dimanche 29 décembre 2013

Lettre ouverte au nouveau Maire de Rosso : Sidi Diarra

Lettre ouverte au nouveau Maire de Rosso : Sidi Diarra Monsieur le Maire,
Comme vous le savez, ces élections auxquelles vous êtes élus témoignent de la confiance que les populations de Rosso et environnants portent en vous. Jamais dans l’histoire de notre ville, la candidature d’une personne n’avait suscité autant d’engouement de mobilisation auprès des fils de notre commune.

Le destin vous a propulsé au devant d’une scène politique qui était caractérisée par la tricherie, le mensonge, les achats de consciences, le vote sans conviction…autant de qualificatifs péjoratifs liés à la politique politicienne.

La population rossossoise était meurtrie au plus profond d’elle-même, en espérant voir, un jour, l’émergence de cet espoir enfoui dans les cendres et ruines de notre chère Rosso, laquelle était jadis l’une des plus convoitée du pays.

Nous osons croire que votre élection sera une nouvelle ère, pour notre chère ville que certains politiciens avaient prise en otage, depuis une belle lurette. Comprenez bien que la tache sera lourde et les attentes immenses, tant le désarroi et le désespoir ont envahi le cœur de cette ville.

Rosso est devenu au cours de ces dernières années, la ville abandonnée par ses cadres, polluée par le souffle des maux, souillée par l’insalubrité ainsi que toutes les conséquences liées à ce fléau. Ce qui d’ailleurs avait valu à notre chere ville d’etre classée parmi les plus sales du monde, en 2005.

Certes, vous êtes élus dans un contexte politique et économique difficiles, mais en tant que porteur d’espoir, il est de votre devoir de mobiliser les fonds nécessaires, pour soulager les populations. Nous osons croire que vous allez redorer à la ville de Rosso son blason d’antan, la réconcilier avec le présent et l’inscrire dans le futur, en adoptant une politique clairement définie, pour des perspectives optimistes.

La balle est dans votre camps, Monsieur le Maire, Les populations rossossoises n’attendent qu’une chose de vous : Sentir l’impact de votre politique dans leurs vies quotidiennes. Nous espérons que vos promesses électorales ne vont pas être enfermées dans les tiroirs de la mairie.

Nous espérons aussi que la jeunesse, force vive de la ville, va être au cœur de votre projet, car il est inadmissible de discuter de l’avenir sans y associer les principaux acteurs de demain. Sachez aussi, désormais vous êtes notre maire, mais comme tout responsable vous êtes redevables face à vos engagements et responsabilités. Nous suivrons vos actions, nous vous accompagnerons pour le bien de la ville, si besoin est. Mais nous vous rappellerons incessamment vos promesses et engagements vis-à-vis de Rosso. Nous nous dresserons en rempart contre toute dérive, contre toute gestion extravagante de la commune…..

La confiance des rossossois est valable durant tout votre premier mandant. C’est à vous de la regagner, si vous voulez être réélu pour le second. Nous attendrons les prémices du changement tant espéré, dont vous êtes le garant. Nous avons fait campagne sous le slogan « un autre rêve est possible pour Rosso ». C’est à vous de prouver que notre rêve est réalisable.

Ndiaye Kane Sarr, coordinateur de l’Initiative On Vote Rosso.





Arrivée à Nouadhibou de la première vague du GGSR

Arrivée à Nouadhibou de la première vague du GGSR La première vague du Groupement général pour la sécurité des routes (GGSR) composée d'agents, de sous-officiers et de quelques officiers est arrivée,hier, samedi, à Nouadhibou, la capitale économique du pays, nous renseigne une source sécuritaire dans la région.

Cette force sécuritaire prendra service dès début janvier de l'année prochaine et elle sera chargée de réguler la circulation des voitures au niveau des carrefours de la ville. Elle veillera aussi sur les entrées et les sorties des voitures et des personnes au niveau des différents points de sorties de la ville.

Les éléments du GGSR occupent pour l'instant les locaux de l’hôtel de ville qui se trouve en plein centre de Nouadhibou pour qu'ils mènent à bien leur mission, ajoute notre source.




« Les soninkés de Kaëdi dans la politique locale et nationale », une autre vision s’impose

« Les soninkés de Kaëdi dans la politique locale et nationale », une autre vision s’impose A la lecture de ce postiing sur CRIDEM, on est en droit de se poser des questions, et pas des moindres. Avoir un engagement politique, c’est normal, avoir des convictions c’est très bien, se battre pour la réalisation de ses idéaux, c’est ce que font les hommes, les femmes, tous les jours.

Mais de là à reduire les soninkés de kaëdi à des mendiants politiques, je ne suis pas le seul à me sentir insulté. Présenter le problème politique sous l’angle ethnique, le vocable soninké, ce n’est pas mon dada, bien que je signe pour l’éternité à la promotion de la langue et de la culture soninké.

Présenter les soninkés de Kaëdi comme des collaborateurs du regime, une communauté de soumis qui ne s’affiche pas avec la COD (les soninké kaëdiens de la COD reveillez vous!), ce n’est pas sérieux.

Présenter les soninkés de kaëdi comme un ensemble homogène sans contradiction, je veux savoir de quelle communauté on parle ? Avoir une mémoire, avoir une âme politique, ce n’est pas rien, au contraire c’est l’essentiel. comme on le dit en soninke c'est le "xasabe".

La communauté soninké de kaëdi, c’est des Tago, des « Hooros », des Jonkurunko, des Garanko, des Tagadinman. A cette structuration sociopolitique viennent se gréffer deux autres. Il s’agit de la géograhie-histoire (les Jaaranko, Gidinmanko, Baalunko, Jaafunanko, Karo, et aujourd'hui on a aussi des Gidimaxanko) et de la réligion (la Tijjaniya dans sa pluralité, et de nos jours des salafistes qui avancent sur l’espace kaëdien).

Cette communauté est loin d’être homogène et pour preuve aux municipales il y avait trois têtes de listes soninké. Alors je voudrais bien que « AG » nous explique quelle communauté évoque son posting.

Autres contrevérités, à propos de la soumission de cette communauté à l’autorité, là il y a bésoin d’une petite retrospective historique : les évènements de 1930 (que je revendique comme étant la révolution la plus aboutie dans le milieu soninké du 20ème, une pensée à nos martyrs) sont la preuve d’une dynamique historique, sociale, politique, réligieuse où les contradictions ont été à l’aboutissement d’une transformation sociale unique de ce que je sais des soninké du 20ème siècle.

La révolte des jonkurunko avec la création de Balagoss (entendez bras gauche, les militaires d’origine servile au retour de la seconde guerre ont pris position par rapport à certaines formes de justice, et Baba Commandant leur a donné raison, il y a eu une chanson dédiée au commandant colonial de l’époque).

Des hommes ont eu le courage de prendre des positions historiques au congré d’Aleg (quelles qu’en soient les conséquencess pour l’avenir de la Mauritanie), qui étaient les signataires du manifeste des dix neuf?des kadihines soninké kaêdiens j’en connais beaucoup (certains ne sont plus de ce monde). En 1979, 1986, 1987, 1990, 1990, 1991, 1992 des soninkés kaëdiens ont été emprisonnés, déportés, torturés, licenciés pour leur refus de l’iniquité.

Encore, à l’heure où j’écris des soninké de kaëdi prennent des positions sur des questions essentielles pour l’avenir de la Mauritanie, mais la question du gâteau, c’est compliqué, c'est un autre "xaraxanlenme" !

Maintenant que des soninké soient avec tel ou tel autre parti, c’est tout à fait normal, que des soninké n'expriment leurs idées en interne, ne prennent position en interne, c’est leur problème, mais qu’ils fassent de la récupération sur le dos de tous les soninké de kaëdi et de façon anonyme, c’est lâche, c’est un manque de courage politique, une insulte à la mémoire; c'est une forfaiture et une régression politiques.

Thierno Tandia (Ceerno Koone)
Membre du Conseil National de l’AJD/MR
Emission Duugu deege/ kassataya


Atar : Trois hommes d’affaires pour barrer la route a Ould Maham

Atar : Trois hommes d’affaires pour barrer la route a Ould Maham Selon des sources bien informées confiées a Mourassiloun.com, le riche homme d’affaire, ancien député de F’Derick Khaddad Ould Moctar organise en ce moment une grande réception dans la « Badiya de Missaga » au sud d’Atar.

Il a, pour la circonstance dressé et équipé des tentes pour ses hôtes. Cette cérémonie qui durera deux jours est une initiative de l’homme d’affaire Mohamed Ould Noueygueth sur invitation du sénateur d’Atar Mohamed Moctar Ould Zoughmane.

L’objet de ce rassemblement est l’étude des modalités et démarches a entreprendre pour empêcher les candidats a la députation d’Atar : Sidi Mohamed Maham et Ahmed Abdoullah de passer aux élections du 2eme tour reporté a une date ultérieure.

Selon les mêmes sources deux points sont a l’ordre du jour : Le premier concerne les moyens matériels et financiers pour soutenir la liste de la coalition APP/Wiamopposée a l’UPR et comprenant Mohamed Ould Sghair et Aly Ould M’Haimed .

Le 2eme point est relatif a la position du parti Karama dont les candidats parrainés par Noueygueth et dirigés par le frère de Khaddad , sont sortis de la course électorale par suite d’une décision du conseil constitutionnel . Karama tente donc de prendre sa revanche sur l’UPR en soutenant la coalition APP/Wiam.

Source : Mouraqssiloun.com