mercredi 24 novembre 2010

Fini les rumeurs de maladie contagieuse en Adrar'




L’Adrar a connu depuis prés d’un mois des rumeurs au sujet de maladie contagieuse créant ainsi une psychose chez les populations rurales ;mais les efforts des pouvoirs publics aboutissent ;après des prélèvements sanguins des animaux ciblés et des analyses ont permis d’identifier cette maladie spécifiquement animale appelée « PASTEURELLOSE »transmissible chez les animaux.

L’hypothèse donc de contagion chez les personnes est sans fondement et les décès signalés à Aoujeft et à Amegjar sont des décès naturels et n’ont rien avoir avec cette maladie animale et aucune contagion n’est possible avec les êtres humains.

Les médecins vétérinaires ont exclus toute contagion ;mais cette maladie est transmissible chez les animaux elle est provoquée par les ‘stress’’des animaux transhumants parcourant de grandes distances et les eaux stagnantes et le climat en hivernage sont des vecteurs de cette maladie qui provoquent des craintes chez les éleveurs affectant ainsi le cheptel en Adrar.

En effet les informations sur les décès dans la région sont des nouvelles purement coïncidentes il s’agissait plutôt de décès naturels ;mais il était plus humain de signaler des naissances dans cette période au lieu de créer des psychoses en milieu rural .

Pour le réseau RONGA, le secrétaire général

Hamoud ould Amardhaya

cridem

Rosso : Quelle stratégie pour le ramassage des ordures ?




Le maire de la commune de Rosso, le Pr Fassa Yérim a présidé une réunion le 21 novembre dernier dans la salle de conférence de la mairie. C’était en présence du secrétaire général El Hadj Mbodj, de quelques conseillers municipaux, d’agents de la police municipale, de plusieurs représentants d’associations de jeunes et de femmes de la ville de Rosso et de quelques notables.

La réunion avait pour objectif de définir une stratégie pour débarrasser la ville des ordures. En effet malgré toutes les réalisations de la commune depuis quatre ans, le ramassage des ordures reste un véritable casse-tête pour le premier magistrat de la ville.

Plusieurs personnes sont intervenues pour faire des propositions concrètes susceptibles de résoudre l’épineux problème des ordures.

C’est ainsi que Vieux Fall résidant à l’Escale a proposé que des responsables soient désignés au niveau de chaque quartier pour surveiller leur zone et sanctionner les personnes qui jettent des ordures en dehors des dépôts prévus à cet effet et versent des eaux usées un peu partout.

Quant à M. Sow, il a félicité le maire pour avoir tenu sa promesse d’apporter l’eau potable aux populations de son village (Tékech) avant de saluer son initiative d’impliquer les populations dans la gestion des ordures.

Il a rappelé que les endroits sales de la ville sont les lieux publics et que cela relève plus de la commune que des populations ; il a enfin suggéré que l’exemple des jeunes de la Médine organisés autour du jeune Socra et de son équipe soit étendu dans les autres quartiers.

Alioune Gaye président de l’association sportive et culturelle de Ndiourbel a rappelé qu’on ne rencontre généralement les ordures que dans les dépôts mais pas dans ou devant les maisons et que généralement les dépôts sauvages sont l’œuvre des commerçants notamment au quartier Escale.

Sa proposition est de laisser les habitants de chaque quartier s’organiser pour définir des points de ramassage afin que la commune vienne collecter les ordures. Tahar de la police municipale a souligné l’urgence de réparer les voitures de la mairie pour le ramassage des ordures.

D’autres intervenants dont Doudou Thiam ont insisté sur le fait que la propreté était une question de comportement. Il faut donc sensibiliser les populations. Après avoir félicité le maire pour ses réalisations, il a suggéré que la commune donne aux quartiers des charrettes pour le ramassage des ordures et affecte la police municipale à la surveillance des quartiers.

Prenant la parole au nom des résidents de Médine, Socra a tenu à apporter un éclaircissement : il n’est pas le seul à s’occuper du nettoiement du quartier mais qu’il y avait tout un staff qui travaillait.. Tout le quartier est mobilisé pour la préservation de l’environnement et la préservation du cadre de vie. Il a souligné que le travail qui est réalisé dans son quartier ne pouvait pas se faire sans cohésion sociale.

Un programme de développement local du quartier (DLQ) a été défini pour une période d’une année. Un comité a été mis en place avec des sous comités. Il y eu une large sensibilisation des habitants et le 'j'aime mon quartier, j'aime ma ville, j'agis en éco citoyen’ est connu même des enfants du quartier.

C’est ainsi que désormais le concept ‘tanneber, mariage, mbalit’ est entré dans les habitudes. L’animation n’est plus seulement pour des événements sociaux mais aussi pour des activités de nettoyage. Socra a ajouté que les contributions mensuelles des familles dans le quartier permettront d’acheter des motopompes pour l’évacuation des eaux pendant l’hivernage.

La plupart des intervenants dont le secrétaire général de la commune ont insisté sur le fait que le grand problème est que la mairie ne procédait pas régulièrement à la collecte des ordures dans les dépôts primaires ce qui fait que les ordures débordaient pour envahir les environs.

Amet Gueye a ajouté que l’exemple de Socra et ses amis était bon mais qu’il ne pouvait pas être dans l’immédiat appliqué dans toute la ville. Il a ajouté que le problème du quartier Escale était particulier parce qu’il y a trois marché dans le quartier. Il a précisé que si la mairie mettait à leur disposition deux charrettes, les jeunes s’occuperaient de la collecte des ordures pour les mettre dans la décharge.

Abdoul Aziz Wade a souhaité plein de succès à l’initiative d’impliquer les populations et rendu hommage aux habitants de Demal Deuk qui s’investissent régulièrement dans le nettoiement de leur quartier. Il a ajouté que des sanctions bien étudiées pourraient constituer une mesure dissuasive.

Par la suite, Abib Gaye est intervenu pour suggérer que des mesures simples soient prises à court terme et que l’exemple des jeunes de Médine soit étendu à toute la ville pour une solution définitive. Il a suggéré au maire de faire une campagne de proximité en se rendant dans les différents quartiers pour écouter les populations et les impliquer ainsi.

Compte rendu : Djigo Aboubakry


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Source :
dembandiaye

Pour Balla Touré: 'un électeur de Bir Moghrein vaut plus de dix fois plus qu’un électeur de Sélibabi'.






Pour le chargé des relations extérieures à l’Ira-Mauritanie, Balla Touré, la construction d’infrastructures n’est pas actuellement la priorité pour la Mauritanie. A l’en croire, elle est ailleurs.

"Nous entendons par-ci et par-là des kilomètres de goudron construits, d’hôpitaux réalisés, de puits et de forages creusés. Mais, par rapport à l’unité nationale, quel bilan faisons-nous ? Par rapport aux conditions de vie des populations, quel bilan faisons-nous ?", s’est interrogé Balla Touré.

Celui-ci n’a pas manqué de dénoncer le racisme d’Etat en Mauritanie. Et, pour l’illustrer, il a servi comme exemple le découpage électoral.

"Aux élections municipales et législatives passées, il a fallu moins de 8000 électeurs pour élire le député de Bir Moghrein. Pendant ce temps-là, il a fallu plus de 26.000 électeurs pour élire les trois députés de Sélibabi. C'est-à-dire plus de 8600 électeurs pour un député de Sélibabi. Lorsqu’on fait le compte, on se rend à l’évidence qu’un électeur de Bir Moghrein vaut plus de dix fois qu’un électeur de Sélibabi", a-t-il expliqué.

Balla Touré estime aussi que les pouvoirs publics mettront un terme au "cumul de frustrations et d’humiliations" qui risque d’atteindre un point de non retour.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem


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Source :
Babacar Baye Ndiaye pour Cridem
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Adrar Mauritanie: le forum des acteurs non étatiques de l’Adrar (Fanea ) décide d’envoyer une commission d’enquête indépendante à Aoujeft et à Ouadane





Après les mystères qui ont entouré les 3 morts de la famille d’ ehl Tihiya dans les environs d’Amoggjar ainsi que les bêtes retrouvées mortes dans les alentours de Ouadane. Un autre rapport tout aussi accablant est paru ce lundi 22 novembre 2010 dans les colonnes du site d actualités électroniques de l’Agence Mauritanienne d’Informations (AMI).

Il fait état de la perte dans des conditions non encore élucidées de 160 têtes de camélidés. Ce rapport qui est établi par les services vétérinaires de la direction régionale du développement rural de la Wilaya de l’Adrar vient confirmer l’opacité et le flou total qui entourent cette épidémie ( pour plus d informations sur ce rapport sa source et son contenu merci de lire la parution du lundi 22 novembre 2010 sur ce lien )

Nous voilà devant un autre épisode de ces décès en cascade, dans l’indifférence générale au milieu d’ un silence assourdissant.

Dans lequel nous ne pouvons situer malheureusement ni responsable ni responsabilité malgré le nombre important de pertes en vies humaines Il s’agit bien sûr de ce cafouillage au niveau d’ Aoujet dont le début et la fin sont totalement contradictoires.

Ainsi, le forum des acteurs non étatiques de l’Adrar se félicitent du démenti apporté par les autorités locales sur la présence d’une épidémie de fièvre d’origine inconnue dans la commune d’Aoujeft.

Ce nouveau rebondissement conséquent à cette visite tardive du Wali de l'Adrar à Aoujeft jeudi dérnier que nous qualifions de « médecins après la mort » nous l’avons appris comme tout le monde par voie de presse en particulier dans l’information diffusée sur le site de l’AMI relative à la clôture de la visite du Wali à Aoujeft.

Même si aucune allusion n’a été faite au FANEA, il va sans dire que c’est la réponse du berger à la bergère. C’est bien ce dernier qui a fortement repris et relayé les propos du maire de la commune a ce sujet. C’est bien également le Fanea qui a souhaité la mise en place d une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur ce jeu de « scrabble » dangereux dont la première partie vient de se terminer avec la clôture de la visite du Wali vendredi passé à Aoujeft. Le vainqueur de ce jeu de mots croisés nous le connaissons tous

Désormais, c est soit la fièvre mystérieuse, soit les lauréats du jeu lui même. Les victimes ce sont ces paisibles citoyens qui n’ont de tort que l’ignorance et la pauvreté et le bilan c’est toujours jusqu’à preuve du contraire celui du maire d’Aoujeft (9 morts) pendant qu’il était dans la droite ligne des préoccupations de ses populations.

C’est à dire avant les accolades chaleureuses et amicales échangées avec ces hôtes de marque jeudi passé. Ainsi et compte- tenu de cette évolution le forum des acteurs non étatiques de l Adrar a décidé d’envoyer une commission d’enquête indépendante dés jeudi prochain à Aoujeft et à ouadane

Elle aura pour mandat d’établir les liens entres ces différents événements et faire ressortir pour le citoyen de l’Adrar en particulier et les autorités nationales en générale la vérité rien que la vérité. Les conclusions de cette enquête seront publiques et accessibles à Tous.

Le FANEA

www.cridem.org


Source :
SOS Abbere

Moughataa de D’Har ou de Nbeiket Lahouach ?




Le décret en Conseil des Ministres, en date du 18 Février 2010, adoptant la création d’une nouvelle circonscription administrative a été libellé ainsi :

"Projet de décret portant création d’une nouvelle Moughataa dénommée " Moughataa de Dhar " relevant de la Wilaya du Hodh El Charghi et dont le chef lieu de ladite Moughataa est Nbeiket Lahouach".

Jusqu’ici tous les chefs-lieux des 53 moughataa du pays, portent le dénomination des moughataa. Exemple : Moughataa de Nouadhibou, chef-lieu : Nouadhibou ; Moughataa de Rosso, chef-lieu : Rosso ; Moughataa de Néma, chef-lieu : Néma ; Moughataa de Kaédi, chef-lieu : Kaédi, etc.

L’exposé des motifs du décret portant création de la nouvelle moughataa n’a pas mentionné cette exception au découpage administratif jusqu’ici en vigueur.

En 1980, il y eut un antécédent similaire lorsque les autorités à l’époque avaient créé le département (ancienne appellation de la moughataa) de l’Aftout avec comme chef-lieu Barkéol. Mais, un décret ultérieur a corrigé cette erreur.

canalrim.info


Source :
Canalrim (Mauritanie)