dimanche 8 mars 2015

URGENT : Décès de Lemrabott Sidi Mahmoud Ould Cheikh Ahmed, ex-ministre de l'intérieur et directeur de l'ENAJM

URGENT : Décès de  Lemrabott Sidi Mahmoud Ould Cheikh Ahmed, ex-ministre de l'intérieur et directeur de l'ENAJM L’ex ministre de l’intérieur et actuel directeur de l’ENAJM Lemrabott Sidi Mahmoud Ould Cheikh Ahmed est décédé ce dimanche à l’hôpital national, des suites d’un AVC survenu la veille, dans la soirée.

Ould Sidi Mahmoud est l’un des réputés cadres des wilayas de l’Est mauritanien. Il a occupé de nombreux postes gouvernementaux dont celui de ministre de l’intérieur au temps de l’ancien Président mauritanien Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.

Il occupait avant sa mort les fonctions de Directeur de l’Ecole nationale de l’administration, du journalisme et de la magistrature. Ould Cheikh Ahmed était le directeur adjoint de la dernière campagne électorale du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz pour les présidentielles de 2014.

En cette douloureuse circonstance, le portail Cridem présente à la famille du défunt ses condoléances les plus attristées, priant Allah, le Tout Puissant de l’Accueillir en Son Saint Paradis. Amin. A Dieu, nous appartenons et à Lui, nous reviendrons.

We INNA LILAHI WE INNA ILEHI RAJIOUN.

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SNIM: les masques tombent enfin!

SNIM: les masques tombent enfin!

  Cinq centrales syndicales dont la CGTM (UFP), la CLTM (Elhor) et la CNTM (Tawassoul) ont déclaré, aujourd’hui, soutenir solidairement la grève en cours à la SNIM. Les partis politiques affiliés au FNDU le RDF, l’UFP etc. ont eux aussi emboité le pas aux cinq centrales syndicales, qui pour menacer de faire dérailler le train d’un dialogue politique en passe d’être mis sur les rails, qui pour proférer des menaces à peine voilées contre les pouvoirs publics.

Toute cette «faune politique» cohabite au sein du FNDU; indistinctement, des partis politiques y côtoient des syndicats et des personnalités «indépendantes» y échangent avec des organisations prétendument issues de la société civile.

Ce qui est frappant, c’est la concomitance des communiqués diffusés, ce samedi, 7 mars 2015, par toutes ces entités, alors qu’elles ont observé le silence durant presque deux mois. En réalité, il s’agit d’un même communiqué décliné par chacune des composantes du FNDU, rédigé probablement par le même auteur et comportant des nuances stylistiques minimales, pour distraire la vigilance du lecteur et démultiplier l’effet politico-médiatique.

Si toutes ces entités ont réagi, aujourd’hui en chœur, c’est pour deux raisons principales:

1. Les piètres manœuvres politiciennes occultes du FNDU se sont avérées inefficaces

2. Les pouvoirs publics sont en passe de contrecarrer les menées intempestives des composantes de l’Opposition radicale, l’opinion publique aidant.

La floraison, ce samedi, 7 mars, de communiqués censés exprimer une forme de pluralité (factice) au sein du FNDU, ne trompe personne; elle fait tomber définitivement les masques et rappelle que, décidément, on aurait tort d’avoir confiance en un FNDU, prompt à jouer la carte de la surenchère puérile. Cette grève nous apprend que le FNDU doit fournir davantage d’efforts pour devenir le partenaire responsable, au service de la démocratie mauritanienne.

Cette floraison de communiqués est assimilable à un ultime baroud d’honneur de la part d’une Opposition radicale en perte de vitesse. Les ingénieurs, les techniciens et les ouvriers de la SNIM se rendent à présent bien compte qu’ils ont été «embarqués» dans une «galère» qui ne mène nulle part. Ils sont en grande majorité prêts à renouer avec la raison et à préserver leur entreprise, la SNIM.

Ils ont aussi compris que même si la grève est un droit légitime, ce droit ne peut être exercé sans discernement; le «timing» de cette grève et le contexte économique dans lequel elle a été déclenchée (cf. http://www.cridem.org/C_Info.php?article=667782 ) hypothèquent à 100% ses chances de succès.

Abouth

Brakna : Le lycée de Bababé organise une journée d’animation pédagogique

Brakna : Le lycée de Bababé organise une journée d’animation pédagogique [PhotoReportage] Le Lycée de Bababé a organisé ce samedi 7 mars 2015, une journée d’animation pédagogique placée sous le thème « 2015, année de l’éducation, un devoir civique ». Présidée par le Directeur de cabinet du Wali du Brakna, M. Mohamedou O/ Moulaye, aux côtés du Hakem de Bababé, M. Mohamed O/ El Bah O/ Bou, la cérémonie a été rehaussée par la présence de nombreuses personnalités issues de l’administration et du milieu scolaires (notamment le DREN adjoint, M. Mohamed O/ Neda).

Les élus dont le député Fall Mika et l’adjointe au Maire, Mme Khadijettou Kassoum Bâ, les notables de la mouqata’a, des représentants des organisations de la société civile (dont le poète et ex-commissaire Sall Djibril), des parents d’élèves avec à leur tête M. Sall Souleymane et naturellement les élèves de l’établissement sont venus en masse pour donner à l’évènement tout l’éclat qu’il mérite.

La lecture de quelques versets de Coran, la levée du drapeau et la présentation du personnel de l’établissement ont donné le coup d’envoi de cette grande manifestation scolaire qui fait la fierté de tous les fils du terroir.

Dans une allocution prononcée pour la circonstance pour souhaiter la bienvenue aux participants au nom des populations de sa commune, l’Adjointe au Maire, Mme Khadijettou Kassoum Bâ, a au nom Maire de Bababé et parrain de la journée, M. Abdoulaye Mamadou Bâ, d’abord rappelé l’importance que revêt l’éducation comme « besoin d’affirmation, émancipation et expression d’un pouvoir, celui de vaincre les forces hostiles à la nature ».

Poursuivant, l’édile à coups de citations des grands théoriciens, philosophes et pionniers de l’Ecole Publique, a insisté sur le rôle que joue cette institution dans la formation du citoyen modèle qui apprend ainsi « à connaitre, à faire, à être et à vivre ensemble ».

« Tout ceci nous renseigne sur la pertinence de la décision du Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, de faire de l’année 2015, l’année de l’éducation », martèle le Maire qui n’a pas manqué de louer cette mesure la qualifiant de « logique » dans un pays « miné par l’analphabétisme, gangréné par les obscurantismes, traversé par des communautarismes de tous bords et qui ambitionne de se hisser sur l’orbite du développement ».

Il a enfin remercié le directeur du lycée de Bababé pour cette initiative, la 1ère du genre, qui ne manquera de le faire sortir de l’état de léthargie dans lequel il se trouvait depuis plusieurs années ainsi que le ministère de l’Éducation nationale « pour sa ferme volonté de traduire en actes les engagements du Chef de l’Etat ».

Prenant la parole à son tour, le Directeur du lycée, M. Alhousseïnou Sy, a d’abord exprimé toute sa joie et son honneur « d’accueillir cette manifestation dans cet établissement né en octobre 1984 et compte ce jour 1572 élèves dont 771 filles encadrés par une trentaine de professeurs ».

Poursuivant, le proviseur se dit conscient de la lourde responsabilité qui lui incombe car « parmi les élèves, outre ceux qui sont déplacés, il y a des orphelins qui peuvent manquer d’affections, des handicapés qui peuvent être limités par leur force motrice, des femmes mariées qui ont des contraintes de vie conjugale, des filles absorbées par un ensemble des travaux domestiques, en somme par un ensemble de paramètres qui peuvent influer négativement sur les rendements scolaires ».

M. Sy a également invité l’État à relever les défis en mettant en œuvre « une politique éducative ancrée sur nos réalités socio-culturelles et ouverte sur le monde », les parents « à ne pas démissionner de leur responsabilité en éteignant le téléviseur quand il le faut et en vérifiant l’habillement des enfants en amont », les enseignants « à enseigner au lieu de faire semblant d’enseigner » et les élèves « à tirer leur épingle du jeu pour hisser la Mauritanie au rang des pays émergents ».

Avant de terminer le directeur, en bon professeur de sciences naturelles qui a formé des générations depuis le milieu des années 80, n’a pas manqué de louer les valeurs qu’incarne l’éducation telles que le civisme et d’appeler l’éducateur « à servir de miroir aux adultes et aux enfants dans l’habit et le comportement et à interroger sa conscience pour ne pas sombrer dans la médiocrité ».

Il a enfin vivement remercié le Président de la République pour avoir déclaré l’année 2015 « année de l’éducation », le parrain de la manifestation, le Maire Abdoulaye Mamadou Bâ qui a réhabilité 3 salles de classe, les autorités administratives (Wali, Hakem) et scolaires (DREN), M. Bâ Amadou Racine qui a débloqué une enveloppe d’1 million d’UM pour appuyer le projet de réhabilitation du lycée, aux ONG particulièrement la World Vision et tous ceux qui ont contribué à sa réussite et à l’atteinte de cet objectif : « Lycée de Bababé, lycée d’excellence ».

Quant aux représentants des élèves, Ciré Moussa Niang et Bouchra M/ Hmeyda, ils ont félicité leurs camarades qui ont eu le mérite d’être primés au cours de cette cérémonie exhortant les autres à redoubler d’efforts car « la réussite dépend de notre volonté à apprendre auprès de nos brillants professeurs car nous sommes l’avenir du pays ».

Ce ballet de discours a été clos par les professeurs qui, par le biais de leurs porte-paroles respectifs, MM. Mohamed Baba O/ Waled et Amadou Kébé, ont d’abord souhaité la bienvenue aux participants avant de rappeler « la place qu’occupe l’éducation dans le développement et l’épanouissement du citoyen et de la Nation ». Les éducateurs et hommes de terrain n’ont pas manqué de faire des propositions concrètes pour sortir notre système éducatif de l’impasse qu’il traverse.

Parmi celles-ci, « la réadaptation des programmes à nos réalités, la lutte contre la pléthore des classes, le recrutement de professeurs qualifiés et leur motivation, l’évaluation correcte des élèves ». Au niveau local, il s’agira de « sécuriser davantage le lycée en rehaussant le mur, réfectionner certaines salles de classes et le logement du directeur, équiper la bibliothèque et construire une salle informatique connectée sur Internet ».

Ils ont enfin remercié le Maire pour son appui matériel, le directeur pour « son dynamisme et sa créativité » et tous ceux qui, de près ou loin ont contribué à la réussite de cette journée et par-delà à l’essor de l’établissement.

La distribution des prix aux élèves qui se sont distingués lors des compositions de 1er trimestre aura été l’autre fait marquant de cette cérémonie. Pas moins de 27 as se sont vus décerner des attestations et prix sous les applaudissements nourris et les regards admiratifs de leurs proches.

Parmi ceux-ci, Hawoly Mamadou Sall, Zeïnabou M/ Mohamed Vall O/ El Bou, Aboubécrine Sidigh Bely, Lalla M/ Mabrouk, Ismaïl O/ Mohamed, Ismaïla Ousmane Sall, Mohamed El Hady Wane, Aïchettou Siddigh O/ Ahmed Vall sortent du lot avec des moyennes comprises entre 15,06 et 13,04 / 20. Un chœur vantant les mérites du savoir, une démonstration de King-fu et de karaté et des poèmes sur l’éducation et la formation ont bouclé les activités pédagogiques et ludiques de cette journée, la 1ère du genre depuis la création de cet établissement il y a un peu plus de 30 ans.

Notons que M. Sy Alhousseïnou qui a pris la direction de cet établissement en octobre dernier est un professeur de sciences naturelles qui s’est distingué au milieu des années 80 et tout au long des années 90 par son professionnalisme et son dévouement avant d’être promu directeur des études au collège de Boghé (Brakna) puis directeur du collège de Khabou (Guidimakha) et du lycée de Djéol (Gorgol). Son engagement pour la promotion de l’école mauritanienne fait l’unanimité auprès de tous les acteurs du secteur comme l’illustre les témoignages émouvants de ses anciens élèves.

A titre d’exemple, ceux des docteurs Bâ Kassoum et Bâ Alhousseïnou, tous deux natifs de Bababé et respectivement médecins-chefs du CM de Boghé et de la polyclinique de la SNIM à Nouadhibou qui ont suivi ses cours sur les bancs du lycée de Boghé : « Nous lui devons tout ! Il nous a enseigné des valeurs et des vertus telles que l’humilité mais aussi les fondements même de la profession que nous exerçons aujourd’hui », ont-ils expliqué.

La voie tracée par M. Sy devra servir de modèle pour rendre à notre système éducatif ses lettres de noblesse car l’école n’a pas uniquement pour mission d’enseigner mais elle doit contribuer à bâtir un citoyen exemplaire capable de relever les défis du moment.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr




Avec Cridem, comme si vous y étiez...











Niabina : Les femmes empêchées de célébrer la Journée internationale de la femme

Niabina : Les femmes empêchées de célébrer la Journée internationale de la femme

Les femmes de Niabina (village de la région du Brakna) ont été empêchées par le préfet de célébrer la Journée internationale de la femme, ce 8 mars, apprend-t-on de sources fiables.

Le préfet aurait justifié son opposition à toute célébration en prétextant que toutes les activités qui entrent dans le cadre de la fête de la femme doivent avoir lieu dans la capitale régionale du Brakna en l’occurrence Aleg.

A l’heure où ces lignes sont écrites, on apprend également que les femmes de Niabina ont décidé de reporter l’exposition et la conférence qui a pour thème Femme et développement au lundi 9 mars.

SC

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Scandale concernant la vente ou l'octroi de façon illégale de 5.000 terrains à Nouakchott!

Scandale concernant la vente ou l'octroi de façon illégale de 5.000 terrains à Nouakchott! Une enquête globale effectuée au sein du ministère de l’habitat a mis à nu l’existence d’un réseau spécialisé dans la falsification de titres fonciers. La bande a mis en place un système de montage de documents fonciers fictifs à Nouakchott.

De sources généralement bien informées, de hautes personnalités, dont un ancien ministre ainsi que des chefs de l’administration territoriale (anciens Walis et Hakems) seraient a cœur de cette énorme escroquerie.

Pas moins de 5.000 parcelles de terrains à caractère commercial auraient ainsi été vendues ou cédées par des voies illégales à des personnes proches des cercles du pouvoir. Selon une enquête préliminaire, un ex-ministre et deux anciens Walis seraient éclaboussés par le scandale !

D’aucuns craignent que le dossier soit clos sans que la moindre mesure ne soit entreprise afin de mettre fin à ces réseaux mafieux. En effet, une personnalité haut placée jouerait des pieds et des mains afin de protéger l’un de ses parents impliqués dans cette affaire douteuse.

Ces cercles mafieux auraient poussé leur effronterie jusqu’à s’approprier de grands domaines ruraux publics, transformés pour l’occasion en domaines urbains privés, en dehors des procédures légales en la matière. Pire, pas une ouguiya n’aurait été versée au Trésor Public.

D’où la nature manifeste de l’opération avec la panoplie qui tient de la gabegie caractérisée : occupation illégale de domaines ruraux publics, falsification de documents officiels (faux et usage de faux), abus d’influence. Autant d’actes illicites que le Gouvernement ne cesse d’affirmer combattre !

Selon le site Al Akhbar, le dossier serait miné et complexe de par le nombre hallucinant de victimes (des milliers !).

En définitive, un scandale de cette ampleur constitue à n’en point douter un véritable test de la volonté réelle du gouvernement et du président de la République de sévir contre les cercles mafieux qui minent l’appareil d’Etat et la gabegie qui en ronge les structures à tous les niveaux.


Taqadoum

Plainte pour recouvrement de droit de propriété sur les lots n° 30 et 34 de l’ilot M3 à Nouadhibou Objet des titres foncier n° 361 et 362.

Plainte pour recouvrement de droit de propriété sur les lots n° 30 et 34 de l’ilot M3 à Nouadhibou Objet des titres foncier n° 361 et 362.

A Son Excellence Monsieur le Président de la République

J’ai l’honneur de venir auprès de votre haute bienveillance vous informer que mon père possédait deux lots de terrain situés à l’ilot M3 du plan d’urbanisme de la ville de Nouadhibou. Ces deux lots objet des titres fonciers n° 361 et 362 de 600 m2 chacun en date du 27/02/1986.

Ceux deux lots longtemps convoités par les différentes autorités qui se sont succédées à Nouadhibou en raison de leur position et de la précarité de nos constructions que nous avons fini par démolir à la faveur de l’évolution des constructions devenues de plus en plus lucratives.

Ce que nous avons voulu faire en 1989 avant d’être convoqué par le Waly d’alors pour nous demander de surseoir à cette décision prétextant que l’Etat a décidé d’exproprier l’ensemble des bénéficiaires de la zone pour en construire un Hôpital national comme sous le vocable de l’Hôpital Russe.

La Waly d’alors nous a promis les conditions suivantes jamais tenues :

Que les actes d’expropriation nous seront remis
Que des justes compensations nous seront accordées

Promesses jamais tenues.

Or, ces subterfuges ne servaient qu’à nous faire lâcher prise tout simplement.

A la faveur de la passation de service entre le Waly d’alors et son prédécesseur, nous avons constaté des mouvements douteux avec des complicités notoires avec de grandes figures connues pour leurs très grandes influences (ces temps-ci) de Nouakchott auxquelles nos lots ont été attribués dans des circonstances que Dieu seul sait.

Monsieur le Président,

Je tiens à rappeler ici que nous nous sommes attelés à exposer au nouveau Waly que ces terrains nous appartiennent jusqu’à preuve du contraire et que la Société d’Ehel Ghadde y a commencé des constructions et non une extension de l’Hôpital Russe d’utilité publique comme prétendument déclaré.

En réalité l’Autorité en question devant laquelle notre plainte a été déposée était partie avant d’être juge et essaie par divers artifices sournoisement à intervertir l’appellation de la zone en question avec la zone envoisinante de façon rocambolesque qui a ébahi les topographes de la place.

Désabusés de toutes ces injustices commises à notre égard par les Autorités de Nouadhibou, nous avons porté plainte devant la justice de la place qui a pris un jugement d’arrêt n° 2008/289 du 25/12/2008 suspendant les travaux de construction en attendant les dénouement de cette affaire.

En 2010 le Waly actuel a été saisi par un collectif de propriétaires de la zone M3 par lettre du 10/2/2010 et déchargée à son Secrétariat le 11/2/2010. La seule réponse a été le démarrage des travaux de construction d’Ehel Ghadde. Nous avons saisi de nouveau la justice qui a ordonné l’arrêt des travaux par décision n° 318/2010 du 30/9/2010.

Malgré cette décision de la justice, les travaux ont été accélérés démontrant que sous certains cieux quand l’argent, la parenté et le pouvoir se liguent, les orphelins hommes, femmes et enfants du vieux Ahmed Ould Daha n’ont plus qu’à se confier à la grande puisse d’Allah pour recouvrir leurs droits légitimes spoliés au su et au vu de ces faux justiciers de ce bas Monde.

C’est au bon Dieu que nous implorons et c’est à Lui seul que les yeux pleins de larmes de ces petits orphelins demandent assistance et secours.

Ces orphelins lacent un cri strident non pas de vengeance mais pour empêcher que la parenté, l’autorité et la richesse ne complotent contre la pauvreté, la faiblesse et l’orphelinat comme font aujourd’hui les autorités de Nouadhibou et les grands commerçants de Nouakchott.

Dans l’attente d’une suite favorable, veuillez croire, Monsieur le Président, en l’assurance de notre haute considération.

Abdoullah Ould Daha
Abdoullah Ould Daha Nouadhibou, le 20 Février 2015
Commerçant à Nouadhibou
Tél. 46 00 38 00
 Le Calame 

Le déchargement et l’exportation du fer suspendus à Nouadhibou après un mouvement de grève du personnel de la SNIM

 Le déchargement et l’exportation du fer suspendus à Nouadhibou après un mouvement de grève du personnel de la SNIM L’activité de la SNIM a Nouadhibou s’est retrouvée paralysée vendredi par un mouvement de grève des travailleurs de la SNIM solidaires de leurs collègues de Zouerate. En effet les unités chargées de décharger les trains minéraliers et de charger les navires en partance de Nouadhibou ont arrêté le travail paralysant du coup toute l’activité de la société.

L’arrêt de ces unités portent un grand préjudice à la société qui enregistre quotidiennement des pertes conséquentes eu égard aux engagements contractés avec les partenaires étrangers.

La société déploie actuellement d’importants efforts pour dissuader un partie de ce personnel à poursuivre son mouvement pour empêcher l’arrêt total des activités de l’entreprise.
Sahara Medias 

Déclaration : "USLM", "CCTM", "CNTM", "CLTM", "CGTM"

Déclaration :
  Les travailleurs de la SNIM observent depuis le 30 janvier 2015 à Zouerate et plus récemment à Nouadhibou, une grève illimitée pour revendiquer la mise en application de l’accord conclu le 03 Mai 2014 en vertu duquel l’employeur s’engage, entre autres, à accorder, à partir du 1er octobre 2014, une augmentation générale consistante des salaires , un accord que la SNIM semble vouloir remettre en cause en raison de ce qu’elle qualifie de ‘’difficultés’’ imputables à la baisse des cours mondiaux du minerai de fer.

Cette action de grève largement suivie dans les deux établissements de l’entreprise minière a entraîné la paralysie totale de toute l'activité de l'entreprise et la situation est susceptibles de s'envenimer notamment suite à l’immixtion du gouvernement et son parti pris en faveur de la direction de l’entreprise exprimé lors de la récente visite du Ministre des mines et l’absence de toute volonté sérieuse de l'employeur de négocier avec les représentants des travailleurs afin de trouver une sortie à cette crise qui impacte fortement l’économie du pays.

Face à cette situation, les centrales syndicales signataires :

• Condamnent avec la plus grande fermeté l’attitude de la direction de la SNIM qui continue à s’entêter et refuse de négocier avec les représentants des salariés pour parvenir à une solution consensuelle à cette crise

• Dénoncent le parti pris du gouvernement qui ne contribue pas au maintien de la paix sociale au sein de l’entreprise

• Expriment leur soutien et leur solidarité aux travailleurs de la SNIM dans la lutte que ces derniers mènent pour la satisfaction de leurs revendications et réclamations légitimes

• Appellent l’opinion à faire pression sur le gouvernement pour l’inciter à obliger la direction de la SNIM à s’engager dans des négociations sérieuses avec les travailleurs afin de parvenir à une solution qui répond aux aspirations et aux revendications des salariés de la SNIM

• Annoncent la mise en place d’un comité de crise chargé de suivre de près la situation et d’étudier toutes les formes de soutien à apporter aux travailleurs de la SNIM

Nouakchott, le 06/03/2015

Les Signataire

Pour la CGTM
Le SG
Pour la CLTM
Le SG
Pour la CNTM
Le SG
Pour USLM
Le SG
Pour la CCTM
Le SG

SNIM : Le silence assourdissant des élus

SNIM : Le silence assourdissant des élus
Voilà 36 jours que la grève frappe de plein fouet la Ville de Zouerate. 36 jours de revendication de setting, de meeting, de négociations, de confrontation durant lesquels des familles ont été privées de rationnement en denrées alimentaires, privées de soins, privées de protection contre les abus et les menaces liés à ce conflit qu’on croit insoluble et pourtant prévisible depuis bien longtemps.

Durant ces 36 jour, aucun Député ni Sénateur de la Ville de Zouerate n’a fait la moindre déclaration publique, n’a pris la moindre initiative régionale ou nationale dans le but de sensibiliser l’opinion publique nationale sur les tenants et les aboutissants de ce conflit, dont les répercutions touche chaque Mauritanien où qu’il s’y trouve.

Aucun Député ou Sénateur n’a pris l’initiative de rencontrer l’ADG de la SNIM, encore moins le Président de la République, le tout afin de rapprocher les points de vue ou encore trouver une solution à ce conflit perpétuel et dommageable pour la Mauritanie toute entière.

Alors, à quoi bon avoir un Sénateur ou un Député s’il ne peut porter les problèmes de ses électeurs, les problèmes de sa région au centre névralgique du pouvoir et mettre celui au courant de la stricte et parfaite vérité-réalité de la situation qui prévaut dans son conté?

À quoi bon sert un Sénateur ou un Député s’il n’est pas capable de prendre à bras le corps la défense des intérêts de ses électeurs et ceux de sa région? Absolument rien!

Chose est certaine, les institutions et leurs représentants n’ont de sens que s’ils peuvent matérialiser sur le terrain, et dans la réalité de tous les jours, leur utilité pour le citoyen et le pays.

Maître Takioullah Eidda, avocat
Québec, Canada

Le déchargement et l’exportation du fer suspendus à Nouadhibou après un mouvement de grève du personnel de la SNIM

 Le déchargement et l’exportation du fer suspendus à Nouadhibou après un mouvement de grève du personnel de la SNIM
L’activité de la SNIM a Nouadhibou s’est retrouvée paralysée vendredi par un mouvement de grève des travailleurs de la SNIM solidaires de leurs collègues de Zouerate. En effet les unités chargées de décharger les trains minéraliers et de charger les navires en partance de Nouadhibou ont arrêté le travail paralysant du coup toute l’activité de la société.

L’arrêt de ces unités portent un grand préjudice à la société qui enregistre quotidiennement des pertes conséquentes eu égard aux engagements contractés avec les partenaires étrangers.

La société déploie actuellement d’importants efforts pour dissuader un partie de ce personnel à poursuivre son mouvement pour empêcher l’arrêt total des activités de l’entreprise.
Sahara Medias 

Pose de la première pierre d'un centre d'ophtalmologie à Nouadhibou

 Pose de la première pierre d'un centre d'ophtalmologie à Nouadhibou   Le wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mohamed Vall Ould Ahmed Youra a supervisé, samedi à Nouadhibou, la pose de la première pierre d'un centre d'ophtalmologie. Cette nouvelle structure sanitaire est financée par le groupe Koweitien Al Nefissi et par la fondation espagnole Jorjio Alio, à hauteur de 58 millions d'ouguiyas. Elle couvre une superficie de 500 m2 et comprend 3 salles de soins, une unité de montage de lunettes et une salle de formation.

Le centre dont la durée d'exécution des travaux est fixée à 12 mois est destiné à couvrir les besoins des habitants de la zone en matière des services d'ophtalmologie.

Le maire de Nouadhibou, M. Mohamed Ould Maatallah a, à cette occasion, souligné l'importance de cette réalisation sanitaire qui répond à un besoin réel des habitants de la zone et reflète le niveau de la coopération entre sa commune et la fondation espagnole, engagée depuis 8 ans.

La présidente de la fondation Mme Maria Lopez a évoqué les services qui seront assurés par le centre et les différents aspects de coopération entre la fondation et la commune de Nouadhibou. Elle a réaffirmé la détermination de sa fondation à renforcer et à développer cette coopération.

Le directeur régional de la santé, M. Khattry Ould Chiaa a, pour sa part, indiqué que ce projet vient à point nommé car une récente enquête souligne que le pourcentage de patients est élevé par rapport aux autres wilayas du pays.

La cérémonie s'est déroulée en présence des autorités administratives, sanitaires et sécuritaires régionales.
AMI

Spécial 8 Mars : Moudjeria. Trois femmes à la tête d’une municipalité

Spécial 8 Mars : Moudjeria. Trois femmes à la tête d’une municipalité L’édile de la commune de Moudjéria est une femme, madame Aminetou Mint Youssouf, infirmière de son état. Mais elle n’est pas la seule à caracoler à la tête de l’hôtel de ville. Ses deux adjoints sont aussi des femmes. Ce n’est pas courant. Selon madame le maire que Cridem a rencontré « Moudjéria, est une ville où l’avenir de demain en Mauritanie peut se jouer.

Tout y est surtout en matière touristique, mais le fort de notre métropole c’est qu’elle est surtout cosmopolite »
. Exact, à Moudjéria on trouve toutes les ethnies qui composent la Mauritanie et qui y vivent en harmonie depuis plus de cent ans. Et ce qui semble expliquer ce brassage des civilisations, c’est que tous « les habitants de Moudjéria constituent une seule famille ».

Les trois femmes semblent mener de front un projet d’avenir, qui «passe par d’abord inciter les fils de la localité à investir chez eux, pour encourager le développement économique, contribuer à bâtir leur ville et en être fières ». Comment traduire cette volonté de favoriser le développement humain, le bien-être et la prospérité des citoyens ? « En conjuguant les efforts de tous » souligne Madame Aminetou Mint Youssouf et ses deux adjointes, mesdames Oumou Tebeybib Mint khatar et Yaye Mabou.

Celle qui veut créer sa ville de demain, se base sur les infrastructures naturelles dont le ciel a doté Moudjéria, à l’image du Chetf, une eau de source qui est le principal système d’approvisionnement en eau potable qui dessert les 3. 500 âmes qui y habitent. Une eau minérale, « naturelle, qui n’est autre qu’un don de Dieu » dira l’édile de la ville.

Cette eau de source est l’un des nombreux préalables nécessaire au dynamisme économique de la commune. Son engagement traduit cette volonté féminine de toujours favoriser le développement humain, le bien-être et la prospérité de ses concitoyens.

Mais madame le maire fera savoir que ce n’est pas une première que de voir une « cheftaine à la tête de la ville, il y avait en 1093, Mint Beky qui a contribuer à bâtir avec le colon les routes et pistes pour desservir l’intérieur du pays ».

El houvra, la plaine qui a perdu de son lustre avec la sécheresse est devenu un désert où s’étalent à perte de vue des dunes de sables, nous pouvons et devons changer la donne car « la ville a assez de cadres et je le confie tous à relever avec nous le défi, cela passera par des assisses devant aboutir à une vision commune pour un développement durable ». J’ai espoir qu’avec le retour des ressortissants de la localité de concrétiser mon ambition pour ma ville natale a conclu madame le maire de Moudjéria.

ADN

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