samedi 4 janvier 2014

Carnet de L'Authentique.

Carnet de L'Authentique. Déchu
A peine proclamé élu sur la liste nationale au détriment de Mintata Mint Hdeid, l’ex-chargé de mission à la Présidence, M. Yahya Ould Sid’El Moustaph serait déchu de son siège sur décision du Conseil constitutionnel.

Celui-ci aurait recu une correspondance de la Primature rappelant que les « démis de leurs fonctions » ne devaient briguer aucun mandat électif, ni un poste administratif dans les cinq ans à venir. Sacrée Mintata ! La voilà donc revenue au Parlement !

Menacé
Sidi Mohamed Ould Maham, général de la division du Bataillon des frondeurs serait sérieusement menacé au troisième tour des législatives à Atar. Selon la presse, un puissant triumvirat d’hommes d’affaires hostiles á l’arrogant député, aurait mis tout leur poids et ses moyens pour obtenir sa tête.

Soucieux de sauver le dernier des « conjurés » contre la démocratie, le pouvoir semble mobiliser tout ce qu’il avait comme « pro » qui devraient rejoindre Atar pendant les jours à venir pour vendre le... soldat Ould Maham !

Campagne
En marge de la campagne en cours pour le troisième tour des élections, une bataille feutrée se déroulerait entre des élus négro-mauritaniens pour succéder à feu Bâ Mamadou dit M’Baré, ancien Président par interim et ex-président du Sénat.

Bâ Bocar Soulé, fraîchement élu à la mairie de son village, Bagodine et l’ex-Colonel Sogho Alassane se livrent, en premier lieu, cette bataille. D’un autre côté, des segments du système prépareraient l’ex-ministre et ancien Président de la Cour des Comptes, Sow Adama Samba, pour briguer le poste. Arabisant de renom, fidèle parmi les fidèles du système, il a des chances réelles comme ses adversaires.

Arrêté
Un leader local de l’UPR à Monguel qui avait brandi une arme á feu contre ses adversaires politiques à Monguel aurait été arrêté par la gendarmerie. Interrogé par celle-ci, il aurait soutenu avoir acheté son arme avec un « homme en tenue ». Avouant avoir pointé son engin contre ses adversaires qu’il qualifie de « vils esclaves », il n’aurait exprimé aucun regret, étant sûr que, quelque part, une haute autorité intercédera pour que l’affaire soit étouffée. Ainsi va l’État de droit en Mauritanie !

Attendu
Selon le ministre malien des Affaires étrangères, Dhehbi ould Sidi Mohamed, le président IBK s’apprêterait à rendre une visite officielle à la Mauritanie. Reçu en audience par le Président de la République, le chef de la diplomatie malienne (dont une partie de la famille vit en Mauritanie) a souhaité que cette visite soit un nouvel départ pour les relations (quelque peu tendues) entre les pays.

Contribution.
Il a fallu que le président Mohamed Ould Abdelaziz appelle les citoyens à apporter le soutien moral et matériel aux Mourabitounes, pour que les ministres du gouvernement se mettent en action ! Comme s’ils s’étaient donné le mot, chaque membre du gouvernement s’est rendu au téléthon organisé sur le plateau de TVM déposant la somme de 500 mille ouguiyas.

Contribution (Bis)
Le président de la HAPA s’est encore une fois illustré dans un geste bien à lui ! Sur les centaines de Mauritaniens qui ont réagi au téléphone, il est l’unique citoyen qui a offert une somme qui est allée jusqu’à la virgule… De sources dignes de foi, il s’agit de l’intégralité de son salaire mensuel.

Contribution (Ter)
A la clôture du téléthon organisé en soutien aux Mouabitounes, aucun chiffre n’a été avancé sur le montant global qui a été collecté. Aux dernières nouvelles, TVM aurait obtenu dans la soirée de lundi, 162.912.273 UM. Côté stade Olympique et siège de la Fédération où des sommes étaient remises, aucune information n’a circulé à propos.

Vote.
De sources informées, l’UPR remporterait san coup férir la Comunauté urbaine de Nouakchott. Elle aurait même plus que ses voix, avec l’allégeance de transfuges d’autres partis politiques. « Comme ce ne sont pas les partis qui votent mais les porteurs de voix qui sont maîtres d’eux-mêmes, il est facile d’amadouer qui ont veut » lance un Upériste.

Pour rappel, le parti Union Pour la République (UPR) aura 17 délégués au sein du prochain conseil de CUN alors que trois autres partis de l’opposition y auront 20 délégués, conformément au règlement régissant la répartition des sièges du conseil de la CUN délivré par le ministère de l’intérieur et partant des résultats des dernières élections municipales.

Rassemblé Par Oumar El Moctar.
(Journal L'Authentique)


Mauritanie: manifestation à Nouadhibou contre la profanation de l’Islam

Mauritanie: manifestation à Nouadhibou contre la profanation de l’Islam Des centaines de personnes sont descendues dans les rues de Nouadhibou (Nord Mauritanie) après la prière du vendredi pour protester contre un texte qui profane l’Islam, a rapporté le correspondant de Alakhbar.

Jeudi la police avait arrêté l’auteur du texte, Mohamed Cheikh Ould Mohamed, un fils du hakem (gouverneur) de Nouadhibou qui est employé à la SNIM.Il dénonce dans son texte la "marginalisation au nom de l’Islam" de certaines couches sociales mauritaniennes notamment les "Moualamines (forgerons)".

Les manifestants, qui brandissaient des slogans hostiles à l’auteur, qualifié de « renégat », ont demandé l’instauration de loi protégeant les symboles sacrés de l’Islam.

Auparavant, les imams de la ville avaient réclamé une application stricte de la loi contre l’auteur de l’écrit. Dans le même contexte, l’imam de la grande mosquée de la capitale Nouakchott, Ahmedou Ould Lemrabott, a exhorté l’Etat, dans son sermon du vendredi, à empêcher aux personnes inconscientes de nuire l’Islam.

Controverses autour des accrochages entre IRA et des forces de sécurité près de Boghé



Hier vendredi, des informations contradictoires ont circulé sur des accrochages entre un groupe de militants d’IRA et des éléments de la gendarmerie, près de la ville de Boghé alors que certaines sources médiatiques évoquent des affrontements violents, une source officielle a démenti cette information rapporte l'Agence El hourriya.
Biram Ould Dah Ould Abeid,  président de l’initiative pour la résurgence d’un mouvement abolitionniste (IRA) dirigeait un convoi en direction d’un village  à 18 km au Nord de Boghé  où l’on suppose qu’il existe une fosse commune datant des évènements de 89-91.
Des évènements de 89-91 qui marquent une période sombre de l'histoire durant laquelle, des exactions abominables avaient été commises contre la communauté négro-mauritanienne.

rapide info

Guidimagha Mauritanie: Urgence pour l'école de Boully


Guidimagha Mauritanie: Urgence pour l'école de Boully Créée avant « le soleil de l’indépendance » en Mauritanie précisément en 1945, l’école de Boully fait parti des écoles les plus anciennes de la région du Guidimakha. Elle a commencé à fonctionner avec un seul enseignant et deux classes. Elle comptait en 2003, 360 élèves et 7 classes.

Aujourd’hui, elle compte 551 garçons, 311 filles pris en charge par 12 enseignants pour l’année 2013-2014. Les huit cent soixante deux élèves sont reparties entre 14 divisions pédagogiques dont une extension à Gourel Soulé.

Malgré les efforts déployés par les ressortissants, cette structure est devenue aujourd’hui le lieu, où toutes les parties sont loin d’être harmonieusement bien conçues pour se soutenir, se compléter les unes les autres.

Des efforts importants sont déployés par les ressortissants depuis des années, à travers la mise en œuvre des programmes d’appui, des soutiens en matériel, des réfections des salles de classes en vue de sauver ce qui peut être sauvé.

Des actions d’urgences s’imposent aujourd’hui, car l’école de Boully fait face à des défis, de plusieurs ordres: Boully village dispose d’une seule école fondamentale et un collège depuis 2004. Ainsi, un nombre important d’enfants en âge d’être scolarisés est identifié dans la rue par faute d’infrastructures d’accueil.

Le problème d’infrastructures d’accueil Face aux urgences de l’heure, la construction d’une deuxième école s’impose. Plusieurs demandes ont été adressées aux autorités compétentes mais elles sont restées lettre morte. En effet, l’école est confrontée depuis plusieurs années à la surcharge des classes en termes d’effectif par classe, souvent pour la première année, plus de 60 élèves par classe.

Amenés à scinder souvent l’effectif des classes en deux, pour pouvoir dispenser des cours dans une situation plus ou moins acceptable d’apprentissage. Dans cette situation, les enfants ne reçoivent les cours qu’à mi-temps. Autrement dit, la moitié de la classe monte le matin et l’autre moitié le soir. Une situation atterrante !!

Les enfants, assis à même le sol cabossé, sont accueillis dans une indignité -inhumaine dans 14 salles de classes dont huit en béton, quatre en semi –dure et deux en banco connaissent une détérioration inquiétante. Aucun enfant ne peut être accueilli avant 7 ans du fait d’un manque de salles de classe et d’enseignants.

Le Système éducatif national

Le système éducatif est caractérisé par une faille généralisée dans beaucoup de domaines. Les cours dispensés ne répondent pas aux attentes provoquant ainsi un désintérêt. Un problème d’identification par rapport à l’école mauritanienne d’une manière générale se pose. L’éducation c’est tout ce qui nous permet de se construire, se réaliser, s’adapter, se guider…

Si dans les écoles, les savoirs dispensés, les conditions d’études entrent en contradiction avec les normes, les attentes, le fossé se creuse, l’école deviendra le bout du tunnel.

L’obscurité envahit partout, et tout se fait dans cette obscurité. Loin d’être une exagération pompeuse, la situation de l’école de Boully est tout simplement dramatique. Elle est devenue « cet endroit » où tout est superflu et tout fait défaut, ne produisant aucun équilibre. Les conditions dans les quelles les élèves se trouvent sont de toute nature invraisemblables.

Les réformes engagées depuis plusieurs années n’ont pas permis de construire un ensemble uni dans le domaine éducatif. La gestion pédagogique et administrative des enseignants est peu performante.

En effet, on constate l’absence d’une véritable programmation de recrutement et des affectations des enseignants pour faire face aux déperditions, aux besoins de la croissance démographique et aux nouveaux impératifs linguistiques de la mise en œuvre de la réforme du système adoptée en 1999, qui vise à assurer un enseignement bilingue (Arabe-Français). Aussi, il devient impératif que la politique de recrutement au niveau des écoles normales garantisse la sortie d’enseignants capables d’enseigner dans les deux langues.

La proportion de « variance expliquée » estimée à 24%, l’existence de lacunes chez certains maîtres en termes de réalisation de la transmission des connaissances chez leurs élèves. Ces lacunes pourraient s’expliquer notamment par le manque d’adaptation de la formation initiale, les insuffisances de la formation continue, les faiblesses de l’appui didactique, l’inefficacité de l’encadrement pédagogique et la faible motivation des enseignants.

Dans certains cas de figures, l’on assiste au recrutement sans aucune formation de base de l’enseignant. Des contractuels atterrissent dans les écoles comme une nuée de sauterelles, comme l’on dit en Mauritanie avec le système « des bras longs ». Pour la plupart, ils ne savent ni comment transmettre les savoirs, ni ce que s’est l’éducation au sens scientifique.

D’autres parts, la majeure partie des enseignants à commencer par le Directeur en personne ne sentent aucunement concerné par la qualité, l’équilibre et l’avenir prometteur des enfants.

Comment par exemple contrôler, inculquer des valeurs morales, redynamiser des enseignants qui ne se sentent responsables en aucune manière des échecs criants même s’ils sont concernés directement, si le Directeur en personne se permet de s’absenter quand il le veut et comme bon lui semble.

Il est vrai qu’il y’a toujours quelques rares enseignants qui se sacrifient pour dispenser des cours « normalement » mais pour la plupart d’entre eux, c’est cette exception qui confirme la règle générale d’une autre manière, qui est celle d’un désintérêt et désengagement des enseignants dans la transmission des savoirs.

Les actions d’urgences

La commune de Boully et les autorités locales se trouvent dans l’incapacité financière de prendre en charge l’enrayement de cette dégradation de l’enseignement fondamental. Les principales actions à envisager dans le cadre d’un véritable programme d’amélioration s’articulent autour des éléments suivants:

₋ Il s’agit d’améliorer l’accès et la rétention au niveau du fondamental, par l’intermédiaire de : La résorption des disparités entre les filles et les garçons ; la construction d’environ 3 salles de classes, l’accroissement des effectifs des enseignants, l’accueil de l’ensemble des enfants en âge de scolarité

₋ Amélioration de la qualité de l’enseignement à travers, la formation initiale professionnalisant et continue des enseignants et des directeurs d’école, la mise en place de mécanismes d’incitations pour les enseignants affectés dans la commune de Boully, la mise en œuvre de programmes rénovés, la disponibilisation des outils pédagogiques (manuels, guides, outils pédagogiques, etc.) et la disponibilisation des outils pédagogiques dans des écoles à travers un circuit de distribution gratuite qui implique les autorités régionales et les associations des parents d’élèves.

₋ Création d’une deuxième école. Avec la croissance démographique, cela permettra de résorber certains déficits.

₋ Améliorer l’environnement de scolarisation des filles à travers, le maintien des filles dans le système, en réduisant les handicaps auxquels elles sont confrontées dans leurs scolarités ainsi qu’aux examens ; le renforcement de la scolarisation des filles dans l’enseignement fondamental dans l’école de Boully connaissant des disparités marquées entre genres ;les disparités dont souffrent les filles formeront un champ d’action spécifique, supposant des études approfondies sur leurs origines et des actions éventuelles sur la demande de scolarisation. Dans ce cadre, une étude sur les causes d’abandon des filles permettra de mieux cerner la nature des appuis à mettre en œuvre au niveau de l’école de Boully. En attendant les résultats de cette étude, il sera organisé des cours de rattrapage, des campagnes de sensibilisation et un appui à la commune en vue de lever les obstacles à la scolarisation des filles dont notamment la distance de l’école.

₋ Le développement de la politique sur l’identification des populations concernées au moyen des résultats du recensement; la mobilisation de tous les opérateurs dans la lutte contre l’analphabétisme; la diversification des instruments d’intervention (implication des parents, expérimentation d’unités mobiles d’alphabétisation, la consolidation des campagnes d’alphabétisation) et l’amélioration de l’accompagnement en communication.

Il s’agit là, des actions d’urgences à mettre en œuvre pour l’amélioration des conditions d’études dans la localité de Boully, commune rurale de Mauritanie. Ces actions nécessitent le rassemblement des efforts de toutes les composantes de la commune en Mauritanie comme à l’étranger avec l’appui des partenaires. Depuis plusieurs années, elle traverse une dégradation incontrôlée des conditions générales d’apprentissage engendrant une baisse préoccupante de la qualité.

La situation est alarmante, vue le niveau des élèves, l’état dans lequel l’école Boullienne fonctionne, et vue l’incapacité de l’Etat à éviter tout seul l’agonie, le déficit dans presque tous les domaines, l’école de Boully a profondément besoin d’un appui pour combler les insuffisances notoires concernant les programmes, les manuels scolaires, la qualification des maîtres, les infrastructures, les matériels (tables, bancs, ….) et l’encadrement pédagogique, la baisse de niveau. C’est l’heure des urgences. ….

Fofana Samba &Waly Diawara





Le Ministre de l'Habitat supervise à Bir Moghreine la première pierre de certains édifices publics

Le Ministre de l'Habitat supervise à Bir Moghreine la première pierre de certains édifices publics Le Ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire, M. Ba Yahya Bokar, a supervisé vendredi à Bir Moghreine la pose de la première pierre de certains édifices publics.

Il s'agit des locaux de l'administration, de la résidence du Hakem et d'un dispensaire dans le village de Hsey Loughar. Ces infrastructures ont nécessité un coût global de 160 millions d'Ouguiyas sur le budget de l'Etat et un délai d'exécution de six mois.

Prenant la parole à cette occasion, le Ministre a souligné que l'Etat s'engage à résoudre les problèmes des citoyens partout dans le pays.

Il a ajouté que son département va doter la ville de Bir Moghreine des infrastructures nécessaires, en application des instructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Pour sa part, le Wali de Tiris-Zemmour, M. Abderrahmane Ould Mahfoudh Ould Khattry, a souligné qu'il existe une volonté réelle du Président de la République à assurer l'accès des citoyens sur l'ensemble du territoire national aux services essentiels de base.



Mauritanie - 4ème festival des villes anciennes à Oualata


A l’instar de la deuxième édition – qui se déroulait en 2012, à Ouadane – quelques 200 voyageurs, journalistes et représentants de Tour opérateurs d’Aventure, sont conviés à se rendre dans la ville mythique de Oualata. Même si le programme n’est pas encore défini à l’heure où sont écrites ces lignes… ce festival sera l’occasion d’assister à des danses ethniques, des épreuves sportives, ainsi que des événements culturels et artisanaux.
Pour l’événement, un vol direct Paris - Néma est affrété auprès de la compagnie aérienne Air Méditerranée. La prise en charge du séjour sera assurée par l’Office National du Tourisme mauritanien.

Point Afrique Mauritanie