lundi 23 décembre 2013

Tagant : L’UPR gagne les municipales et les législatives à Moudjeria et Soudoud…

Tagant : L’UPR gagne les municipales et les législatives à Moudjeria et Soudoud… L’union pour la République a finalement remporté les maires de Moudjéria et de Sodoud (Achram) mais aussi les deux postes de députés en jeu dans la circonscription.

Les efforts des responsables de l’Etat, notamment les ministres de la pêche, du développement Rural, mais surtout de l’ADG du projet sucrier de Foum Gleita, Dy Ould Zein ont payé.

Le président de la commission économique à l’Assemblée Nationale, Sid’Ahmed Ould Ahmed et sa colistière, Mint El Yesa ont battu, non sans peine, au second tour leurs concurrents du Sursaut.

…Le PRDR résiste à N’Beika

Dans la commune de N’Neika le candidat du parti Républicain, Démocrate et du Renouveau (PRDR), Sidi Mohamed Ould Mohamed Vall alias Ghrini a réussi à « sauver » sa tête comme l’avaient souhaité les populations cette importante commune oasienne de la Tamurt N’Aj. L’ancien secrétaire général du PRDR avait à faire face à des adversaires de haut calibre.

Il n’aura fallu que la détermination des populations de N’Beika et de toute la Tamurt pour renvoyer chez lui le maire sortant et candidat à sa propre succession, sous les couleurs du parti au pouvoir. Les ministres ressortissants de la N’Beika ville et d’Achram auront tout fait pour barrer le chemin au candidat du PRDR. Pressions, chantages, achat de conscience …

On aura usé de tout, avouent les proches du maire élu qui cristallise déjà les espoirs des agriculteurs, éleveurs, oasiens de la commune qui l’ont appelé au secours, reconnaissait-il pour justifier son engagement, à quelques jours du démarrage de la campagne.



Législatives à M’Bagne : Dawalel plébiscite son fils

Législatives à M’Bagne : Dawalel plébiscite son fils Le village de Dawalel, situé à quelques encablures de M’Bagne, capitale départementale a plébiscité son fils, Sy Abdoulaye, maire sortant de la commune de M’Bagne et candidat UPR à la députation. Les résultats sortis du bureau de ce village sont révélateurs: 274 pour l’UPR, 33 pour l’UDP. Cela se passe de commentaires.

Professeur d’histoire et géographie de son état, directeur du collège d’Aéré M’Bar, Sy Abdoulaye, fit son entrée dans l’arène locale en faveur des élections partielles de la commune de M’Bagne d’octobre 2009. A l’époque, tout le village s’était mobilisé derrière ce proche parent du général Negri, chef d’Etat-Major de la garde nationale. 198 pour l’UPR et 23 pour les 4 autres concurrents.

Dawalel avait sauvé l’UPR du naufrage, ce qui avait légitimé la candidature de son fils au poste de maire de M’Bagne. Il a été élu sans accrocs, tant il faisait consensus entre les différentes listes et acteurs politiques de la commune.

Son choix pour la députation de 2013 avait été bien apprécié choix tandis que celui de son colistier faisait l’objet d’une farouche opposition de bons nombre de cadres UPR du département. D’où une rude campagne contre l’UDP se concluant au soir du 23 novembre par un 2e tour.

Il aura fallu battre une farouche bataille pour élire le fils du village à la députation parce que l’UPR pointait en 2e position après l’UDP. D’où la très forte mobilisation de tout le village, avec en tête des cadres qui, d’où qu’ils se trouvent dans le pays se sont déportés à Dawalel pour voter massivement en faveur de leur poulain, avec probablement le soutien du très discret général Négri.

Selon Sy Ousmane Saidou, l’un des cousins du désormais député de M’bagne, ayant joint le Calame, depuis Dawalel, les populations de ce village continuent à savourer la victoire du fils du village. On a beaucoup chanté dansé, chez l’illustre chanteur et danseur du Wango Médda Diagne.




Brassage inter-communautaire : « Pas facile d’être métis en Mauritanie »


Brassage inter-communautaire : "Pas facile d'être métis en Mauritanie"Particulièrement depuis l’avènement des militaires au début des années 80, le métissage inter-communautaire est en chute libre, voire n’existe quasiment plus en Mauritanie. Une césure majeure dans l’histoire des relations inter-communautaires entre le fleuve Sénégal et le Sahara. Une mécanique qui devrait pourtant aujourd’hui être activement rappelée et promue, pour que les communautés apprennent à se (re)connaître, et se respecter.   Notamment depuis les événements de 1989, mais avant cela initié par une politique d’état qui a misé sur la division communautaire, la cohabitation apparaît de moins en moins crédible dans un contexte social et urbain où une forme d’apartheid cloisonnant est, de fait, de mise.
Pourtant, l’histoire récente (pré-indépendance) et même antérieure à la colonisation française, est jalonnée de relations inter-ethniques métissées. « Que ce soit pour des raisons d’alliances objectives entre grandes familles toucouleures, Soninkés et mauresques; ou des raisons purement sentimentales » avance Cheikh Saad Bouh Camara, sociologue.
« Le peuple mauritanien est un peuple métissé, et c’est dans le métissage qu’il trouvera son salut » opine Oiga Abdoulaye, ancien DG de la Caisse Nationale de Sécurité Social, qui a écrit sur le sujet dans son essai « Contribution au rétablissement de la vérité sur le peuplement historique de la Mauritanie ».
Pour étayer cette assertion connue mais oubliée, il rappellera dans son essai, les liens séculaires qui unissent les Mechdouf et les Oulad M’Bareck aux soninkés, ainsi qu’aux bambaras. Dans cette continuité, l’ancien directeur de la CNSS rappelle que les familles des Cheikh : « Cheikh Mohamed Fadel, Cheikh El Hadrami, Cheikh Saad Bouh, Cheikh Sidi Bouya, ont pour mère Khadijetou, fille de boubacar Bal, lui-même, fils du célèbre marabout Souleymane Bal ».
« Le métissage du peuple mauritanien, ne se situe pas uniquement au niveau interne de ses tribus et ethnies, il est transfrontalier. Il est illustré par de nombreux cas historiques, dont entre autres, l’union de Diombott M’Bodj, reine du Oualott M’bodj, reine du Oualo, avec l’Emir du Trarza ».
Le rejet des autres
Français par son père, et maure par sa mère, Momme Ducros, micro-blogueur, et chargé de la communication à l’office de l’immigration mondiale (OIM) sait bien ce que veut dire « métis » en Mauritanie. Surtout quand une part de son identité est liée à celle de l’ancien colonisateur. Il souffre encore et régulièrement, des remarques liées à son métissage dans son propre pays:
« Il ne s’agit pas vraiment de rejet mais d’un mépris, avec une connotation liée au passé colonial. On me fait des allusions à peine voilà par rapport à cela. Même dans le monde professionnel, Je fais mine de ne pas entendre de mauvaises idées dites sous cape. Du genre :  » compte tenu de ses origines, certaines tâches devraient échoir à des pures souches ». Idem pour les demandes de mariages, de manière diplomatique on te reproche tes origines. J’ai été gentiment mais fermement éconduit par rapport à cela. J’ai entendu le terme « Nessrani » (Nazaréen, en terme péjoratif, avec une connotation religieuse liée à la mécréance- NDLR) utilisé à mon égard ».
Mokhtar, infirmier à la clinique Kissi de Nouakchott, n’est pas loin de cet avis. Il va même plus loin, en expliquant comment la plupart des métis qu’il connaît s’aliène une de leurs identités :
« On a perpétuellement le cul entre deux chaises. Puis on n’en choisit plus qu’une à partir de l’adolescence. Très peu concilient positivement leurs deux ou trois identités. De fait, d’un côté ou de l’autre de ta famille, on te reproche toujours l’une de tes origines. Par des blagues qui sont sensées faire rire, des paroles dans le dos, que tu finis par entendre… Être métis en Mauritanie n’est pas une sinécure de nos jours » témoigne le jeune mauro-peul.
« L’ère des ignorants et des parvenus »
« Malheureusement à l’ère des ignorants et des parvenus, les systèmes de valeurs ont été inversés. Ce faisant, les gens de savoir qui auraient pu rappeler étayer, et diffuser ce passé commun ont été rejetés dans l’arrière-plan social » affirme un vieil homme d’affaires maure qui a épousé une peule au début de sa carrière.
Cette ignorance a occulté l’histoire familiale d’un Chérif Hamallah Ould Mohamed Ould Signa Omar, Tidiani, source du hamallisme. « Son père était un maure, commerçant au Mali, à Nyamani, sa mère une peule. Il a inspiré foi et spiritualité islamiques à des milliers de maures, bambaras, toucouleurs » raconte Amadou Hampaté Ba dans son récit biographique sur son mentor Thierno Bocar, le sage de Bandiagara. Natif de Mederdra, Chérif Hamallah.
Cheikh Abdoulaye Ndiaye, l’artiste musical plus connu sous le nom de Bakhan, revendique ce métissage, et en fait le socle de sa musique:
« Je suis tout à la fois, maure, pulaar, soninké et wolof. C’est pour cela que j’ai toujours cherché à valoriser les cultures mauritaniennes. Et c’est pour ça que que je rêve de créer une musique mauritanienne moderne qui transcende les barrières ethniques et les cloisonnements musicaux. Il y a beaucoup plus de choses qui nous unissent, que de sources de divisions. Il faut juste, effectivement, le rappeler aux gens, quotidiennement, et dans tous les domaines » exhorte le prix RFI 2009.
« Quand le métissage porte ses fruits, et que ceux-ci embrassent sans complexe et dans leur entièreté leurs origines diverses, alors un creuset de tolérance, et souvent de talent, se forge. Un peu d’histoire pré-colonisation ferait du bien aux nouvelles générations » conclut N’Diaye Hussein Kane, médecin-colonel à la retraite. Il a été le médecin-traitant personnel de Maouiya Ould Sid’Ahmed Taya. Halpulaar de Tékane par son père, il est également issu par sa mère, de la tribu guerrière des Oulad El Nassr d’Aïoun.
Mamoudou Lamine Kane
Noorinfo

UPR Maghma : Le directeur de campagne accusé d’avoir détourné 7 millions d’ouguiyas par son adjoint et les militants

UPR Maghma : Le directeur de campagne accusé d’avoir détourné 7 millions d’ouguiyas par son adjoint et les militants Après la défaite du candidat de l’UPR à la commune de Maghama face au candidat du PRDR qui a remporté le second tour de l’élection du 21 décembre 2013, certains militants du parti présidentiel nous ont contactés pour dénoncer les agissements du coordinateur de campagne de l’UPR dans le département de Maghama, un certain Dieh O Kleîb et qui ont conduit la défaite de l’UPR dans cette partie du pays.

Selon Sow Seydou Yéro, directeur adjoint de campagne pour le département de Maghama, Dieh O Kleîb, a reçu de la direction nationale de campagne de l’UPR, la somme de 7 millions d’Ouguiyas destinée à la bonne préparation du second tour.

Et Ould Kleîb selon toujours Sow Seydou Yéro avait reçu comme instruction de décharger pour chacune des 8 communes qui forment le département de Maghama, un montant équivalent à 500 000 UM, mais ces sommes ne sont jamais parvenues à leurs destinataires.

Plutôt que de financer le parti UPR, Ould Kleîb remplissait les poches des détracteurs et adversaires de l’UPR à l’image d’un certain M’Berké, militant farouche du PRDR à qui il a remis la somme de 140 000 UM à en croire toujours Sow Seydou qui ajoute que le même directeur de campagne avait auparavant remis 400 000 Um aux militants du PRDR pour saboter la campagne du candidat de l’UPR.

Aussitôt après la défaite de l’UPR affirme M. Sow Seydou, Dieh O Kleîb s’est empressé de quitter Maghama vers 2 heures du matin sans dire au revoir aux militants, ni même avertir ses collaborateurs, lui en premier (Sow Seydou) laissant derrière lui des dettes. Tôt dans la matinée du 22 décembre, les chauffeurs ont assiégés le domicile qu’avait loué Ould Kleîb et ils m’ont pris en otage, pour réclamer le payement de leur argent qui s’élève à 198 000 UM.

Et il a fallu l’intervention d’autres personnalités comme le député Niang pour arranger les choses. Ould Kleîb nous a fait vivre le calvaire en confisquant l’argent de la campagne et en nous privant de nourriture pendant toute la période de campagne a laissé entendre Sow Seydou. Pour rejoindre Kaédi, a affirmé Sow, j’ai loué une voiture à 26000 Um que le fédéral du Gorgol a payé de son propre argent au chauffeur et il s’est engagé à supporter mes frais de déplacement sur Nouakchott.

« Je tiens à dénoncer cette attitude irresponsable du directeur de campagne et je demande au président de la république, Mohamed O Abdel Aziz et à la direction du parti de sanctionner ce cadre irresponsable qui a travaillé pour la défaite de l’UPR à Maghama et a détourné 7 millions de la campagne » a déclaré Sow Seydou. Nous avons tenté de contacter Ould Kleîb mais en vain.



Source : Elfoutiyou

La consécration de mon village, Tonguene doit jubiler.

La consécration de mon village, Tonguene doit jubiler. En ce moment où les bonnes nouvelles de la vie de tous les jours sont devenues rare, j’ai lu avec enthousiasme une très bonne nouvelle, le passage de Sidi Diarra comme Maire a la commune de Rosso et surtout la plus grande, la victoire éclatante de mon terroir, de mon village, de celui qui sera le député de la même ville Rosso, notre grand Ahmed Tall Diagne.

J’imagine l’ambiance qui régnait dans ce petit village à l'annonce de la victoire d’Ahmed au deuxième tour des élections législatives. La fête, les foules en liesse et une seule direction pour la célébration de cet événement exceptionnel.

Comme on dit en Wolof « yen bi diss na » mais je crois avec une forte conviction que vous seriez capable et avec sagesse, de mener à bien cette mission pour le peuple Mauritanien.

Grand des générations de député Wolof se sont succéder à l’assemblée nationale, et ces honorables ont tous échoués, et ces échecs étaient devenus marque de coutume chez les élus Mauritaniens, espérant que cela vous sert d’expérience et boostera votre fougue a mieux servir, et toujours servir le peuple, porte-parole des sans voix.

La paix se négocie en priorité.

Tel est le sens de mon action à ton égard, Alors au nom des liens qui nous unissent, prend place dans le train de cette Mauritanie, émergente, battante, qui se sacrifie pour le bien de tous. C’est cette nouvelle Mauritanie, que nous, sa jeunesse aspirions vivre, et on attend de vous, élu du peuple d’exhorter par la réflexion et par le courage, à ce que cette Mauritanie la soit réelle pour nous les jeunes et pour tout le peuple Mauritanien.

Pour finir je vais citer ce Hadith, un homme demanda au Prophète –paix et bénédictions sur lui- : « comment savoir si je suis quelqu’un de bien ou non ? » Le Prophète Paix et bénédictions sur lui-répondit : « Interroge tes voisins, s’ils disent que tu es quelqu’un de bien, alors c’est que tu l’es ; s’ils disent que tu es quelqu’un de mauvais c’est que tu l’es » (hadith authentique).

Tout le village pourra témoigner de ta bravoure, ton intelligence, et ta bienfaisance, te souhaitant Bonne Chance, et encore plein d’autres succès dans ta carrière politique,

Fraternellement, un Petit Frère, depuis Paris.
Que Dieu bénisse la Mauritanie et tous les Mauritaniens.

Fall Mohameden Dit Mama.

Résultat final du deuxième tour : les leçons à en tirer !


Au-delà des résultats enregistrés par l’UPR (+50%) au niveau législatif , il faut noter que tous les cadres proches du pouvoir ont été perdants dans leurs propres fiefs , du ministre au Général , passant par les parlementaires candidats à leurs propres successions , jusqu’aux barons notables ! Il est maintenant clair que c’est en fait l’utilisation du portrait présidentiel, de l’argent de l’Etat et des commerçants filous, qui a pu sauver le parti au pouvoir et l’honneur du palais ocre ! Et les membres du gouvernement ne sont pas sortis grandis de cette épreuve , loin s’ en faut … Le ministre Ould Dermane , a subi un échec doublement cuisant à Rosso , appliqué par Boidiel le nouveau vrai émir du Trarza : c’ était la bataille entre David et Goliath ! Dermane et Mohcene ne devaient pas accepter cette guerre qui n’était pas de leur taille … Même si l’UPR est maintenant majoritaire, il doit savoir aujourd’hui que rien ne peut se faire dans le pays, sans passer par Tawassoul , un parti politique sérieux qui a fait sa campagne de façon responsable et a bien réussi ! Seul le Brakna semble avoir échappé à l’air du temps (Tawassoul ) mais c'st une affaire de jours… Gagner au Brakna , c’est moins important parce que cette région n’ a jamais compté ni par le nombre de sa population , ni par sa position géographique ! Etre maitre du Brakna , c’ est être maitre du néant … Le gros lot de l’UPR, aura été Nouadhibou où il y a une présence significative de toutes les régions de la Mauritanie … C’est aussi la capitale économique dont l’image de marque vient d’être ternie par la zone franche bidon ( mais ça c’ est une autre histoire ) ! Les deux Hodh ont bel et bien échappé à l’état major UPR et ses acolytes … C’est grave par ce que ces régions sont très importantes, tant du point de vue démographique que stratégique ! Donc, Tawassoul a tout sauf le palais présidentiel et Ould Jaafar dit le menteur de Messyel Lehbech ! Il y a aussi le fait que les élus de Tawassoul , sont différents de ceux de l’ UPR : ce sont des intellectuels , des lettrés , des érudits alors que les gens de l’ UPR sont des plantons et des nullards au niveau intellectuel très bas , comme Slama et Sid’Ahmed Lahmed ! Les élus de Tawassoul sont propres dans leurs peaux et dans leurs poches, alors que les arrivistes de l’UPR sont des anciens comptables et autres repris de justice ! Dans ses activités et méthodes , l’UPR n’est que le petit fils du PRDS : on a beau destitué Moawiya mais on n’a pas pu s’ empêcher de le copier ( campagne électorale , bourrage des urnes , corruption , chantage et autres méthodes peu orthodoxes , visites à l’ intérieur , utilisation des barons pour semer la peur et distribuer l’argent , etc. ) On aura aussi beau accusé la CENI mais elle sort blanchie à travers ce deuxième tour, dont le scrutin a été transparent ; et il y a moins d’irrégularités que lors du premier tour ! Cela nous amène au vrai chef d’orchestre qui a rectifié le tir au deuxième tour… Devinez qui ? La leçon des leçons est la suivante : si le président devait se séparer de tous ceux qui ont été constatés impopulaires chez eux, il restera seul devant ses gardes de corps, parce que le premier ministre, les ministres, les officiers supérieurs ont été décriés de Bangou à Nouakchott, passant par Hassi Ahmed Bechné , Dwéraré , Guérrou jusqu’à Wad Naga ! C’est un dilemme cornélien qui s’empare de l’occupant du palais ocre : s’il doit se libérer de tous ceux qui sont impopulaires, il y aura le vide autour de lui et s’il les laisse, il sera montré du doigt ! Il y a aussi la donne qui n’est pas loin de tout cela : les prochaines élections présidentielles auront besoin de nouveaux hommes et des nouveaux soutiens !

Aleg-Election: Elwiam dépose un recours pour "fraude électorale" à la commune de Bouhdida


Le parti Elwiam a déposé, dimanche soir, à la CENI un recours pour " fraude électorale" exercée lors du scrutin à la commune de Bouhdida relevant de la moughataa d'Aleg (wilaya du Brakna) qui a été remporté par son adversaire Union Pour la République (UPR).

Elwiam a affirmé avoir constaté des "vastes opérations d'achat de conscience d'électeurs que exerçait son adversaire UPR".

L'UPR, selon Elwiam, s'était engagé devant les habitants de la localité de Lileibatt "à fournir à leur profit un électrogène et des moulins ainsi que trois opportunités d'emploi".

En plus, les résultats dans certains bureaux où l'affluence était faible ont révélé un taux de participation de près de 98%, a ajouté Elwiam appelant toutefois à la reprise de suffrage dans lesdits bureaux.
ALAKHBAR

Waly Diantang: Ba Louty succède à Ba M'Baré

Waly Diantang: Ba Louty succède à Ba M'Baré Ba Louty a été élu maire de la commune de Waly ( département de Maghama) avec 54,4% des suffrages devançant ainsi Sy Oumar qui recueille 781 voix soit 45,5 %. Ba Louty est le deuxième maire de l'histoire de la commune et succède donc à feu Ba Mbaré décédé en janvier 2013.

Maintenant, la tâche qui attend le nouveau maire est colossale, indique Ba Demba, jeune chercheur en sciences sociales. "Il doit dans un premier s'atteler à rassembler toutes les forces vives de la commune pour un vrai décollage dans le développement local.

Il doit, par son jeune âge, incarner un changement tant attendu même si politiquement, il est issu de la majorité sortante", fait remarquer Ba, originaire de cette commune.

Il doit enfin tendre la main à la Diaspora walienne qui a toujours œuvré à améliorer par des actions concrètes le sort de populations. "Les élections sont terminées et les belligérants doivent se tourner vers l'avenir, avancer ensemble, car les sentiers ne manquent pas", espère Ba.



M’Bagne: l’UPR s’impose

M’Bagne: l’UPR s’impose Selon diverses sources concordantes en provenance de M’Bagne, l’Union pour la République (UPR), qui avait eu une grosse frayeur lors du 1er tour, a finalement réussi à bien tirer son épingle du jeu, au soir du 21 décembre.

Au terme d’un second tour largement disputé, le parti au pouvoir remporte les 2 postes de députés en jeu et 2 des trois mairies en ballotage, à savoir, celle de Bagodine, avec l’élection de Bâ Bocar Soulé et celle de Niabina Garalol, avec le triomphe de Baila Dia de Garalol.

L’ancien maire de Bagodine, que d’aucuns avaient fini par annoncer la fin de sa carrière politique, a démontré qu’il demeure incontournable dans le département de M’Bagne.

Pour sa part, le maire élu de Niabina/Garalol a bénéficié du soutien de la zone sud, fortement enclavé et dépourvue d’infrastructures, en dépit de l’implantation d’un important projet, de 2 milliards d’Ouguiyas dans la zone. Les électeurs espèrent qu’avec le nouveau maire plébiscité, leurs problèmes trouveront une oreille attentive.

Le Sursaut de la jeunesse s’est adjugé la commune de Debaye Hidjaj où elle a battu le candidat de l’UPR au second tour. Rappelons que l’UDP, qui vient de perdre la députation, avait quand même remporté la commune de M’Bagne, au premier tour.

Le grand perdant de ces élections aura été le maire sortant de Niabina, candidat à sa propre succession et pour la députation, Sao Abdoulaye. Après 7 ans à la tête de la mairie, l’homme que les Niabinois avaient fortement soutenu en 2006 cède l’hôtel de ville de Garalol. Les deux candidatures de l’UPR pour la députation, de Tawassoul, pour la mairie ont joué en sa défaveur.

La zone sud de la commune, comme le village de Bahé l’a lâché en soutenant fortement le candidat de Garalol. Ses mauvais rapports avec le coordinateur de campagne de l’UPR, en même temps coordinateur d’un important projet PDAU-PRSA auraient fini de faire le reste.