samedi 28 février 2015

Infos sur le transfèrement de l’homme d’affaires Ould Mogueya vers une prison à Bir Moghrein

Infos sur le transfèrement de l’homme d’affaires Ould Mogueya vers une prison à Bir Moghrein   Des sources bien informées évoquent l’éventualité d’un transfèrement de l’homme d’affaires et banquier Ahmed Ould Mogueya, PDG de Maurisbank, en détention depuis des semaines dans une prison à Nouakchott, vers la ville de Bir Moghrein, à l’extrême Nord-est du pays.

Des personnalités en litige avec la justice, notamment des trésoriers accusés de détournements de l’argent public, non remboursés après un délai de grâce accordé par l’IGE avaient été transférés auparavant vers la prison de Bir Mghrein, dans la wilaya de Tiris Zemmour.

Créée en 2013, la banque islamique Maurisbank avait été sanctionnée par un retrait d’agrément le 31 décembre dernier à la suite d’une décision du Conseil de Politique Monétaire (CPM) de la BCM, après plusieurs mois d’exclusion du système de compense inter-bancaire.

Accusé d’avoir «dissimulé des éléments comptables», Ahmed Ould Mogueya et quelques autres responsables de l’institution avaient été arrêtés deux semaines après et déférés à la prison.
Essirage

Traduit de l'Arabe par Cridem

Une femme accouche d'un triplet à l’Hôpital Hamed Ben Khalifa à Boutilimit

Une femme accouche d'un triplet à l’Hôpital Hamed Ben Khalifa à Boutilimit
Une compatriote, dont l’âge n’a pas été révélé, a donné naissance vendredi 27 février courant à l’Hôpital Hamed Ben Khalifa à Boutilimit, à un triplet bien portant, rapporte le site essirage.net.

L’accouchement par césarienne de la femme a été retenu par une équipe de médecins, quand l’arrivée clinique habituelle au monde des nouveau-nés s’est avérée pleine de risques pour la vie de la mère et des nourrissons, indique Essirage.net.

Dr Abdallahi Ould ishag, qui a effectué avec succès la césarienne, a posé avec les nouveau-nés dans des photos publiées sur sa page Facebook, quelques heures après leur naissance.

L’heureuse mère qui, selon les médecins, ne s’expose à aucun risque grave consécutif à cet accouchement rare et complexe, venait probablement de l’une de ces villes éloignées de l’Est mauritanien, qui ne disposerait pas d’équipements indispensables et de médecins compétents pour ces cas de grossesse, nécessitant une grande dextérité.

Il y a environ, une année, une autre mauritanienne âgée de 25 ans, de la Commune d'Azgueilim relevant de la Moughataa de Monguel accouchait d'un triplet de filles à la PMI du centre hospitalier de Kaédi.

Une autre femme de M'Bout avait accouché en 2012 d'un quadruplet (2 filles et 2 garçons).

Copyright © 2015 Cridem

vendredi 27 février 2015

La communauté de Diougrera/Toufndé Civé remercie le ministre de l’hydraulique et Dr Bâ Coumba Conseillère à la présidence

Grève à la SNIM : Le mouvement s’étend, Le pouvoir hésite…

Grève à la SNIM : Le mouvement s’étend, Le pouvoir hésite… Au moment où les travailleurs de la SNIM à Nouadhibou s’apprêtent à rallier le mouvement de grève, les autorités de Nouakchott Ouest ont interdit une marche de soutien que la CGTM devrait organiser dans la capitale. C’est la première fois, depuis le déclenchement du mouvement de grève des mineurs du nord, qu’une administration publique affiche carrément son hostilité à l’une de leur activité.

Est-ce le début d’une ingérence plus prononcée du gouvernement en faveur des thèses défendues par la direction société minière? Zouerate. Lundi, 23 février. Des milliers de travailleurs de la SNIM, en majorité grévistes, ont accompagné, jusqu’au cimetière en dehors de la ville, la dépouille de Mohamed Ould Nagi Ould Rachid.

Un travailleur de l’entreprise qui vient d’être emporté par une grave maladie au cœur qui n’a pu être soignée ni en Mauritanie ni à l’étranger. Aux cris de ‘’Point d’autre seigneur que lui’’, les travailleurs ont sillonné les principaux artères de Zouerate. Les travailleurs de chaque département de l’entreprise marchaient ensemble vêtus de leurs combinaisons de travail. Un rite devenu une coutume chez les grévistes depuis le déclenchement de leur mouvement, il y a presque un mois.

Ceux-ci ont en effet profité de l’occasion pour marcher à côté des non grévistes et de l’administration, tout en évitant soigneusement d’utiliser les moyens de transport de la SNIM qui leur ont été proposés tout au long du trajet menant jusqu’au cimetière. Et surtout de faire passer leur message : ‘’la grève jusqu’à la satisfaction des doléances’’.

En dépit des mesures de rétorsion annoncées par l’administration de la société contre des dizaines de grévistes à Zouerate, et qui vont des mises à pieds jusqu’aux licenciements pur et simple, l’engagement des travailleurs est demeuré entier.

Encouragés par les habitants de la ville et par le niveau très important de suivi du mouvement de grève au sein de la SNIM, les mineurs jurent de continuer leur action jusqu’à faire plier la direction de leur entreprise qui, selon eux, demeure sourde à leurs appels et cherche plutôt à saper la grève à travers les mesures ‘’abusives’’ qu’elle a prononcées contre certains travailleurs.

Qu’elles soient abusives ou non, l’entreprise entend se servir de l’administration et de la justice afin de les exécuter. Déjà, certains travailleurs ont reçu la visite de huissiers qui leur ont transmis l’ordre de libérer leurs logements dans cinq jours. Les services de l’économat et de l’infirmerie ont été également fermés devant les grévistes.

Interrogé par Biladi, le secrétaire général de la CGTM, cette centrale syndicale qui a entériné la grève au sein de la SNIM et continue d’épauler les travailleurs en grève, a déclare ‘’qu’aux yeux de la loi qui régit le travail dans notre pays, les mesures annoncées par la SNIM contre des dizaines de ses travailleurs sont tout simplement nulles et non avenues’’.

Une position presque évidente de la part d’un syndicat à l’égard de l’action de ses adhérents. Mais celui-ci et sa centrale entendent allaient pus loin que cela en décrétant d’autres actions pour le soutien de ce qu’ils estiment être ‘’le droit légitime des travailleurs de la SNIM : l’application d’un accord signé avec les travailleurs’’.

Autre soutien de la grève à la SNIM : la députée Mint Hassena qui a publié une déclaration dans laquelle elle appelle le président Aziz à intervenir, personnellement, pour amener la direction de la SNIM à négocier avec ses employés.

Pourtant, l’ADG de la SNIM est descendu la semaine dernière à Nouakchott pour répondre à une convocation de son chef : le président de la République. Il est reparti directement à Nouadhibou presque juste après la sortie de l’audience avec le président. Qu’est-ce qu’on lui aurait dit ? On ne sait pas.

Toujours est-il qu’il parait encore bénéficier du soutien et de la bénédiction du boss. Pour combien de temps encore ? Difficile à dire. Même si l’entrée imminente des travailleurs de la SNIM à Nouadhibou, prévue mercredi à OH, risque bien de faire évoluer la situation ? Et surtout la position du gouvernement.

Mohamed Mahmoud Ould Targui 
RMI Biladi

Le MASEF, l’UNICEF et l’UNFPA face aux MGF : Sensibilisation à Tintane sur la tolérance zéro

Le MASEF, l’UNICEF et l’UNFPA face aux MGF : Sensibilisation à Tintane sur la tolérance zéro   Le chef lieu de la commune rurale de Dev’a qui relève du département de Tintane (Wilaya du Hodh Elgharbi) a abrité, le lundi 23 mars, une journée de sensibilisation sur les Mutilations Génitales Féminines (MGF).

Le lancement des activités, inscrites au programme, s’est déroulée sous la supervision de la directrice adjointe des études de la coopération et du suivi au ministère des Affaires Sociales de l’Enfance et de la Famille (MASEF) Mme Fatimettou Mint Mohamed Kaber Ould Mohamed Ahmed Ould Khattry et du chef de service du même département en présence de Mme Gaitana Mint Mohamed, du maire de la dite commune et de la coordinatrice régionale du MASF au Hodh Elgharbi Mme Mounina Mint Chah.

Cette journée est organisée par l’ONG ODZASAM dans le cadre du projet conjoint d’abandon volontaire des MGF qui est le fruit du partenariat avec le MASEF et les organismes onusiens : Unicef et UNFPA.

Dans un mot prononcé à l’occasion, la directrice adjointe a valorisé la coopération entre le département ministériel et ses partenaires particulièrement dans le domaine de la politique du gouvernement en matière de la famille, de l’enfance et de la population. Fatimettou a mis aussi l’accent sur la promotion féminine qui dit elle constitue une priorité pour le président de la République.

Pour sa part, le président de l’ONG ODZASAM M. Mohamed Elmokhtar Ould Mohamed Ahmed a présenté une communication sur l’importance de l’abandon de la pratique prohibée par l’Islam et nuisible à la santé mentale et physique de la victime a-t-il tenu a précisé.

Ould Mohamed Ahmed a par la suite dressé le bilan des campagnes de sensibilisations menées dans les zones cibles mettant en exergue les progrès réalisés dans le domaine.

A la fin de son intervention, le président de ODZASAM a remercié tous les partenaires et acteurs impliqués dans la lutte contre les MGF citant au passage les autorités administratives de la Wilaya du Hodh Elgharbi qui, renchérit, n’ont cessé d’apporter leurs appuis aux activités mises en œuvre sur leur territoire par les organisations de la société civile.

Moustapha O/ Bechir

Cp Hodhs
Le Calame

Politique : dans les méandres du programme de visites du Président de la République

Politique : dans les méandres du programme de visites du Président de la République
Au moment où les spéculations vont bon train et les analystes se contredisent au sujet de l’avenir du dialogue politique proposé par la majorité à son opposition, la presse détourne l’opinion vers des visites intentionnées par le Président de la République Mohamed Oud Abdel Aziz dans toutes les Wilayas intérieures du pays.

Ces visites démarreront, selon cette presse, à partir de la deuxième moitié du mois de mars prochain et commenceront par les deux grands réservoirs électoraux de l’Est, c’est-à-dire les Hodhs Al-Charghi et Al-Gharbi. En cherchant dans les méandres de ce programme surprise, on peut toujours imaginer des raisons selon qu’on est opposant farouche, laudateur dans la majorité présidentielle ou neutre.

Dans l’opposition, on ne cache pas la réjouissance de voir le Président de la République prendre finalement conscience de la gravité de la situation que vit son pays depuis longtemps et percevoir qu’une crise multiforme pointe à l’horizon. Pour elle, ces visites ne sont qu’une simple fuite en avant.

Une première raison de cette fuite en avant, en constitue l’impact négatif de l’absence de répercussion de la croissance économique réalisée sur les conditions de vie des populations et ce suite surtout à une répartition injuste des résultats cette croissance.

On cite aussi à ce sujet les conséquences, sur les possibilités de financement de l’Etat, du recul drastique des prix des principaux produits exportés (fer, or, etc.), des détournements dans les secteurs de recettes, du doute qui plane sur l’accord de pêche avec l’Union Européenne, de la crise financière des grandes entreprises de l’Etat, du départ de certains investisseurs étrangers, etc.

Si la chance d’organiser un dialogue inclusif entre la majorité et l’opposition devient grande, la réalisation des objectifs visés par les initiateurs de ce dialogue reste cependant incertaine.

C’est là une autre raison pour le pouvoir de chercher, à travers ces visites de tous les chefs-lieux des Moughataas du pays, à garantir la loyauté et l’allégeance des populations et à gagner leur confiance. Ceci facilitera, le moment opportun, une manipulation de ces populations pour des projets futurs tels que des réformes drastiques ( ), des élections anticipés (municipales, législatives et même présidentielles) ou des modifications de la constitution, notamment via un référendum.

Plusieurs composantes du FNDU, soupçonnent déjà le pouvoir d’avoir proposé le dialogue aux fins d’entrainer l’opposition –globalement ou partiellement- pour partager la responsabilité dans les domaines où l’échec est patent et incontestable. Alors, cette opposition est rassurée que les populations ciblées dans la Mauritanie profonde ne sont pas dupes pour accepter aujourd’hui de partager les résultats d’une mauvaise gestion dont le pouvoir en place en est le seul responsable.

Contrairement à cette vision pessimiste, le camp de la majorité présidentielle juge, lui, que le Président de la République effectue ses visites pour tranquilliser les populations et les rassurer que le gouvernement a pris les mesures qui s’imposent pour neutraliser les éventuelles conséquences négatives du déficit pluviométrique qui inquiète déjà certaines régions du pays et qui pourra offrir, en même temps, un terrain fertile aux critiques des mécontents du pouvoir et de son opposition déclarée.

Ces mesures constitueront les détails d’un vaste programme de « sauvegarde des populations rurales » et d’une nouvelle version 2015 du programme « Emel », destiné uniquement à la lutte contre la précarité dans les grandes concentrations urbaines.

Serait aussi l’occasion pour Monsieur le Président de la République de s’enquérir directement de l’état d’avancement d’un ensemble de projets comptabilisés déjà dans l’actif du premier mandat.

Ce sont les projets qui avaient été largement exploités, lors de la campagne présidentielle de 2014, pour montrer la nécessité de réélire leur réalisateur pour qu’il puisse finaliser les nombreux chantiers entamés et continuer à faire avancer la Mauritanie sur la voie du progrès.

Les populations visitées seront rassurées que le gouvernement œuvrera pour une finalisation effective des grands projets en cours et pour une accélération de la réalisation des autres engagements électoraux de 2014.

L’importance qui sera accordée aux audiences, permettra de rassurer les notables et la vieille garde qu’on a confondus, à un moment donné, avec les cabegistes et les prévaricateurs. Sera-ce alors l’occasion de renouer avec de tels groupes sociaux, économiques, politiques et religieux sur lesquels se sont toujours appuyés, par le passé, les pouvoirs politiques.

Il s’agira de rassurer tous ces groupes que les réformes annoncées lors du premier mandat ou préconisées pour le mandat actuel, ne menacent guère ni leurs intérêts matériels, ni la place occupée dans la société. En d’autres termes, il n’y a aucune incompatibilité entre cette volonté affichée de changer la classe politique et de lutter contre « Al vessad » et « Al moufsidine » et la préservation du statut de ces intermédiaires qui s’opposent à leur enterrement.

Notre majorité soutient que ce contact direct entre le sommet et la base, permettra au Premier Chef du pays de faire l’inventaire des problèmes spécifiques de chaque département visité, d’inviter les populations à contribuer tant dans la recherche de solutions satisfaisantes à leurs doléances que dans la réalisation du programme du gouvernement en général.

On n’exclut pas que Son Excellence demande la solidarité de son peuple pour faire face aux évolutions futures de la situation du pays ou prépare l’opinion publique à des décisions inédites liées à la bonne gouvernance.

Outre ces deux grands camps politiques de l’opposition et de la majorité, on distingue celui de la société civile, supposé généralement neutre. Ce troisième camp est convaincu que la vie n’est pas exagérément noire comme la décrive l’opposition. De même, cette vie n’est pas aussi rose comme la voit la majorité présidentielle.

En conséquence, cette société civile, organisée et non organisée, invite le Président de la République à :

(i) confier à ses conseillers la tâche d’étudier profondément la situation actuelle du pays telle que décrite par l’opposition ainsi que les fondements des projections qu’elle fait de notre avenir.

(ii) écouter attentivement les populations visitées, à enregistrer leurs problèmes et doléances et à utiliser ses propres circuits d’informations en vue d’arrêter les vrais problèmes et de leur trouver des solutions selon un ordre de priorité précis ;

(iii) considérer ces visites comme un dialogue social et un prélude à un autre dialogue, politique, qui ne semble pas prioritaire pour la majorité des mauritaniens ;

(iv) prendre conscience du changement des mentalités d’une partie importante des mauritaniens et des risques de cet éveil –minime soi-il- sur la stabilité du pays ;

(v) savoir que tout tourne autour de la justice qui, comme le reste des insuffisances, est tributaire de la bonne gouvernance.

S’agissant enfin de mon avis personnel, je dirais que le chaos n’est pas fatal puisque les mauritaniens sont, tous, tolérants, pacifistes et profondément marqués par leur religion l’Islam. Mais, quelque chose est à faire et sur plusieurs fronts et dans les meilleurs délais.

Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb

mardi 24 février 2015

Visites du Président à l’intérieur : A élections anticipées, campagne anticipée

Visites du Président à l’intérieur : A élections anticipées, campagne anticipée

  Quand le président éternue, l’Exécutif s’enrhume et « la Majorité » gesticule. Depuis que le premier des ministres a annoncé, aux députés des deux Hodhs, la visite, à la mi-Mars, du Président, dans cet immense réservoir électoral, c’est tout le microcosme nouakchottois qui tire les ficelles ou les dividendes du jeu politique local en ébullition.

Ayant appris la direction de la girouette présidentielle, en tête de peloton, les cadres aux affaires (ministres, walis, ambassadeurs, directeurs…) sont à la manœuvre pour accompagner le mouvement. Rencontres par-ci, collectes par-là… en prélude à la ruée vers le terroir. Une descente aux enfers où chacun veut s’afficher le plus fort, pour s’attirer les grâces de l’illustre hôte.

Mais, sur les objectifs de la visite qui mènera, cette fois, le Président dans tous les chefs-lieux des départements, Ould Haddemine est resté perplexe. Officiellement, il s’agirait de procéder à des inaugurations et autres poses de première pierre de plusieurs projets de développement, dans les secteurs de l’eau (nappe de Dhhar), de la santé, des routes, de l’industrie laitière (approbation d’un décret portant fondation d’une usine de lait à Néma).

En marge des festivités inaugurales, Ould Abdel Aziz ouvrira le registre des audiences. Occasion d’écouter, à chaque étape du périple, les « Grands Electeurs » (notables, chefs de tribus et autres leaders communautaires…).

Parions qu’il ne manquera pas de satisfaire une partie de leurs doléances, pour s’assurer de leur allégeance. Notre président, qui réitère, à qui veut l’attendre, sa volonté de dialoguer avec le FNDU, multiplie les bonnes intentions, joignant, parfois, l’acte à la parole. Serait-il en train de courir derrière une nouvelle réélection, propre, apaisée et consensuelle, dont le statut et les contours restent à définir? Ou à la pêche d’une sortie honorable qui lui confèrerait plus de crédit ?

Aziz veut, en tout cas, s’ériger en rassembleur et parer à toute sale éviction dont les conséquences lui seraient fatales (cf. les malheurs de la dynastie Wade et de l’arrogance de Compaoré). Son mandat, à la tête de l’UA, et le réseau de relations qu’il a pu tisser lui ont ouvert les yeux… sur d’autres horizons. Mieux : aurait-il reçu des promesses, au sein de la cour des Grands qu’il a longtemps courtisée, voire amadouée ?

Mais se hisser au rang de personnalité sous-régionale, continentale ou internationale suppose un parcours, sinon correct, du moins corrigé. Notre président se livrerait-il donc à la besogne de balayer devant sa propre porte ? Alors, dialogue ! Mais à quelles conditions ? Dans le camp du pouvoir, on avoue que tous les sujets sont discutables, sans ligne rouge.

Toujours en quête d’une longueur d’avance sur ses potentiels challengers, Aziz sillonna, on se rappelle, en 2009, l’intérieur du pays, pendant que la Communauté internationale parrainait, à Dakar, des négociations de sortie de crise politique, suite au renversement du président élu Sidi ould Cheikh Abdallahi. Rebelote en 2014/2015, où l’ex-putschiste anticipe sa campagne, pendant que l’opposition du « Dialogue-bis » est en pleine discussion d’une position commune, en vue d’arracher, au pouvoir, des garanties qui crédibiliseraient les échéances électorales ?

Avec, en vue, la dissolution du Parlement et des conseils municipaux, ainsi que l’organisation d’une élection présidentielle anticipée, précédée, vraisemblablement, d’une démission contraignante, voire contrariante, du Président. Celui-ci est déjà en campagne. Jamais deux sans trois ? A élections anticipées, campagne anticipée. CQFD.

Moustapha ould Béchir

CP Hodhs

Urgent- Snim : Après un délai d’observation, les employés de la société à Nouadhibou pourraient rallier ceux de Zouérate dans la grève

Urgent- Snim : Après un délai d’observation, les employés de la société à Nouadhibou pourraient rallier ceux de Zouérate dans la grève

  Les employés de la Snim au siège de Nouadhibou pourraient rejoindre leurs collègues de Zouérate après la fin de la période d’observation qui s’achève mardi, apprend-on de source des employés.

Lundi, la Direction générale de la Snim s’est réunie avec les représentants des employés dans notre capitale économique.

Les résultats de la réunion sont qualifiées d’infructueux par les représentants des employés qui avaient décidé de donner à la Direction générale un délai de 25 jours pour trouver des solutions acceptables pour leurs collègues de Zouérate. Or, selon certains employés de la Snim, la direction générale ne semble pas prendre au sérieux les doléances des travailleurs de Zouérate ; ils regrettent également que pour toute solution « la Snim a simplement jeté dans la rue plus d’une centaine d’employés ».

Selon les mêmes sources, les employés de la Snim à Nouadhiboou pourraient donc rallier le mouvement de grève des employés de Zouérate qui ont inauguré leur quatrième semaine de protestation en vue de la satisfaction des accords signés par l’employeur à savoir le paiement de salaires et de bonus de production pour 2014.

Déjà bien affectée par la grève des employés de Zouérate, la Snim risque tout simplement une paralysie totale avec l'entrée éventuelle en grève du personnel de Nouadhibou, quai d'embarquement du minerai à l'exportation.
Mauriweb

L'UPR droite dans ses bottes pour la réussite de la visite du président dans les hodhs

L'UPR droite dans ses bottes pour la réussite de la visite du président dans les hodhs   La direction générale du parti Union pour la République (UPR) multiplie depuis quelques jours des contacts avec ses instances et fédérations implantées à Nouakchott et dans les vilayas frontalières des Hodhs Elgharby et Echarghi,pour la réussite de la visite que compte entamer le président Mohamed Ould Abdel Aziz, dans les wilayas précitées,début mars prochain, nous renseigne des sources bien informées.

La présidence du parti travaillera en collaboration avec certains membres du gouvernement pour la mise sur pied des cellules de coordination pour élaborer le programme de la visite,précise notre source.

La même source a confié à Tawary que la principale formation au pouvoir a enregistré d'importantes adhésions tout dernièrement venues de divers horizons politiques.

La visite qu'entamera l'homme fort de Nouakchott dans les régions de l'Est entre dans le cadre de l’exécution des grands projets de son programme prévu dans son second mandat,dont la lutte contre la pauvreté, l'injustice, le désenclavement des localités, la gabegie, la déperdition scolaire.
Tawary

lundi 23 février 2015

Arrestation du trésorier départemental de Guerou après la découverte d’un trou financier de 145 millions UM

Arrestation du trésorier départemental de Guerou après la découverte d’un trou financier de 145 millions UM Le responsable de la trésorerie de la moughataa de Guerou dans la wilaya de l’Assaba, Moustapha Ould Havedh a été arrêté, au terme d’une enquête de deux semaines, menée par une commission d’inspection du programme Emel 2012-2013-2014.

Des sources généralement bien informées indiquent que l’enquête a révélé la disparition d’un montant estimé à 145 millions UM des comptes de la trésorerie départementale.

Arrêté, Ould Havedh a été déféré à Nouakchott, après la nomination de son successeur à la trésorerie de Guerou.

Début, février, des sites avaient évalué le trou financier évalué par une première descente des limiers de l’IGE à 166 millions UM.
Taqadoumy 
Traduit de l'Arabe par Cridem

Le camion militaire n’a pas chuté dans le ravin…Il s’est écrasé à la suite d’un éboulement d’un gros rochet

  Le camion militaire n’a pas chuté dans le ravin…Il s’est écrasé à la suite d’un éboulement d’un gros rochet  Des sources indiquent que le camion militaire accidenté vendredi dernier sur l’axe Atar-Chinguitti, qui a couté la vie à 17 martyrs et fait de nombreux blessés graves, appartenait au génie militaire, affirmant qu’il avait à son bord 45 officiers et soldats.

Les occupants du camion étaient dépêchés en mission de travaux de construction à effectuer sur la prison secrète Salah Dine, située dans le no man’s land mauritanien et vers laquelle ont été acheminés dernièrement 3 salafistes, accusés d’être les cerveaux des récentes et violentes émeutes de la prison centrale de Nouakchott.

Les sources précitées indiquent que la mission avait demandé, à son commandement, à la fin de ses travaux, de mettre à sa disposition deux véhicules pour assurer son transport vers Nouakchott ainsi que celui des bagages et du matériel de construction utilisé au cours de ses travaux.

Le commandement n’a pas donné suite favorable à cette requête, prétextant, n’être en mesure de lui donner que le camion en sa possession, tout en précisant que le véhicule présente des problèmes de freins.

La mission a opté pour une autre alternative, portée également à la connaissance de son commandement : emprunter la route la plus sécurisée, qui ne transite pas par Chinguitty, en raison de l’impraticabilité de la route de cette cité historique et des risques énormes encourus par le camion sans freins.

Une doléance rejetée aussi par le commandement, disent les sources précitées, selon lesquelles, l’argument présenté à la mission, est que la seconde route est plus longue et par conséquent, requiert davantage de carburant. Devant ces deux objections, la mission était contrainte de s’engager dans la route dangereuse Chinguitty-Atar, connue par ses nombreux nids-de-poule, ses multiples bosses et ses gros risques.

« Le chauffeur du camion a perdu le contrôle du véhicule sur le tronçon montagneux Ould Ebnou entre Chinguitty et Atar. Les freins n’ont pas pu immobiliser le fourgon sur la falaise abrupte. Le conducteur, qui doit réfléchir dans une fraction de seconde sur la décision à prendre, n’avait plus devant lui que deux choix : aller dangereusement vers le ravin et tomber du haut de la montagne ou braquer violemment à gauche sur le fronton, où se trouvait un gros rochet suspendu au dessus de la route et qui attirait depuis une longue période l’attention des voyageurs, en raison de ses mouvements réguliers, annonciateurs de l’imminence de sa chute », rapportent les sources susmentionnées.

« Le conducteur a opté en faveur du dernier choix, qui a provoqué l’éboulement du gros rochet sur le camion. 14 membres de la mission ont péri sur le coup, rejoints par 3 autres ayant succombé à leurs blessures après leur évacuation à l’hôpital tandis que d’autres officiers et soldats avaient été grièvement blessés», ajoutent les sources selon lesquelles, les corps de certains martyrs gisent encore sous la grosse pierre qui s’est effondrée sur le camion...
Taqadoumy 

Traduit de l'Arabe par Cridem

Zouerate/ Grève SNIM : Les mineurs soudés jusqu’au bout !

Zouerate/ Grève SNIM : Les mineurs soudés jusqu’au bout ! (reportage) Rentrée dans sa troisième semaine, la grève des employés de la SNIM ne connait pas de répit, aucune solution ne pointe à l’horizon, les deux parties campent sur leurs positions. Pourtant, les ouvriers tiennent toujours. "La résistence" des ouvriers tient à la solidarité de toutes les populations de Zouérate, rassemblées pour la même cause. Les femmes sont en première ligne de ce combat pour les droits économiques des travailleurs.

Un tour dans les différents sites de regroupements donne une impression de la détermination de ces grévistes à recouvrer leurs droits. Au Q.G des mineurs, la sérénité règne, les travailleurs gardent espoir de trouver une solution à leurs revendications et restent soudés.

Z.N., gréviste, campe le décor: "ici nous vivons en famille, rien ne nous manque, mais nous n’avons pas cru que l’entreprise allait laisser le mouvement perdurer. Nous sommes ici des gens ouverts, instruits, pacifiques, nous ne réclamons que nos droits.

L’entreprise est pour tous les mauritaniens, pas pour des individus. Si elle marche, elle marche pour nous tous, si elle se dégrade tout le monde le sentira". L'alerte est donnée sur la situation économique de la société. Les implications pernicieuses relevées: « Nous demandons aux autorités suprêmes de trouver des solutions à ce problème car les impacts de cette grève toucheront toute la Mauritanie, pas seulement Zouerate.

Le plus facile à faire c’était de convoquer les délégués des travailleurs pour des négociations, nous sommes prêts à rembourser de nos poches si réellement la société est en crise mais ce que nous n’acceptons pas c’est le bras de fer qu’on veut faire avec nous. Nous lançons un appel au président de la République d’œuvrer pour sauver cette grande société, poumon économique du pays.

Au nom des travailleurs et des femmes, je lance un appel solennel au Chef de l’Etat d’intervenir pour mettre fin à cette crise qui perdure et qui menace la situation économique du pays, à son adresse le dicton qui dit: écoute ceux qui te font pleurer et n’écoute pas ceux qui te font rire ».
Le message est lancé pour rappeler que les grévistes attendent l'intervention des plus hautes autorités de l'Etat afin de mettre fin à leur calvaire.

Et les grévistes d'attirer l'attention des décideurs sur la malgouvernance de l'entreprise :"s’il y a gaspillage de biens publics c'est bien visible maintenant à la SNIM, avec l’absence de maintenance des engins dans les sites. On exploite des engins de dernière génération en disant aux employés, allez-y, si l’engin tombe en panne, mettez-le à la casse". Preuve pour ces employés que la gestion de l'entreprise est des plus catastrophiques ces dernières années.

Différents témoignages indiquent que ce secteur névralgique de la société minière fonctionne au ralenti. Ces témoignages laissent entendre que la mine compte 858 travailleurs dont 38 Responsable. Sur 820 opérateurs d’engins miniers, seuls 35 vont réellement au travail. « Soit un pourcentage de 94, 88% contre 5,12% non grévistes », déclarent des représentants des travailleurs. « Nous avons même réussi à faire entrer dans nos rangs 5 opérateurs miniers jusque là réticents», ajoutent-ils.

Du côté de l’entreprise, on fait savoir que la grève n’est que partielle et n’entame en rien les activités de la société, la production minière et le trafic ferroviaire. Mais le subterfige, fait de l'appel à des retraités, est coûteux. Curieusement d'ailleurs, si les rotations des trains est maintenue, c'est bien parce que le nombre des wagons a été revu à la baisse. Tout semble être confiné dans l'apparence d'une "normalité" de l'activité de l'entreprise qui ne peut en être une étant donné que les centaines de travailleurs ne peuvent être tous remplacés.

Ces derniers ont aussi d'ailleurs dénoncé les méthodes de la SNIM qui, disent-ils, fait recours à des prestataires alors que le mois passé, elle avait indiqué qu’elles mettraient fin aux contrats de prestations. Ils regrettent les menaces de la Snim à travers les Contrats à Durée Déterminée .

«Le 5 février passé, l’entreprise adressait une mise en demeure de licenciement aux détenteurs de ces contrats et trois jours après, elle leur ouvre des lignes de crédit de 100 à 900 mille Um », soutient une femme gréviste. AVANT d’ajouter « pendant Cinq ans, les délégués des travailleurs ont réclamé des prêts bancaires pour les CDD alors qu’ils n’ont eu que les indemnités d’ameublement ».

Visiblement l'entreprise qui a menacé de bouter dehors ses employés de leurs maisons et de leur couper les vivres tablent sur le découragement des grévistes. Ces derniers semblent avisés et disent ne pas craindre les mesures d'intimdation et de menaces de tout genre. "Nous réclamons nos droits et nous les obtiendrons" assurent-ils.

L'atmosphère plutôt détendu et bon enfant laisse présager que l'employeur gagnerait à discuter avec les représentants des employés plutôt qu'à chercher à les faire plier par la contrainte. En tout état de cause, l'éclosion de cette tension sociale risque de ne pas s'éterniser de la sorte.
Mauriweb

dimanche 22 février 2015

Le ministre de l'agriculture s'enquiert de l'état d'avancement du projet du canal d'irrigation Aftout Sahli

 Le ministre de l'agriculture s'enquiert de l'état d'avancement du projet du canal d'irrigation Aftout Sahli Le ministre de l'agriculture M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moktar s'est enquis dimanche au cours d'une visite sur le terrain, de l'état d'exécution du projet du canal d'irrigation de l'Aftout Sahli qui s'étend sur 55 km dans la moughataa de Keur Macène (Trarza).

Au cours de cette visite, le ministre s'est informé sur l'avancement des travaux au niveau des différents axes du projet et écouté des explications techniques sur les conditions de travail et sur les phases accomplies jusqu'à présent.

La tournée du ministre a concerné les segments d'intervention du génie militaire et de la société nationale d'aménagement et des travaux (SNAT). C'était le lieu pour M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed El Moktar d'exhorter les responsables des différents chantiers de la nécessité de la rigueur, du respect des critères techniques retenus et des délais impartis en dépit de la réduction du temps de la phase restante des travaux.

Une rencontre a été organisée ensuite avec les responsables du projet au cours de laquelle le ministre a appelé à la tenue de réunions régulières entre les techniciens pour étudier les questions d'ordre technique en vue de garantir une haute technicité et meilleure qualité de l'ouvrage.

Le ministre a insisté sur la nécessité d'avoir sur place trois (3) chantiers de travaux pour garantir une concurrence positive et creuser le maximum possible de canalisations sur la distance requise tout en respectant l'environnement dans la zone du projet. Il a réitéré le fait que l'opération demande un suivi rigoureux, une mobilisation constante et une compétition entre les différents chantiers ainsi qu'un renforcement des équipements et matériels utilisés.

A son tour, M. Isselmou Ould Sidi, wali du Trarza a attiré l'attention sur l'importance que représente le respect de la dimension environnementale appréciant la réponse du département de l'agriculture aux aspirations des agriculteurs au cours de la campagne rizicole d'hivernage en rendant disponible l'eau à travers ce canal d'irrigation.

Il a sollicité également l'existence de points d'eau pour abreuver le cheptel de la zone et l'implication des autorités locales dans la mise en œuvre et le suivi du projet.

Cette visite du ministre de l'agriculture s'inscrit dans le cadre du suivi régulier de l'exécution du projet du canal de l'Aftout Sahli qui a été lancé en mars dernier par le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz.

Il est prévu que les travaux s'achèvent dans 15 mois à compter de mars 2014. Les travaux sont exécutés par la société nationale d'aménagement et des travaux (SNAT) sur financement de l'Etat mauritanien de l'ordre de 10 milliards d'ouguiya.
AMI 

Trésorerie de Rosso : Détournement ou règlement de comptes ?

Trésorerie de Rosso : Détournement ou règlement de comptes ?   Dans ce monde riche en bizarrerie, le ridicule ne tue plus. On dit aussi, dans notre jargon populaire, « qui veut tuer son chien l’accuse de la rage ».

C’est le moins qu’on puisse dire devant le cas de Cheikh Mohamed Lemine ould Ely, ancien directeur du Trésor de Nouadhibou, également ancien trésorier régional de Rosso, aujourd’hui aux arrêts dans la prison civile de Dar Naïm.

Il est accusé d’avoir détourné près de neuf cent millions d’ouguiyas, selon un rapport d’inspection effectuée, en janvier 2015, par Mohamed ould Cheikhoumou et Amara Cheikhou Soumaré, respectivement auditeur et vérificateur à la direction de l’Audit et du contrôle interne du Trésor.

Dans ce rapport, il est noté que le détournement fut réalisé durant les années 2012, 2013 et 2014. Or nous disposons de pièces d’inspection, effectuées par ladite équipe durant justement cette période. La première examinait la période du 20 septembre au 31 décembre 2012.

Les recettes de la trésorerie de Rosso s’y élevaient à 444 799 631,55 ouguiyas, tandis que les dépenses se chiffraient à 404 787 709 ouguiyas, soit un solde positif de de 40 011 922,55 ouguiyas. La seconde, établie sur la période du 01 janvier au 31 décembre 2013, note que les recettes étaient de 896 665 844,74 UM ; les dépenses, 864 008 303 UM et le solde, 32 667 541,74 UM. Le dernier rapport couvre la période du 01 janvier au 21 octobre 2014 : 666 090 779,54 UM de recettes, 656 020 847,67 de dépenses, soit un solde de 10 069 931,87 UM. Le tout sanctionné par un procès-verbal de vérification de caisse, présentant, avec le solde créditeur, une parfaite conformité avec ce qu’on appelle, en langage financier, un quitus.

C’est à ce titre que Cheikh Mohamed Lemine, trésorier régional à Rosso, fut promu directeur du Trésor à Nouadhibou. Mais, à peine trois mois plus tard, le voilà pisté par ces mêmes contrôleurs qui l’accusent, soudain, d’un détournement de plus de 900 millions d’ouguiyas ! Intrigante situation qui suscite des interrogations : comment ces contrôleurs qui ont procédé à des vérifications, pendant trois ans, n’ont pu découvrir la faille qu’en l’absence de l’intéressé et si rapidement, de surcroît ?

Quel rôle joue l’ancien directeur du Trésor de Nouadhibou, notoirement mécontent de son éviction et qui officie, désormais, à l’Inspection générale ? Règlement de compte entre financiers ? Et si Cheikh Mohamed Lemine ould Ely était, en tout cela, innocent ? Plusieurs observateurs estiment en ce sens que l’accusation de détournement ne serait qu’un prétexte fallacieux, pour régler le compte de cet homme, fort d’amis influents, dans les sphères du pouvoir, qui lui avaient permis de déboulonner un poids lourd de Nouadhibou

Jiddou Hamoud
Le Calame

Zouérate : Les Banques s’étouffent, la grève continue!

Zouérate : Les Banques s’étouffent, la grève continue! [PhotoReportage]  La grève des ouvriers continue. Nous sommes déjà à la troisième semaine. La centrale syndicale rappelle que cette grève est motivée par « le non respect par l’employeur des clauses d’un accord conclu le 03 mai 2014, en vertu duquel la SNIM s’engage à accorder à partir du 1° octobre 2014, une augmentation générale consistante de salaire, verser trois (3) salaires en guise de bonus et de payer un rappel des primes de production impayées au titre de l’année 2014 ».

Les répercussions de cette grève commencent à se sentir sur toute la population active de la Ville de Zouerate. Les banques ce mois- ci n’auront pas beaucoup de salaires à fournir à leurs clients. La SNIM est le premier client des banques primaires qui officient à Zouerate.

Nous avons Dix banques à Zouerate : Banque Commerciale et Industrielle (BCI), Banque Nationale de Mauritanie (BNM), Al Wattaniya, Société Générale (SG), Banque Populaire de Mauritanie (BPM), Banque Mouamalatte Sahiha (BS), Banque Mauritanienne pour le Commerce international (BMCI), Banque ALWAVA Mauritanienne Islamique, Attijari Bank et Maurisbank.

On se demande que feront ses banques pour couvrir les frais du mois de février 2015 ? La ville de Zouerate, est une ville minière où toutes les activités commerciales sont liées aux Salaires des Ouvriers de la SNIM. Ces salaires sont versés entre le 5 et le 7 de chaque mois.

Le mutisme de La Direction de la SNIM, fait vivre la population au ralenti. La SNIM se cache la tête dans le sable pour ne pas voir le danger venir. Elle attend que le danger passe. Tandis-que le mouvement devient de plus en plus fort.

Les ouvriers se sont toujours montrés très sages. Ils se réunissent chaque jour de 9 heures à 11 heures et de 16 heures à 20 heures. Pour se disperser dans l’ordre. Le calme qui précède la tempête.

Depuis quelques jours, la SNIM menace de l’expulsion des Ouvriers – Grévistes licenciés. Ces grévistes licenciés sont au nombre de 176 Ouvriers et 40 familles seront expulsées au début de la semaine. A partir du lundi 23 février 2015 selon notre source !

Faudra-t-il un nouveau Mai 68 ?

Sidi Ould Bobba
Zouerate



Avec Cridem, comme si vous y étiez...











Source : Sidi Bobba

Traza: Atelier de formation et de plaidoyer au profit des maires du Trarza.






Un atelier de formation et de plaidoyer sur l’ATPC (Assainissement totale piloté par la communauté) organisé par le maire de Rosso, M. Sidi Mohamed Ali ould Alioune ould Mohamed Abd dit Sidi Diarra au profit des maires du Trarza s’est tenu à Rosso du 18 au 19 Févier 2015. Cet atelier a été ouvert par le Wali du Trarza, M.Isselmou ould Sidi qui était entouré par le maire de Rosso et le représentant de l'UNICEF. Ce dernier a exprimé un sentiment de joie et de satisfaction par rapport à cette  rencontre qui selon lui, permettra  aux maires d’acquérir des stratégies pour convaincre les populations de leurs localités sur la nécessité d’adopter l’approche ATPC qui constitue une approche communautaire globale  impliquant la communauté dans la gestion de ses affaires. Le Wali du Trarza a insiste sur les efforts à conjuguer pour sensibiliser les populations dans le sens du changement de mentalité.
Au niveau de la Wilaya du Trarza l'encrage institutionnel de l'ATPC un programme en cours depuis 2009,  est composé d'un comité régional présidé par le DRAS, l’autorité administrative, les élus, le Masef, le DREN, le MAE, le DRHA, L’antenne locale de la Radio mauritanienne, les Oulemas en plus d’une coordination régionale composée d’1 coordinateur, 2 superviseurs et 23 facilitateurs. 
Durant ces deux jours les animateurs ont présenté des thèmes qui ont permis aux maires de sortir de cet atelier avec un certain nombre de compétences qui leur faciliteront la tâche à leur retour dans leurs communes respectives pour la mise en œuvre de l'ATPC. Les maires ont participé pleinement à l'élaboration d'un plan d'action d'un nouveau projet pour les localités qui n'ont pas été encore couvertes par le programme.
   
Notons que le bilan des activités de l'ATPC au Trarza de façon générale de 2009 à 2015 a déjà donné des résultats escomptés selon l’évaluation.
HOBD.  CP/ROSSO.  





samedi 21 février 2015

Condoléances de la famille Ehel Momma

Condoléances de la famille Ehel Momma

  La famille Ehel Momma adresse ses condoléances les plus attristées à l’ensemble de la famille militaire, au peuple mauritanien et aux parents des martyrs, au moment où l’on apprend le grave accident, survenu, le vendredi 20 février 2015, entre Chinguetti et Atar, et qui a coûté la vie à quatorze militaires.

Puisse Allah, le Tout puissant, accueillir les défunts dans son saint Paradis. We Inna Lillahi We Inna Ileyhi Rajioun.

Le porte parole de la famille Ehel Momma

Momma Ould Ely Cheikh Ould Momma

vendredi 20 février 2015

L'Etat-major général des forces armées annonce le décès de 14 martyrs et la blessure d'autres dans un accident de la route

L'Etat-major général des forces armées annonce le décès de 14 martyrs et la blessure d'autres dans un accident de la route L'Etat-major général des forces armées a annoncé vendredi le décès de 14 martyrs et la blessure d'autres dans un accident de la route survenu sur l'axe reliant les villes Chinguitty-Atar dans la wilaya de l'Adrar.

C'est ce qu' indique un communiqué de presse publié aujourd'hui, par la direction de la communication et des relations publiques à l'Etat-major général des forces armées, dont une copie est parvenue à l'AMI. Ci-après l'intégralité de ce communiqué :

"Un camion militaire transportant une section du génie civil a fait un accident aujourd'hui 20/02/2015 sur la route Chinguitty-Atar.

14 martyrs sont décédés dans cet accident qui a fait d'autres blessés.

L'Etat-major général des Armées a pris toutes les mesures et évacué par voie aérienne les blessés à l'hôpital militaire pour bénéficier des soins ainsi que les martyrs, pour compléter l'opération d'inhumation dans les lieux souhaités par leurs familles.

Qu'Allah accueille nos martyrs dans Son Saint Paradis


We Inna Lillahi We Inna Ileyhi Rajioun". 
AMI