lundi 15 novembre 2010

Après l’annulation de la visite de Nouadhibou, Ould Abdel Aziz se rendra, la semaine prochaine à Néma, Kaédi, Kobenni et Zouerate




Il est attendu que le président Mohamed Ould Abdel Aziz entame, la semaine prochaine, une visite dans certaines capitales de wilayas et de moughataa dans l’est et le nord du pays, et ce dans la perspective de l’inauguration de multiples projets de développement entrant le cadre de la commémoration du Cinquantenaire de l’indépendance du pays.

Cette visite débutera, en principe, le dimanche prochain et se terminera le mercredi.





Il était prévu que le président Ould Abdel Aziz se rende dans la capitale économique du pays, Nouadhibou, mais la visite a été annulée pour des raisons techniques, selon certains responsables.

Départ de l’ex et arrivée du nouveau Hakem de Tidjikja/ Le maire organise une cérémonie d’adieu pour marquer l’événement



Une fois n’est pas coutume, le départ pour Kankossa ,du désormais ex Hakem de Tidjikja monsieur Sid’ Ahmed Ould Houweibib, a servi d’occasion pour le maire de la commune monsieur Mohamed Ould Biha, d’organiser une cérémonie d’Adieu en son honneur. Une cérémonie qui a été, également une cérémonie de bienvenue pour son remplaçant le nouveau Hakem de Tidjikja monsieur Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deih.
Le discours tenu par le maire lors de la cérémonie a été, essentiellement, un discours de remerciement à l’endroit du Hakem sortant aussi bien pour son esprit de collaboration que pour sa disponibilité. Il a loué les qualités de Ould Houweibib qui, malgré son séjour relativement court, lui ont permis d’être bien apprécié par les populations de la Moughattta de Tidjikja.
Il a, par la suite, souhaité au nouveau Hakem plein succès tout en lui assurant de sa franche collaboration.
Prenant la parole, l’ex Hakem de Tidjikja a remercié l’assistance et à travers elle l’ensemble des habitants de la Moughattta pour le soutien qu'ils lui ont apporté. Il a fait une esquisse d’un bilan que tous pourtant qualifient ici de réussi mais que lui considère comme modeste regrettant, au passage, que certaines choses auraient pu mieux marcher. Il a ensuite mis l’accent sur la précieuse collaboration que l’équipe municipale de la commune de Tidjikja lui a apporté tout au long de son séjour avant de souhaiter bonne chance au Hakem entrant.
Pour sa part monsieur Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deih s’est dit réconforté et rassuré par l’accueil qui lui a été réservé par les populations locales à travers le maire de la commune de Tidjikja. Il s’est engagé à continuer l’œuvre de son prédécesseur en la renforçant et en la consolidant. Il a enfin dit toute sa disponibilité à recevoir et à traiter l’ensemble des problèmes qui lui seront soumis par ses administrés.

Témoignages

L’ex Hakem de Tidjikja Monsieur Sid’Ahmed Ould Houweibib est non seulement un homme affable, un homme intègre et courtois mais également un administrateur hors pair et un grand travailleur ayant le sens aussi bien de la rigueur que de l’organisation. Il est parvenu à créer l’unanimité autour de lui en se faisant estimer par toutes les populations de la Moughattta de Tidjikja qui, prise, individuellement, pourrait témoigner, chacun, des qualités de cet homme extraordinaire. Tous ici regrettent son départ.
Ahmed Ould Saleck : « cet homme est tout simplement exceptionnel. C’est l’un des rares administrateurs à s’acquitter convenablement de leur mission en étant à l’écoute des populations locales et en apportant des solutions à leurs préoccupations. Je suis venu le voir, plusieurs fois, pour lui soumettre des cas de violation de la loi comme celui des revendeurs de gaz qui arnaquent, régulièrement, les pauvres consommateurs. Il a toujours été attentif à mes récriminations et a toujours sévit au profit des populations. »
M.A.N : « Je suis un responsable d’Association de Parents d’Elève et j’ai été, très sincèrement, impressionné par les qualités de l’ex Hakem de Tidjikja monsieur Sid’ Ahmed Ould Houweibib qui pour moi, représente le modèle le plus achevé, d’administrateur honnête et intègre comme on n’en voit plus beaucoup les temps qui courent. Je l’ai côtoyé tout, récemment,lors de l’opération "Écoles, propres, saines et sécurisées" et son engagement m’a impressionné et je me suis dit que si tous les Hakems de notre pays retroussaient leurs manches pour faire comme lui, la Mauritanie en gagnerait pour beaucoup. »
Ainsi donc, l’ex Hakem de Tidjikja n’a laissé que de bons souvenirs dans une Moughattta dont les populations sont unanimes à regretter son départ. Les populations de la Moughattta de Kankossa qui ont la chance de l’avoir comme Hakem découvriront en lui l’administrateur exemplaire.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Adrar/Aviation : Un professeur d’anglais invente un avion




A l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance nationale, le professeur d’anglais au lycée d’Atar El Hassen Ould Ahmed Ould Moctar a décidé de mettre en ligne certaines des riches idées qui bouillonnent dans son esprit. Sous le parrainage bienveillant du Wali de l’Adrar et le concours utile du directeur du centre de formation professionnelle (CFPP) d’Atar, The teatcher a conçu un prototype d’avion qu’il compte lancer dans le firmament d’Atar le 28 novembre prochain.

L’objectif visé par El Hassen : « est de montrer, qu’après 50 ans, il est temps que les fils de la Mauritanie traduisent concrètement leurs idées en utilités. Ils ne doivent pas continuer à théoriser indéfiniment pendant qu’ils dépendent vilainement de l’intelligence des étrangers ».Pour la réalisation -sans moyens- de « his plane », Ould Moctar utilise des matériaux simples trouvables en tous lieux : feuilles de carton, de zinc, d’éponges feutrées, de tubes PVC, ressorts de matelas, bouts de verres brisées etc. L’engin est équipé d’un petit moteur, un convertisseur, des hélices et alimenté par une batterie 12 Volts. Dans un premier temps, le professeur envisage lancer son premier essai sans pilote. Une commande de téléguidage à partir du sol, reliée à un ordinateur est en cours de finition. L’avion expérimental aborde actuellement la phase de peinture finale. Il portera l’inscription en Arabe et Français « cinquantenaire de l’indépendance nationale » ; l’emblème national sera gravé sur le gouvernail et le cockpit. La démonstration du lancer de cet aéronef « Made in Mauritanie » aura lieu sur la grande place publique du rond point central, juste à la fin de la cérémonie de levée des couleurs, le 28 Novembre.

Ely Salem Khayar/ Adrar.info

Pour une redéfinition des responsabilités de nos gouverneurs régionaux



Du tout sécuritaire au tout socio-économique et culturel en partie.


Si j’ai bonne mémoire, il a été appris à tout mauritanien, ayant passé par les bancs, que notre pays compte douze régions en plus du district de Nouakchott. Et qu’à la tête de chaque région se trouve un gouverneur central.

Peu importe ce que seraient les différentes responsabilités de cet administrateur mais la réalité des terrains conduit à reconnaître que c’est le tout sécuritaire qui semble prévaloir au dessus de tout.

Autrement dit, la présence de ces gouverneurs centraux ne se constate que lorsqu’il s’agit de faire ou signer certains papiers, de trancher un différent de moyenne dimension ou encore lorsqu’il s’agit tout simplement d’organiser des élections.

Pourtant cette responsabilité tout sécuritaire n’a jamais été accomplie comme il fallait. En effet si aujourd’hui les morts d’autres pays dans leurs tombeaux disposent des papiers d’identité mauritaniens, lesquels papiers ont toujours été à la portée du premier venu et premier partant, si les populations de l’intérieur s’entredéchirent et s’entretuent pour des faits insignifiants pouvant pourtant être tranchés sans aucune effusion de sang, si les classes des écoles ne sont courtisées que par des élèves abandonnés par leurs enseignants vaquant à leurs propres affaires, ben que l’on ose le reconnaître et le dire, la faute revient directement à ces gouverneurs centraux et à travers eux l’Etat tout entier.

En effet un père de famille responsable ne devrait ignorer ce qui se passe dans sa maison. Un gouverneur central ne doit pas non plus ignorer ce qui se passe dans la région qu’il est chargé d’administrer.

Aujourd’hui alors avec cette Mauritanie qui bouge de fond en comble, il est nécessaire de secouer nos gouverneurs centraux à deux niveaux : D’abord qu’ils remplissent avec loyauté leurs responsabilités à finalité sécuritaire en étant justes entre les différentes populations, intransigeants avec les fraudeurs, en visitant les établissements publics et veillant à l’assiduité des agents et autres fonctionnaires de l’Etat.

Ensuite que leurs responsabilités soient aussi socio-économiques et culturelles.A ce niveau, un plan de développement spécifique à chaque région s’avère être indispensable. Et pour sa mise en place, il est indispensable que les populations, les associations et autres ONG locales soient intégrées.

Ainsi en fonction du potentiel de développement des activités phares de chaque région, des secteurs prioritaires seront sélectionnés. Ainsi des cadres seront recrutés et affectés dans ces régions afin d’appliquer ces plans.

Et en tant que superviseur, le gouverneur central qui doit être entouré des conseillers dans plusieurs domaines, doit aussi avoir le profil et ainsi faciliter la réussite de ces plans de développement régionaux. Il doit aussi inciter et dynamiser les initiatives associatives relatives au développement socio-économique, culturel et sportif de la région.

Ainsi le décalage qui existe entre les régions en matière de développement ne saura que diminuer. Les populations locales resteront sur place en gagnant leurs vies.

Toutefois nos autorités auront-elles la sagesse de nous écouter encore ?

En tout cas la fracture entre les régions est déjà assez béante. Mais avant tout attendons et voyons.

Soulé Abdou Diarra
E-mail : diarra999@yahoo.fr

Cridem

Nouadhibou : les adhérents de la CAPEC en sit-in devant la Wilaya.




Des dizaines d’adhérents des Caisses Populaires d’Epargnes et de Crédits font depuis hier le rang devant les Caisses à la recherche de leur argent.

Les adhérents dont les soldes sont créditeurs munis de leurs carnets ont pris la route pour la wilaya pour dénoncer ces faits et parmi les contestataires, certains ont affirmé qu’ils ne quitterons pas la wilaya avant que leur problème ne trouve solution.

Un client de la CAPEC a déclaré à Canal Rim : "j’ai versé mon argent dans mon compte, je dispose des justificatifs et je suis devant ma caisse celle du 3° Robinet depuis le jeudi passé à la recherche de mes sous pour faire face aux dépenses de la fête, imaginez nous sommes au jour J-1.

Cela n’est pas acceptable et moi et la majorité des clients en sit-in en ce moment devant la wilaya nous comptons retirer nos fonds et clôturer nos comptes".

"Nous sommes devant des caisses en cessation de paiement mais nous les rappelons qu’ils sont les seuls garants de nos dépôts" a-t-il ajouté. Il est à rappeler que la Centrale des Caisses Populaires d’Epargnes et de Crédits avait fait l’objet d’un détournement de quelques millions en mi-octobre dernier.

canalrim.info

La Ville de Bababé a soif, la population panique.





Depuis tôt dans la matinée de ce dimanche, 14 Novembre le groupe électrogène qui alimente en électricité la pompe du forage de la ville de Bababé est tombé en panne.

Impossible pour les populations de trouver le liquide précieux à partir du réseau d’adduction en eau potable qui dessert la ville de Bababé, peuplée aujourd’hui d’environ de 10.000 âmes.

Les habitants sont obligés de s’approvisionner en eau à partir des rares puits opérationnels de la ville ou à partir des forages de Dioudé Dièri ou de Fond, tous deux situés à 2 kilomètres de la ville ou celui de Aéré Golléré distant de 7 kilomètres.

Le fleuve est très loin également de la ville. Pour se faire, les habitants disposant de charrettes éprouvent moins de difficultés que ceux qui n’en disposent pas.

Nous avons vu cet après midi de nombreuses charrettes transportant des bidons d’eau de 20 litres et qui étaient partis s’approvisionner dans les localités précitées. Une autre femme est passée devant nous portant une bassine sur sa tête et qui était partie puiser au puits dans l’un des quartiers de la ville.

Selon un directeur d’école, le puits où la femme était partie s’approvisionner en eau est resté longtemps sans être utilisé par les populations et en plus il présente beaucoup risques vu que les habitants y déversaient des déchets ménagers, des eaux usées entre autres dira t-il.

Les habitants redoutent la recrudescence des maladies hydriques (cholera, diarrhées, dysenterie…) si ce problème n’est pas réglé à la veille de la fête du mouton. La direction générale de l’ANEPA a été informée mais elle tarde à réagir.

Selon N’Dongo Adama Alassane, le gérant du forage, le groupe électrogène en panne d’une capacité de 27 KVA ( insuffisant pour supporter les besoins énergétiques de la pompe de 12 pouces installée depuis 12 ans) a été acquis en 2009. C’’est un groupe d’occasion segmenté plusieurs fois a-t-il affirmé.

D’après lui, la solution à ce problème récurrent des pannes de la machine réside soit dans l’acquisition d’un groupe électrogène neuf d’une capacité de 40 KVA ou l’alimentation du forage à partir du réseau électrique de la centrale de Bababé.

En attendant, le DG de l’ex ANEPA transformé en Office devra parer au plus pressé pour éviter le pire. La question qui reste posée, c’est pourquoi l’ex ANEPA dirigée par Brahim O Hmeîada a livré à la ville de Bababé un groupe d’occasion ? Le DG devra bien s’expliquer au moment où les habitants de Bababé se plaignent de la flambée du prix du mètre cube d’eau.

Thièrno Souleymane CP Brakna.

www.cridem.org


Source :
Jules Diop

Brakna : Boghé : Tostan forme ses CGC sur la gestion du micro crédit




Dans le cadre du démarrage de son nouveau programme intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision », l’ONG Tostan a organisé du 12 au 14 novembre 2010 à la Maison des associations de Boghé, en partenariat avec le MASEF et l’UNICEF, un séminaire de formation sur le micro crédit à l’intention des 30 anciens Comités de gestion communautaire (CGC) du Brakna.

Selon le coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, « l’objectif de la présente session est de soutenir des projets de micro crédit dans ces 30 anciennes communautés qui ont déjà bénéficié du programme précédent en vue d’encourager leurs activités en promotion de la santé ».

Quant au formateur, M. Cheikh Diouf, Chef du département appui au développement de l’ONG, il a précisé qu’il s’agit « de combiner l’éducation à la pratique à travers des micro projets générateurs de revenus qui sont censés promouvoir le bien-être des communautés bénéficiaires ».

C’est dans cet esprit que l’organisme a débloqué la somme de 7 500 000 UM destinée aux 30 CGC soit 250 000 UM par comité. Ces micros crédits seront contrôlés semestriellement par Tostan qui peut retirer les fonds aux comités qui commettraient des malversations.

Durant trois jours, les représentants des 30 CGC ont été initiés aux techniques et méthodes d’étude de faisabilité et de gestion de projets suivant les six étapes principales : le choix du projet à étudier, l’étude du marché, l’identification des différentes activités du projet, le calcul des dépenses occasionnées par le coût du projet, le calcul des bénéfices et la décision de s’engager si le projet est viable.

A l’issue de la formation, les bénéficiaires ont unanimement salué la pertinence des programmes de Tostan et loué « l’esprit d’ouverture et la disponibilité sans failles du coordinateur Mamadou Baba Aw qui n’a ménagé aucun effort pour faire reculer les frontières de l’analphabétisme, de l’ignorance et de la pauvreté ».

Notons que le précédent programme intitulé « éducation des droits humains et promotion de l’abandon des pratiques néfastes telles que l’excision » entamé en juillet 2007 a été sanctionné le 25 mai 2010 à Mbagne par une déclaration publique d’abandon de l’excision faite par 78 communautés qui en sont bénéficiaires directs ou indirects. Cet acquis sera consolidé par le présent projet signé dans le cadre d’un partenariat tripartite MASEF/UNICEF/TOSTAN.

Dia Abdoulaye

www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye

Kaedi : Les cantines scolaires sont à l’honneur.



Entouré du Hakem de la Moughata de kaedi , du DREN du Gorgol et de l’Assistante du Programme du sous-Bureau du PAM, le wali Mouçaid ,Wali par intérim donne le ton en présidant l’ouverture d’une session de formation portant sur la gestion des entrepôts des cantines scolaires, en rappelant l’importance et l’impact positifs des cantines scolaires dans l’Education.

Le Wali appelle ainsi à plus d’assainissement et de gestion transparente, socle d’une attitude responsable en synergie avec la philosophie de la politique constructive de l’Etat. Cette session de formation qui s’étale de 12 au 14 est à l’intention des responsables régionaux de l’Education dans les Wilayas d’intervention : les deux Hods, l’Assaba, le Gorgol, le Brakna,le Tagant, le Guidimagha et le Trraza.

Au menu de la rencontre des communications riches en enseignements ont été présentées, tour à tour par Mohamed ould Ahmed, Fall Moctar, Mohmaden ould Ahmed Hbib et Cheibaby ould Yimbé :

Le premier jour du séminaire après l’inscription des participants et la remise des dossiers, a été consacré par l’exposé portant sur la gestion des cantines scolaires, assuré par Mohamed ould Ahmed, chef, division nutrition. Le deuxième jour, Fall Moctar, chef service Cantines scolaires à la DNES, présente une communication sur la gestion des entrepôts et les outils de gestion.

C’est l’occasion de rappeler et de saluer la collaboration entre la Mauritanie et le PAM, collaboration qui a été entamée depuis une quarantaine d’années. Et depuis lors le PAM dira Fall, intervient dans différents secteurs de l’Etat notamment dans le domaine des cantines scolaires. Cette coopération a passé par plusieurs étapes : le PAM a intervenu au niveau de l’enseignement secondaire puis au fondamental sur l’étendue du territoire national.

Le nouveau programme de pays PAM/Gouvernement contribue à développer le secteur de l’Enseignement de Base et que l’alimentation scolaire fournit, de par sa valeur nutritive, un complément nutritionnel aux enfants issus de familles pauvres qui vivent dans les zones vulnérables à l’insécurité alimentaire.

Mohameden ould Ahmed Hbib, chef service Education sanitaire et nutritionnelle d’ajouter que les repas servis à la cantine encouragent la scolarisation, favorisent le regroupement des écoles à cycles incomplets et accentuent l’assiduité scolaire en freinant les absences et les abandons.

Ce constat approuvé à l’unanimité a permis à Mohameden ould Ahmed Hbib d’insister dès le premier jour de séminaire par un atelier portant sur l’exploitation des données statistiques afin de déterminer les indicateurs permettant de mesurer l’impact de la cantine scolaire sur les qualités et la rétention.

Le troisième jour de la rencontre est consacré à un exposé portant sur l’Education sanitaire et Education nutritionnelle, présenté par Cheibaby ould Yimbé, chef division Education sanitaire à la DNES.

En fait, les débats entaient fructueux et Mariam Sakho, assistante du Programme sous-Bureau PAM de Kaedi a apprécié la clarté et la teneur des exposés et souhaite à ce que les participants remontent les informations et les enseignements reçus aux directeurs des écoles et aux gestionnaires des cantines.

Mbaye Demba Yero
mbayedemba2001@yahoo.fr


www.cridem.org


Source :
Mbaye Demba Yero

Urgent : Vingt ans de souffrances et d’exil forcé n’ont pas suffit à Sadi Bouna Barry un rapatrié du Sénégal en décembre 2009.




Dans le cadre du rapatriement volontaire organisé par le H C R, plusieurs familles exilées en 1989 avaient choisi le retour dans leur pays, la Mauritanie. Ainsi, quelques familles avaient demandé à s’installer à Djam Djam (dans la commune de Gouraye) pendant que d’autres avaient préféré Kankossa, Gourel Fally et Woriguel (dans l’Assaba) d’où elles ont été chassées en 1989.

Dans la vague revenue en décembre 2009 passant par Gouraye,recensée sans obtenir des cartes d’identité figurait le nommé Sadi Bouna Barry disposant de la photocopie du V R F numéro 97504C064022 signé et cacheté par le Ministre de l’intérieur , le H C R et autres .

Possédant son recensement en plus de la photocopie du V R F, Monsieur Barry s’est vu refusé de regagner Woriguel qu’il avait choisi pensant ainsi mettre fin à ses vingt années de souffrances et d’exil forcé. C’est en juin qu’il avait quitté cette localité pour suivre des soins médicaux au Sénégal.

A deux jours de la fête de Tabaski, fête que chaque musulman veut fêter chez soit, Sadi Bouna Barry est refoulé à partir de Gouraye par les policiers ,qui pourtant étaient là pendant la traversée du convois qui a conduit ce dernier et d’autres familles dans la wilaya de l’Assaba .

Aprés avoir contacté un élèment du H C R, qui a tout fait pour informer les autorités administratives de la situation afin que ce rapatrié de la deuxième puisse retrouver sa famille en vain, le Pauvre Barry s’est retrouvé sur la rive gauche du fleuve Sénégal . L’ordre serait du commissaire de police de sélibaby qui assure l’intérim.

C’est la deuxième fois qu’on refuse aux rapatriés entrés légalement dans le pays d’y retourner suite à un voyage effectué au Sénégal, pays où ils ont vécu des années durent dans la souffrance sans savoir les motifs réels de leur exil forcé. La première fois remonte à Mars 2010.

Amadou Bocar Ba pour l’A M D H

www.cridem.org


Source :
Amadou Bocar Ba pour l'AMDH

5 morts et 4 blessés dans un accident de la circulation sur la route Nouakchott - Rosso



Un accident de la circulation sur la route Nouakchott - Rosso (PK 60 à partir de Rosso), survenu samedi soir, a donné lieu à 5 morts et 4 blessés transférés, dans un état grave, à l'Hôpital régional de Rosso.

Selon le correspondant de l'AMI au Trarza, l'accident dû à la vitesse excessive a impliqué une Mercedes 190 personnelle venant de Rosso et une Renault 21 exerçant le transport public et venant de Nouakchott.

Il a précisé que parmi les personnes décédées se trouvent 3 sénégalais tandis que 2 autres de la même nationalité figurent parmi les blessés.




Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Zouerate fait peau neuve pour la visite du président de la République.




En prévision de la visite que doit effectuer le président de la République monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz le 25 du mois en cours, la cité minière de Zouerate a fait peau neuve.

Dans le cadre cette visite présidentielle, le wali du Tiris Zemour le colonel Bamba Ould Baya a présidé une réunion au cours de laquelle cinq commissions ont été mises sur place avec comme objectif de réunir toutes les conditions nécessaires afin de garantir à l’illustre hôte un agréable séjour.

La SNIM s’est particulièrement investie dans cette opération ville propre. Ainsi les trottoirs, les places publiques ont été nettoyé. Le DSE Mohamed Vall Ould Telmidy et son attaché de direction Sid’Ahmed Ould Allaf se sont illustrés dans cette opération.

A noter que le président rend visite à Zouerate pour poser la première pierre du Projet de l’usine Guelb 2 et inaugurer l’hôpital de la ville. Ce dernier est construit par la Fondation Snim avec un coût global de 120 millions d’ouguiyas.

Ces inaugurations rentrent dans le cadre des festivités commémoratives du cinquantenaire de l’indépendance. A noter que le directeur du Projet Guelb 2 monsieur Cheikh Sid’Ahmed Ould Bahah est à pied d’œuvre depuis l’annonce de la nouvelle de l’arrivée du président de la République.

www.cridem.org


Source :
Le Véridique (Mauritanie)