes pressions exercées par l’administration et qu’au niveau de Zouerate, le fondamental est à 100% paralysé. La Direction régionale de l’Enseignement fondamentale serait, selon la coordination syndicale des enseignants, la principale responsable de cet état de fait pour ne pas avoir souscrit à leurs doléances. Pire, les enseignants se disent avoir été blessés par la réponse du Directeur régional lorsqu’ils lui ont présenté leur préavis de grève pour trois jours. Il leur aurait répondu : "trois jours c’est peu, il faut décréter une grève d’un an". Les raisons d’un tel remous dans le monde scolaire au Tiris seraient liées à des affectations jugées d’arbitraire. Le syndicat des enseignants du primaire affirment que ces affectations qui ont touché deux instituteurs auraient même été désapprouvées par l’association des parents d’élèves. Comme les cent huit professeurs du secondaire qui protestent depuis plus de trois semaines à Nouakchott pour des affectations jugées arbitraires, les enseignants du Tiris ont demandé à la direction régionale de revenir sur sa décision d’affectation. Pression contre pression, les enseignants soutiennent que leur force de frappe est supérieure à celle de l’administration régionale et de sa notabilité. Il faut dire que le syndicat des enseignants du Tiris avait déposé un préavis de grève pour les 22, 23 et 24 octobre 2012, pour protester contre l’affectation arbitraire de deux enseignants sur pression de quelques personnalités locales, et que l’autorité a traduit en mesure administrative. Cette grogne du milieu scolaire reflète la cohabitation de plus en plus difficile depuis quelques années entre le monde des enseignants d’une manière générale et les responsables centraux. A ce titre, les syndicats nationaux de l’enseignement primaire seraient en train de préparer leur offensive pour exiger l’application de certaines clauses restées pendantes et qui ont constitué des pommes de discorde entre eux et le département de tutelle en 2011. Parmi ces problèmes, celui des reclassements et des avancements ainsi que l’application de certains statuts restés jusque-là lettre morte. Ainsi, le calme qui domine actuellement dans le monde scolaire ne serait que le calme qui précède la tempète. Ahmed AbdaCP/Trarza. Cridem

Zoueratt : cérémonie de prière pour le président Aziz

Sous l’initiative de Ba Alioune (agent Snim et soutien de première heure du président Aziz) , des partisans et sympathisants du président de la République ont organisé le jeudi 25 octobre 2012 une cérémonie de prière pour le Chef de l’Etat Mohamed ould Abdel Aziz suite aux blessures subies après les tirs sur sa voiture. Lors de la cérémonie, les nombreuses personnes ont apporté leur soutien au président Aziz en lui souhaitant un prompt rétablissement et un retour rapide parmi les siens. Au cours de la cérémonie, lecture du coran a été faite et des prières ont été formulées pour que le président de la République se tire de cette situation. A noter que la cérémonie a été rehaussée par la présence des marabouts, des notables, un conseiller du Wali, des membres de la fédération de l’UPR et des soutiens du président Aziz. www.cridem.org Source : Djibril Amadou Sy

Festival du désert : La caravane remplace les concerts

En raison de la crise, l’équipe du Festival au désert a décidé de maintenir une action en 2013, mais sous une forme nouvelle, celle d’une caravane itinérante. Initialement prévue à Tombouctou, la Caravane au désert à cause de l’occupation des trois régions du nord se tient sous une autre forme cette année. L’équipe du Festival au désert a décidé de maintenir une action en 2013, mais sous une forme nouvelle, celle d’une caravane itinérante. Il sera ainsi les 8 et 9 février 2013, à Kobeni, en Mauritanie à 15 km de la frontière avec le Mali sur la route internationale qui relie Nouakchott à Bamako en passant par Nioro du Sahel. Le 14 février à Ségou au Mali dans le cadre du Festival de Ségou. Le 16 février à Bamako au Mali dans le cadre du Festival du Mali. Les 20-21-22 février, la caravane se présentera à Oursi au Burkina Faso à 350 km au nord-est de Ouagadougou. Ce sont les 3 jours traditionnels du Festival au Désert. Ce n’est pas tout, car du 1er au 3 mars, les caravaniers sont attendus à Sélingué au Mali dans le cadre du Festival international de Sélingué. Une deuxième caravane partira de Tamanrasset, en Algérie pour rejoindre Niamey, au Niger, pour finalement se réunir avec la première caravane à Oursi, au Burkina Faso pour fêter ensemble les 3 jours du Festival au désert. Les dates de cette deuxième caravane ne sont pas encore fixées. Le Festival au désert est conçu dans la pure tradition de nos ancêtres, ceux du désert qui organisaient après les fêtes de ramadan et de Tabaski des manifestions grandioses appelées Takoubelle et Temakalite, respectivement dans les régions de Kidal et Tombouctou. A. S. www.cridem.org Source : Les Echos (Mali)

Festival El Medih à Zouèrate

Le Maire informe ses aimables citoyens de la tenue de la 3ème édition du Festival El Medih Ennebewi, parrainé par le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports au niveau de la Wilaya de Tiris Zemmour.
Cet heureux événement sera organisé par la commune de Zouérate du 28 Novembre au 03 Décembre 2012 Pour la réussite de cette importante manifestation de glorification du Prophète Mohamed PSL, la participation de toutes et de tous est vivement souhaitée. La Commune de Zouérate le 25/10/12 Le Maire Yacoub Ould Salem Vall www.cridem.org Source : Baba Ould Jiddou

mardi 23 octobre 2012

"La situation est sous contrôle"dixit le conseiller à la communication du ministre de la santé..

Le conseiller à la communication du ministre de la santé Dr. Cheikh Baye Ould M'Khaittrat a déclaré que les rumeurs véhiculées aujourd'hui sur l'épidémie de la fièvre de la vallée du rift, dont des cas sont apparus dernièrement, sont fortement exagérées. Le conseiller a rassuré, au cours d'une rencontre avec l'AMI, les citoyens, affirmant que la situation est sous contrôle et que l'épidémie commence à disparaître, précisant que les autorités sanitaires ont pris toutes les mesures pour circonscrire la maladie "qui a commencé à reculer" a-t-il ajouté. A propos de la consommation de la viande et du lait, Dr Cheikh Baye a indiqué qu'il faut bien cuire la viande et qu'il faut également bien bouillir le lait avant son utilisation "pour prendre les précautions nécessaires surtout dans les zones dans lesquelles l'épidémie est apparue" a-t-il dit. Il a demandé à ce propos aux bouchers d'utiliser les protections, soulignant qu'aucun cas nouveau de fièvre de la vallée du rift n'a été signalé depuis 5 jours sur toute l'étendue du territoire national y compris au niveau de Nouakchott. "Pour lutter contre le virus et l'éliminer, le ministère de la santé réactivera la recherche scientifique jusqu'à l'éradication de cette épidémie" a-t-il ajouté, précisant qu'actuellement, "la situation de la fièvre du rift n'est pas inquiétante, en raison de la fin de l'hivernage, considéré comme l'un des facteurs principaux favorisant l'apparition de la maladie" a-t-il signalé. "Les indicateurs montrent que l'épidémie commence à disparaître, après avoir atteint 30 personnes sur toute l'étendue du territoire national dont 13 sont décédées" a-t-il poursuivi, indiquant que la fièvre du rift est apparue dans un large espace géographique estimé à environ 12 moughataa sises dans 7 wilayas dont 14 cas identifiés dans la wilaya du Tagant. Le conseiller à la communication du ministre de la santé a souligné par ailleurs qu'au niveau du diagnostic en laboratoire et après la confirmation de la présence de l'épidémie chez l'animal par le ministère du développement rural, des prélèvements sanguins ont été effectués par l'institut national de santé publique sur 26 personnes atteintes, ce qui a permis d'identifier 9 infectées et 9 autres saines alors que pour les autres les analyses se poursuivent. "Dans tous les cas, il faut savoir que la fièvre du rift peut être maîtrisée à 97% Quant aux 3% restant, ils requièrent une contamination par le sang des personnes atteintes" a-t-il dit. Le conseiller a ajouté que la situation est sous contrôle et qu'après l'apparition du premier cas le 25 septembre dernier, le département de la santé a adressé une circulaire d'alerte et de prise en charge de toute urgence à tous les centres et points de santé avant de dépécher des équipes médicales pour former les staffs locaux opérant dans les wilayas sur le traitement de cette épidémie. Dr. Cheikh Baye a précisé aussi que, eu égard au fait que l'épidémie est accompagnée d'une montée de fièvre, des quantités suffisantes de médicaments pour le traitement des symptômes l'accompagnant ont été acheminées, soulignant également que les banques de sang avaient redoublé d'efforts "du fait que les décès sont consécutifs à des hémorragies et que le transport des patients constitue un danger pour leur vie". "Le ministère a anticipé en envoyant les outils nécessaires aux hôpitaux régionaux" a-t-il dit, indiquant à titre d'exemple que les hôpitaux d'Aleg, Tidjijkja, Kiffa, Aioun et Néma ont été dotés des équipements nécessaires pour faciliter la prise en charge des malades. Le conseiller à la communication du ministre de la santé a appelé aussi les citoyens à l'intérieur du pays à cultiver les valeurs du don de sang en cas de besoin, précisant qu'au vu de l'étendue territoriale et de l'expansion du virus, le ministère de la santé a doté certaines villes de nouvelles voitures dont le nombre est de 18 ambulances. "Au niveau du ministère du développement rural, une réorganisation des abattoirs a été opérée et des campagnes de vaccination des animaux sur toute l'étendue du territoire ont été lancées en concomitance avec la campagne menée par le ministère de la santé dans ce domaine dans tout le pays pour éradiquer les vecteurs du moustique grâce à la pulvérisation et à la stérilisation (eau javellisée). Dr. Cheikh Baye a indiqué par ailleurs que la transmission de l'épidémie de l'homme à l'homme n'est pas confirmée par les recherches scientifiques, mais que les staffs sanitaires doivent être vigilants. La première apparition de la fièvre du rift remonte à 1931 au Kenya et en 1987 en Mauritanie, mais aucun cas épidémique n'avait été enregistré jusqu'à 2010 dans la wilaya de l'Adrar. La fièvre du rift est due à un virus qui atteint les animaux par voie de la femelle du moustique (Aedes) et se transmet de l'animal à l'homme. Ce virus est présent dans les ovocytes du moustique enfouis dans le sol pour apparaître pendant la saison des pluies avec l'éclosion des oeufs et la sortie du virus. Source:AMI

lundi 22 octobre 2012

Tagant : Une mission de la CENI à Tidjikja

Une mission de la Commission Électorale Nationale Indépendante conduite par Memmed Ould Ahmed a tenu ce dimanche une réunion de sensibilisation à Tidjikja à laquelle étaient conviés l’administration, les représentants des partis politiques, les responsables de la société civile mais également de simples citoyens. Le but de cette rencontre était de recenser les opinions, points de vue et griefs des populations locales par rapport au déroulement des opérations d’enrôlement. C’était aussi une occasion pour la délégation de la CENI de visiter le centre d’enrôlement de Tidjikja afin de s’entretenir avec l’équipe de recensement et les usagers. Cette visite a permis aux responsables de la CENI de se faire une idée plus claire des procédures en usage, le rythme des enrôlements et les effectifs déjà recensés au niveau du CAC de Tidjikja. Au cours de la réunion qui a suivie la visite du CAC de Tidjikja, il a été surtout question d’informer les populations sur le rôle de la CENI et les missions qui lui sont assignées. Au terme de cette rencontre le Président de la délégation Mr Memmed Ould Ahmed a saisi l’occasion pour remercier l’assistance pour leurs contributions et autres suggestions. Notons que selon Ould Ahmed, le but de la mission de la CENI au Tagant n’est nullement de fixer la date des prochaines élections encore moins d’en définir les préalables. Khalil Sow-Tagant

dimanche 21 octobre 2012

Tagant / Le Ministre de la santé s’enquiert de l’évolution de la fièvre de la vallée du Rift.

L’heure est à la prudence malgré un net recul de la maladie. Le ministre de la santé Mr Ba Housseynou Hamady a rassuré les populations du Tagant sur les mesures prises par son département pour faire face à la poussée soudaine de la fièvre de la vallée du Rift dont certains cas ont été dépistés dans la région. Cette déclaration Mr le ministre l’a réitérée lors de la réunion qu’il a eue avec le personnel soignant de l’hôpital de Tidjikja et lors des rencontres populaires qu’il a tenues à Tidjikja et à Moudjéria. Mr Ba a saisi l’occasion de ces différentes rencontres pour mettre l’accent sur le rehaussement de l’offre médicale initiée par son département à travers le relèvement de la qualité des ressources humaines, la construction des structures de santé et l’acquisition des moyens de mobilité (ambulances) et des infrastructures de pointe. D’ailleurs Mr le ministre a amené dans ses bagages un Culter pour l’hôpital de Tidjikja et deux ambulances ( Goudiya et Tichitt) et promet de renforcer le plateau technique du centre hospitalier de Tidjikja avec l’arrivée prochaine de deux médecins étrangers (un anesthésiste et un généraliste). Pour ce qui de l’objet de sa visite proprement dite, Mr le ministre après avoir fait l’historique de l’apparition du virus vecteur de la fièvre de la vallée du Rift dans notre pays a laissé savoir que sa propagation soudaine est liée surtout à la bonne pluviométrie enregistrée cette année. Les œufs des moustiques qui en constituent les réceptacles ont permis d’incuber le virus qui est ensuite libéré à travers les piqures de moustiques. Mais la contagion humaine elle se fait à travers le lait animal contaminé, la viande crue ou cuite à moitié, la manipulation des fœtus issus d’avortement et la manipulation du sang animal (vétérinaire, boucher…). Mr Ba, avec l'appui des techniciens de son département, a ensuite évoqué les cas dépistés au Tagant pour mettre l’accent sur les facteurs qui ont pu les favoriser (manque d’hygiène, non utilisation des moustiquaires et consommation du lait et de la viande contaminés). Au cours des rencontres avec les populations aussi bien à Tidjikja qu’à Moudjéria, Mr le ministre a invité le public à faire des dons de sang pour permettre aux patients anémiés d’être transfusés localement afin de leur éviter des évacuations à Nouakchott qui se soldent le plus souvent par des décès en cours de route. Mr le ministre a rappelé le diapositif de formation mis en branle par son département dont l’objectif est de former le personnel médical local sur la prise en charge efficace des patients présentant des signes assimilables à la fièvre de la vallée du Rift. Il a évoqué également la mise en place d’un comité scientifique mixte composé des spécialistes du ministère de la santé et ceux du ministère du développement rural pour une étude approfondie du virus et la mise en place d’une stratégie nationale pour son éradication définitive. Mr le ministre a fait remarquer que la situation de la maladie est de plus en plus stable, indiquant que depuis quarante huit heures aucun nouveau cas n’a été enregistré. Ce qui augure selon lui de l’extinction complète de la maladie qui coïncidera normalement avec la fin de l’hivernage. Enfin, il convient de rappeler que Mr le ministre a rassuré les populations du Tagant sur la santé du Président de la République qui selon lui ne tardera pas à regagner la pays pour continuer son œuvre de construction nationale. Khalil Sow-Tagant

Cérémonie de signature de la convention de financement du complexe olympique de Bababé

La commune de Bababé, venait de se doter d’un stade municipal, le mardi passé. Nous vous livrons ici le discours du Maire de Bababé, lors de la cérémonie de signature de la convention de Financement. Ci-après le message du maire de la commune de Bababé. J'ai le plaisir d'informer l'ensemble des ressortissants de la commune de Bababé que j'ai signé ce Mardi matin, à l'hôtel Tfeila, et en présences des ministres de l'intérieur et du Pétrole et des mines ainsi que des ambassadeurs d'Espagne et de l'UE, la convention de financement d'un complexe sportif en faveur de notre jeunesse, pour un montant global de 20 691 162 ouguiyas. Ce financement se réparti de la manière ci-après : - 18 150 143 ouguiyas contribution de L' UE/ FED - 2 541 020 ouguiyas contribution de la Commune de Bababé. Je saisis cette occasion pour remercier vivement nos partenaires de PERICLES et tous les intervenants jusqu'à cet heureux aboutissement ! Oui il faut oeuvrer pour le développement de notre commune par le comportement et l'action. Nous situons dans ce cadre et souhaitons que toute notre énergie soit mobilisée pour le développement et le progrès de notre terroir. Depuis une année et demie, aucun effort n'a été ménagé pour l'obtention de ce financement. Nous avons financé les études, les plans et l'évaluation du projet pour le rendre éligible aux exigences de l'UE ! Le marché ne sera attribué que sur la base d'un appel d'offre, selon les procédures de L'UE et avec son concours Nous y sommes engagés tous pour la transparence et le respect des normes en la matière. Je compte sur la responsabilité et la vigilance de TOUS ! Je suis d'autant plus content pour les jeunes que ce projet vient après le démarrage de la construction de la maison des associations sur financement de la commune pour 11 millions d'ouguiyas et la construction de l'abattoir sur financement de Périclès ! J’ai également signé lors de mon récent voyage en France avec le maire de Cesson une convention d’appui aux associations et coopératives de la commune de Bababé. Cet appui qui rentre dans le cadre du projet FAICOB est d’un coût de 5300 euros dont 4000 euros financé par la commune de Cesson et 1300 euros par la commune de Bababé. Le président du comité de jumelage de Cesson a déjà signé et celui de Bababé le fera bientôt. Le projet sera suivi par le comité de jumelage de Bababé dont Ba Abou Diouma est le président Après le succès et la transparence dans l’exécution de la première et deuxième phase du financement au profit des associations de Bababé, la commune de Cesson a décidé d’apporter son appui. Pour rappel, 14 coopératives et associations dont 6 dans la première phase ont bénéficié au premier financement qui était de 8000 euros offert par les bailleurs : - San de senart : 4000 euros - Commune de Cesson : 2000 euros - Commune de Bababé : 2000 euros Que Dieu bénisse Bababé et les Bababois ! Ba Abdoulaye Mamadou, Maire de Bababé www.cridem.org Source : Armia Dem

vendredi 19 octobre 2012

Cérémonie de réception de de 6 salle de classe de l’école III de Boghé construites par l’Ambassade des USA en Mauritanie

Une mission de l’Ambassade des USA en Mauritanie a réceptionné ce jeudi matin, 08 décembre 2011 à l’école 3 de Boghé, six salles de classes construites sur un financement offert gracieusement à la commune de Boghé par la chancellerie américaine accrédité dans notre pays. La cérémonie de réception de ces bâtiments flambant neuf s’est déroulée en présence de M. Steven Hampson, du programme d’assistance humanitaire de l’Ambassade américaine à Nouakchott, de M. N’Diaye Djibril, de M. Diakitté Ibrahima, de M. M’Baye Bocar, du doyen Diop Ibrahima Mamadou dit Djiby N’Dama respectivement adjoint au maire et secrétaire général de la commune de Boghé, directeur de l’école 3 et président du bureau des parents d’élèves de l’établissement. La délégation américaine forte de plusieurs cadres dont des Marines a visité les nouvelles salles de classes et apprécié le travail accompli par l’entrepreneur Mauritanien. Rarement en tous cas, pareilles salles ont été réalisé dans la région en général et la commune de Boghé en particulier ces dernières décennies. Elles sont d’une qualité et d’une beauté remarquable. Elles sont équipées de tables bancs dont le montage s’effectue sur place par des soudeurs métalliques de l’entreprise qui réalise les travaux. Écoliers, parents d’élèves et maîtres étaient là pour exprimer leur satisfaction de cette œuvre grandiose et encore témoigner leur gratitude au donateur américain. L’émissaire américain a exprimé ses souhaits de voir cette école contribuer davantage à rehausser le niveau de l’enseignement des élèves de l’établissement avant de demander aux bénéficiaires de redoubler d’effort pour leurs études. Le maire adjoint, a, au nom du maire absent, remercié vivement le donateur et souhaité que le partenariat entre la commune et cette chancellerie se développer davantage. Le président du bureau des parents d’élèves a exprimé sa satisfaction à l’égard des bienfaiteurs qu’il n’a pas manqué de remercier chaleureusement pour leur geste. Ces salles de classe dont l’inauguration officielle est prévue dans les semaines à venir sont en chantier depuis la fin 2004 mais le retard des travaux est du au non respect par le premier entrepreneur de ses engagements vis-à-vis du bailleur. Il a fallu contracter avec un autre entrepreneur pour voir les travaux reprendre et s’achever dans la beauté. Elfoutiyou

jeudi 18 octobre 2012

Tagant: Vaccination conte la Polio

La Direction régionale à l’action sanitaire du Tagant vient de lancer, jeudi 18 octobre 2012, une campagne de vaccination contre la poliomyélite qui durera quatre jours. Le coup d’envoi officiel de cette campagne a été donné symboliquement par le Wali adjoint du Tagant Mr Cheikh Ould Meddah en administrant deux gouttes du produit antipolio à un nourrisson. Un geste suivi par ceux du directeur de la sureté, du capitaine de la gendarmerie, du maire adjoint de Tidjikja et celui du Dras du Tagant. Cette campagne qui vient d’être lancée est la deuxième du genre pour le compte de l’année 2013 et son objectif comme celui des campagnes passées et celles qui suivront, est de consolider les efforts de lutte visant l’éradication complète du vecteur de la polio dans notre pays. Il est important de faire remarquer que depuis deux ans la Mauritanie est à l’abri de toute contamination et les derniers cas observés remontent à cette date. Mais comme le virus vecteur de cette maladie handicapante subsiste dans certains pays de la sous région (au Nigéria particulièrement), il importe d’être vigilent afin d’éviter des rechutes. Khalil Sow-Tagant

Mauritanie: Le Hakem d’Aleg au cœur des irrégularités liées à Emel 2012

Le Hakem d’Aleg, Mohamed Yahya Ould Houcein et certains de ses collaborateurs, seraient concernés par les irrégularités qui ont entaché la vente d’aliments de bétail subventionnés dans le cadre du programme Emel 2012. Plusieurs personnes, entendues dans l’affaire, citent le Hakem comme le responsable principal de cette irrégularité. La Mauritanie a lancé le programme Emel 2012 pour venir en aide aux éleveurs qui font face au déficit pluviométrique accru. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs se sont déplacés vers le Mali , cette année , en quête de pâturages. vouent et enfoncent le Hakem Alakhbar a pu accéder aux documents de l’enquête relatifs aux aveux des personnes arrêtées. Parmi celles-ci, Fadel Ould Issa, neveu du directeur de Cabinet du premier ministre et magasinier à l'antenne du Commissariat à la sécurité alimentaire d'Aleg. Il reconnaît avoir détourné, le 19 juin, une partie d’un chargement de ‘’Emel 2012’’ en destination d’Aleg dans la Wilaya du Brakna (sud Mauritanie), avant de décharger le reste dans le grenier du commissariat, à un moment où la plupart des employés étaient déjà descendus. Cependant, Ould Issa, précise que tout s’est déroulé au vu et au su des autorités en charge du programme. Il révèle même un coup de fil du Hakem qui réclamait une part de la cargaison à l'un de ses parents. L’impatience poussera d’ailleurs, raconte-t-il, le premier responsable de la Moughataa à venir sur place et à gronder les distributeurs pour avoir retardé la part de son parent. Diop Moussa, responsable de l’Office du développement rural, confirme que la cargaison a été acheminée au commissariat en dehors des heures de travail. Il ajoute qu’elle a été vite déchargée avant que le Hakem ne vienne blâmer le magasinier, pas pour le retard de la cargaison, mais pour avoir trainé son parent en question. "C’est d’ailleurs par à la dispute entre le Hakem et le magasiner qu’on a su qu’une partie de la cargaison a été détournée", atteste Diop Moussa. Le Hakem dégage sa responsabilité Le Hakem, se confiant à Alakhbar le soir des faits, a nié avoir été au courant des détails sur le lieu, l’heure et la quantité d’aliments transportés. Mais sitôt informé du présumé détournement, il a ordonna, d’après lui, l’arrêt du déchargement et demande qu’une enquête soit ouverte. L’enquête révèle la disparition de plusieurs tonnes d’aliments de bétail des magasins du commissariat. Commerçants et courtiers servis avant les pauvres L’enquête révèle aussi que des pots-de-vin, à hauteur de 110 milles Ouguiyas, ont été versés par des commerçants à des courtiers pour chaque tonne d’aliments extrait illégalement des stocks du commissariat. Ainsi, un sac d’aliment, qui devrait coûter 2000 UM (prix subventionné), le courtier le sort à 5500 UM pour le commerçant. Et ce dernier le revend à 75000 UM (prix avant subvention). Yacoub Ould Salem, l'un des commerçants entendus dans l’affaire, avoue avoir reçu 4 tonnes d’aliments de deux femmes inconnues et une autre tonne d’un homme toujours non identifié. Il dit aussi avoir bénéficié de bons d’aliments émis par le Hakem et un autre bon de 10 sacs reçu des éléments de la Garde nationale à la Moughataa. Ould Salem a, de même obtenu, 5 tonnes et demi lors de la livraison de la cargaison au Commissariat. Il a profité du moment des échanges houleux entre le Hakem et le magasinier pour disparaitre avec «son butin» sur des charrettes. Un autre commerçant, Moussa Ould Emrane, se rappelle avoir payé quatre tonnes d’un dénommé Cheikh Ould Lemrabot à 110.000 UM la tonne. Celui-ci déclaré avoir gardé les quantités dans sa boutique. Cheikh Ould Lemrabott a par la suite cité le nom de Mamadou Ould Vih El Barka, à qui il aurait remis un bon de 3 tonnes moyennant 210.000 UM. Ould Vih El Barka souligne, au passage, que le bon est établi au nom d'un autre que celui de son porteur. Pour sa part, Cheikh Ould Lemrabott reconnaît avoir reçu des bons de la part du Hakem d’Aleg et par l'intermédiaire de l’un des maires dont on n’a pas encore révélé le nom. En somme , le commerçant Cheikh Ould Lemrabott a reçu 9 tonnes et 8 sacs d’aliments du programme Emel 2012 qui était destinés à des pauvres éleveurs. Il les a vendus aux commerçants Abderrahmane Ould Soukah et Moussa Ould Imran ainsi qu’à d’autres à 110.000 UM la tonne. Mohamed MBareck Ould Ely, qui gère le dépôt du Programme alimentaire mondial (PAM) au niveau de la Wilaya, dégage lui aussi toute la responsabilité sur le Hakem. Il reconnaît, en ce qui le concerne, qu’il inscrivait sur les bons : «autorisé par le Hakem». De faux nom et numéro ID sur les bons En outre, les enquêteurs ont constaté, par l’aide de la Protection civile, que trois sur quarante des patronymes et de numéros d’identité qui figuraient sur la plupart des bons étaient faux. Et à la demande d’explication des enquêteurs, une source affirme à Alakhbar que le Hakem était dans tous ses états, en affirmant que le numéro d’ID n’était pas exigé. «Pourquoi alors en user des faux ?», se demandent les enquêteurs. Le Wali cité dans une affaire similaire Malheur des uns , bonheur des autres. Selon des sources locales, cette affaire, qui impliquerait le neveu du directeur de Cabinet du premier ministre, pourrait bien faire l’affaire du Wali du Brakna. Celui-ci était accusé, lors de la visite du président Aziz dans la Wilaya, de se mêler dans d’autres irrégularités dans le cadre du même programme. L’accusation a été portée contre lui par un groupe de personnes qui auraient agi pour le compte du directeur de Cabinet du PM. Le Wali a d’ailleurs reçu la convocation du juge d’instruction en charge du dossier et devrait être entendu, mardi, dans l’affaire. Alakhbar est le premier organe de presse à révéler, le 19 juin dernier, le détournement d’un chargement à destination d’Aleg dans le cadre du programme Emel 2012. Alakhbar

mercredi 17 octobre 2012

Campagne de lutte contre les vecteurs du paludisme et le choléra au Tagant: La pulvérisation aérienne en appui aux équipes terrestres.

La campagne de lutte contre les vecteurs du paludisme et le choléra au Tagant vient de connaitre une nouvelle phase avec la pulvérisation aérienne ciblant les zones touchées par la fièvre de la vallée du Rift. Letfetar , Tourougueyline , NBeika et Gobou dans la Moughattaa de Moudjeria ont été déjà traités. Dans les quarante huit heures qui suivront, ce sera au tour des zones Nimlane et Goudiya où des cas de fiévre de la vallée du Rift ont été signalés la semaine dernière se manifestant par une série d’avortements touchant les camelins et les caprins. Le circuit emprunté par l’avion militaire chargé de la pulvérisation des zones en question a été tracé avec l’accord du Dras et validé par le Wali du Tagant. Cette opération de pulvérisation qui est faite à base d’un produit appelé Malatium (un produit toléré et sans aucun danger pour les humains) a permis de faire diminuer considérablement la population des moustiques au niveau des zones traitées. La maladie de la vallée du Rift qui est provoquée par des moustiques commence à reculer petit à petit au niveau du Tagant et ce, grâce aux efforts conjugués du ministère de la santé et celui du développement rural qui ont dépêché des équipes au niveau du Tagant pour faire face à ce fléau. C’est ce qui explique d’ailleurs, la présence de Docteur Abdallahi Traoré au Tagant pour superviser l’opération de pulvérisation aérienne menée par un avion militaire affrété pour les besoins de la lutte sans merci contre le paludisme et le cholera et la fièvre de la vallée du Rift que mènent en commun accord le ministère de la santé et l’armée. Notons que le ministère de la santé a envoyé à Tidjikja un spécialiste des maladies épidémiologiques qui a commencé à dispenser des formations au personnel médical de l’hôpital de Tidjikja et celui du CM afin de renforcer leur capacité de prise en charge des patients présentant des signes de maladies saisonnières liées à la prolifération des moustiques. Le ministère du développement rural a pour sa part dépêché deux équipe de vaccination ( l’une dans la Moughataa de Moudjéria et l’autre dans la Moughataas de Tidjikja) pour vacciner le cheptel . Enfin Docteur Abdallahi Traoré qui a été désigné par le ministre de la santé pour coordonner l’opération de pulvérisation a laissé savoir que durant les trente jours que dureront cette opération aucune zone ne sera délaissée. Khalil Sow Source : Khalil Sow

En Assaba : ProGRN-SBM/volet appui rapide à la sécurité alimentaire

Dans le cadre du démarrage du Volet Appui Rapide à la Sécurité Alimentaire, une série de concertations regroupant tous les acteurs ont été organisées par les autorités administratives et municipales dans la wilaya de l’Assaba. La première concertation pour le démarrage a eu lieu, sous la supervision de Mr Cheikh Ould Abdallachi Wali de l’Assaba, le jeudi 11 octobre 2012, dans les locaux de la Wilaya. Après un échange et un partage fructueux sur l’importance et la qualité des services de la Coopération Internationale Allemande (GIZ), les objectifs du ProGRN et du volet appui à la sécurité alimentaire, le Wali a remercié la GIZ pour le sérieux, la transparence et l’efficacité de son appui à la coopération.au développement. Par ailleurs, les acteurs présents ont validé le plan de démarrage et appelé à la mobilisation pour une véritable réussite de la mise en œuvre. En guise de conclusion le wali s’est engagé pour la mobilisation de l’administration et séance tenante il a donné des instructions aux Hakems concernés d’accompagner efficacement la mise en œuvre, d’en assurer avec les élus locaux les communautés bénéficiaires un véritable suivi de proximité. Après l’entretien présidé par le wali, une deuxième rencontre a eu lieu dans les locaux de la Moughataa de Kankossa sous la présidence du Hakem de la Moughataa, Mr Sid’Ahmed Ould Houeibib avec les Maires des communes concernées par les investissements à savoir, Kankossa, Hamoud et Blajmîl. A l’issue de l’assise les maires ont, une fois de plus, exprimé leur engagement à appuyer les communautés et demandé une plus grande intervention de la GIZ dans les zones rurales pauvres. Par la suite, le Hakem et les élus locaux ont tenu une réunion de concertation servant d’exemple dans les villages d’Agmamine sur les sites délabrés du forage retenu pour l’équipement solaire complet. Après la visite de terrain, le Hakem a présidée une assemblée générale des villages, dans laquelle il a rappelé aux communautés les options stratégiques du gouvernement dans le secteur de l’eau rurale et l’adéquation des activités appuyées par la GIZ et leur pertinence pour la mise en œuvre du CLSP3 Il a profité de l’occasion pour féliciter la Coopération Internationale Allemande (GIZ) et a demandé aux communautés de bien s’organiser, par conséquent, pour assurer un bon suivi et des entretiens réguliers des ouvrages. A cet effet les communautés ont aussitôt réagi pour remercier la GIZ à travers ce geste si capitale pour elles et ont désigné sur place leur comité de gestion de l’eau. Le lendemain et après une visite-débat sur le site du forage retenu pour l’équipement, une troisième concertation en présence du Hakem central de Kiffa, des maires, du Délégué du MDR, celui de la DREDD et une grande partie de la population des villages de Kreïkett Charib a eu lieu... La dernière étape de la concertation a porté au choix de l’emplacement du site pour la fauche mécanisée dont les balles serviront de fourrage en période de soudure. Ce choix a été fait par les populations avec l’appui technique de Mr Dia Abdarahmane spécialiste de la Délégation du MDR. A cet effet les représentants de la Communauté s’engagent à bien accompagner la démonstration. Il est à rappeler que la GIZ finance une unité complète de fauche comprenant un tracteur performant, une faucheuse et une presse-paille. Au Hodh El Gharbi : Appui rapide à la sécurité alimentaire à travers le renforcement des infrastructures hydrauliques Dans le cadre de l’implantation du Volet Appui Rapide à la Sécurité Alimentaire (ProGRN), une série de concertations regroupant tous les acteurs ont été organisées par les autorités administratives et communales dans la wilaya du Hodh El Gharbi. La première concertation a eu lieu le dimanche 14 octobre 2012 sous la supervision de Mr Sidi Mohamed Ould Mohamed, Directeur de Cabinet, Wali par Intérim du Hodh El Gharbi, dans les locaux de la Wilaya Après un échange constructif relatif à la pertinence du Volet Appui Rapide à la Sécurité Alimentaire et sa parfaite adéquation avec les politiques et stratégies nationales (CSLP3, PANE 2 et SNSA), le Directeur de Cabinet a exhorté les participants à la mobilisation totale pour la réussite et l’appropriation des investissements. A l’issue de la réunion Mr Abdoulaye Modou GUEYE, Hakem-Mouçaid de la Moughataa d’Aïoun El Atrouss et le Maire de la Commune d’Egjert, Monsieur Djé Ould Dey ont conduit ensemble la visite sur deux sites retenus : Tchlitt Neama pour vérifier les travaux de réhabilitation du puits pastoral dont les travaux de superstructures sont achevées et le site de Hevrett Tadressa qui s’alimentait à partir d’une Pompe à Motricité Humaine qui ne couvre plus les besoin des populations et demandait de gros efforts et de temps pour femmes lors du pompage... Elle est destinée dans le cadre de l’appui de la GIZ à un équipement solaire complet et d’une cuve en fibre de verre d’une capacité de 6 m3 et une borne fontaine. Toute l’Administration, les élus locaux et les communautés bénéficiaires se sont tous mobilisés pour accompagner efficacement la mise en œuvre de cet appui de la Coopération mauritano-allemande. A la fin de la visite de terrain le maire et les représentants des différentes communautés ont une fois mis l’accent sur la nécessité de prendre en charge dans le Cadre des budgets publics la maintenance des ouvrages et notamment dans les budgets communaux et les subventions publiques et le Fond régional de Développement. Enfin les populations ont demandé à, ce que le Gouvernement mauritanien fort de la Coopération Allemande, prendre compte le besoin d’une intervention lus large et plus étoffée en termes de moyens financiers. Pour ceinturer, le Hakem a,à son tour, a remercié la Coopération Internationale du souci accordé aux populations nécessiteuses. S’agissant de la dimension fauche, il est à rappeler que la GIZ finance une unité complète de fauche comprenant un tracteur performant, une faucheuse et une presse-paille. Adama Sy Cp des Hodhs Cridem

Brakna : Ganki-Djery (Boghé): Tostan évalue son programme à mi-parcours

Dans le cadre de l’exécution de son programme intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision », l’ONG internationale Tostan a organisé, ce mardi 16 octobre 2012, à Ganki-Djery (commune de Boghé), une rencontre inter-villageoise qui a regroupé des représentants des 30 communautés issues de ses trois zones d’intervention (Aleg/Maghta Lahjar, Boghé/Dar El Barka et Bababé/ Mbagne). Il s’agit de discuter avec les superviseurs, facilitateurs, membres des CGC et partenaires de la société civile (notamment LEXDEF et New Vision), de la possibilité d’organiser une déclaration publique d’abandon de l’excision et des mariages précoces en 2013 après celle de Mbagne (25 mai 2010) et d’adopter les mesures qui s’imposent pour réussir cet évènement qui s’inscrit en droite ligne dans la politique de l’Etat mauritanien et placé sous le patronage du Hakem de la mouqata’a de Boghé, M. Ahmednah Ould Mohamed Lemine. Après la lecture de quelques versets coraniques par l’imam du village, Alpha Cheikh Yall et le mot de bienvenue du chef du village Saïdou Aldiouma Thiam, l’Adjoint au Maire de la commune de Boghé, M. Djibril Malal Ndiaye, a prononcé une allocution dans laquelle il a d’abord exalté « le programme de Tostan qui est conçu dans les langues locales et dont les effets bénéfiques ne font plus l’ombre d’aucun doute ». Il a ensuite assuré les responsables de cette ONG de « la disponibilité de la commune à accompagner ce programme au grand bénéfice des communautés ». Lui succédant, M. Mamadou Baba Aw, coordinateur de l’ONG en Mauritanie, a d’abord remercié les autorités administratives et municipales pour leur étroite collaboration avant de préciser que cette rencontre, la 4e du genre depuis le lancement du nouveau projet, a pour but de « discuter des mesures pratiques à prendre pour l’organisation en 2013 d’une déclaration publique d’abandon de l’excision et des mariages précoces ». Il a ensuite expliqué que Tostan, en collaboration avec l’UNICEF et le MASEF, « intervient depuis 2007 en Mauritanie plus précisément au Brakna dans 108 communautés pulaar et Hassaniya des cinq départements pour le renforcement des capacités des communautés à la base dans le domaine des droits humains, de l’hygiène, de la santé, de l’alphabétisation et de la gestion dans le but de changer les comportements et les mentalités ». Le coordinateur a enfin remercié le CGC et la population de Ganki ainsi que les autorités administratives pour « leur engagement et leur détermination dans la réussite de cette grande manifestation ». Quant au Hakem de la mouqata’a, il a d’abord magnifié les rencontres de ce genre « qui sont des facteurs de développement en raison des échanges de vues et d’expériences qu’elles occasionnent ». Il a ensuite loué « l’approche holistique de Tostan qui s’appuie sur la promotion de la ressource humaine ». Quant à Mme Mariam Aly coordinatrice du CGC de Ganki, hôte de la rencontre, elle a remercié à son tour l’ONG Tostan et ses partenaires pour leur appui aux efforts nationaux de lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes et à l’éveil des consciences. Même son de cloche chez Hadjirata Ndongo et Djelia Diop qui ont fait le tour d’horizon du contenu et de l’impact du programme d’enseignement de Tostan axé notamment sur la démocratie, les droits humains, le processus de résolution des conflits, la santé et l’hygiène. « Nous avons beaucoup appris à travers ce projet qui nous a permis de connaître le calendrier vaccinal, les modes d’administration du SRO (Sel de réhydratation orale), les méfaits de l’excision et des mariages précoces, les droits des femmes et des enfants entre autres », ont-elles expliqué dans un langage limpide. Après cet échange d’allocutions, les représentants des trois zones Aleg/Maghta Lahjar, Bababé/Mbagne et Boghé, respectivement Bebetta M/ Boulkheïr, Mignel Diallo et Nazirou Thiam se sont succédé à la tribune pour louer « le combat inlassable que mène Tostan pour faire reculer les frontières de l’ignorance et de l’analphabétisme à travers des actions multiples ». Au nom de leurs zones respectives, ils ont proposé des mesures à prendre à long, moyen et court terme pour organiser dans de bonnes conditions en 2013, une déclaration publique d’abandon de l’excision et des mariages précoces. Parmi celles-ci, la sensibilisation des guides religieux réfractaires aux programmes d’abandon de l’excision, l’implication en amont et en aval de tous les acteurs (superviseurs, facilitateurs, apprenants et communautés), la diffusion de l’information à travers le porte-à-porte et les médias publics et privés. Les grains de sel et remerciements des animateurs Aldiouma Ndiaye et Othman Ould Brahimatt, également superviseurs des Zones d’Aleg et de Boghé ont bouclé cette rencontre qui, malgré la chaleur étouffante qui régnait sur les lieux, a mobilisé plus de deux heures d’horloge, des personnes issues d’horizons divers du nord au sud, d’est en ouest de cette Wilaya où le brassage culturel constitue un motif de fierté et une source de richesse intarissable. Dia Abdoulaye www.cridem.org Source : Dia Abdoulaye

lundi 15 octobre 2012

Un ressortissant espagnol décédé dans un accident de route.

Un ressortissant espagnol répondant au nom de Daniel, est décédé, ce dimanche, dans un accident de route, alors que deux autres ressortissants s'en sont sorti indemnes a rapporté une source de la place. L'accident s'est déroulé près de Boutilimit sur la route de l'Espoir et la dépouille de la victime a été acheminée à l'hôpital de l'Amitié à Nouakchott. Cet incident troisième du genre en moins de vingt quatre heures sur la route de l'Espoir. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

Le Président de la République empêché Que prévoit la constitution ?

Spécial!!!!!!!! En cas de vacance, d'empêchement ou d'absence temporaire du président de la République, dans l'attente de son retour ou de la désignation d'un nouveau titulaire, c’est le Président du Sénat qui assure l’intérim si tant est qu’on peut désigner par ce terme cette forme de substitution au sommet de l’Etat. Ainsi donc à l’image de la constitution française que nous avons calquée jusqu’à dans ses défauts, la notre prévoit que c’est le Président du Sénat qui assure l’intérim et il est mis fin à ses fonctions soit quand le Président reprend ses attributs soit lorsque le nouveau président élu entre en fonction. Au cas où le Président du Sénat est empêché à son tour, c’est le gouvernement qui exerce collégialement l’intérim présidentiel. Donc en tant que chef du gouvernement, c’est au premier ministre qu’échoie la fonction de Président intérimaire et qui se charge d’organiser les élections dans l’intervalle de temps prévue par la loi. Le Président de l’Assemblé nationale vient en troisième position de l’ordre protocolaire et c’est à lui que revient le rôle d’assurer l’intérim présidentiel après le Président du Sénat et le Premier ministre. Le cas de notre pays privé de son Président de la République après le malheureux événement de la fusillade dont il fut victime, doit interpeler nos constitutionnalistes pendant qu’il est encore temps. Qui exerce le pouvoir à Nouakchott depuis plus de vingt quatre heures ? Est-il entre les mains du Président du Sénat comme prévu par la loi ou bien géré par le cercle des officiers supérieurs proches du Président de la République ? Combien de temps devrait –il pour qu’une vacance présidentielle conduise à son remplacement par son inférieur hiérarchique ? Ce sont toutes ces questions qui doivent être posées à temps pour éviter au pays de plonger encore plus dans une crise constitutionnelle qui selon certains s’est déjà suffisamment installée. Répondre à ces questions c’est également avoir comme souci de faire régner l’ordre et la stabilité dans une période trouble, période de tous les appétits mais également de tous les dangers. Tout en souhaitant prompt rétablissement au Président de la république nous attirons l’attention de l’opposition et de la majorité présidentielle sur la nécessité de s’unir comme un seul homme face au défi qui les interpelle. L’heure est grave et la Mauritanie est au dessus de tous ! Khalil sow Khalil1965@yahoo.fr

GIZ appuie les initiatives d’abandon des MGFs au Hodh El Gharbi.

La commune de Timzine de la la wilaya du hodh El gharbi abrite, du 13 au 15 du mois courant ,une session de formation au profit des facilitaeurs sur la procedure de dialogue de générations pour l’abandon des MGFs( Mutulations génitales féminines). Cet atélier est mis sur pied par l'Organisation Mauritanienne pour le Développement des Zones Arides Semi Arides (ODZASAM). en partenariat avec la Coopéraation allemande GIZ. L’objectif récherché dans cette rencontre est d’instaurer des conditions de dialogue entre générations pour l’abandon définitf de l’excision. Il est constaté que la lutte est d’une grand haleine qui nécessite une étroite collaboration entre les différentes générations qui doivent harmonieusement conjuguer des efforts pour arriver au bout de l’initiative qui est l’abandon exclusif de la pratique. S’agissant de la cérémonie d’ouverture le maire de la commune, le représentant du MASEF, le président de l’ODZASAM ont chacun prononcé un mot sur l’importance de l’atélier et les effets nefastes qu’engendre cette vieille pratique sociale. Les 20 facilitateurs dont 10 femmes vont recevoir une nouvelle technique de dialogue intergénérationnelle, qui est une initiative africaine, venant au secours de l’éducation par pairs, que la GIZ vient d’introduire dans notre pays. Cinq jours durant, appuiyés par les facilitateurs, vont debattre de façon fructueuse, sur la définition, les contextes juridiques et islamiques en passant par ses conséquences et les techniques de communication de la nouvelle done. Il est important de rappeler que la GIZ et son partenaire ODZASAM ont toujours t manifesté un grand intere pour la promotion des droits humains au profit de la zone. Adama Sy Cp des Hodhs Cridem

dimanche 14 octobre 2012

Aleg-accident de la route: Deux décès et plusieurs blessés

Deux décès et plusieurs blessés, c'est le bilan d'un accident survenu ce dimanche 14 octobre, sur la Route de l'Espoir à 3 kilomètres d'Aleg dans le sud de la Mauritanie. Le chauffeur d'un véhicule de type Renault a perdu le contrôle de sa voiture pour finir sa course dans le sable. Le chauffeur et une passagère sont décédé sur le champ. Plusieurs autres passager ont été blessés. Cet accident est le deuxième du genre en moins de vingt quatre heures sur la Route de l'Espoir. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

samedi 13 octobre 2012

Brakna: Quinze blessés dans un accident de route.

Quinze blessés est le bilan d'un accident de route, samedi 13 octobre, dont était l'objet un autobus, sur la route de l'espoir entre la ville de Maghaa Lihjar et Aleg, a rapporté le correspondant d'Alakhbar. L'autobus en question, propriété de la société de transport Khalifa, était en provenance de Tidjikdja. Aucun cas de fractures ou blessure grave n'a été signalé parmi les blessés qui ont été immédiatement transportés vers l'hôpital régional d'Aleg. A l'origine de l'accident, le chauffeur de l'autobus (notre photo) a évoqué la crevaison d'un pneu de l'autobus qui a ensuite dévié la route avant de se renverser. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

Urgent : Suicide à Tidjikja

Les habitants de la ville de Tidjikja sont sous le choc en découvrant hier soir le corps de Mohamdy Ould Bilal inerte suspendu à un arbre. C’est la consternation générale face à un drame auquel personne ne s’attendait. Conseiller pédagogique au niveau de l’Inspection départementale de Tidjikja, représentant régional de l’APP et tâcheron à ses heures, Mohamdy était une personnalité qui suscitait respect et considération. Son état de santé s’était détérioré ces derniers temps. Le mois dernier il était en évacuation à Nouakchott où il subissait des traitements au niveau du CNH. De retour à Tidjikja, Ould Bilal ne sortait plus de chez lui où il recevait des visites de ses parents et amis dont certains n’ont pas manqué de constater chez lui un comportent bizarre à la limite de la névrose. Hier soir, il a profité d’un moment d’inattention de sa famille et des voisins pour se pendre à un arbre à quelques mètres du domicile de son oncle. Son corps à été retrouvé quelques heures après. Notons que Mohamdy Ould Bilal est le représentant par excellence du Président de l’Assemblée Nationale au Tagant. C’était lui qui recevait et hébergeait Messaoud Ould Boulkheir à Tidjikja . A sa famille éplorée nous présentons nous condoléances les plus attristées. Inna Lillahi We Inna lehi Rajioune Khalil Sow

vendredi 12 octobre 2012

Boghé : Formation de 172 animatrices du programme ATPC.

Dans le cadre de l’exécution du Programme ATPC (Assainissement total piloté par la communauté), la coordination régionale du ministère des affaires sociales, de l’enfance et de la famille, en partenariat avec l’UNICEF, a organisé mercredi au Centre de formation des producteurs de Boghé, une session de formation au profit de ses superviseuses et animatrices. Au cours de cette session d’une journée, les 172 femmes animatrices issues des villages des quatre communes de la mouqata’a de Boghé (Boghé, Dar El Barka, Ould Birom et Dar El Avia) ciblés par le programme ATPC/PFE (pratiques familiales essentielles) ont suivi des communications relatives au lavage des mains avec le savon, le traitement de l’eau, la prévention du paludisme, l’allaitement maternel exclusif, les consultations prénatales, la prise en charge des diarrhées. MM. Ahmed Ould Tolba et Sidina Ould Mohamed, respectivement directeur de la station régionale de Radio Mauritanie et Représentant de l’Association des Ulémas du Brakna, ont présenté chacun une communication sur les techniques de sensibilisation et l’approche religieuse du programme ATPC. Les bénéficiaires de cette formation serviront de relais dans leurs communautés respectives pour une plus large diffusion des différents aspects du programme ATPC qui a eu des retombées positives dans le changement des mentalités des communautés telles que l’abandon de la défécation à l’air libre, la construction de latrines, le lavage des mains avec du savon ou autres détergents. Notons que l’ouverture de cette session a été présidée par Mme Toutou M/ Yacoub, coordinatrice régionale du MASEF en présence de Mme Houraye Abderrahmane et Mariata Abdoulaye Dia, respectivement responsable de l’Antenne départementale de Boghé et coordinatrice du programme ATPC au Brakna). Brahim Ould Ely Salem et Dia Abdoulaye Cridem

jeudi 11 octobre 2012

Tagant: Avortement animal en série à Goudiya et à Nimalane

Les éleveurs des communes rurales de Boubacar Ben Amer et de Tensiqh ont saisi les autorités administratives du Tagant de l’apparition subite d’une série d’avortements animaux touchant leur cheptel. Ces avortements qui ont commencé depuis plus vingt quatre heures sont observés essentiellement chez les camelins et les caprins. La délégation régionale du ministère du développement rural a été, elle aussi, saisie de l’apparition de cette maladie. Selon le délégué régional du MDR parallèlement à la campagne de vaccination qui sera lancée bientôt, des mesures particulières sont prises pour juguler le mal. Il s’agit selon lui d’une campagne de sensibilisation visant à interdire tout contact humain avec les fœtus qui doivent être aussitôt incinérés. Il est également demandé aux éleveurs de ne pas boire le lait des animaux victimes de cette maladie. Selon ce spécialiste, il pourrait s’agir d’une maladie bactérienne appelée chlamydophilose introduite généralement par le biais d'un animal contaminé. La transmission de cette maladie se fait le plus souvent par voie orale (aliments, eau ou matériels contaminés par les résidus d'avortement, l'urine ou les fèces d'animaux contaminés). Il pourrait s’agir également de la fièvre de la vallée du Rift dont quelques cas ont été dépistés par le service vétérinaire du MDR du Tagant. Mais localement on n’écarte pas que cette maladie puisse être liée de loin ou de prêt à la fièvre hémorragique. Il y a lieu donc de rassurer les populations du Tagant sur la véritable nature de cette maladie qui inquiète de plus en plus. Khalil Sow-Tagant

mardi 9 octobre 2012

Santé : Deux décès d'une fièvre hémorragique à H.Gharbi

Deux personnes ont trouvé la mort dans la localité de Safa à 10 Km de Tamcheket au Hodh Gharbi (Est de la Mauritanie), ont fait savoir à Alakhbar des sources sur place. Cinq personne ont souffert d'une forte fièvre, des vomissements de sang dont les deux défunts: Mohamed Lemine Ould Sid'ahmed (19 ans), décédé il y'a trois jours et Mohamed Ould Tar (55 ans), décédé avant-hier soir, indiquent les sources. Une fièvre hémorragique a causé plusieurs décès en plusieurs localités en Mauritanie. Avec ces deux décès, le nombre remonte à neuf en deux semaines. ALAKHBAR

Terjit : Un modèle d’assainissement en milieu rural!

Depuis ce dimanche matin la perle du désert Mauritanien, la belle oasis Terjit ,abrite la 7eme cérémonie du programme ATPC en Adrar (Assainissement Total Piloté Par les Communautés ) dont l’objectif est de cultiver la sante préventive dans les habitudes et comportements populaires. Présidée par le Hakem d’Aoujeft cette cérémonie a regroupé certains membres du comité de pilotage, le représentant du directeur général de l’assainissement, la coordinatrice régionale du programme, les représentants de 10 villages primés et les populations locales. Au cours de leurs interventions, les différents responsables ont expliqué l’’importance de l’hygiène en général, la préservation de l’environnement et le savoir vivre . Dans ce cadre, Terjit est considéré un point focal en raison de l’afflux des visiteurs et touristes qui s’y rendent quotidiennement mais aussi de l’image qu’elle reflète de notre pays a l’étranger. Apres les communes d’Atar et Tawaz , cette cérémonie entame l’exécution du programme ATPC dans les communes de Ain Ehel Taya ,Aoujeft,El Maaden ,El Meddah,N’Terguint etc.. D’ores et déjà 91 villages sont déclenches dont 65 ont mérité des attestations FDAL ( fin défalcation a l’air libre). Aujourd’hui c’est autour de 10 villages de Oued Seguelil ( jalla,Lemreivigh,Anefig ..) ,Amissaga ( Match,Iziwal…),Yaghref ( Keddiwar,Talhaya..,terjit et M’hairith (leagear..). Le programme ATCP est finance par l’UNICEF et mis en œuvre par la direction de l’assainissement du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement.. Il a démarré en 2009 au Trarza comme région pilote…Par la suite il est exécuté au Brakna pour s’élargir a l’Adrar,le Tagant,l’Assaba et le Gorgol…. www.cridem.org Source : Adrar-Info (Mauritanie)

Sélibaby : Ouverture d'un Atelier de Sensibilisation pour la Promotion de la Formation Technique et Professionnelle.

Dans le cadre de la promotion de la formation technique et professionnelle initiée par Le Ministère délégué auprès du Ministère d'état à l'éducation nationale, chargé de l'emploi de la formation professionnelle et des nouvelles technologies a eu lieu à sélibaby l'ouverture d'un atelier de sensibilisation pour la promotion de de formation technique et professionnelle. Dans la journée du mercrédi 03/10/ donc la salle de conférence de la wilaya du Guidimakha a abrité les travaux de cet atelier qui a regroupé les acteurs locaux ( autorités opérateurs économiques,société civile) sous la supervision d'une mission du MDMEEN- EFPNT composée du Directeur de la Formation Technique et Professionnelle ,du Directeur du centre C F P P de Sélibaby,d'un représentant de l'Institut National de Promotion de la Formation Technique et Professionnelle,mandatée pour cette fin pour Aioun, Kiffa et Sélibaby. Cet atelier qui a vu la participation de plusieurs personnalités a pour objectifs. -la sensibilisation des acteurs sur les objectifs de la stratégie nationale de développement de la formation technique et professionnelle, -sensibiliser les acteurs de la F T P sur les nouvelles orientations stratégiques et les moyens de la mise en œuvre prévus dans le programme d'appui à la formation technique et professionnelle et en particulier échanger sur les modalités de la mise en œuvre des formations qualifiantes et les procédures d'octroi des financements. -présenter le projet de développement de chaque centre C F PP - valider le choix des créneaux porteurs et évaluer la pertinence des profils et des formations proposées aux besoins locaux. -sensibiliser les différents partenaires sur les nouvelles missions dans le cadre du projet proposé pour chaque centre. Après le mot de bien venue de Mr Moctar o/Mohamed Lemine directeur du C F P P de sélibaby , le représentant de l’exécutif régional nouvellement venu a ouvert les travaux de l'atelier combien important pour le Guidimakha,région frontalière avec le Mali et le Sénégal où la main d’œuvre est bob marché Différents exposés ont marqué les travaux l'atelier qui a vu la participation des autorités,des élus ,de la société civile,des partenaires et des leaders d'opinion de la wilaya du Guidimakha où 47% de la population soit 7.7% sont en age d'activité. -le premier relatif à la présentation du projet d'appui à la formation technique et professionnelle qualifiante ,présenté par le directeur de la formation technique et professionnelle a été suivi d'un aute ,qui, lui a trait à la présentation du projet d'établissement soumis à l'agence française de développement. Des débats,la synthèse des travaux et des recommandations ont constitué l'essentiel du reste des travaux de cet atelier dont les résultats attendus vont de la sensibilisation à la mobilisation des acteurs administratifs et économiques sur les modalités de la mise en oeuvre des formations qualifiantes du P A F T P au choix des profils et des formations à mettre en place au niveau du centre passant par le projet d'établissement du centre présenté et partagé avec les partenaires du centre Pour mémoire le Centre C F P P de Sélibaby est créé en 1992 et est soumis aux dispositions du décret 98-056 du 26 juillet 1998 relatif aux règles spéciales d'orientations et de fonctionnement des établissements de formation technique et professionnelles et du décret 98-089 du 12 décemdre 1998 portant organisations et fonctionnement des centres de formations professionnelle Ce dernier offre des programmes allant de la mécanique automobile à la couture passant par la soudure,la maçonnerie,le froid et climatisation ,la plomberie,la menuiserie bois et l’électricité,pour ainsi devenir vivier des compétences. Signé Amadou Bocar Ba/Gaynaako. Cridem

lundi 8 octobre 2012

Tagant /Enrôlement: Suspension du CAC de Lakhcheb

De sources bien informées, les responsables de l’Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés auraient donné l’ordre de sursoir à l’ouverture du CAC de Lakhcheb sans plus de détails. L’équipe qui devait s’occuper de l’enrôlement au niveau de cette commune a été sommée de rappliquer sur Tichitt et d’y poursuivre son travail. Les tiraillements politiques qui secouent la Moughataa de Tichitt seraient à l’origine de ce revirement de dernière minute. En effet, les amis du député de Tichitt sont remontés contre ce qu’ils accusent de mainmise du sénateur de Tichitt (tête de fil de la seconde tendance) sur les éléments de l’équipe d’enrôlement hébergés, nourris et blanchis par ce dernier. Ils mettent également en avant l’engagement pris par le sénateur de Tichitt de fournir un groupe électrogène et des locaux pour abriter le CAC de Lakhcheb. Mais selon les partisans du sénateur, ces arguments sont créés de toutes pièces pour maintenir l’équipe d’enrôlement à Tichitt afin d’empêcher une grande partie de la population de la commune de Lakhcheb (fief du sénateur) de se recenser. Toujours est-il que des voix s’élèvent de plus en plus pour fustiger l’attitude des pouvoirs publics qui normalement devaient mettre ses agents dans des bonnes conditions de travail afin de leur éviter toute mauvaise influence. Khalil sow –Tagant

dimanche 7 octobre 2012

Santé : Plusieurs cas de fièvre à l’hôpital de Tidjikja

Depuis quarante huit heures de nombreux cas de fièvre sont enregistrés dans la Moughataa de Tidjikja, particulièrement, dans les communes de Boubacar Ben Amer, Tensiqh et El Wahat. Plusieurs personnes (Mohamed Ould Kah, Lalla Mint Kah et Sidi Mohamed Ould Kah de la localité de Tehvedhna tout comme Mohamed Lemine Ould Aboye de Mekssem Bacar et Roghaya Mint Cheikh de Dbelgui ) souffrant de cette maladie sont actuellement prises en charge à l’hôpital de Tidjikja où des soins leur sont administrés. L’état des patients internés à l’hôpital est stable et aucun ne présente les symptômes de fièvre hémorragique. Seulement certains parmi ces patients ont été en rapport direct avec le nommé Dahime Ould Bari évacué depuis hier sur Nouakchott pour cause de fièvre hémorragique et qui en est décédé selon une source proche de sa famille. Rappelons que les patients internés à l’hôpital de Tidjikja présentent tous les mêmes symptômes : vomissement et maux de tête. Certaines sources parlent d’un rapport étroit entre ces cas de fièvre et une maladie animale qui sévit localement depuis quelques jours. Khalil Sow Khalil1965@yahoo.fr

vendredi 5 octobre 2012

Mauritanie: 7 décès de la fièvre hémorragique

La fièvre hémorragique a enregistré quatre nouveau décès en Mauritanie, ce qui remonte le nombre de morts à sept en dix jours. Les nouveaux décès ont été annoncés le jeudi 5 octobre par le ministre mauritanien de la Santé, Bâ Housseinou Hamady. Il a ajouté que trois autres personnes ont été atteintes de la fièvre. Les deux sont guéris, mais la troisième est toujours admise à l’hôpital. La fièvre a tué, le mardi 25 septembre, une fille de 17 ans au village d’Ounweije dans la wilaya du Brakna (Sud). Une deuxième personne, un garçon de 17 ans, est décédée, le samedi 29 septembre, à l’hôpital Cheikh Zaid de Nouakchott. La fièvre touche également le cheptel. Le vendredi 28 sptembre, des éleveurs de Boumdeïd, une localité de la Wilaya de l’Assaba frontalière du Brakna, ont fait part à Alakhbar d’une fièvre hémorragique qui tue les chameaux. Des sources médicales avaient émis des craintes que la fille de 17 ans soit décédée de la fièvre hémorragique d’Ebola. Un échantillon du sang de celle-ci a été envoyé à Nouakchott pour approfondir les testes. D’autres sources évoquent le retour de la fièvre de la vallée du Rift. En ce sens, le ministre mauritanien du Développement Rural, Brahim Ould M'mbareck, a affirmé, le mardi 1 octobre, qu’«il n’y a pour le moment aucune confirmation de l’apparition de la fièvre de la vallée du Rift dans le pays». Ould M'mbareck «Nous avons procédé à des prélèvements au niveau de quelques localités en vue d’analyser et de voir est-ce-que le virus a commencé à circuler, a révélé le ministre. Nous attendons les résultats au plus tard après demain (mercredi)». Ces résultats ne sont pas encore connus. En tout cas, le ministre de la Santé exhorte les populations à se reprocher des structures médicales en cas de fièvre. L’Etat fait face cependant au problème d’évacuation des malades identifiés dans les coins reculés de la Mauritanie en raison de la perte continue de sang causée par la fièvre. Alakhbar

Réhabilitation des anciennes bâtisses d’Atar

Une souhaitable réhabilitation des anciennes bâtisses d’Atar serait, pour la vocation touristique de la ville , d’un avantage certain ,après louables travaux portant sur le pavage des trottoirs dans les principales avenues et dans le centre-ville , auxquels , il conviendrait d’ajouter un remarquable effort entrepris par la mairie dans le domaine de la voirie.
A Atar de nombreux et beaux monuments conçus pour l’habitat et besoins des autochtones et colons Français résistent encore contre vent et durée.. Ces belles bâtisses à l’architecture charmante feraient, dans leur forme originale, de belles maisons du tourisme ,villas de passage, ,musée ,auberges ou monuments historiques. C’est a cela qu’appellent bon nombre d’intellectuels ,guides touristiques et historiens et c’est vers cela que les conseillers et maires de la commune d’Atar doivent orienter leurs délibérations prochaines. Ely Salem Adrar Info

jeudi 4 octobre 2012

Des quantités de pluies enregistrées dans différentes wilayas du pays

Les quantités de pluies suivantes ont été enregistrées au cours des dernières 24 heures dans les localités ci-après, selon le correspondant de réseau administratif de commandement (RAC)relevant du ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation: ASSABA - Aroueiji Ndaouda 15 mm - El Mintefaa 27 mm - Boudhlil 37 mm GORGOL - Kaédi 10 mm - El Hadad 10 mm - Toufoundé Civé 13 mm - Maghama 50 mm - Toulel 6 mm - Beiliguit Litama 39,5 mm - El Vor 36 mm - Dnekara 30 mm - Mouftah El Kheir 13 mm - Wedjeboussayabe 13 mm - Tokomadji 13 mm - Vedra 25 mm - Tikobra 4 mm - Ould Groune 54 mm - Tentramé 35 mm - El Hamdhiya 25 mm - El Mamoune 43 mm - Foum Gleita 15 mm BRAKNA - M'bagne 10,5 mm - Magta Lehjar 04 mm - Tertouguel 10 mm - Chegar 8 mm -Touil 19 mm TRARZA - Arafat 23 mm - Rosso 9,5 mm - Boutilimitt 14 mm - Ajouer 50 mm - Mabrouk 2000 25 mm - Tiguend 3,5 mm - Kendelek 50 mm - N'Teichitt 30 mm - Igenaoune 30 mm GUIDIMAKHA - Sélibaby 13 mm - Gouraye 7 mm - Waret Ehel Vadel 23 mm - Teghad 30 mm TAGANT - Achram 10 mm ANI

Diviser pour mieux régner « la règle d’or des autorité » pour saborder l’envie des populations du département de Bababé à faire quitter le chef du centre d’enrôlement.

Voilà une semaine que les populations du département de Bababé « marchent » pour le départ de Mohamed Moktar Ould Loully chef du centre d’enrôlement de Bababé ,qu’une polémique éclate sur la légitimité ou non de la commission qui avait conduit la population à bouger . Les autorités dans leur action de sape cherche vaille que vaille à infiltrer ou casser le mouvement d’ensemble qui avait prévalue lors de la marche du 27septembre. Lorsque la commission formée de 7 personnes et présidée par le chef du village se présenta devant le hakem pour évaluation par rapport à leur requête de faire quitter Mohamed Moktar, que les autorités sautent sur l’occasion pour rappeler que la commission qui prétend représenter les populations, malgré qu’elle soit présidée par le chef de village est illégitime. Les autorités ajoutent qu’elle est composée essentiellement d’instituteurs et professeurs qui sont en abandon de postes puisque servant hors du département de Bababé, pour conclure enfin que ces représentants des populations roulent pour les intérêts de l’opposition. Ces propos émanent des soit- disant sages de la ville qui veulent concocter une commission parallèle. Ces personnes connues dans le milieu du parti Etat U.P.R, auraient lors d’une réunion à la place publique « Diakka » la veille cherché à discréditer l’actuelle commission afin de la remplacer par une autre qui selon eux ne serait composée que de sages, dans le but de la récupérer politiquement. Rappelons à cet effet que Ces vieillards en mal de positionnement avaient même cherché à empêcher la marche sans succès. Halte donc à la politisation d’une affaire qui touche l’ensemble des citoyens du département quelques soit leur couleur politique. Armiya Dem www.cridem.org Source : Armia Dem

mardi 2 octobre 2012

Adrar-Santé : Recrudescence du paludisme à Tenemrouret

Selon des sources locales à Tenemrouret (Commune d’El Meddah), cette localité connait actuellement une recrudescence du paludisme du fait de la présence inhabituel de moustiques. Selon les mêmes sources, les habitants qui déplorent l’absence de tout traitement contre les moustiques, ont lancé un SOS pour que les autorités du pays interviennent pour mettre fin à cette situation. Signalons que Tenemrouret, au coté de Graret Levrass, constituaient des zones de cultures hivernales où se trouvent des digues de retenue des eaux de pluies. Les eaux stagnantes dans la zone auraient été, e 2010, à l’origine d’une épidémie de la fièvre de la vallée du Rift ayant fait 34 morts dans la seule commune d’El Meddah. ANI

Festival des « Blues du fleuve » : Le maire s’y prépare et toute la commune se mobilise pour relever le défi.

La tenue de l’évènement dans cette ville au mois de décembre à venir n’était qu’un secret de polichinelle. On en parlait depuis longtemps déjà, puisque le musicien sénégalais El Haj Baaba Maal avait annoncé, lui-même, la tenue du festival des Blues de l’année 2012 à Boghé. C’était au mois de juillet dernier, peu avant sa prestation, le vendredi 8juillet, au stade olympique de Nouakchott. Par ce geste, Baaba Maal veut sans doute instaurer une période communicationnelle entre les esprits de l’eau et le monde extérieur, car ce festival international se donne l’ambition de promouvoir les artistes pour une opportunité d’échange et de collaboration pendant trois jours durant lesquels l’art, la culture et la musique seront les points focaux d’une convergence de vues. On s’en rappelle, lors de son passage à Nouakchott, le roi du Yéla s’était rendu au domicile de la défunte Dimi Mint Abba pour présenter ses condoléances. Pour l’occasion il avait rendu un vibrant hommage à la cantatrice mauritanienne. D’ailleurs c’est au cours de cette rencontre qu’Ahmed Ould Abba, frère de Dimi Mint Abba, annonçait la création d’une fondation portant le nom de Dimi Mint Abba de manière à son œuvre musicale riche et variée. L’Etat et les partenaires au développement attendus Qui l’aurait cru un jour que ce festival aura lieu cette fois en Mauritanie apyès les douloureux événements sénégalo-mauritanien d’avril 89 dont les plaies se soignent encore de nos jours ? Sans doute peu de personnes ! Et elles avaient raison de garder espoir d’un lendemain meilleur entre les deux pays. Et l’histoire leur a donné raison. Après l tempête, le calme. Et cela grâce à des hommes conscients que la Mauritanie et le Sénégal font un même peuple, une même histoire et un même destin. Nul doute alors que la tenue du festival des Blues du fleuve à Boghé est un évènement de haute portée culturelle, artistique et musicale qui peut consolider l’amitié et la fraternité entre les deux peuples. En même temps un défi majeur pour les pouvoirs publics à la tête desquels le ministère de la culture de la jeunesse et des sports l’intérieur et la décentralisation, le ministère des pêches, celui du commerce, le développement rural, l’équipement et les transports, de l’artisanat et du tourisme, les finances et j’en passe. Manière pour tous ces départements, de traduire dans les faits, le discours maintes fois ressassé de l’unité et la cohésion nationale. Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz n’a de cesse, à chaque fois que l’occasion lui est offerte, de répéter combien cette unité nationale lui est chère même si en pratique ce slogan manque encore de visibilité pour la communauté négro-africaine. C’était le cas à Kaédi lors de la journée de prière aux morts le 25 mars 2010. Idem pour le processus Cachin cacha de résolution du passif humanitaire ou de rapatriement des réfugiés mauritaniens au Sénégal. Toutefois, ils sont nombreux à croire que le chef de l’Etat instruira son équipe gouvernementale sous la conduite de Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, chef du gouvernement, afin de travailler en synergie avec le maire de la commune pour la réussite de cette manifestation. Mais il n’y a pas que l’Etat qui soit interpellé dès à présent, les partenaires au développement de la Mauritanie le sont aussi pour aider et encourager ce genre de manifestation pour rapprocher les peuples à travers l’art, la culture et la musique. L’objectif de ce festival est de prouver le rôle essentiel de la culture dans l’intégration africaine. C’est du moins ce que défend le porte étendard de la communauté halpularen à travers l’Afrique et le monde. Le tout, à travers un programme de trois jours de manifestations, d’échanges et de rencontres culturelles, artistiques et de développement dans la commune de Boghé. Conformément au programme initial le thème retenu de ce festival est : « l’eau facteur d’intégration ». L’idée de l’émissaire du Pnud pour la jeunesse est, en trois jours, de réunir, dans cette commune des artistes issus de divers horizons. Les artistes pressentis seraient : Veyrouz, Babani Koné, Tahara Mint Humbaré, Sékouba Fatako, Aline Guissé, Djibi Dramé, et beaucoup d’artistes du terroir. En 2007, à Matam, souvenons-nous, l’invité d’honneur était la Mauritanie. Ce festival avait pour but de favoriser le développement local, de s’ériger en vecteur du développement culturel local, de sauvegarder et de valoriser le patrimoine culturel local. L’édition de cette année dans la commune de Boghé voudrait suivre le même idéal. Moussa Diop QN Cridem