Président de la République Islamique de Mauritanie, Raïs Al fuqara’a,
Président en exercice de l’UA et promoteur du G5 du Sahel
Au carrefour de la civilisation arabo-berbère et négro-africaine, à la
position la plus septentrionale du Sahel (le baobab le plus nordique de
l’
Afrique se situait au nord de
Nouakchott) à l’intersection des deux plus grands déserts du monde, déserts en furie, le
Sahara et l’
Océan Atlantique, la
Mauritanie est
exposée à bien des problèmes multidimensionnels pour la résolution
desquels dépend sa survie et son décollage socio-économique
Depuis un demi-siècle d’existence la
Mauritanie se
cherche malgré une population pas très nombreuse (environ 3,5 millions
d’habitants) pour une superficie d’1.030700 Km² soit 5fois le
Sénégal et 2 fois la
France (pour une densité de3habitants au km²) avec des richesses minières...
(fer, cuivre, or, gypse, phosphates, halyte, minéraux lourds, terres
rares), énergétiques (pétrole, gaz, tourbe, uranium et des potentialités
d’hydrocarbures dans le bassin de Taoudenni et dans le bassin oriental
intercalaire) et halieutiques (des espèces afro-tropicales et
paléarctiques) considérables, le pays n’arrive pas à décoller.
Les relations entre les communautés arabo-berbère nomades et
négro-africaines sédentaires ont toujours été ponctuées de conflits qui
par moments ont failli hypothéquer l’existence même du pays.
La guerre du Sahara, les différents coups d’Etat militaires, les
événements conflictuels entre communautés blanche et noire dont les
séquelles ne se sont pas totalement cicatrisés.
Les différentes entités communautaires vivent en autarcie. C’est juste
une juxtaposition ou une sommation de groupes qui cohabitent plus qu’ils
ne coexistent.
Le pouvoir politico-militaro-économique des blancs a toujours tenté d’asphyxier la communauté noire à quelques exceptions près.
Avec l’avènement de la démocratie il y a eu des hauts et des bas :
Administration : De l’avènement de l’indépendance à
nos jours elle a été le facteur prépondérant de conflits et de discorde
entre les citoyens par le favoritisme, le clientélisme, le népotisme, le
manque de patriotisme, de probité, de qualification du personnel, de
lenteur, de lourdeur etc.
De tout temps ni entre commerçants et clients, ni entre chauffeurs et
voyageurs , ni entre visiteurs et hôtes ni entre malades et guérisseurs
et quelle que soit l’appartenance communautaire il ya toujours eu
ouverture, tolérance, hospitalité communion, solidarité, altruisme.
Mais dés que l’administration s’en mêle commencent les frustrations, la démagogie, l’injustice etc.
D’ailleurs toute une terminologie est mise en exergue pour raquetter
jusqu’au vif le contribuable : thieub-thieub, dakhal-chi, gazra, mahu an
dak much kila, dhalass raasak etc. si ce n’est la corruption et on te
dira que le dossier ne fait pas le circuit de lui-même et il faut qu’on
le fasse bouger. Et faute d’Etat pas d’Etat
Sur un autre plan très généralement le wali, le hakem, le commissaire de
police ; le commandant de brigade etc. sont issus de la même communauté
et gèrent une communauté différente de la leur au Sud alors que
l’inverse n’est pas vrai au Nord.
Et quelle explication peut-on donner à cela ? D’ailleurs dans le cadre
du principe de disposer de soi-même les postes de wali et de hakem
devraient être des postes éligibles
ASPECT SOCIAL :
•
EDUCATION D’aucuns disent que les enseignants font
semblant d’enseigner ; et l’Etat fait semblant de payer. Jusque-là, les
lignes ont –elles bougé ?
Ce n’est pas que certains enseignants font semblant d’enseigner c’est
qu’ils ne peuvent pas enseigner faute de tests de recrutement et de
formation. La plupart des diplômes sont scannés et les curriculums vitae
truqués. Certains de ces « enseignants » ignorent jusqu’à l’existence
des cinq continents et la maitrise des quatre opérations élémentaires de
calcul.
Si un enseignant dit à ses élèves aujourd’hui on va conjuguer le verbe « j’aller ». Alors que va-t-il advenir des apprenants ?
Antoine de Saint- Exupéry disait : « chaque enfant que l’on enseigne
est un Homme que l’on gagne ». Si un Etat souffre du déficit
intellectuel de ses enfants, et de la non qualification de ses
ressources humaines un tel Etat ne peut pas décoller. Ou le peuple est
éduqué et l’Etat sera sinon, il ne sera pas.
Il ne faut pas se tromper ; on ne peut pas être issu de la « MAHADRA »
et prétendre enseigner dans le système étatique et vice versa sans
formation.
L’Etat fait-il semblant de payer ? En tout cas au niveau de la fonction
publique tout le monde prétend que les enseignants sont les mieux payés.
Mais le paradoxe est là : on ne voit jamais les autres fonctionnaires
démissionner pour rejoindre les mieux payés mais on ne voit que les «
GUARAAY » quitter la fonction pour devenir commerçants, chauffeurs,
hommes de tenue ou s’exiler… et le déficit d’enseignants en qualité et
en quantité est toujours là. Et à quand la fin de cette
hémorragie qui gangrène le système éducatif ?
Ceux qui sont chargés de réformer la réforme du système éducatif n’ont pas eux-mêmes confiance en leurs projets chaotiques.
Ils prônent l’arabisation à outrance de la communauté négro-africaine au
détriment des langues nationales dont la promotion n’est qu’un vain
mot.
Certes, l’Arabe est la langue dans laquelle le Coran a été révélé mais
cet argument à lui seul devra-t-il être la cause du gagne-pain de la
communauté blanche et du gatte-pain de la communauté noire.
Si l’Arabe est une langue de développement, pourquoi les pétrodollars
s’évertuent-ils à donner une priorité à l’enseignement de l’Anglais dans
toutes les structures éducatives. Ces promoteurs de cette réforme ont
tous leurs enfants s’ils ne sont pas à l’étranger dans les universités
les plus prisées, à l’école française, au petit centre, à l’école
Turque… et très souvent avec les moyens de l’Etat. Et les autres ce sont
des cobayes, les enfants des pauvres. C’est pourquoi quand il y a grève
d’enseignants, la hight-classe reste de marbre. Advienne que pourra
parce que leurs enfants ne sont pas concernés.
Et qui sauvera les misérables !
N’est-ce pas le Président des pauvres ?
NB : Des présidents d’APE (Association des parents d’élèves) qui ne
savent pas lire et encore moins lire entre les lignes se permettent de
valider les « Etats généraux » pourvu que ça passe (sur le dos des
déshérités) ou que ça casse (et l’on dira que c’est le Président qui
veut bâillonner son peuple).
Nos ancêtres sont allés étudier l’arabe sans contrainte, de leur propre
gré et ont été appelés des * Moody Saahal* et ont laissé leurs
progénitures en place. Ce sont eux qui ont introduit les cases à
Boutilimit. Ils sont cités parmi les sommités du monde musulman. On peut
citer entre autres Thierno Souleymane Ball, El hadj Omar Alfoutiyou
Tall, Abdel Kader Kane, Cheikh Moussa Camara, Ahmed Moktar Sakho etc. Et
plus récemment El hadj Mahmoud Ba Djéol a révolutionné le milieu peul,
il a crée des dizaines d’écoles arabo islamiques dénommés El fallah
dans toute l’Afrique occidentale, octroyé des bourses d’étude à des
centaines des jeunes qui constituent l’ossature de l’intelligentsia
arabisant négro- africain. Alors aujourd’hui tendons nous vers une néo
colonisation culturelle de la communauté négro-africaine ?
L’enseignement doit être démocratique. De toutes les façons tous les
systèmes fermés sont devenus obsolètes ; périmés et qu’on le veuille ou
non nous vivons dans un village planétaire ou tous les compartiments
sont liés comme une toile d’araignée : www (world wide web)
Au moment où nos pays cherchent l’Emergence qui passe inéluctablement
par la Science et la Technologie nous nous voulons nous cantonner à la
littérature et à la poésie. Alors que les autres tentent de maitriser
l’Espace et le Temps, lancent des satellites, fabriquent de drones,
prônent la standardisation, la taylorisation, la robotisation,
l’automatisme. Gorbatchaev disait : « Que le Japon devance de 70 ans
l’Union Soviétique en matière d’informatique, un Japon qui fabrique de
la viande à partir d’algues, qui pêche en utilisant de la musique pour
conditionner la proie, qui fait parti du G8 ( les huit Etats les plus
industrialisés au monde) malgré sa démographie foudroyante, son manque
de matières premières, son espace réduit, son appartenance à la ceinture
du feu (les grands volcans et séismes), l’effet des bombes Hiroshima,
Nagasaki…
Quelle est la fracture numérique qui nous sépare de ce Japon là ?
Et à quand le premier téléphone portable made in Mauritania ?
Le climat se réchauffe, le désert avance, le paludisme devient
endémique, le SIDA est à nos portes et Nouakchott (toponymiquement Noua=
lieu ; Chott= dépression) se noie…Et l’école mauritanienne est elle
apte à relever ces défis ?
Les besoins horaires sont largement déficitaires car le temps
d’apprentissage est inversement proportionnel aux programmes. Les mêmes
disciplines dispensées en terminale devraient l’être depuis la seconde.
Ceci a pour conséquence que nos étudiants n’arrivent pas à tenir dans
les Universités étrangères et faute de la place dérisoire octroyée à
l’anglais, langue de base pour l’enseignement des Sciences et de la
Technologie nos apprenants se retrouvent égarés.
L’époque des Jemal, des Jaaber, des Lo Gourmo, des Ndongo Mohamed
Lemine, des Ahmed o/ Maloum de Motorolla, des Ba Mamoudou de la NASA
est-elle révolue ?
Nous assistons à un technotropisme (ou fuite des cerveaux) négatif pour
la Mauritanie et positif pour l’Europe (où notre matière grise est
surdiplômée et peu payée) ont-ils quitté leur pays pour des raisons
politiques ? Le pays a besoin de tous ses valeureux fils installés à
l’étranger. Son Excellence, vous devez les recenser, les rencontrer et
les supplier de venir apporter leur pierre à la construction de
l’Edifice Mauritanien.
Une école à la faveur des handicapés a été innovée ; c’est là une bonne
chose mais faudrait il s’arrêter à mi-chemin ? Il est judicieux
d’étendre la caisse nationale d’assurance maladie à tous les handicapés
et orphelins. Ce qui me conduit à donner mon point de vue sur le plan de
la santé.
• SANTE : le ministère de la santé et des affaires
sociales (MSAS) préconise zéro évacuation à l’étranger. Pour prétendre à
cet idéal il faut d’abord ménager les bases arrières ; ceci consistera à
assurer la couverture vaccinale à 100%, à approvisionner tout le pays
en eau potable, à prévenir les maladies endémiques (paludisme, sida…),à
renforcer les unités de santé de base avec une large sensibilisation sur
la santé communautaire, à construire et équiper les hôpitaux
départementaux, à moderniser le plateau médical tout en mettant un
accent particulier sur la formation continue et la motivation du corps
médical.
DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIMAIRE :
Ce secteur nourrissant 70% de la population mérite la priorité des priorités.
• AGRICULTURE : Autant que la campagne présidentielle
est importante pour élire au plus un Chef d’Etat, autant la campagne
agricole qui nourrit des milliers de paysans l’est aussi.
L’Etat a fort intérêt à revoir sa politique agricole au moment où les
paysans ont des difficultés à s’acquitter de leurs redevances (entre
autres facteurs limitant, une superficie de 0,5 ha est infraliminaire
pour amortir une campagne rizicole).
Son Excellence, la température et la lumière n’attendent pas les
discussions entre administration, paysans et Crédit agricole et le non
respect du calendrier cultural compromet les rendements au-delà du 15
août.
Et qu’est-ce qu’on ne pourrait pas faire le long des 650 km de littoral
fluviatile, du Karakoro, des oueds Garfa et Ketchi, des lacs R’kiz et
Aleg, entre les guwds dans l’Aftout es Sahéli. Et à quand la révolution
verte ?
En tous cas, cette révolution passera inéluctablement par l’éradication
de BDM (Bombe de destruction massive) que sont le criquet pèlerin
(schistocerca gregoria) qui dévore l'équivalent de son poids par 24 h,
l’oiseau mange-mil (Quelea quelea), la chenille (Sesamia critica) qui
compromettent aujourd’hui l’agriculture.
La pisciculture doit être introduite à grande échelle pour combler les
déficits diététiques (le Tilapia est un candidat potentiel), tendre vers
la sécurité alimentaire et amoindrir l’exportation des produits
agricoles au moment où nos voisins parlent de GOANA (Grande offensive
agricole pour la nourriture et l’abondance).
La culture traditionnelle du walo qui devrait être améliorée est laissée à elle-même.
L’année dernière malgré les milliers d’hectares de crues, la production
céréalière a été quasi nulle s’expliquant par entre autres facteurs le
manque de maitrise des lâchées d’eau au niveau du barrage de Mananti.
Dès que les eaux commencent à se retirer on voit l’arrivée de nouvelles
crues qui font éclater les graines de toutes les surfaces emblavées par
phénomènes de coulure. Manque-t-on d’experts au niveau de l’OMVS pour le
savoir ?
Son Excellence, vous venez de creuser un canal de 55 km pour irriguer
16000 ha. Il y a lieu d’y aller avec dextérité en prenant des leçons sur
ce qui s’est passé en Irak, le long du Tigre et de l’Euphrate où le sel
a remonté sous l’effet de la température par phénomène de capillarité
compromettant ainsi l’agriculture. Le Typha peut obstruer ce canal
d’irrigation. Ainsi donc nos agronomes et en particulier nos pédologues
doivent prendre le problème au sérieux en passant par des tests pilotes
sinon seules les espèces euryhalines (adaptées au milieu salé) pourront
pousser.
• ELEVAGE :
C’est un secteur qui devrait profiter à toute la sous-région dans le
cadre du marché sud-sud surtout à l’Afrique centrale où la mouche
tsé-tsé constitue un facteur limitant pour le développement de la
mamofaune, et à l’Europe dans le cadre du marché nord-sud. Cependant ce
secteur est lui aussi conditionné par la pluie qui se raréfie ces
dernières années.
En 2002 le cheptel a été décimé par milliers consécutivement à des
pluies diluviennes et le thermomètre n’avait affiché que 13°c. Que se
passerait-il si une telle situation récidivait ?
Il y a lieu de chercher des solutions idoines pour rendre notre élevage
plus performant qui passe entre autres par l’assurance de la
couverture sanitaire des animaux, la gestion des pâturages,
l’organisation des terroirs, la généralisation de l’insémination
artificielle et la distribution de géniteurs de races pures aux
associations pastorales, la formation , la sensibilisation et
l’éducation des éleveurs en attendant la mise en place d’un élevage
moderne, intensif, compétitif…
Pendant la saison des pluies il y a lieu de diminuer les importations en
lait pour favoriser la consommation et la commercialisation de la
production laitière nationale.
L’exemple des Pays-Bas doit nous inspirer : pour une superficie et un
nombre de têtes de bétail plus réduit et une production exponentielle en
viande et en lait dont la population s’alimente par robinet.
Le plus inadmissible c’est qu’à chaque campagne agricole, il y a mort
d’hommes consécutifs aux conflits récurrents entre agriculteurs et
éleveurs. Tout le cheptel national vaut-il la mort d’un citoyen ? Les
éleveurs ont besoin d’être éduqués et leur bétail élevé ainsi donc passé
d’un élevage extensif, aléatoire, conflictuel et peu rentable à un
élevage intensif plus sécurisé. Et notre grande gendarmerie ne pourrait
elle pas prévenir à chaque campagne agricole ces conflits. Par exemple
empêcher le déplacement d’animaux au niveau de la station de pompage de
Kaédi, passage obligé pendant toute la période des opérations
culturales.
Les animaux et plus particulièrement les camelins peuvent rester au Nord
du 17°parallèle pendant toute l’hivernage ou se faire paitre dans
l’Aftout es Saheli pour diminuer les risques de conflits.
En plus des protections mécaniques par les grillages, il y a lieu de
vulgariser l’Euphorbia balsamifera (par son latex toxique, par sa
remanescence, son grand pouvoir de régénération, son adaptation aux
conditions xériques) et certaines légumineuses (qui, en plus de leur
pouvoir fertilisant, sont capables de fabriquer de l’ammoniaque) dont
les épines permettent de protéger les plantes, le Mimosa pigra, l’Acacia
ataxacantha et l’Acacia melifera (biotope de prédilection des abeilles,
l’apiculture -production de miel- est une AGR permettant de lutter
contre la pauvreté).
La gestion des pâturages doit passer par l’introduction de données
d’aviation et de télédétection avec assistance sur le terrain pendant la
transhumance pour sauver notre cheptel. Ainsi donc, nos forces armées,
dans le cadre d’une armée au service du développement, peuvent
participer à ce processus parce que finalement c’est la sommation des
terroirs qui fait le territoire dont la sauvegarde de l’intégrité est
assurée par l’armée.
• LA PECHE.
Une catastrophe dans l’extraction du pétrole off-shore (rupture
d’étanchéité d’un pipe-line, explosion d’une plate-forme, défaillance
technique d’injection d’eau dans les puits pétroliers etc.) effacerait
d’un revers de la main nos potentialités halieutiques et ornithologiques
du PNBA (Parc national du Banc d’Arguin) et du parc de Diawling, malgré
l’existence de facteurs positifs: hauts-fonds, thermocline, zones
euphotiques, upwelling, fusionnement de phytoplancton et corrélativement
de zooplancton etc.
Et la Mauritanie perdra sa position de pays aux côtes maritimes parmi
les plus poissonneuses au monde, comme elle a perdu son rang de 2e
producteur de gomme arabique après le Soudan avec les années de
sécheresse.
La Norvège a su harmoniser ses deux poumons économiques : son pétrole
off-shore et ses richesses halieutiques mais à quel prix et à quelle
expertise.
L’Institut mauritanien de recherches océanographiques et de pêche doit
désormais, en plus de ses activités traditionnelles, surveiller les
risques de pollution en mer, liés à l’exploitation du pétrole.
Des poissons doivent être élevés dans des aquariums contenant l’eau de
mer de proximité des champs pétrolifères et suivre leur métabolisme et
ainsi déclencher la sonnette d’alarme en cas de besoin.
Il y a nécessité de simuler des scénarios catastrophes et jauger nos
capacités de réaction ; apprêter des sarcophages en cas de marée noire
qui pourrait avoir des conséquences incalculables, entre autres
diminution de la biomasse, périclitement de la biodiversité. Incendie ou
pas, les extincteurs doivent être en place car mieux vaut prévenir que
guérir.
• Environnement : La disparition des ligneuses due beaucoup plus à
l’anthropisation qu’au glissement des isohyètes vers le sud, n’aide pas
le secteur primaire. La Mauritanie a déjà mangé son capital naturel (par
le fer, le feu et la dent) passant d’une phase de désertification à une
phase de désertisation.
Les employés du chemin de fer Nouadhibou-Zouérate meurent par petit feu sous l’effet de la silicose.
Les employés sont-ils des victimes consentantes ? D’ailleurs
l’exploitation de toutes les mines mérite une surveillance permanente du
pouvoir décisionnel. Combien d’employés ont perdu la vie à la MORAK
(Mine d’or d’Akjoujt) ou plutôt « mort d’Akjoujt ». Pour l’extraction de
l’or, des substances hyper toxiques sont utilisées telles que la
cyanure et l’arsenic. Que se passe-t-il aujourd’hui au Tasiast ?
D’ailleurs la Mauritanie doit cesser d’exploiter et d’exporter ses
matières premières pour les transformer in situ pour lutter
définitivement contre le chômage et être la première Puissance de
l’Afrique occidentale. La Mauritanie doit cesser d’être « un mouton mort
dans le désert où chaque charognard vient y prendre sa part.
Les grands massifs dunaires que sont l’Azefal, l’Akchar et l’Amoukrouz
avancent irrésistiblement. C’est beau de planter un million d’arbres (un
arbre pour trois habitants), mais rien ne sert de courir, il faut
partir à point, encore faudrait-il les protéger ! Où est passée
l’ancienne ceinture verte de Nouakchott ?
La grande muraille verte africaine doit nous intéresser plus que
quiconque car nous sommes directement sur la ligne de front et notre
armée nationale devrait participer à freiner l’avancée de ce désert,
mission aussi noble que la sauvegarde de l’intégrité territoriale. Il ya
lieu de pulvériser les semences par avion et penser a l’introduction
des pluies artificielles.
Son Excellence, lors de l’une de vos visites à Nouadhibou, vous aviez
dit en présence des populations et de la presse nationale et
internationale que vous connaissez les auteurs des exécutions
extrajudiciaires des soldats et officiers négro-africains pendants les
douloureux événements et ceux qui ont mis le sud du pays en embargo
délibéré pendant un demi-siècle.
Aujourd’hui, au nom de l’intérêt suprême de la Nation il y a lieu de tourner définitivement cette page sombre de notre histoire.
La communauté négro-africaine se trouve coincée dans un triangle (la
forme mécanique la plus solide) dont l’un des sommets est occupé par le
devoir de justice, le deuxième par le devoir de mémoire, le troisième
par le devoir de pardon et le centre de gravité par la réconciliation
nationale pour l’UNITE NATIONALE.
Le sud du pays après un demi-siècle d’indépendance souffre d’un retard
socio-économique criard. Il y a lieu d’afficher une volonté politique
réelle par une discrimination positive de cette partie du pays pour la
concorde et l’unité nationale. Il y a lieu de créer des pôles de
développement pour chaque région en fonction de ces potentialités.
En plus des objectifs transversaux (adduction d’eau, électrification,
construction de structures de santé et d’éducation) il y a un problème
de désenclavement qui se pose et qui passe par la construction de la
route Kaédi-Maghama, l’équipement en bacs de Boghe, de Kaédi, de Gouraye
qui donneront un punch à l’intégration avec nos voisins du sud ; la
construction d’un chemin de fer de l’océan au Kharakhoro.
• LE TRARZA :
-La construction du pont entre les deux Rosso.
-L’exploitation des tourbes Keur Macène pour se substituer à la coupe abusive de bois comme combustible.
-Le développement de l’éco-tourisme au niveau du parc national de Diawling.
-Le creusement du lac Rkiz pour le développement de l’agriculture.
-L’exploitation agricole des inter-dunes (guwds) en utilisant l’eau de l’Aftout es Sahéli.
-Le creusement de tous les anciens affluents du fleuve.
- la réutilisation des eaux de pluies de Nouakchott après pompage pour
en faire des piscines naturelles entre Rosso et Nouakchott pour
réintroduire les anciens écosystèmes.
• BRAKNA :
- Erection de la ville de Boghé en capitale régionale et Darel Barka en
préfecture : il y a lieu de penser à un nouveau redécoupage pour ne pas
léser les privilèges des uns et des autres.
- L’approvisionnement en eau potable de la ville de Boghé à partir du
fleuve. (il suffit d’adjoindre une station d’épuration à la station de
pompage du périmètre agricole).
- L’exploitation des phosphates de Boffal.
- La réhabilitation et l’extension du casier pilote de Boghé.
- La mise en place d’une économie intégrée au tour des lacs d’Aleg et de Mâle.
- L’introduction de la pisciculture dans le marigot de Djinthiou : une
innovation de la lutte biologique contre le plasmodium et par voie de
conséquence, contre le paludisme.
• Le Gorgol :
- La construction de l’usine de sucre et promotion de la culture de la canne à sucre.
- La sauvegarde des grands pâturages.
- La réhabilitation de la société nationale de viande.
- La dynamisation du centre de recherches agronomiques et de l’ENFVA.
- Le développement de la pêche artisanale à Foum Glieita.
- L’appui aux deux universités d’enseignement originel qui ont eu à
former des sommités du monde islamique connus dans toute la sous-région :
l’Université de feu El hadji Mouhamadou Bocar KANE et de feu Amadou
Néné BA.
Le GUIDIMAKHA :
Par sa position altimétrique, le Guidimakha est un véritable exutoire
des eaux venues des hauteurs de l’Assaba et du Gorgol. Toutes ces eaux
s’écoulent dans des failles (Garfa, Tourimé, Ouad Saloum etc.) peuvent
être domestiqués et par conséquent profiter à la région, lui restituant
ainsi son titre d’antan de grenier du pays avec la construction de
seuils de ralentissements.
L’exemple le plus illustratif est celui de Ndiew permettant d’améliorer le niveau de vie de ses habitants.
-L’intensification des recherches minières au niveau de la partie de la
chaîne des Mauritanides qui gisent dans cette région pour bouster
l’économie du sud-est du pays.
-La construction d’un complexe industriel intégré qui aura pour
composante une raffinerie d’huile à partir d’arachide cultivé in situ en
attendant la culture de tournesol, une oléagineuse en forte teneur en
lipide ; une savonnerie à partir de cette huile ; une fabrique
d’aliments de bétails à partir des résidus d’arachides pressés, des
cortex, des noix, du palmier-Doum (Hyphaena thebeica) mais aussi des
gousses des légumineuses ( indicateurs de fertilité) dont regorge cette
région ; une usine de boisson à partir des fruits de baobab ( Adansonia
digitata).
-Un conditionnement de miel (des activités apicoles seraient possible
avec l’élevage d’essaims d’abeilles) et de gomme arabique avec Acacia
senegal( la Mauritanie a été la seconde productrice mondiale après le
Soudan.
Ce complexe peut fonctionner avec du courant produit sur place à partir
de l’énergie extraite de la super position des graines d’arachides dans
les silos.
-La mise en contribution pour le développement local voire national de
la manne financière apportée par les immigrés (diaspora).
• Infrastructure : ceux qui ont une vision courte verront le futur pont
entre Rosso Mauritanie et Rosso Sénégal comme un trait d’union entre
deux pays mais c’est plus que tout cela : c’est un transcontinental qui
relie non seulement l’Afrique septentrionale (Detroit de Gibraltar) à
l’Afrique Australe (Cap) mais deux continents : l’Afrique et l’Europe.
Et ceci est l’un des objectifs du NEPAD (Nouveau partenariat pour le
développement de l’Afrique).
Ce sont ces transcontinentaux qui ont permis le développement du Grand Nord américain.
• Energie : L’écoulement gravitaire au niveau du
barrage de Foum Gleïta, lieu de convergence des deux Gorgol (Gorgol noir
et Gorgol blanc), avec possibilité de génération d’électricité, devrait
bénéficier à des milliers de paysans et à moindre frais, en irrigant
des milliers d’hectares (aujourd’hui en jachère forcée par la
régénération de la strate arbustive)
Toutes les formes énergétiques doivent être vulgarisées : la photo
voltaïque, l’éolienne ; l’élaboration de l’électricité à partir du gaz ;
l’utilisation de la tourbe (la Mauritanie peut exploiter ce combustible
solide pendant plus de vingt-ans à raison de quinze ouguiya le
kilogramme tout en engraissant les zones agricoles avec.
Lutte contre les déprédateurs : pour la lutte contre le criquet pèlerin
il ya lieu d’introduire la lutte biologique (green force) par
pulvérisation d’un champignon (le Metharizium ovoviride) qui émet des
tubes polliniques qui tuent les criquets par asphyxie.
Les grands problèmes de l’heure :
La question nationale
- La cohabitation entre les communautés
- L’officialisation des langues nationales
- Le partage des postes de responsabilité
- L’accès à l’Etat civil
- L’égalité de chance entre tous
- La justice pour les auteurs des événements
- La non expropriation des terres de culture voire leur restitution. Les
mauritaniens qui s’insurgent contre la construction de colonies de
peuplement doivent aussi s’offusquer de la confiscation des terres à
Donnaye (Arrondissement de Dar El Barka).
La question haratine
- L’émancipation réelle des Haratines
- L’éradication définitive de l’esclavage
- Le renforcement du taux de scolarisation
- L’élimination du mode de vie hideux de dockers
l’intégrisme religieux :
la religion musulmane étant jusque là jaugée par les cinq piliers de
l’islam, aujourd’hui nous assistons à des poseurs de bombes, des
Kamikazes, des prises d’otages et le paradoxe très souvent c’est entre
musulmans que cela se passe alors que notre religion est une religion de
paix et de tolérance. Mais aussi ne devrons-nous pas nous méfier des
franc-maçon (que comprenons-nous quand la banque mondiale refuse les
soutiens financiers à l’Ouganda puisque ce pays refuse de reconnaitre
les mariages homosexuels)
Le problème structurel :
- La baisse de la pluviométrie qui compromet l’existence du cheptel et
par voie conséquence la disparition de la civilisation pastorale.
Si avec le barrage hydro-électrique de Manantali, on peut parler de MDP
(Mécanisme de développement propre) : de simples chutes d’eau entraînant
des turbines qui transforment l’énergie potentielle en énergie
électrique, sans pollution aucune, notre pays doit se soucier du
réchauffement climatique, d’autant plus que notre capitale est dans une
dépression (-22 m IGN), que le cordon dunaire du littoral a disparu pour
des fins de construction. Il suffit d’un rien pour que l’eau déferle de
Nouakchott à Saint-Louis par l’Aftout es-Saheli et de Nouakchott à
Akjoujt par les sebkhas de Ndramcha et d’Idjill.
Pour mémoire, en 1950 (“Amo 50”), l’eau du fleuve avait débordé de son
lit majeur pour atteindre Nouakchott. L’on pourrait penser à une
exagération. Comment alors expliquer les phosphates qui gisent dans le
triangle de Bofal ou les grains de pollen d’Avicennia africana enfouis
dans des roches argileuses à Boghe visibles au microscope électronique
sinon que la mer était venue jusque-là.
Les crues de l’hivernage de l’année dernière à Nouakchott, consécutives à
la remontée de la nappe phréatique, aidées par les pluies (et pourtant
la capitale passe par l’isohyète 150 mm) sur un sol halophile saturé…
doit interpeller notre conscience collective.
Et qu’adviendrait-il si le biseau salé (nappe salée en dessous de la
nappe d’eau douce) remonte et contamine la nappe dulcicole ? Et que sera
le pays sans Nouakchott ?
Heureusement que le projet d’adduction d’eau de Nouakchott est en passe de s’achever (projet dit Aftout es-Saheli).
- les quartiers de Sebkha, d’El mina, de Basra, de Socogim, de Bagdad, de Kouffa, de Netec, de Tévrah-zeina etc. sont menacés.
Qui avait prévenu qu’une pluie torrentielle allait nuitamment rayer Tintane de la carte.
Et pourtant toutes les grandes villes du monde sont bâties sur des façades maritimes.
Les solutions doivent s’inscrire dans la durabilité ; le réseau d’assainissement doit être de mise.
L’unité nationale : très peu de progrès enregistrés
- Les différentes communautés vivent en autarcie, les mariages sont endogamiques
- Les systèmes de castes sont fermés, héréditaires et continuent à prédominer.
- Le système tribal freine le développement.
A chaque conseil de ministres les négro-africains sont mécontents du
fait de leur sous nomination et chaque tribu qui ne voit pas l’un de ses
congénères promu en fait autant. Et dans ces conditions comment allons
nous former un Etat voire une Nation ?
La matière grise est en chômage technique et c’est comme si le pays ne voulait pas de ses valeureux fils et pour exemples :
Ould Guig : non sa mère serait noire malgré qu’à son
époque il a dirigé d’une main de fer la primature et changé les
comportements irresponsables.
Chbih ould Cheikh Melaimine : non il serait d’origine
marocaine et pourtant à aucun moment les Nigériens n’ont dit que
Mamadou Tandian est d’origine mauritanienne (djéoloise).
Et si les noirs américains refuseraient de voter pour Oboma parce que
sa mère est blanche et inversement. Aujourd’hui le monde a évolué, les
critères
WASP (white, Anglo-Saxonne and Protestant) ne sont plus valables pour
être Président des Etats-Unis
Nebkhouha : non sa mère serait d’origine guinéenne.
Madame la ministre qui a révolutionné le secteur éducatif d’un label
indélébile. Elle a été remplacée depuis par 4 ministres.
Mohamed Khouna O/ Haidalla, l’ex président de la
Mauritanie, le grand patriote, lui qui lors de la menace de la ville de
Kaédi par les crues est venu d’avion non pour faire un discours mais
pour prendre la pelle pour relever le niveau de la digue et quand le
Président retrousse ses manches qu’attend le peuple (une image qui
mérite d’être immortalisée) lui qui a refusé l’exil doré proposé par ses
pairs pour venir purger sa peine au pays… Mais on ne voudra pas de lui
parce que c’est un Rgueibi.
On ne veut pas des mauritaniens nés au Sénégal. Ont-ils choisi leur lieu de naissance, leur antériorité, leur lieu de décès.
Quand la Mauritanie à joué contre le Sénégal et nous en sommes sortis
victorieux avec le Chef de l’Etat premier supporteur des Mourrabitoun,
certains chauvins on dit que le Sénégal qui a joué contre le Sénégal.
Finalement que voulons-nous ? Une Mauritanie toute blanche, toute noire,
hybride ou de ce qu’Allah a fait de nous. Nous voulons être riches de
nos différences et non pas souffrir de celles-ci « le tapis est beau par
la richesse de ses couleurs » Amadou Hampâte Ba. Heureusement que tout
le monde n’est pas raciste dans ce pays ! Mes différents séjours en
prison m’ont édifié là-dessus.
Son Excellence, tout n’est pas nébuleux quel que soit ce que dirons vos détracteurs.
-La lutte contre la gabegie : et quel est son impact positif sur l’économie nationale ?
Le réseau routier s’est largement développé.
L’érection de nouveaux quartiers a vu le jour.
Le réseau électrique a connu un développement sans précédant.
Des boutiques ont été ouvertes à des prix symboliques pour subvenir aux plus démunis.
Des points de vente de poissons ont été ouverts ça et là.
Des grands périmètres rizicoles sont entrain d’être mis en valeur.
Mais face aux dossiers explosifs il y a lieu de garder son sang froid
d’accepter de dialoguer avec tout le monde : les Politiques ( le peuple
souffre de cette crise et le hadith qui dit « aime pour ton frère ce que
tu aimes pour toi » n’existe pas en politique) les Mouvements ( l’IRA,
Touche pas à ma nationalité, les Flam, les Islamistes, les mouvements de
femmes (50 à 52% de la population no emancipation, no developement) et
des jeunes (« le peuple sera ce qu’en fera sa jeunesse », « la jeunesse
c’est le levain du développement », « dis-moi quelle jeunesse tu as, je
te dirai quel peuple tu seras », la Chine ne peut prétendre à la 1ère
puissance mondiale pour un problème de bouches à nourrir, la Russie ne
prétendre à la 1ère puissance mondiale pour la même raison, les
Etats-Unis ne sauraient être la 1ère puissance mondiale si sa jeunesse
est conditionnée par des hallucinojeunes et la Mauritanie ne peut
connaître un développement humain durable si sa jeunesse est droguée
d’où une lutte d’arrache-pied contre les stupéfiants), les Erudits (les
faux marabouts, les uléma « banafa » de Sidi Yahya, ceux qui ont été par
leur silence complices des douloureux évènements de 1989 et ceux-là
mêmes qui se sont réunis pour vous demander de vous représenter à la
magistrature suprême ne méritent pas d’audience chez vous, ils doivent
être neutres au-dessus de la mêlée).
Excellence, vous êtes humain et tout humain est faillible donc vous êtes
faillibles et il ne faudrait pas compter sur cette catégorie de faux
dévots quand vous serez sur une pente.
Quant à la société civile, elle a un rôle important à jouer pour la
pérennité de la Mauritanie et c’est sûr que le bon sens permettra de
trouver des solutions idoines car nous ne voulons pas de printemps arabe
qu’Allah nous préserve de ce qui se passe en Tunisie, en Lybie, en
Egypte, en Syrie. Nous ne voulons pas de la Balkanisation (Soudan du sud
et Soudan du Nord) de la Balkanisation (Soudan du sud coupé en deux) ni
de se qui se passe en Centrafrique. Qui a gagné le Celeka ou les
Antibalaka ? Ce qui est sûr c’est que le peuple centrafricain a tout
perdu et avec elle l’Afrique (La France revient : colonisation, néo
colonisation, indépendance dans l’interdépendance, Françafrique ?
Nous ne voulons pas de veuves, ni d’orphelins, ni de refugiés, ni
d’enfants séparés de leurs parents, ni de forces étrangères
d’interposition entre belligérants.
Nous avons encore le temps, le génie humain et nos vertus pour nous réconcilier de façon sincère et définitive.
Il est grand temps de créer un haut conseil de prévision des catastrophes et des conflits.
L’Etat doit et de façon urgente, responsable et décomplexée, organiser
un véritable dialogue entre le nord (aujourd’hui seul pôle d’attraction
avec les mines et le poisson) et le sud avec une discrimination positive
pour ce dernier pour rétablir les disparités socio-politico-économiques
pour le salut de la Nation avec un sens patriotique élevé et inédit
(Mandela a initié Vérité et Réconciliation (Son Excellence, quel est
votre héritage de ce grand leader africain qui a continué sa mission
même pendant sa mort, qui a permis aux voisins ennemis Castro et Obama
de se serrer les mains et Hollande et Sarkozy de s’asseoir côte à côte
et échanger ?) Kérékou, la Conférence Nationale)L’Etat doit jouer
équitablement ce rôle de trait d’union entre le Maghreb et l’Afrique
Noire en reprenant honorablement sa place à la CEDEAO ; et favoriser
l’intégration des peuples dans le respect de la diversité culturelle,
condition sine qua non de l’existence d’une Nation.
Tous les élus d’Allah le savent : de nuages de baraka se sont formés
au dessus de la Mauritanie et la pluie attend la réconciliation pour
tomber.
Vive la Mauritanie !
Alhousseynou Sy
Professeur, directeur du lycée de
Djéol