mardi 31 janvier 2012

La gendarmerie de Boghé saisit du chanvre indien



image manquante Les éléments du poste de gendarmerie de Mabrouk à 18 kilomètres de la ville de Boghé ont découvert, à la suite d’un contrôle de routine, une quantité de 3,3 kilogrammes de chanvre indien soigneusement dissimulés dans les bagages d’un passager en partance pour Nouakchott. Le dealer est un sénégalais de plus de trente ans répondant au nom de Mamadou Bocar Ndiaye. Le trafiquant a été aussitôt retourné à Boghé et mis au frais en attendant l’engagement de la procédure judiciaire de son déferrement devant les tribunaux. L’axe Kaédi/Boghé/Nouakchott est souvent très usité par des bandits de tout acabit pour entreprendre toutes sortes de trafics allant de la drogue à celui des personnes en provenance de l’Afrique subsaharienne.
Le Calame

Festival de Ouadane : Début d’une renaissance de la culture Mauritanienne ?




La réussite l’année dernière de la 1ére édition du festival des villes anciennes à Chinguetti et la ferme volonté affichée du Président de la République à couronner de succès la 2éme édition, cette année à Ouadane, ont libéré plusieurs initiatives publiques et privées qui, en les cumulant et les traduisant dans le style du concret mettraient la Mauritanie sur l’orbite d’un chantier de rayonnement culturel sans précèdent..

Les connaisseurs professionnels venus des quatre coins du pays ,profiteront de cette manifestation annuelle pour exhiber au grand jour, les facettes pluriethniques (Ouolofs, Soninkés, Peuls, Maures) de notre riche culture.

Il semblerait justement que des distinctions honorifiques seraient décernées à certaines personnes et/ou institutions qui ont fourni des efforts de mérite citoyen.

Trois noms sortent du lot.

Dans leur ensemble ces initiatives visent à : Restaurer les anciennes cités : Abeir, Tinigui , Koumbi Saleh ; Les classer en plus d’ Azougui., Aoujeft au statut de villes historiques anciennes ; . Repeupler Tichitt, Oualata , Ouadane et Chinguetti par un désenclavement poussé et une incitation à y résider ;

Faire connaître et cultiver l’amour de visite aux musées et bibliothèque nationaux ; Construire un musée moderne répondant aux normes de consistance architecturales sahariennes à Toueyzekt, ; Répertorier et valoriser le patrimoine culturel au niveau de toutes ses autres composantes (plusieurs créativités et innovations dans les domaines : sauvegarde des manuscrits, artisanat, folklore,poésie, recettes culinaires, habillement, jeux traditionnels etc..)

Au stade actuel des fuites d’information, trois noms se détachent des supposés promus aux distinctions. Le respectable patriote Mohamed Ould Ebnou qui, pour désenclaver Ouadane et Chinguetti, au prix de mille et un sacrifices, a forgé une route dans la très difficile montagne Nouatil, se consacre aujourd’hui à restaurer l’ancienne cité Abeir « mère » de Chinguetti. ; Le conservateur du musée de Toueyzekt, le talentueux El Khalil Ould Sidi Ould Dah qui a réussi au fil du temps à collectionner et sauvegarder 6.000 pièces par lesquelles est décrite toute l’histoire du peuplement de la Mauritanie.

El Khalil qui s’est détaché activement ces derniers temps, en soutien inconditionnel de la politique culturelle du Président de la République sous prétexte que le musée de Toueyzekt ( décoré en France , très estimé en Allemagne, Arabie Saoudite etc..) n’a été officiellement agréé que pendant l’ère Aziz. ;

Et puis l’archéologue et professeur Serge Robert qui a sacrifié une grande partie de sa vie à diriger les fouilles de Aoudaghost. Avec ses équipes et autres chercheurs, il a sorti des dunes de sable toute une cité avec sa mosquée à trois étages (trois minarets l’un au dessus de l’autre), du mobilier en or, des pièces de monnaie datant de l’époque Almoravides etc. .Comme Monod il a aimé et s’est investi pour notre pays jusqu’à la limite de ses aptitudes.

Une grande manifestation en haut lieu!

Les organisateurs semblent avoir tout préparé méticuleusement. Une grande place est aménagée sur le plateau au voisinage de la vieille ville. D’abord la cité hôte présentera un stand qui mettrait le visiteur dans le contexte où Ouadane était à son apogée de lumière. : caravane de sel, rue de quarante savants,commerce transsaharien, pèlerinage à la Mecque, Twiza de confection de tentes et nattes, danse festive ou Degdaga, phenicyculture et variétés de dattes, recettes culinaires à base de Blé et orge Echeilal (chadouf).. Puis apparaît le stand des trois autres villes anciennes Chinguetti , Tichitt, Oualata .

Dans la pavillon latéral Les institutions à vocation culturelle s’alignent : musée de Toueyzekt, Office national du tourisme , BRGM, musée national ,Fondations , associations, ONG, etc. Puis la boucle se ferme par la village culturel dans lequel , les exposants affichent toute sorte de richesses culturelles..

Tout autour et alentours de la grande place de la manifestation principale , plusieurs dizaines de tentes et autres contre soleil abritent, les bivouacs , service de santé, de communication et servitudes diverses.. Plus loin les terrains de jeux sportifs : course de chameaux, tir à la cible, jeux de sable divers.

Ely Salem Khayar..




Source :
Adrar-Info (Mauritanie)