mercredi 12 mai 2010

Mohamed Ould Abdy fédéral du Tagant ?

Une rumeur persistante fait état de la désignation de Mohamed Ould Abdy comme fédéral de l'UPR au Tagant. Si cette rumeur se confirme, Ould Abdy serait le premier fédéral du Tagant issu des rangs des Idaw Aly de Tidjikja. Connu pour sa modération et son sens du compromis, Mohamed Ould Abdy est un homme qui a de bons rapports avec tout le monde.
Certains voient en sa nomination à la tête de la fédération du Tagant une récompense accordée à son groupe politique qui vient de réussir avec brio l'implantation de l'UPR à Tidjikja.
khalil sow

Tidjikja / Mise en place des instances de l’UPR



Après la phase d’adhésion émaillée de frictions à Nimlane, Tichit, Moudjéria et Ghoudiya, la phase d’implantation de l’UPR au Tagant vient d’être enclenchée avec la mise en place des bureaux d’unité de base des sous-sections et la désignation des délégués.
Ainsi, les bureaux des sous section ont été mis sur place à Tichitt, El Wahat, Tensiqh, Tidjikja, Boubacar Ben Amer, Soudoud, Moudjéria, N’Beika. La seule sous section qui n’a pas été encore implantée est celle de la commune de Lakcheb où se trouve actuellement le coordinateur régional pour rapprocher les positions des tendances rivales.
Pour la commune de Tichit qui compte 978 adhérents pour 15 unités de base, c’est Mohamed Ould Teyah qui a été élu président de la sous-section confirmant ainsi l’avancée inéluctable, dans cette commune, de la tendance politique du député Bouyé Ahmed Ould Chrif Hamalah la seule, d’ailleurs, à avoir soutenu à Tichitt la candidature de Mohamed Ould Abdel Aziz lors de l’élection présidentielle passée. Aussi, les 3 délégués pour la section (de la même tendance) ont été désignés.
Pour la commune d’El Wahat qui compte 29 unités de base pour 1902 adhérents, c’est le chef coutumier et maire de Rachid Sid’ Ahmed Oud Dié qui est désigné président de sous section. Dans cette commune le nombre des adhérents à l’UPR est approximativement le même que celui des électeurs qui avaient voté Ould Abdel Aziz. Il faut dire que le maire de Rachid et leader incontesté de la fraction des Kuntas Awlad Sidi El Wavi s’est très tôt rangé du côté du pouvoir issu du putsch du 06 aout 2008 auquel il a apporté son soutien exprimé haut et fort lors de l’audience que le chef de l’Etat Mohamed Ould Abdel Aziz avait accordé aux maires du pays la veille de la première campagne électorale du 06 juin 2008. Mais beaucoup espéraient que le maire de Rachid parviendrait à convaincre son neveu Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall dit Ghrini à rejoindre les rangs de l’UPR. Mais il n’en fut rien, ce dernier a préféré soutenir la « politique du changement » en restant au PRDR.
A Nimlane, les présidents des unités de base ont jeté leur dévolu sur Meymoun Ould Soumbar. Un choix intervenu après une rude bataille mettant aux prises d’un côté Hamoud Ould Abdy Directeur de l’Anapej et de l’autre Meymoun Ould Soumbar Directeur adjoint du patrimoine de l’Etat et Moctar Ould Sid’ Ahmed Ould Hamoud du CSA de Tidjikja. Une bataille sur fond de tiraillements, âprement disputée qui a permis de mettre à nu le profond fossé séparant les tendances politiques locales.
A Ghoudiya, c’est Yislim Ould Ahmed Dane qui est désigné secrétaire général d’une sous section de 27 unités de base remportées dans leur écrasante majorité par le groupe UPR local dirigé par Yislim Ould Mohamed Vall appuyé par leurs alliés politiques de Tidjikja regroupés autour de la tendance dirigée par Dy Ould Zein. Dans cette commune, le nouveau groupe politique connu sous la dénomination « El Ghavila » a raté son coche en faisant un piètre résultat de 3 unités de base sur 27.
Pourtant, les partisans de cette tendance avaient promis un ras de marée en leur faveur. Le convoi de démonstration de force qu’ils avaient organisé et qui leur a valu le surnom « d’El Ghavila » était perçu comme un signe avant coureur de leur possible victoire. Mais non seulement cette victoire ne s’est pas réalisée à Ghoudiya (leur prétendu fief) mais elle n’a pas également été au rendez vous à Tidjikja et à Moudjéria (autres terrains de chasse d’El Ghavila).
D’ailleurs, à Tidjikja c’est Moustapha Ould Didi qui est élu à une écrasante majorité (62 présidents d’unité de base et 4 conseillers municipaux) à la tête du bureau de la sous section. Dans cette sous section le groupe « d‘El Ghavila » n’a pu obtenir que 2 unités de base sur 64. Le groupe piloté par Dy Ould Zein chargé de mission à la présidence de la république est parvenu a laminé ses adversaires politiques qui ont pourtant continué à jouer leur partition jusqu’au bout en boycottant l’assemblée générale pour l’élection du bureau de la sous section de Tidjikja tenue au domicile de Sidina Ould Deddi. Prochainement nous reviendront sur la désignation des bureaux des sous sections de Soudoud, Moudjéria, N’Beika, Lahsera et Lakhcheb.
Khalil sow cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr

UPR : Succès sans faille à Timbedra



Ce n’est pas partout que l’implantation a enregistré un succès sans faille. Timbedra, c’est l’exception qui confirme la règle avec des opérations d’adhésion quasi-parfaites, qui se sont déroulées dans la totale transparence, sans heurts et aux respects par tous, gagnants et vaincus des résultats de l’installation des présidents des sections.

A Timbedra, tout le monde s’accorde à dire que l’implantation s’est bien passée, sans aucun problème, aboutissant à un travail politique accompli en apothéose, avec l’élection des bureaux de la section dont le Président est Mr Rajel Ould Moctar.

Depuis quelques jours plusieurs délégués dont Mohamed Yaya Ould Moctar, Dr Mahfoudh Ould Boye, Ahmedou Ould Hademine, Mohamed El Moctar Ould Yahya, Sidi Ould Ely et Isselkou Ould Mohamedou ont fait le tour de Tneiba pour des activités d’implantation et de mobilisation en faveur de leur parti.

Ces délégués qui représentent des politiques de grande envergure n’ont pas démérités et ils ont confirmés par le nombre d’unités rassemblées qu’ils sont les maîtres de cieux dans cette localité qui constitue un fief important dans toutes catégories d’élections municipales, législatives ou présidentielles.

par : Jdeidou Ould Jdeidou


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Info source :
Jdeidou Ould Jdeidou

Maghama /Implantation UPR : Le compteur est bloqué




Entrée dans sa deuxième phase, la campagne d’implantation de l’UPR à Maghama a rencontré d’énormes difficultés qui risqueraient de la détourner des objectifs souhaités par la Direction du Parti. Les divergences politiques apparaissent au grand jour dans la perspective de l’implantation des structures du parti.

Les deux tendances qui se disputent le leadership du parti, celle dirigée par le Président du Sénat et celle pilotée par l’ex-chef d’état major de la Garde, cherchent à placer leurs adhérents. Des cas d’inscriptions multiples auraient été constatés. On a même vu un mort « revenir » pour adhérer au parti par le biais de sa pièce d’identité.

Tous les moyens sont bons pour recueillir le maximum d’adhérents. C’est ainsi qu’une des tendances a propagé sciemment que « Mr Niang Mamoudou (un autochtone) se dispute avec Mr Bâ Mbaré (un étranger) ». Cette campagne d’intoxication au sein d’une population rurale, analphabète et sans culture politique, a réveillé la fibre nationaliste des Maghamois en suscitant un élan de sympathie en faveur de la tendance de Niang.

Toutefois, ce dernier, dans une de ses réunions, aurait mis ses sympathisants en garde contre de telles machinations qu’il ne cautionne pas du tout. Les manœuvres politiciennes des acteurs qui exploitent la crédulité des gens et sèment la confusion dans leur esprit, risqueraient d’accentuer les divisions et d’engendrer une fracture sociale préjudiciable à la paix et la quiétude sociale.

Les répudiées de l’implantation Les divergences politiques et politiciennes ont déjà eu des répercussions au sein des familles dont certaines ont éclaté. La femme qui refuse d adhérer dans la mouvance politique de son conjoint est répudiée sans autre forme de procès. Il y aurait eu six cas de divorce à Beilougué et un à Maghama pour les mêmes raisons

Si la démocratie n’est pas tolérée dans la petite cellule familiale, comment peut –elle s’épanouir dans le corps de la SOCIETE ?

Durant cette phase, des incidents mineurs ont émaillé les opérations d’adhésions. Suite au consensus trouvé le 23 Avril, entre les acteurs politiques locaux en présence de Tijani O Boilil, coordinateur régional et Nagi O Jidou, président de la commission départementale de l’implantation, il a été convenu que chaque tendance qui recueille 40 adhésions est tenue de former le bureau de l’unité de base. Or, dans la dernière unité de base de la zone 3 de maghama, sur la liste de la tendance de Bâ Mbaré il y avait 16 inscrits et 0 inscrits dans celle de l’autre tendance.

La 1ére tendance (celle de Mbaré) réclame le bureau de l’unité de base. Ce que contestent les partisans de l’autre tendance dont le représentant refuse d’apposer sa signature sur le procès –verbal attribuant l’unité de base à la tendance de Mbaré. Le lendemain, les opérations d’adhésions se poursuivent à FIMBO, localité de la commune de Maghama. Là aussi, le même scénario se reproduit mais au profit du clan de Thiogo qui est arrivé à recueillir 40 adhésions.

Mr Sarr, représentant du clan Mbaré, décide d’appliquer le principe de réciprocité en refusant de signer le PV tant que celui de la dernière unité de base de Maghama n’est pas approuvé par le représentant de l’autre clan. Ce blocage est du à une mauvaise interprétation de l’article 3 du Protocole d’accord évoqué plus haut, qui stipule que : « dans la dernière unité de base, si aucune partie ne parvient à obtenir 40 adhésions, on fusionne les deux listes pour atteindre 40 inscrits et la liste majoritaire prend l’unité de base ».

Depuis le 02 Mai, c’est le blocage total. Les opérations d’adhésions sont arrêtées depuis 48 H au niveau de la commune, alors qu’il reste encore d’autres localités non visitées comme : Thiloudé, Sonko, Gourel Hairé et Kahé. Les négociations entre les acteurs politiques locaux en vue de la poursuite des opérations d’adhésions, n’ont rien donné.


DIALLO AMADOU CP/ MAGHAMA


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Info source :
Le Quotidien de Nouakchot

Taux très élevé de césarienne à l'hopital de Kaédi.

Depuis trois ans, tout le monde constate le taux très élevé des opérations césariennes a l'hôpital régional de kaedi. Toute femme enceinte qui franchit la porte de la maternité de l'hôpital est obligée par le gynécologue-chirurgien de faire la césarienne pour accoucher.

D 'abord pour le gynécologue-chirurgien, la césarienne est une question d'argent parce que chaque opération coute 30 000 um. C' est dans ce cadre que la plupart des femmes enceintes évitent à tout prix l'hôpital pour accoucher dans les centres de sante ou l'on dépense moins d'argent sans faire la césarienne.

D' ailleurs une grande rumeur circule dans toute la ville de kaedi comme quoi il y a un vol d organes lors des opérations césariennes. Lors de la marche du 1 mai, les syndicats des travailleurs réclament la baisse du taux des césariennes a l'hôpital de kaedi.

Alors le ministre de la sante doit vérifier cette rumeur discrètement , punir tout médecin voleur d organes humains et travailler à réduire les césariennes qui fragilisent les femmes et diminuent la fécondité.

www.cridem.org


Info source :
mohamed2000

Pour la première la croix Rouge et le croissant rouge mauritanien célèbre son anniversaire ici à Boghé. Le pourquoi ?




Cette fête est célébrée par 186 sociétés nationales du monde entier. Le choix de Boghé est dicté par la diversité des intervenants et du volume des investissements, Sont présents dans la Moughataa la croix rouge Française, la croix rouge Espagnole, le croissant rouge Mauritanien, la Fédération Internationale de la croix rouge et du croissant rouge.

Cette journée coïncide avec le 151ème anniversaire de la naissance de Henry Dunant, fondateur du mouvement de la croix rouge. Après, les allocutions du Maire de Boghé Bâ Adama Moussa, du Hakem de Boghé Mr Mohamed ould M’Khaiter et du colonel Ahmed Ould Ahmed Aida président du croissant rouge Mauritanien, la délégation a visité le village de Boghé (projet intégré réalisation aux profits des collectivités de Mabrouk, Afniya) le projet comporte d’une boutique communautaire, d’un jardin d’enfants, un forage et un périmètre irrigué.

A la fin de la soirée, une journée de diffusion au Lycée de Boghé au profit de 25 élèves du lycée et collège Boghé sur le DIH (droit international Humanitaire) et le rôle des sociétés Nationales et les composantes du Mouvement de la croix rouge et du croissant rouge.

Sont intervenus pour expliquer le rôle qu’elle joue en Mauritanie et les projets qu’ils exécutent en collaboration avec le croissant rouge mauritanien, Mr Ahmedou Ould Ely vice président du croissant rouge Mauritanien et Rafael représentant du CICR. Les élèves ont posé à tour de rôle des questions sur l’objectif du mouvement, ses zones d’interventions.

Les conférenciers ont dit : « nous intervenons, là où les plus démunis et les plus vulnérables ont besoin de la croix et croissant rouge, nous utiliserons nos moyens, capacités d’agir et le savoir faire,nous confondons dans un élan de solidarité pour apporter notre soutien à ceux qui en ont besoin,pour sortir de l’exclusion les plus vulnérables et pour permettre à ceux qui n’en ont pas les moyens de vivre avec plus de dignité et d’indépendance.

L’important c’est que nous soyons là, unis dans nos diversités. Quant aux élèves nous, vous demandons, d’être des ambassadeurs, des messagers auprès de la population, il faudra communiquer, sensibiliser vos frères et sœurs devenez des volontaires. »


L’exposé s’est achevé juste vers dix neuf heures. Les élèves interrogés ont exprimé leur satisfaction générale et disent qu’ils seront des ambassadeurs et qu’ils transmettront, tout dans leur entourage.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel

CP Le Véridique au Brakna.