dimanche 8 mars 2015

Spécial 8 Mars : Moudjeria. Trois femmes à la tête d’une municipalité

Spécial 8 Mars : Moudjeria. Trois femmes à la tête d’une municipalité L’édile de la commune de Moudjéria est une femme, madame Aminetou Mint Youssouf, infirmière de son état. Mais elle n’est pas la seule à caracoler à la tête de l’hôtel de ville. Ses deux adjoints sont aussi des femmes. Ce n’est pas courant. Selon madame le maire que Cridem a rencontré « Moudjéria, est une ville où l’avenir de demain en Mauritanie peut se jouer.

Tout y est surtout en matière touristique, mais le fort de notre métropole c’est qu’elle est surtout cosmopolite »
. Exact, à Moudjéria on trouve toutes les ethnies qui composent la Mauritanie et qui y vivent en harmonie depuis plus de cent ans. Et ce qui semble expliquer ce brassage des civilisations, c’est que tous « les habitants de Moudjéria constituent une seule famille ».

Les trois femmes semblent mener de front un projet d’avenir, qui «passe par d’abord inciter les fils de la localité à investir chez eux, pour encourager le développement économique, contribuer à bâtir leur ville et en être fières ». Comment traduire cette volonté de favoriser le développement humain, le bien-être et la prospérité des citoyens ? « En conjuguant les efforts de tous » souligne Madame Aminetou Mint Youssouf et ses deux adjointes, mesdames Oumou Tebeybib Mint khatar et Yaye Mabou.

Celle qui veut créer sa ville de demain, se base sur les infrastructures naturelles dont le ciel a doté Moudjéria, à l’image du Chetf, une eau de source qui est le principal système d’approvisionnement en eau potable qui dessert les 3. 500 âmes qui y habitent. Une eau minérale, « naturelle, qui n’est autre qu’un don de Dieu » dira l’édile de la ville.

Cette eau de source est l’un des nombreux préalables nécessaire au dynamisme économique de la commune. Son engagement traduit cette volonté féminine de toujours favoriser le développement humain, le bien-être et la prospérité de ses concitoyens.

Mais madame le maire fera savoir que ce n’est pas une première que de voir une « cheftaine à la tête de la ville, il y avait en 1093, Mint Beky qui a contribuer à bâtir avec le colon les routes et pistes pour desservir l’intérieur du pays ».

El houvra, la plaine qui a perdu de son lustre avec la sécheresse est devenu un désert où s’étalent à perte de vue des dunes de sables, nous pouvons et devons changer la donne car « la ville a assez de cadres et je le confie tous à relever avec nous le défi, cela passera par des assisses devant aboutir à une vision commune pour un développement durable ». J’ai espoir qu’avec le retour des ressortissants de la localité de concrétiser mon ambition pour ma ville natale a conclu madame le maire de Moudjéria.

ADN

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