mardi 13 décembre 2011

Un mauritanien de 42 ans, originaire de Ould Yengé, porté disparu.




Un SOS est lancé par Ahmedou Ould Khalifa Ould Bilal, père d’Akhyar Entajou porté disparu depuis le 31 octobre dernier, à l’endroit de toute bonne volonté qui pourrait l’aider à retrouver son fils.

Selon Ould Bilal, Akhyar Entajou, né en 1970 à Ould Yengé, n’a plus donné signe de vie depuis qu’il a quitté son domicile le 31 octobre dernier. La dernière fois où il a été vu, selon son père, c’était le même jour aux environs de 12 Heures quand il s’était présenté dans une boutique du marché de la Capitale où il pris de l’argent pour aller payer des cartes de recharges téléphoniques chez l’une des sociétés de la place.

Auparavant, vers la matinée, le porté disparu avait payé la valeur de 100 mille ouguiyas de cartes de recharge, en plus d’habits neufs, avant de les garder dans sa boutique sise à Arafat.

Il préparait ainsi un colis qu’il devrait expédier, avant la fête d’Aid Al Adha, à destination de Ould Yengé où il possède une deuxième boutique. El le père éploré de poursuivre : « J’ai été informé de la disparition de mon fils au moment où je me trouvais dans une brousse aux environs de Ould Yengé, avant de me rendre, d’urgence à Nouakchott, à la recherche de mon fils ».

A Nouakchott, il prendra contact avec le président de assemblée nationale, le ministre de la défense, le ministre de l’intérieur, le chef d’état-major et le directeur de la sûreté, sans obtenir le moindre résultat. Enfin, Ahmedou Ould Khalifa Ould Bilal, dit avoir été informé par une personnalité haut place, dont il a préféré taire le nom, que son fils se trouve en détention. Selon lui, cette dernière personnalité lui a expliqué qu’Akhyar Entajou a été interpelé au moment où il venait de retirer un millions d’ouguiyas chez une boutique de la place et qu’il, est soupçonné « d’entretenir des relations avec Al-Qaïda.

Ahmedou soulignera que « cette même personnalité s’était par la suite rétractée par rapport à son propos affirmant qu’il s’agit « tout simplement de soupçon ». Le père ajoutera qu’il avait, lui-même expédié de grandes sommes d’argent à l’adresse à son fils, au moment où il était travailleur immigré en France, avant d’aller à la retraite l’année dernière.

Il a également ajouté que son fils reçoit périodiquement des sommes d’argent envoyées par des mauritaniens installés à l’étranger pour les remettre à leurs familles.

Ould Billa a demandé à tout celui qui aurait des informations sur son fils de le contacer au numéro 47728304 ou de s’adresser à l’ANI.




Source :
ANI (Mauritanie)