samedi 31 décembre 2011

Nouadhibou: Pourquoi Ghacem n'a pas assisté au meeting avec Bodjiel?




Le député de Nouadhibou et membre du parti pour l'Entente Démocratique (El Wiam), Ghacem Ould Bellal, n'a pas assisté au meeting qui a été organisé hier, dans la capitale économique, par les quatre partis d'opposition qui avaient pris part au dialogue national, a appris Alakhbar de sources bien informées.

A en croire, Ghacem Ould Bellal avait claqué la porte à l'UPR et à la majorité présidentielle depuis quelques mois. Après cette décision, l'homme n'a pas voulu longtemps chômer politiquement , il est vite allé grossir avec un groupe d'amis les rangs d' El Wiam.

Cette adhésion a été bien accueillie par Bodjiel Oul Hamoid, rapportent certaines sources proches du parti (Wiam).

Mais selon certains observateurs depuis que Bodjiel a décidé d'aller au dialogue avant de battre campagne d'explication de ses résultats, le ciel entre Ghacem et Bodjiel n'a cessé de s'assombrir.

Pour ce qui est du meeting organisé par APP, Wiam, Hamam et Sawab, Ghacem et son groupe n'ont pas fait le déplacement pour Nouadhibou et il semblerait qu' ils ont préféré rester à Nouakchott.


www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Thialgou et AREMAU, main dans la main.




Dans la vie de tous les jours, il y a des moments mémorables. A cause de leur haute signification symbolique, ils marquent sur l’échelle temps leurs empreintes indélébiles pour l’éternité.

La localité de Thialgou, commune de Boghé a vécu ce 29 décembre 2011 un jour comme ceux là en magnifiant une coopération fructueuse entre ce village dont le dynamisme des habitants est connu dans tout le Fouta et une association française, Aremau ( Association, Amitié, Réciprocité, Echange avec la Mauritanie).

Cette organisation humanitaire a offert en cette date inoubliable un joyau de trois classes construites suivant des normes standards, électrifiées et équipées de matériels de bureau avec coût total estimé à 15millions d’ouguiya. L’inauguration a été faite par le wali du Brakna en présence des élus locaux, les autorités administratives et les cadres de Thialgou.

La cérémonie a été haute en couleurs et les discours très émouvants car au – delà des frontières naturelles et imaginaires, en dépit de la psychose que veulent imposer certains médias en occident des risques encourus au Sahel, ces braves d’Aremau ont jeté une passerelle entre la France et la Mauritanie avec des liens emprunts d’humanisme et de solidarité. Un bel exemple de coopération décentralisée bénéfique pour les populations de cette communauté villageoise.

Yero Amel Ndiaye



www.cridem.org


Source :
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)

Réduction de la visibilité par sable et formation de dunes sur les axes routies



Prévisions pour les prochaines 24 heures: la présence de la Dorsale de l'Anticyclone des Açores sur l'ensemble du pays occasionnera des baisses sensibles de températures et le renforcement des vents de Nord-est à Est. Cette situation conduira à la réduction de la visibilité par sable et à la formation des dunes sur les axes routiers.
A cet effet, les services de météorologie demandent aux chauffeurs et utilisateurs des axes routiers d'êtres prudents et vigilants.
Voici les températures maximales prévues pour la journée du Dimanche 1er Janvier 2011:
Stations Températures maximales
Bir Moghren.... 17 degrés
Zouérate....... 15 ¨¨
Atar........... 19 ¨¨
Akjoujt........ 20 ¨¨
Nouadhibou..... 20 ¨¨
Nouakchott..... 21 ¨¨
Boutilimitt.... 21 ¨¨
Aleg........... 22 ¨¨
Rosso.......... 24 ¨¨
Kaédi.......... 24 ¨¨
Sélibaby....... 25 ¨¨
Kiffa.......... 22 ¨¨
Tidjikja....... 16 ¨¨
Aioun.......... 21 ¨¨
Néma........... 22 ¨¨
Météorologie marine: Cap-Blanc et Cap Timiris: la mer sera forte à très forte avec une hauteur de vagues allant de 1,25 à 6 mètres au large.
La houle sera du secteur Nord.

AMI

Brakna : Boghé : Les dissidents de l’APP s’expliquent !




Une mission des dissidents de l’APP comprenant MM. Samory Ould Bey (SG de la CLTM), Mohamed Ould Borbosse (ancien ministre), Yarba Ould Nave et Mokhtar Ould Sidi Maouloud a tenu à Boghé une réunion d’information et de sensibilisation sur le différend qui les oppose à leurs anciens compagnons de lutte à leur tête Messaoud Ould Boulkheïr.

Tour à tour, les leaders du courant dissident de l’APP ont pris la parole pour expliquer les raisons de leur divorce avec Messaoud. « Nous ne partageons plus la même ligne politique !», explique d’emblée l’ex-ministre Ould Borbosse qui ajoute que « le président de l’APP estime qu’à l’heure actuelle, il n’est plus opportun de conserver le mouvement El Hor qui constitue pourtant le socle idéologique du parti ».

Cette attitude jugée ₺déviationniste₺ justifie le retrait d’un groupe de cadres du parti qui estime que la dissolution du mouvement historique El Hor, « symbole de la lutte des Haratines pour leurs droits civils et politiques », viderait l’APP de tout son contenu.

Pour Samory Ould Beye, « ce mouvement a pour objectif de défendre les problèmes spécifiques à la communauté haratine qui méritent d’être défendus avec ardeur car ils persistent encore ». Et le leader syndical de s’étonner des diatribes enflammées proférées à l’encontre de l’opposition lors de ses sorties à l’intérieur du pays.

Pour résoudre cette crise, l’ex-ministre Ould Borbosse cite trois alternatives à savoir la saisie des tribunaux, la création d’un nouveau parti ou l’adhésion à l’un des partis légalement constitués car, explique-t-il, « les insultes et attaques personnelles ne servent pas l’intérêt général ».

Les intervenants ont unanimement insisté sur la nécessité de défendre les droits des Haratines sans léser ceux des autres communautés du pays. Ils n’ont pas mis des gants pour dénoncer la persistance de pratiques esclavagistes, la marginalisation et l’exclusion des Haratines qui sont sous-représentés dans toutes les instances de décision.

Pour ces adeptes de cette cause dont certains n’ont pas hésité à rappeler leur passage au défunt-PRDS, « l’Etat doit garantir à tous ses citoyens sans distinction aucune l’égalité des chances, la justice et la transparence ». Ils n’ont pas aussi manqué d’appeler l’intelligentsia d’El Hor à enterrer la hache de guerre et à resserrer leurs rangs pour atteindre les objectifs susmentionnés.

En réponse, M. Yarba Ould Nave a remercié les participants pour l’intérêt qu’ils portent à cette question tout en leur demandant de servir de relais aux autres militants ou sympathisants qui n’ont pas eu l’occasion de participer. Il a ensuite estimé que « des questions essentielles restent toujours en suspens (partage du pouvoir et des ressources) d’où la nécessité de poursuivre le combat politique au sein du mouvement El Hor ».

« Le mariage scellé par Messaoud avec le président Ould Abdel Aziz qui a publiquement nié l’existence de pratiques esclavagistes au cours de son entretien télévisé marquant le 3e anniversaire de son accession au pouvoir, est à la fois déconcertant et absurde », lance Ould Nave.

Cette offensive des dissidents de l’APP à l’intérieur du pays sonne le glas de la rupture définitive avec ₺le père₺ qui « n’incarnerait plus le combat qu’ils sont censés défendre ».

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna

www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye

Rencontre de Dieuk




Tirant les leçons de l’expérience des initiatives du passé et dans le but d’insuffler une dynamique nouvelle au mouvement socio-culturel wolof, une rencontre a réuni, le 16 Décembre courant, des délégués ressortissant des différentes localités et représentations wolof, à Dieuk.

L’objectif poursuivi, en dehors de tout positionnement politique, est de revivifier les valeurs de civilisation en partage, pour réaffirmer notamment, la culture authentique, wolof mauritanienne.

A cet effet, une stratégie d’actions à élaborer, devra permettre de créer le cadre de rencontre, pour recenser le patrimoine culturel wolof, pour réaffirmer la personnalité de cette composante nationale, notamment dans toutes les manifestations culturelles et artistiques nationales.

A l’issue de débats riches, intenses et engagés, le Bureau Provisoire de Coordination ci-après composé, élargi aux présidents de deux Commissions, la première pour les femmes et la seconde pour les jeunes, a été élu par acclamation.

Il s’agit de :

Président : Alioune Diop ;

Membres :


1. Mamadou F’Tah Gaye ;
2. Abdoul Aziz Niang
3. Malik M’Bodj ;
4. Rawane Guèye
5. Ahmed Gaye
6. Diakhère Thièye ;
7. Cheikh Tidjane Sall

Les deux commissions susnommées, seront désignées, après les actions de sensibilisation, lors d’une prochaine rencontre.

Fait à Dieuk, le 16/12/11
Le Président

Boghé : L’Union nationale des rapatriés hausse le ton




L’Union nationale des rapatriés qui rassemble les délégués des coordinations régionales du Brakna (49 sites), du Trarza (37 sites), du Gorgol (26 sites), du Guidimakha (4 sites) et de l’Assaba (3 sites) a tenu une réunion extraordinaire vendredi à Boghé pour évaluer la situation que vivent les quelques 21 000 personnes qu’ils sont censées représenter.

Après un échange de vues, les délégués ont formulé une plate-forme revendicative axée notamment sur l’amélioration des conditions matérielles et morales des rapatriés par une insertion digne.

Selon le président de l’Union, M. Ibrahima Amadou Ndiaye, cette plate-forme comporte 4 points essentiels, mettant priorité l’amélioration des conditions d’enrôlement des rapatriés notamment les enfants nés au Sénégal ou après le rapatriement, les enfants adoptés figurant sur les VRF, la transcription des noms, l’implication des rapatriés en amont et en aval du processus, le cas des enfants nés d’un parent sénégalais.

Elle mentionne également l’épineuse question de la restitution des biens confisqués ou leur juste indemnisation (terres, bétail etc.), la restauration des terres spoliées, la prise en compte effective des préoccupations des rapatriés surtout les femmes, les élèves et les étudiants et leur implication dans toute stratégie visant à améliorer leur sort.

« Face à l’indifférence des autorités administratives, nous avons décidé de mieux faire entendre notre voix en organisant une marche pacifique devant le Palais présidentiel le lundi 9 janvier 2012 », confie M. Ndiaye.

Dia Abdoulaye
Cp. Brakna



Source :
Dia Abdoulaye

vendredi 30 décembre 2011

La 1ère phase da la campagne nationale de déparasitage dans les écoles s’achève




Démarrée le 07 décembre 2011 sur toute l’étendue du territoire de la région du Brakna, la campagne nationale de déparasitage des écoliers du cycle fondamental a été menée sur le terrain par les volontaires de l’Association Nationale pour le Développement et la Culture (ANDC) en partenariat avec l’Unicef et le Ministère de l’Education Nationale (MEN).

Cette campagne qui visait à déparasiter tous les écoliers de la Wilaya avec du Mebendazole a touché toutes les écoles de la région. Selon l’infirmier Soumaré Oumar du Centre Médical de Boghé, cette campagne de déparasitage des écoliers avec le Mebendazole permet d’éliminer les vers intestinaux dans l’organisme de l’enfant et d’enlever les cas d’anémie et surtout de stimuler la croissance de cette vulnérable catégorie sociale.

Cette 1ère phase de campagne de déparasitage des écoliers Mauritaniens faut-il le rappeler, a été menée dans 7 régions du pays que sont :

Nouakchott, Brakna, Inchiri, Adrar,Trarza, Tagant et Nouadhibou a affirmé M. Ahmed Ould Ahmed Babou, président de l’Ong ANDC, partenaire de l’Unicef dans la mise en œuvre de cette opération. Et la seconde phase est prévue dès la rentrée des fêtes de Noël et va toucher les autres régions du pays.

Il est utile de rappeler que c’est grâce au concours financier de "Dubaï Cares", un donateur des Emirats Arabes Unis que cette campagne nationale de déparasitage est organisée cette année dans nos établissements scolaires par l’Unicef en partenariat avec l’Etat Mauritanien.

Dubaï Cares contribue de façon remarquable à l’essor du secteur de l’éducation dans notre pays. Il a financé la construction et la réhabilitation de 186 latrines, l’achat de 6 000 tables-bancs, des kits scolaires, des kits solaires ainsi que du matériel horticole pour la promotion de la protection de l’environnement.

Dubaï Cares appuie aussi le renforcement de la qualité de l’éducation avec l’organisation des cours de soutien au profit des élèves de fin de cycle fondamental et l’implication des Parents d’élèves dans la gestion de l’école en finançant des activités génératrices de revenu dont les bénéfices sont réinvestis dans l’école.

Rappelons que des responsables de Dubaï Cares ont visité la Mauritanie à deux reprises pour la supervision des activités financées par leur Fondation

Daouda Abdel Kader Diop dit Jules Diop
Correspondant de Presse du Journal Eveil Hebdo
Boghé (Brakna )Mauritanie

Aleg : L'état de santé des prisonniers se dégrade




Les anciens prisonniers des centres pénitenciers de Nouakchott transférés à Aleg, souffrent de maladies à cause de la malnutrition et du mauvais traitement, souligne une source bien informée établie à la prison d'Aleg.

Selon la même source, nombreux parmi ces prisonniers ont perdu l'appétit à cause de la mauvaise qualité des repas offerts et de la mauvaise odeur qui règne dans la prison.


www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Centre médical de Boghé : Incompétence mortelle



«J’ai été admise dans la salle de maternité où le docteur Kane réussit en 5 minutes à extraire le reste du corps non sans fracturer les épaules du bébé. Ce dernier était déjà mort à Boghé. »


Parmi les causes de cette mortalité : l’incompétence et le manque de conscience professionnelle d’une partie du personnel de santé. Entre le centre santé de Boghé et l’hôpital d’Aleg, Athia Gueye Sy, in extremis, a survécu à cette incompétence mortelle. Témoignage.
Nous l’avons trouvé couchée sur une couverture étalée sur une natte. Le visage meurtri, la voix cassée. Madame Guèye dite Athia Sy éprouva toutes les difficultés pour se relever et s’asseoir afin de s’adresser à nous pour raconter le calvaire qu’elle a vécu entre la maternité du centre de santé de Boghé et celle du centre hospitalier régional d’Aleg. « Dans la nuit du lundi, 28 Novembre 2011, aux alentours de 23 heures du soir, j’ai été transportée en urgence par mon époux et mes proches à la maternité de Boghé pour y accoucher raconte Athia Sy. Sur place, elle déclare avoir trouvé une équipe de femmes qui assurait la permanence dans le centre médical et dont elle a préféré taire les noms. « Pendant que je me tordais de douleurs sur un lit et j’éprouvais toutes sortes difficultés pour mettre mon bébé au monde, les accoucheuses (bénévoles) se contentaient seulement de me servir avec refrain : « tais-toi, tais-toi, il faut t’en remettre à Allah ». C’est aux environs de 11 heures du soir que je suis entrée dans la salle de maternité où deux femmes ont accouché devant moi alors que ma situation sanitaire évoluait en s’aggravant d’heure en heure, sous le regard des bénévoles qui se montraient insoucieuses de mon sort a-t-elle martelé. A aucun moment affirme Athia, les accoucheuses n’ont jugé opportun d’alerter le médecin chef du centre médical pour venir m’examiner étant donné que la situation les avait dépassées. Bien qu’elles aient en leur possession mon carnet de consultation prénatal où figuraient les résultats de l’échographie du foetus réalisé la veille à la PMI de Boghé par Mme Bâ Kadiata Moussa. Et vers 3 heures du matin, continue la trentenaire, la tête du bébé sort intégralement pendant que le reste du corps du bébé restait coincé. « Je me croyais déjà morte et mes assistantes observaient sans prendre soins de moi ou au moins aviser leurs supérieurs sachant alors que ma situation se compliquait d’heure en heure et les dépassait. C’est au petit matin, vers 8 heures que l’infirmier d’état Mamoudou Soumaré est venu au centre médical. Apres examenn il demandé mon évacuation d’urgence à Aleg car c’était l’hôpital le plus proche disait-il et que vu mon état critique, je ne pouvais supporter un trajet de 5 heures de temps. » Vu la complication de la grossesse et les difficultés survenus dans l’accouchement, Monsieur Soumaré a estimé devant l’équipe de garde que celle-ci devait les alerter aussitôt pour qu’ils ordonnent notre évacuation vers Aleg pour voir le gynécologue. C’est entre 11 H et 12 Heures que l’ambulance de Boghé nous a déposés au centre hospitalier d’Aleg. A peine arrivé là encore, on nous dit « ne descendez pas, continuez sur Nouakchott, ici, il n y’a pas de gynécologue.» Mais avec l’insistance de mon époux et de quelques bonnes volontés, j’ai été admise dans la salle de maternité où le docteur Kane réussit en 5 minutes à extraire le reste du corps non sans fracturer les épaules du bébé. Ce dernier était déjà mort à Boghé. Je remercie Allah et le docteur Kane. Il a agit avec promptitude et professionnalisme. Pendant que je récupérais sur le lit d’hôpital, c’est encore des gens de l’hôpital d’Aleg qui viennent nous dégager avec du mépris. A cet instant je n’avais pas encore repris mes forces, je souffrais beaucoup et le sang était encore coagulé dans le ventre dirai-je ! Il a fallu que je sois supportée par plusieurs bras (mon mari et d’autres accompagnants) pour que je parvienne à monter dans la voiture qui nous dépose à Boghé. « Tu as vu mon état, je souffre, mais je tiens à lancer un appel aux autorités sanitaires, le nouveau médecin chef du CM de Boghé pour qu’il revoie la situation du dispensaire de Boghé où règne une grande pagaille. De simples subalternes ne doivent en aucun abuser de la vie des personnes malades. Cette situation est inacceptable ! Elle doit cesser. Nous n’indexons personne mais nous dénonçons une situation anormale qui règne au CM de Boghé et notre souci est que cette situation cesse et ce qui m’est arrivée n’arrive pas à d’autres femmes. Car, la situation que j’ai vécue en tant que femme est atroce et je ne la souhaite à aucune femme. Jusqu’à ce jour, je continue les soins dans l’espoir de retrouver mon état de santé. En dernier mot, Athia Sy et son époux, M. Baba Coumba Guèye, photographe, dénoncent l’inexistence d’un hôpital à Boghé qui affirment-ils est une ville de milliers d’habitants et qui méritent un centre sanitaire digne de ce nom. Baba Coumba Guèye a affirmé avoir dépensé environ 50 000 Um dans les soins de son épouse et n’eut été l’adhésion de son épouse au forfait obstétrical, il aurait dépensé le triple a-t-il dit. Madame Guèye est finalement allée à Nouakchott pour continuer ses consultations médicales.
Jules Diop Cp Brakna

Source particulière : Le gendarme mauritanien enlevé est entre les mains de la « qatiba El Vourghan » dépendant d’Al Qaeda.




Sahara média a appris de source sécuritaire malienne que le gendarme mauritanien Ely Ould El Moctar, enlevé il y a quelques semaines se trouve entre les mains du bataillon « Al Vourghan » dépendant d’Al qaeda au Maghreb Islamique (AQMI) et que dirige l’Algérien Yahya Abou Hamam.

La source sécuritaire qui a préféré l’anonymat, a indiqué que des hommes armés appartenant à ce groupe sont responsables de cet enlèvement en s’infiltrant dans les terres mauritaniennes et en menant l’attaque contre le poste de gendarmerie à Adel Bagrou.

Le groupe d’Abou Hamam fait partie des groupes constituant la « qatiba » « Tarek Ibn Zayad commandé par Abdel Hamid Abou Zeyed, considéré comme l’un des chefs d’AQMI les plus radicaux.

Des membres de ce groupe ont déjà, par le passé pénétré sur le territoire mauritanien et eu des accrochages avec l’armée mauritanienne dans la zone de Hassi Sidi, en 2010, et la forêt de Wagadou, en 2011.



www.cridem.org


Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Un grave conflit Sagné



A Sagné chef lieu de la commune du même nom, un très grave conflit à éclaté ce jeudi 29 décembre 2012, entre les partisans de monsieur Ba M'barré président du Sénat et ceux de la partie adverse. Celui-ci s'est soldé par de nombreux blessés, plus d'une dizaine, dont certains se trouvent dans un état très grave.

Il s'agit d'un problème foncier qui oppose deux clans et qui dure depuis plusieurs mois.

Alors que les autorités administratives, au niveau central et départemental, tentent de calmer la situation, celle-ci s'est brusquement aggravée, après le passage du président du sénat à Sagné qui aurait instruit ses partisans, sans hésitation aucune, à continuer de défricher les terres du camp adverse, tandis que le Hakim les en avait empêché.

Nous attirons l'attention des autorités sur cet évènement, pour que la justice se fasse sous l'ombre d'aucune contrainte et que cessent toutes ces exactions qu’on exerce sur nos populations victimes de querelles politiciennes et infantiles, pour que celles-ci puissent retrouver la paix et vaquer à leurs occupations habituelles.

Ba Mamadou Abdoul
Ancien maire de Sagné.
Tel : 22418430—46500777
Nouakchott

Brakna / Thialgou (C. Boghé) : Le Wali Inaugure 3 salles de classes,fruit d’un partenariat avec AREMAU.





Le Wali du Brakna, M. Aboubécrine O. Khourou, accompagné du Hakem de la mouqata’a de Boghé et des autorités sécuritaires, a présidé jeudi en fin de matinée, la cérémonie d’inauguration de 3 salles de classes à l’école de Thialgou construites sur financement de l’Association Amitié-Réciprocité-Echange avec la Mauritanie (AREMAU) qui a envoyé pour la circonstance une délégation conduite par son président, M. Etienne Rivoire.

Cette rencontre a été rehaussée par la présence de plusieurs cadres et notabilités issus du village de Thialgou dont notamment MM. Wagne Abdoulaye Idrissa (Chargé de mission à la présidence), Yall Zakaria (DG de la SNDE), El Hadj Abdoul Bâ (Sénateur de Boghé), Lam Mokhtar Alhousseïnou (fonctionnaire du PNUD), Lam Amadou Alhousseïnou et Tall Ibrahima (Président de l’ART).

Sur les banderoles qui étaient accrochées sur les murs de l’école, on pouvait lire : « Commune de Boghé / AREMAU / Communauté villageoise de Thialgou, un partenariat exemplaire » ; « En Mauritanie, toutes les conditions sont désormais remplies pour une coopération fructueuse en faveur des populations démunies ».

Souhaitant la bienvenue à ses hôtes, le maire de Boghé, M. Adama Moussa Bâ, s’est dit honoré « de saisir cette heureuse opportunité pour exprimer sa joie de partager avec eux ce moment solennel d’inauguration de cette bâtisse dédiée à la promotion du savoir ». Poursuivant, l’édile a indiqué que « cette inauguration est perçue par les populations de sa commune en général, celles de Thialgou en particulier comme un symbole fort car elle contribuera sans nul doute à l’augmentation du taux de scolarisation ».

Il a ensuite ajouté que « la décision d’AREMAU de résoudre ce problème crucial traduit son attachement à la coopération Nord-Sud » avant de rappeler que « les multiples réalisations accomplies par cette association dans d’autres domaines tels que la santé, la petite enfance, l’aide humanitaire cadrent parfaitement avec les OMD ».

Lui succédant M. Lam Aliou Alhousseïnou, responsable du suivi du projet a d’abord indiqué que « cette cérémonie est l’aboutissement de plusieurs années de travail acharné pour l’établissement d’un partenariat franc entre AREMAU et la communauté villageoise de Thialgou ». C’est dans ce cadre, a-t-il rappelé, qu’AREMAU ayant constaté l’état de délabrement avancé du bloc principal de l’école de Thialgou s’était engagé à mobiliser des fonds dans l’Hexagone pour construire des salles de classes.

Ce projet verra le jour le 10 décembre 2010 à la suite de la signature d’une convention de financement entre AREMAU, la commune de Boghé, la communauté villageoise de Thialgou et l’entreprise EMET d’un coût global de 5 035 052 UM dont 200 000 pris en charge par les bénéficiaires soit 3,97%.

Par cette convention, AREMAU s’engageait « à assurer, outre la mobilisation des financements, le suivi de la mise en œuvre du projet, le paiement des prestations du maître d’œuvre et à participer à sa réception ».

M. Lam a ensuite magnifié les réalisations grandioses accomplies par AREMAU dans des domaines variés dont la manifestation la plus spectaculaire est l’envoi d’un conteneur de lots de matériels divers (livres, machines à coudre, ordinateurs, appareils pour personnes handicapées ou âgées, jouets etc.) et l’appui au potager des femmes du village, « une des meilleures productrices de menthe de la région ».

Il a également remercié les autorités administratives et scolaires locales « qui ont bien voulu équiper ces salles de 75 tables bancs fabriqués par le lycée technique de Boghé en application des instructions du président de la république ».

Avant de terminer, le porte-parole de la communauté thialgoise a longuement disserté sur la philosophie des rapports humains « qui s’enrichissent de contacts et d’échanges car plus les hommes sont différents, plus riches seront leurs échanges et plus loin ils repousseront la haine et la peur de l’Autre ».

Quant à MM. Etienne Rivoire et Bâ Abou, respectivement président d’AREMAU et son représentant en Mauritanie, ils ont remercié la communauté de Thialgou pour « la chaleur et la cordialité de l’accueil » avant de se déclarer ravis « de partager ce rêve éveillé qui ne manquera pas de mettre les élèves et les enseignants dans de meilleures conditions de travail ».

Après un sketch sur la déperdition scolaire et un chœur de bienvenue présentés par les élèves de l’école, M. Yall Zakaria, ancien ministre et actuel Directeur général de la SNDE a d’abord tenu à rappeler ses liens personnels avec le Wali et le Hakem qui furent ses collaborateurs dans le commandement territorial avant de louer « cette réalisation grandiose qui manquera pas de faire reculer les frontières de l’ignorance et de l’analphabétisme ».

Bouclant ce chapelet de discours, le Wali a vivement remercié, au nom du gouvernement mauritanien, AREMAU « pour ce geste envers le secteur de l’éducation qui constitue une de nos priorités » avant de superviser la signature de la 2e convention de financement d’une valeur de 15 000 euros destinée à la construction de trois autres salles de classes à Thialgou à partir d’octobre 2012.

Le défilé de l’Association des jeunes de Thialgou qui a mis en relief les différentes facettes de la culture traditionnelle et la coupure du ruban symbolique par le Wali auront été les derniers actes de cette journée qui restera longtemps gravée dans les annales de ce village qui fut un des foyers de la propagation du savoir et de diffusion des valeurs ancestrales à travers des soirées artistiques, véritables écoles du savoir-vivre mais aussi du savoir-faire.

Dia Abdoulaye

www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye

jeudi 29 décembre 2011

Famine 2012: participez à la caravane millionnaire du Riz (Suite 4).




Le Programme Espoir 2012 vient d’acheter au prés de commerçants 30 000 Tonnes de Blé à 3 Milliards d’Ouguiyas. La « Caravane millionnaire du Riz » , suggérée par le du Groupement GBSCO propose d’investir 5 milliards d’UM en 2012 dans l’agriculture pour viabiliser (construction de canaux, de drains, diguettes, routes…) les 300.000 ha du Delta et de l’Aftout Sahel pour produire en 2013 :

1-Plus de 3 Millions de tonnes de riz soit 100 fois la quantité de blé importée et 3 millions de tonnes de sous produits aliments de bétail ( paille et son de riz).

2- Une liquidité de 600 Milliards d’Ouguiyas (soit 200 fois le montant investi une année la veuille).

Le GBSCO (un groupement de compétences nationales constitué de Bureau d’Etudes agricoles, ONG , cadres chercheurs, professeurs d’Universités), promoteur de l’idée de Projet de caravane arpente, depuis plusieurs jours, les couloirs de la Primature, du Parlement, du patronnât … visite le site de Diama, en groupe … pour préparer le 1er Atelier de sensibilisation sur la caravane millionnaire du riz prévu le Vendredi 13 janvier 2012 sur le fleuve au niveau de l’ouvrage de l’Aftout Sahel.

Dans cet atelier, le GBSCO va démontrer, in situe les preuves de : 1- L’existence dans le Delta de 6 milliards de m3/an d’eau douces totalement maîtrisées (sans besoin de pluie) par les 7 ouvrages vannés de la Digue Rive droite( pour lesquels on s’était lourdement endettés) exploitables sans pompage, mais qui sont paradoxalement abandonnées à l’Océan Atlantique, les mauvaises herbes à l’évaporation solaire, l’appauvrissement de terres arable, les moustiques et dans le meilleurs des cas à l’engraissage des oiseaux migrateurs et des phacochères sauvages.

2- La facilité de viabilisation des 300 000 ha du Delta et l’Aftout en 6 mois par chaque Entreprise nationale du gabarit des 14 sociétés qui avaient soumissionné pour l’importation des 30 000 tonnes de blé : Ets EICO ;Ets Mirex ;AON ; Ets Acodis ; Ets CMNI ; GMM ; Ets Naji Ould Kah ; Ets Mohamed Mahmoud Ould Hamoud ; Ets Ahmed Baba Ould Deye ; Ets Abdel Wedoud Ould Mohamed El Moumen; TEKA EXPORT ; Sonimex; ENCI et SMDR., sous réserve que l’Etat consente un cadre juridique ( loi ou convention) incitateur à l’investissement privé national analogue ou proche à celui consenti aux investisseurs étrangers..

En tout état de cause, la famine menace 50% de nos populations , il nous revient tous (pouvoir, financiers, agriculteurs potentiels, porteurs d’idées….) de nous mobiliser d’urgence, à cet effet. Le Programme d’urgence Espoir 2012 n’est peut être pas suffisant pour parer au drame de la sécheresse.

La caravane millionnaire du riz, bien guidée, assurera la prospérité immédiate et durable de la Mauritanie, de toute l’Afrique de l’Ouest et du Maghreb. Pour vos participations et ou contributions à la Caravane millionnaire du riz contactez nous par e-mail: gbsco86@yahoo.fr ou téléphones aux 44 15 57 15 / 36 63 55 08.

Nos souhaits de bonne année et de bonne santé à tous.

Nouakchott le 28 Décembre 2011.

Pour le GBSCO
Cheikhany Ould Sidina
Président de l’ONG SOD PAEM

Brakna : Les rapatriés dans la rue.




Il y a depuis deux jours, les rapatriés du Brakna sont descendus massivement dans les rues à Boghé, pour manifester contre l’enrôlement, qui a leurs yeux et un véritable casse tête.

En fait, l’accord entre eux et les parties engagées pour leur retour au pays à savoir, le HCR et l’Etat, pour leur faciliter l’enrôlement, et qui consistait à les doter de l’ensemble des documents d’état civil, n’a pas été respecté par l’administration mauritanienne. Laquelle semble exprès, traîner les pieds.

Dans les centres d’enrôlement, on exige l’acte de naissance alors que les rapatriés ne disposent pas de ce document. Conséquences, les enfants nés au Sénégal comme leurs parents sont la plupart du temps rejetés.

C’est dans cette situation difficile que l’ensemble des chefs sites du Brakna et les coordinations des rapatriés dans cette Wilayas se sont retrouvés à Boghé, devant la Représentation de l’ANAIR du Brakna. Auparavant, un gigantesque regroupement de contestation avait été réussi au siège du HCR et à la préfecture où les manifestants avaient été reçus par le Hakem de Boghé.

Lequel a promis de leur trouver des solutions à leurs problèmes dans les dix jours qui suivront. Avant de quitter leurs hôtes, les manifestants faisaient part de leur projet : si d’aventure ils n’étaient pas satisfaits, c’est à Nouakchott qu’ils se rendront pour demander leurs droits.

Abou Mamadou Sow
Cridem

Arrestation de trois présumés terroristes à Kiffa




Les forces de sécurité ont arrêté cet après midi lors de la cérémonie d'un mariage à Kiffa (Assaba), trois personnes accusées d'appartenir à la nébuleuse Al Qaida, a appris Alakhbar de sources fiables.

Parmi ces personnes, Dheby Ould Ahmed qui été suivi par les services de sécurité depuis Nouadhibou, où il a été aperçu ces derniers jours, rapporte une source sécuritaire. Selon la même source , il a été arrêté dans le cadre du terrorisme avant d'être libéré suite au "protocole" signé entre le gouvernement mauritanien et certains membres d'Al-Qaïda.

Et selon nos informations, Dheby avait quitté Nouadhibou pour venir assister au mariage de son ami, Mohamed Ould Khattry, qui est lui aussi supposé membre d'AQMI.

Mohamed Ould Khattry est revenu du Congo il y a de cela une semaine, ajoutent nos sources. Pour ce qui est de la troisième, il est considéré comme un proche parent à Dheby.


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

SNES : Communiqué de presse.




Les travailleurs de la MCM d’Akjoujt observent depuis une semaine une grève générale pour exiger la satisfaction d’un certain nombre de revendications dont la réintégration des employés abusivement licenciés, le respect de la législation et de la réglementation du travail en vigueur dans le pays et l’application immédiate de l’accord signé avec les représentants des travailleurs en juin dernier.

En réaction au succès éclatant de ce mouvement de contestation largement suivi, la direction de l’entreprise mène une large campagne de pression et d’intimidation afin de dissuader les travailleurs de poursuivre la grève qui paralyse la société minière et lui cause d’énormes pertes financières.

Face à cette situation, le syndicat National National de l’Enseignement Secondaire, membre de la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM) :

- condamne avec la dernière énergie l’attitude de la direction de la MCM qui consiste à renier ses engagements antérieurs vis-à-vis de ses employés et à se comporter de manière irrespectueuse envers les travailleurs mauritaniens,

- exprime son entière solidarité avec les travailleurs de la MCM et son appui total à leur lutte pour la satisfaction de leurs revendications légitimes,

- appelle la direction de la MCM à privilégier le dialogue et la négociation afin d’instaurer un climat de cohésion et de paix sociale au sein de l’entreprise,

- invite ses membre à rester vigilants, mobilisés et prêts à toute alternative.

Nouakchott, le 28/12/2011
Le Secrétariat Général

Syndicat National de l’Enseignement Secondaire (SNES)

A 053 Ilot L
BP: 5434, Nouakchott –Mauritanie
Tél. 0022245247300

Brakna / Boghé les habitants de Houdallah, Hamdallah et Dar El Salam continuent de se recenser.


Mercredi 28 décembre 2011, les rapatriés des sites de Houdallah, Hamdallah et Dar El Salam sont venus nombreux au centre d’enrôlement départemental de Boghé. Des femmes (filles, vielles) en majorité et des jeunes et hommes en famille encombrent le centre d’accueil des citoyens de Boghé.

Sur les murs du centre on peut apercevoir de loin une affiche écrite en en gras : « 20 femmes et 20 hommes sont prévus pour chaque mercredi ». Par contre, ce matin du 28 décembre, ils sont au nombre de 97 personnes recensées et dont 13 cas rejetés, le travail est sous la supervision des agents de l’ANAIR et des membres du AMDH section de Boghé.

L’Agence Nationale d‘Appui et d’Insertion des Réfugiés (ANAIR) s’occupe aujourd’hui de l’ensemble de l’opération de rapatriement sous l’œil attentif de L’AMDH, une ong qui travaille pour les droits humains (l’Association mauritanienne des droits de l’homme).
« Rien n’a été laissé au hasard afin de rendre cette opération des plus réussies, nous confie les responsables de l’enrôlement, contrairement à ce qu’on avait dit, vous voyez ce monde, cette attente, ils sont tous organisés avec les numéros, il y’a l’ordre dans la salle d’attente. »

Des jeunes des trois lieux ciblés facilitent la tache en organisant les vieux et vielles pour aller s’enrôler les premiers, ensuite les femmes et les jeunes viennent en dernière position.

Ici, si nous croyons à l’un des responsables de la commission départementale de Boghé : « vous, vous êtes un CP de presse, il faudra écrire que nous réclamons nos indemnités de juin 2011, sept mois d’arriérés, écrit cela, merci, tu vois ils arrivent partout, on se sacrifient pour recenser tout ce monde ». Vers quatorze plus, il restait déjà 12 personnes en rang pour se recenser.

Diop M A dit Hbodiel
CP au Brakna.
Cride

mercredi 28 décembre 2011

Le bébé abandonné dans les poubelles de Satara retrouve sa maman.



Le bébé qui avait été retrouvé abandonné matinalement au quartier Satara (Rosso) et dont nous avons fait écho la semaine dernière, a finalement retrouvé sa maman. La femme qui avait été d’emblée arrêtée suite aux soupçons portés sur elle par certaines personnes, l’aurait mis au monde.

Il s’agit d’une jeune fille de 17 ans. Non seulement, les tests médicaux l’ont accusée, mais mieux, elle a fini par avouer. Aux premiers abords, la jeune femme ne semble toutefois pas se rendre compte de la gravité de cet acte. Elle devrait quitter les locaux de la police en début de semaine prochaine pour être entendue par un juge d’instruction.

Rosso ne disposant pas de prison de femmes, et sa garde à vue ayant été maintes fois renouvelée, elle devrait être déférée dans les prochains jours à Nouakchott.

C’est en effet à la capitale que sont traitées toutes les affaires pénales comprenant des femmes. Il faut signaler la recrudescence des grossesses hors mariage dans la ville de Rosso.

Dans le seul quartier de Satara, des indiscrétions font état de sept cas de grossesses " illégales" qui sont répertoriés. Il faut surveiller ces cas et prendre garde à ne pas vivre un traumatisme comme celui causé par la découverte du bébé du jour. On se rappelle que plusieurs personnes s’étaient évanouie à la vue du bébé abandonné par sa maman.

Sakho.


www.cridem.org


Source :
L'Authentique (Mauritanie)

mardi 27 décembre 2011

Le Président du Sénat à Maghama : L’heure des bilans.




« Vous ne pouvez vous prévaloir d’aucun projet ou d’aucune initiative en faveur des Maghamois.… » « Kéllé mone ! « Kéllé mone » ! Auraient scandé en chœur les femmes chargées de la cuisine et du service. Un rectificatif d’abord. Diallo Abou Moussa est Président de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics plutôt que Président du Conseil d’Administration de l’ANAIR où il a été remplacé par Bâ Bocar Soulèye.

Toutes nos excuses à l’un et à l’autre pour cette erreur malencontreuse. Cela dit, dans notre précédente édition, nous faisions état de la visite dans le département de Maghama, du Président du Sénat M. Bâ Mamadou dit M’Baré. Une tournée débutée le lundi 19 décembre 2011 par Dolol, Daw, Taaga et qui a fini par Wali son village natal pour la première journée.

Dans cette édition, nous vous proposons le compte-rendu complet des étapes suivantes à travers le département.

Selon nos sources, mardi 20 décembre, pendant que le Président du Sénat recevait des notables de sa commune, et présentait des condoléances aux familles de son clan en deuil depuis son dernier séjour début 2011, Kane Isma, Diallo Daouda, Mamadou Bass, Massa Ould Hawa dit Mberké et Diop Oumar Démé se démenaient, semble t-il, pour négocier une visite apaisée dans la commune de Maghama, et mobiliser leurs sympathisants, afin de réserver un bon accueil à leur leader.

Une telle démarche était nécessaire pour désamorcer la tension politique née de l’annonce de la visite du Président du Sénat. Les jeunes encore en colère menaçaient de descendre dans la rue pour manifester contre une telle visite d’un fils du terroir qu’ils ne portent plus dans leur cœur.

Selon nos informations recoupées sur place auprès de plusieurs sources indépendantes, des notabilités de la ville de Maghama, appuyées par des figures emblématiques du groupe présidé par le Colonel Sogho, avaient déjà réussi à dissuader les jeunes révolutionnaires à mettre en œuvre l’accueil heurté qu’ils comptaient réserver au Président du Sénat.

Il leur aurait été conseillé de privilégier le boycott paisible pour mettre en évidence son impopularité et celle de ses soutiens venus tout spécialement de Nouakchott. Pour contrebalancer la désaffection des Maghamois, les soutiens de Bâ M’Baré ne se seraient pas ménagés sur le terrain pour ratisser le plus large possible afin de ramener le maximum de personnes attirées pour la plupart, en cette période de vaches maigres, par la perspective d’un déjeuner copieux et des espèces sonnantes et trébuchantes.

Une méthode digne du PRDS de l’époque. De la sorte, les proches du Président du Sénat ont, durant toute la journée et une bonne partie de la nuit suivante, sillonné Fimbo, Kahé, Gourel Mama Nettou, Gourel Hayré, Sonko et Dar El Beida, villages de la commune de Maghama. Kane Amadou Tijane, Maire de Dolol et Brahim Saadou ancien douanier de Daw, auraient pour ce faire, affrété trois véhicules pour acheminer des renforts dès la 1ère heure le lendemain.

A Fimbo, 2ème localité de la Commune, un véhicule sonorisé aurait sillonné la localité invitant les populations à accueillir chaleureusement le Président du Sénat le lendemain, lors de son passage en route pour Maghama. Partis de Wali son village natal mercredi 21 décembre 2011 vers 10h, le Président du Sénat et sa garde rapprochée firent, comme prévu, halte à Fimbo au domicile du dénommé Samba Tacko.

A en croire notre source, la déception était très perceptible car l’endroit était quasi désert. Précisant que seuls les membres de la famille de ce dernier et une dizaine de curieux étaient présents. Par cette première étape sur le chemin de Maghama, Bâ M’Baré venait déjà d’appréhender l’ampleur du boycott massif qui l’attendait dans la capitale départementale de la part des populations de la ville.

Rappelons au passage que Fimbo est le village d’origine de l’ancien député Bâ Abdoul Fatah, un ami avec lequel Bâ M’Baré a rompu et celui aussi du Sénateur UDP de Kaédi, Sangott Ousmane Racine, du parti UDP qui vient d’être renforcé du ralliement de Sao Abdoulaye, maire de la commune de Naibina-Garlol dans le département de M’Bagne. Ce qui n’est pas rien pour qui connaît le poids politique de cet homme auprès des siens.

Maghama, la ville rageuse de colère

Arrivée à Maghama aux environ de 11h, la délégation conduite par le Président du Sénat se rendit directement au domicile de feu Abdoul Kader Thiam, frère ainé du Colonel Thiam El Haj un ancien diplomate à la retraite. Une surprise inattendue au point d’intriguer les observateurs de la scène maghamoise. Et pour cause, pendant plus de 10 ans le gite et le couvert étaient assurés à Bâ M’Baré ainsi qu’à nombre de ses proches chez les Thiam.

C’est là qu’il avait installé son quartier de campagne lors des élections sénatoriales de janvier 2007. Jouissant d’une considérable notoriété dans l’ensemble du département, en raison de son poids démographique et de celui de ses nombreuses alliances, la famille Thiam de Maghama avait joué un rôle décisif dans l’élection du Président du Sénat alors candidat Sénateur de la Moughataa de Maghama.

Mais depuis son accession à la présidence du Sénat en mai 2007, ni lui, ni ses proches, ni aucun de ses soutiens, comme par exemple Demba Soumaré son Directeur de cabinet et ancien maire de Toulel, Kane Amadou Tijane maire de Dolol, Samba NDiaye adjoint au maire de Sanghé, et Diallo Daouda DGA de l’Ener, n’auraient remis les pieds chez les Thiam. Le président du Sénat a systématiquement contourné Maghama lors de ses rares visites dans le département. Ses soutiens évitaient le quartier de la famille des Thiam lors de leurs incursions dans la ville.

Dès lors, en guise d’explication, tous les observateurs avertis, ont perçu dans cette initiative, un message annonçant une probable manœuvre de retour en zone. Il leur parait évident que, face à l’adversité et à l’hostilité que lui manifestent les Maghamois, le Président du Sénat s’est fait violence pour revenir sur les lieux de ses beaux jours dans le chef-lieu du département, nourrissant le secret espoir de renouer des fils fortement distendus ou peut être déjà rompus.

Toujours est-il que de la maison des Thiam, la délégation de Bâ M’Baré s’est ébranlée à destination de la commune de Beylougué-Litama voisine du département de Mbout, et distante d’environ 20 km. Rappelons que Beylougué-Litama est une commune remportée par l’App aux dernières élections municipales de novembre 2006.

L’étape a été, semble t-il, particulièrement brève, moins de 15 mn, en raison de la désaffection des populations de cette commune dont le Maire Hachem Ould Mbareck Sebkha navigue, suivant l’air du temps, entre l’UPR et l’APP. Le Président du Sénat y a cependant consacré ses propos, à la nécessité d’une réconciliation entre les deux tendances de l’UPR qui s’étripent dans le département. Chose qu’il n’a jamais envisagé avant qu’il ne soit dos au mur.

Franc-parler sans détour

De retour à Maghama vers 13h, le Président du Sénat et sa délégation ont pris leurs quartiers chez Kane Isma, ancien Maire de Maghama, membre de la Direction de l’Autorité de Régulation nommé sur le quota du Président du Sénat. En dehors des membres de la délégation, et des personnes chargées de la cuisine et du service, le rassemblement ne comptait pas plus de 70 convives dont une dizaine de Maghamois de souche.

Après le tajine, le Président du Sénat a d’abord entamé des audiences pour arbitrer la rivalité qui oppose, Mamadou Bass proche de Diallo Abou Moussa Président de l’autorité de régulation des marchés publics, à Diallo Daouda DGA de l’Ener, tous deux candidats déclarés au poste de maire de Maghama. Les partisans de l’un et de l’autre sont depuis le début de l’hivernage dernier, à couteaux tirés.

Selon nos sources, l’opération aurait été vaine car, Mamadou Bass refuserait de s’effacer devant Diallo Daouda dont on dit qu’il aurait la faveur du Président du Sénat. Ces audiences sélectives auraient, semble t-il, par ailleurs, fortement mécontenté des membres de la Communauté maure présente.

Ces derniers contesteraient la prééminence accordée à Massa Ould Hawa dit Mberké et n’excluraient pas de claquer la porte. Elles auraient été, semble t-il, l’occasion pour certains des convives d‘empocher quelques billets de banque.

Puis ce fut la séquence des échanges avec les convives massés sous une bâche dans la cour du domicile de Kane Isma, consacrés exclusivement à leurs problèmes socio économiques : Santé, Education, eau potable, électricité et Infrastructures routières. Le Président du Sénat aurait assuré son auditoire que le Président de la République va engager le démarrage du projet de la Route Kaédi – Maghama dans un délai de trois mois.

Pour les autres problèmes soulevés, bien que la partie ne soit pas facile, il verra ce qu’il y a lieu de faire dès son retour à Nouakchott. Ainsi, ni les résultats du Dialogue National, ni le plan d’urgence du Gouvernement pour faire face aux effets de la sécheresse sur les populations et sur le bétail, n’ont été évoqués. Bâ M’Baré s’est ensuite inquiété de l’absence de la jeunesse.

Ce à quoi un des deux jeunes présents, répondant au nom de Adama Mbodj alias Grand Rosa MBodj et neveu de Diop Oumar Démé conseiller municipal et thuriféraire du Président du Sénat, lui répondit en ces termes : « La jeunesse de Maghama est très mécontente de vous et de vos compagnons. Une journée entière ne peut suffire pour énumérer tous ses griefs. Je peux tout de même vous les résumer. Votre accession à la Présidence du Sénat a nourrit beaucoup d’espoir au niveau des populations du département.

Force est de constater que vous n’avez rien fait ni pour le département ni pour ses populations. Vous ne pouvez vous prévaloir d’aucun projet ou d’aucune initiative en faveur des Maghamois. Vous êtes par conséquent inutile. Depuis bientôt quatre ans que vous êtes en fonction, c’est la 1ère visite que vous rendez à Maghama. Aujourd’hui, veille des élections, vous venez promettre ciel et terre. Veuillez m’excuser pour la franchise mais c’est la stricte vérité ».

« Kéllé mone ! » « Kéllé mone » ! Auraient scandé en chœur les femmes chargées de la cuisine et du service. Ainsi une salve d’applaudissements salua, semble t-il, l’intervention de Adama Mbodj. Après avoir accusé le coup, et difficilement surmonté le choc, Diallo Daouda et Demba Soumaré auraient tenté vainement de sauver la face à leur leader. Cette initiative leur valu les huées et quolibets d’une grande partie de l’assistance.

Tel fut l’accueil des jeunes révolutionnaires de Maghama au Président du Sénat et à sa délégation. Le président du Sénat prit congé. Il serait reparti plus vite qu’il n’était venu, directement à Wali, son village natal. Ainsi, son passage à Maghama n’aurait duré en tout et pour tout qu’environ une heure et 30 minutes, semble t-il.

La bataille des tendances UPR au grand jour

Jeudi 22 décembre 2011, la délégation du Président du Sénat a mis le cap sur Vraa-Litama, la plus importante concentration peule dans le département. Là aussi, des informations qui nous sont rapportées indiquent qu’en 30 mn, de 16h à 16h 30, le Président du Sénat et sa délégation traversèrent la commune de Vraa-Litama, en passant en revue les villages de Touejila, Vraa, Debaye Sidi, Weli-ngara, Helléré, Bourlé dans une ambiance morose. A travers l’indifférence affichée, les villageois voulaient-ils signifier au Président du Sénat et à ses compagnons, qu’ils étaient indésirables chez eux ?

En tout cas les observateurs de la scène politique maghamoise relèvent que la présence de Diallo Daouda, directeur adjoint de l’ENER et la caution de Diallo Abou Moussa, Président de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics n’aurait eu aucun effet sur la communauté peule de la commune de Vraa-Litama dont ils se disputent le leadership.

Il faut noter que dans cette commune, la tendance politique UPR du Président du Sénat dont fait partie le maire Mohamed Elgaray dit Didon, n’aurait pu engranger qu’une seule unité de base lors de la phase adhésions de l’implantation avortée des structures du parti dans le département de Maghama. Après Vraa-Litama, c’était au tour de Toulel –fief du Colonel Sogho Alassane- de recevoir le Président du Sénat. Selon nos informations, c’est à 17h 10 que la délégation fit son apparition à Toulel.

Elle se serait offert une halte d’environ 30 mn sur une place publique à l’entrée du village. Un groupe d’environ 20 personnes auraient été à l’accueil. Le Directeur de cabinet du Président du Sénat et ancien maire de Toulel, aurait été incapable de recevoir son patron et la délégation d’accompagnement dans un domicile pour, ne serait-ce, que prendre un rafraîchissement. Visiblement, le village de Toulel serait complètement verrouillé.

Tout au long de la traversée de la ville sur le chemin du retour au village natal du Président du Sénat (Wali), des passants n’auraient eu de cesse de scander le nom du Colonel Sogho Alassane. Il faut reconnaître que Toulel, compte-tenu de l’adversité politique qui règne entre les deux tendances, n’est pas un endroit conquis pour le Président du Sénat.

Le maître des lieux s’appelle Sogho Alassane, la bête noire de M’Baré et qui n’est pas n’importe qui d’ailleurs dans le département. Il suffit de se rendre sur place et partout dans le département, pour s’en rendre compte. Sanghé, une entrée sur la pointe des pieds.

Vendredi 23 décembre 2011, nous apprendrons que dès 9 h une masse de jeunes hostiles au Président du Sénat s’est déployée à l’entrée ouest du village de Sanghé, piste naturelle la reliant à Wali sauf pendant l’hivernage. Informé du risque encouru, le Président du Sénat, après un grand détour, s’introduisit discrètement dans la ville par l’entrée nord là où personne ne l’attendait.

Arrivés vers 10h 20, le Président du Sénat et ses soutiens auraient été accueillis sur une place publique excentrée, en face du domicile de Mariata Sissokho, conseillère municipale. L’assistance comptait, semble t-il, moins d’une centaine d’hommes et de femmes venus pour la plupart du village voisin de Louguéré distant de 4 km.

C’est sous une bâche que le rassemblement a écouté le discours de bienvenue et les remerciements et encouragements de Bâ M’Baré. Après quelques apartés vite expédiés sur place, la délégation se serait dirigée par la suite vers le village de Koumbou situé sur la frontière administrative qui sépare le Gorgol et le Guidimakha. Distant de 5km de Sanghé, Koumbou est le village où la tendance du Président du Sénat exigeait l’adhésion de 200 de ses membres alors que le nombre de ses habitants inscrits sur la liste électorale est inférieur à 50 personnes.

A rappeler que Sanghé est le fief du maire, Bâ Sidi Tenguella victime d’un complot qui aurait été ourdi contre lui, dans une sordide affaire d’état civil qui a eu lieu dans le chef-lieu de la commune. Cela a failli le conduire en taule n’eût été la lucidité de la justice dans cette affaire.

Pour rappel, les faits qui se sont produits remontaient au mois de mars 2011 en l’absence du maire de la commune. Pourtant le ministère de l’intérieur et de la décentralisation qui avait eu à instruire ce dossier de la commune de Sanghé, s’était déjà prononcé en faveur de l’annulation des actes et la reprise en bonne et due forme de la procédure et l’enregistrement de ces naissances. Mais la décision de la tutelle n’a jamais été appliquée.

Pourquoi ? Allez-y savoir ! Le 11 octobre dernier, lors de la comparution du maire au tribunal de Kaédi, le juge n’a pas suivi le réquisitoire du procureur qui avait requis une peine d’emprisonnement ferme et une amende contre le maire de la commune. Bâ Sidi Tenguella a été acquitté. Par contre, le conseiller municipal délégataire de signature, l’infirmier de la commune et le secrétaire général de la mairie écopaient chacun d’une peine d’emprisonnement ferme de quatre mois et d’une amende de 150.000 ouguiyas.

Au finish, l’impopularité

Wali, fief du Président du Sénat depuis janvier 1989. Selon nos sources, c’est vers 17h passées, vendredi 23 décembre 2011, que le Président du Sénat y a présidé la réunion de fin de mission à huis clos. Les acteurs politiques, membres de son groupe et originaires des 8 communes du département de Maghama, étaient pour l’essentiel présents. Les absences de Diallo Abou Moussa qui n’a pas pris part à la mission, et de Oumar Ifra Watt rival historique de Isma Kane, ne sont pas passées inaperçues, semble t-il.

Il s’est agit au cours de cette réunion de fin de mission, précise nos sources, de tirer les leçons de la tournée effectuée. Les observateurs avertis considèrent que celle-ci a largement confirmé l’étendue de l’impopularité du Président du Sénat et de celles de ses soutiens. Alors, quelles conclusions en tirer ? Sinon que les carottes sont cuites pour la seconde personnalité de l’Etat ainsi que ses amis. Car, et cela ne fait l’ombre d’aucun doute aujourd’hui, tous les maires sortants de son groupe, y compris lui-même, sont menacés de subir de cuisantes défaites lors des prochaines élections municipales.

Quant aux membres de son groupe qui nourrissent des ambitions à Maghama, Daw, Toulel et Sanghé, la tournée a permis de mesurer que leurs chances de conquérir ces communes demeurent du domaine des miracles. Pendant la journée du 20 décembre et les quatre nuits passées dans son village natal, le Président du Sénat aurait, sans relâche, consulté pour évaluer la situation politique qui prévaut dans la commune dont il est maire depuis plus de deux décennies.

Pour sûr il est désormais conscient qu’il y a péril en la demeure. Car, pour espérer rempiler au poste de Président de la Chambre haute, il faut au préalable avoir été réélu Sénateur du département, chose inconcevable en cas de défaite aux municipales à Wali après 22 ans de règne sans partage. Alors, va-t-il faire preuve de sagesse et se retirer de la politique ou, va-t-il, comme son homonyme, prendre le risque d’une retentissante humiliation ? Wait and See !

Moussa Diop


www.cridem.org


Source :
Le Quotidien de Nouakchott

21 kg de chanvre indien saisis par la police de Rosso : 'L’herbe qui tue' dans les champs du Trarza.




Le commissaire Isselmou Ould Mouftah et ses hommes viennent de saisir 21 kilogrammes de chanvre indien sur 5 guinéens résidents aux environs de Rosso dans les périmètres rizicoles. L’enquête immédiatement engagée à mené les policiers jusqu’aux demeures des cinq guinéens. La découverte était de taille : l’herbe était cultivée localement.

Les prévenus, assez subtiles, parvenaient à installer des plants de cette herbe au milieu de champs de riz à l’insu des propriétaires desdits champs. Le subterfuge avait réussi jusque-là puisque même les services techniques du ministère du développement rural, à charge du contrôle des périmètres irrigués, n’avaient jamais pu découvrir le pot aux roses.

Et tout porte à croire que les prévenus n’en soient pas à leur première expérience. Cette fois, l’affaire n’a pas marché. Ils ont été interceptés alors qu’ils transportaient leur récolte.

Voulant acheminer à pied et nuitamment leur produit du village de Tekech au PK 10, les guinéens se sont perdus en cours de route et n’ont pu joindre leur lieu de livraison que vers 2 heures du matin. Malheur en prit, puisque leur acheteur, impatient et inquiet du retard, avait fini par quitter le lieu de rendez- vous.

Quelque peu déçus, les cinq compères décidaient de remettre les choses au lendemain, se mettant à la recherche de leur acheteur. Et de crainte d’être arrêtés en possession de leurs produits, ils creusèrent un gigantesque trou dans le sable où furent enfouis les 25 kilogrammes de chanvre.

Par mal chance, le vent de sable qui soufflait dans la zone avait déterré le produit, découvert par des bergers qui en informèrent la police. Cette dernière tendit alors un guet apens autour du site, persuadée qu’elle était que les propriétaires des produits découverts, reviendront sur les lieux dans les plus brefs délais.

Deux heures plus tard, voilà que quatre de cinq guinéens se présentent à l’emplacement de leur trou. Ils n’eurent pas le temps de se poser des questions que les voilà entourés par des agents de police menés par le commissaire de Rosso.

Les personnes arrêtées sont actuellement entendues dans les locaux du commissariat de police. Jusque l’heure, leur cinquième compère n’a pas été retrouvé.

Sakho.


www.cridem.org


Source :
L'Authentique (Mauritanie)

lundi 26 décembre 2011

SNIM : les commissions les plus longues de l' année .




Depuis la dernière valse des directeurs suivie de celle des chefs des départements de la SNIM opérées récemment par l’ actuel administrateur directeur général de la SNIM monsieur Ould Loudaa , la rumeur reine devient le quotidien dans tous les salons feutrés de la société minière .
On évoque pêle-mêle , la volonté de l’ ADG d’ imprimer ses marques et surtout de rattraper le train en en marche de la modernisation des outils de production , en l’ occurrence l’ adaptation du Guelb 2 , le renouvellement des concasseurs , la mise_à_jour des chemins de fer , et celle du port minéralier du point central de Nouadhibou .
Au-delà de ce mouvement et de ses raisons supposées, beaucoup de bruits courent surtout sur une sombre affaire d’attribution des contrats d’équipements pour plus de 800 millions de dollars destinés à cette modernisation.. Selon des sources proches de la BCM , cette affaire éclabousse l’ ex ADG de la SNIM , monsieur Ould Abdi Vall , actuel ministre du pétrole , des mines et de l’ industrie .
Des interrogations subsistent en effet, sur l’attribution des dits marchés d’équipements à certaines sociétés étrangères représentées par la parentèle de l’ ex ADG promu ministre .. .
Sinon , comment expliquer l’ actuel toilettage opéré par Ould Loudaa dans les hautes sphères de la SNIM ( Directeur du siège exploitation et numero2 de la SNIM , chef du projet Guelb2 limogé la semaine dernière , directeur des achats , directeur de la SAMMA monsieur Ould Bihé , la momie des temps anciens et modernes avec un record de longévité inégalé dans l’ histoire l’ empire industrialo- minier ) , s’ il n’ y avait pas anguille sous le chemin de fer !
On parle de l’ attribution de marché de concasseurs pour une enveloppe de l’ ordre de 300 millions de dollars à l’ entreprise Caterpillar traditionnellement représentée par MAOA , mais qui a changé de représentant avec l’ avènement de Ould Abdi Vall qui jeté son dévolu sur Hamada Ould Didi , fossoyeur prédateur du PRGNP et proche parent de l’ ex ADG . Une retro commission de 10 millions de dollars, aurait été empochée par le ministre’ intermédiaire cousin, devenu richissime spéculateur foncier avec IMAR , une agence immobilière créee pour blanchir les détournements des fonds de la nation .
Pour la réhabilitation du port minéralier, un autre cousin direct de l’ ex ADG , à savoir Ould Maouloud représentant d’ une société française a obtenu 8 millions de dollars , pour ne citer que ceux là .
Ces fuites sont à l’ origine du limogeage très controversé, du chef de projet Guelb 2 dont le départ est assimilé à un tremblement de terre au siège d’exploitation. Toujours est –il que la disgrâce de Cheikh Sid Ahmed du projet Guelb , est en rapport direct avec la réception et le montage des équipements et concasseurs objets des contrats précités , acquis bien sur sous le mandat Ould Abdi Vall !
Pour l’ instant ,Ould Loudaa chercherait à attribuer le marché de montage des équipements à une société espagnole pourvoyeuse de commissions , ce que l’ ex chef du Guelb aurait refusé par fidélité au ministre , afin de ne pas trahir le contrat qui lie les intermédiaires Idewali , aux équipementiers qui ont précédemment négocié avec le ministre cousin , le contrat relatif aux montages avec commissions payées rubis sur ongle . Donc, le tout se joue autour d’une longue et interminable affaire de commissions et d’hommes. L’intérêt de l’entreprise est partout sacrifié, celui de l’Etat aussi !
C’ est justement ces affaires de commissions qui sont entrain de pousser PETRANAS à quitter le pays , pour céder la place à TOTAL championne en matière de commissions sous la natte , partout en Afrique . PETRONAS étant une société musulmane qui ne verse pas de commission, parce que c’ est de la corruption passive et le corrupteur et le corrompu vont tous deux dans l’ enfer !
C’ est dans le sillage de ces commissions les plus longues de l’ année 2011 qui s’ achève et dont le ministre raffole bien , que les officiels indiens s’ apprêtent à venir négocier directement avec les hautes autorités du pays , un permis pour l’ exploitation du fer que l’ entreprise CUVERCAP a déjà découvert dans la zone de CHAMI au nord du pays , non loin de Tasiast , permis dont Abdi Vall ne veut pas entendre parler , sans versement de commission au préalable .
Ce feuilleton de commissions à rebondissement vient de tourner en prise de gueule entre le ministre ex ADG de la SNIM et le vice président de KENROSS-Tasiast , qui exigeait des garanties solides sur le prix du gaz qui va alimenter la centrale de Tasiast , à partir du puits Thiof . Cela s’est passé la semaine dernière lors d’une réunion d’experts mauritaniens et étrangers, sur la commercialisation du gaz. Comme quoi , monsieur Abdi Vall Ould commissions, n’inspire plus confiance, même pas aux yeux du simple convoyeur du train le plus long du monde, qui scrute aujourd’hui le ciel de Zouératt dans l’espoir de le voir un jour, dégagé de ces affaires de commissions les plus longues de l' année qui freinent tout développement de l’ entreprise minière !L'année 2011 aura été celle de la révolution de Jasmin et de la chute des régimes arabes , chez nous elle aura été celle des commissions occultes!
Publié par Lakhbaar Tebgue Vi Dar

L’opposition participationniste : Valorisation des résultats du dialogue et critique du gouvernement.



Après Zouérate, les quatre partis de l’opposition ayant pris part au dialogue national (APP, El Wiam, Sawab et Hamam) ont organisé samedi dernier un imposant meeting populaire à Atar. Au cours de ce rassemblement politique, les présidents des quatre formations politiques ont salué les résultats obtenus à l’issue du dialogue qui les a réunit avec les partis de la majorité consolidée.

Ils ont indiqué qu’il s’agit de la meilleure issue pour sortir le pays de l’impasse dans laquelle il pataugeait.Ils ont par ailleurs critiqué la politique initiée par le gouvernement en particulier pour ce qui concerne le programme Emel 2012 mis en place pour atténuer les effets négatifs de la crise consécutive au déficit de la pluviométrie enregistré cette année dans notre pays.

Au cours de son intervention, le président du parti APP monsieur Messaoud Ould Boulkheir a déclaré que le président Mohamed Ould Abdel Aziz est préférable aux leaders des partis de l’opposition ayant boycotté les assises du dialogue national et ce pour plusieurs raisons a expliqué Ould Boulkheir dont la principale est son acceptation de dialoguer avec les partis politiques qui le souhaitaient.

Il s’en est encore pris aux partis d’opposition boycottistes qui appellent leurs militants à l’organisation de manifestations menaçant la stabilité et la paix sociale, expliquant qu’il s’agit là de la preuve que ces formations n’attachent aucun intérêt à l’unité nationale et la cohésion sociale.

De son côté, le président du parti El Wiam monsieur Boidiel Ould Houmeid a critiqué la politique du gouvernement en expliquant que la manière choisie pour l’ouverture des boutiques dits de Solidarité et pour l’élaboration du programme Emel 2012 conduit forcément à l’échec et que ces politiques ne sont guère au service du citoyen démuni.

Il a encore expliqué que la meilleure façon d’atténuer les effets négatifs de la sécheresse est d’adopter la politique choisie par l’Etat en 2003 et qui a permis fixer les prix des denrées de première nécessité sur toute l’étendue du territoire national, à travers la réduction de la taxe douanière sur les marchandises et la prise en charge par l’Etat des frais de transport des marchandises vers l’intérieur du pays.

Malgré le boycott des hommes d’affaires et de certains notables de la ville et leur campagne pour empêcher les gens de s’y rendre, les populations de la capitale de l’Adrar se sont spontanément dirigées vers la place où été organisé ce rassemblement. A rappeler que les leaders des quatre partis de l’opposition ayant participé au dialogue sont arrivés le même jour à Atar, en provenance de Zouerate où ils avaient tenu un imposant meeting populaire la veille devant des centaines de leurs militants et sympathisants.

Les habitants de la capitale de l’Adrar, notables, élus, cadres et simples supporters leur ont réservé un accueil enthousiaste qui a surpris plus d’un membre de cette délégation de haut niveau. Cet accueil a commencé dans la localité de Terwen, située 7 kms de la ville d’Atar, puis ce fut un défilé motorisé qui a sillonné différentes routes de la ville en signe de bienvenue. La délégation s’est ensuite dirigée vers l’hôtel El Waha réservé sur le compte de l’homme d’affaires Abdallahi Ould Hmeyada dit Halle, pour leur résidence.

A noter que la délégation a été accueillie à l’entrée de l’hôtel par le vice président du parti El Wiam Dr Louleid ould Wedad, le sénateur de la même ville ainsi que de nombreux notables et cadres de la wilaya de l’Adrar. Poursuivant leur périple dans le cadre de la campagne de sensibilisation et d’explication des résultats du dialogue national qu’il mène sur toute l’étendue du territoire national, les leaders des quatre partis ont tenu hier dimanche un autre meeting à Akjoujt.

La Rédaction


www.cridem.org


Source :
Le Véridique (Mauritanie)

C.L.T.M / Coordination de Tiris Zemmour : Déclaration.




Nous les membres des instances de la Coordination de la CLTM du Tiris Zemmour signataires de la présente déclaration et dont les noms sont ci-dessous. Nous avons constaté que le Bureau Exécutif actuel de la CLTM présidé par le Secrétaire Général Monsieur Samory Ould Beye ne répond plus aux intérêts des travailleurs selon nos principales analyses ci-dessous :

-les résultats du dialogue social signé le 22 août 2011 n’ont pas répondu aux points les plus essentiels de la plate forme de revendications objet du dialogue en question ;

- un texte flou qui a eu plusieurs interprétations d’une part ,et d’autre part les points les plus essentiels de leurs applications a été retardées pour une durée non précisée ;

-fuite en avant du bureau exécutif de ses responsabilités lors des mobilisations et mouvements effectués à Zouerate pour l’application de l’augmentation des salaires catégoriale de 9000 UM suite à l’interprétation faite et défendu par le S.G de la CLTM devant tous les travailleurs lors de meeting organisé à Zouerate le 29/09/2011 ;

- un comportement incompréhensible et irresponsable des membres du bureau exécutif missionnaires à Zouerate entre le 12 et 17/12/2011 qui ont accusé directement le Coordinateur Régional et certains responsables des structures de la non fidélité pour la Centrale, et le travail en parallèle et dans des conditions obscures avec certains cadres en dehors de la coordination créant ainsi une division de l’encadrement en deux clans.

Pour toutes les raisons mentionnées précédemment, nous déclarons avec toute conviction notre démission définitive de toutes les structures de la C.L.T.M.

Zouerate, le 25 Décembre 2011

Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie

Les signataires :

Brakna : l’agence BMCI de Boghé : quel calvaire ?




L’Agence BMCI de Boghé est juste un petit comptoir de commerce placée dans un endroit inapproprié .C’est pourquoi justement se rendre à la BMCI c’est comme marcher sur des braises ardentes. Surtout si on sait d’avance ce qui nous attend une fois sur le lieu.

L’exiguïté de la soi-disant banque favorise l’encombrement. Normalement pendant la paie deux guichets doivent être ouverts pour libérer rapidement les clients mais tel ne pas le cas. Il faut patienter plusieurs heures pour satisfaire un ou deux clients. La chaleur et l’odeur du poisson sec ou avarié étalé devant la porte de la banque mêlée au suave parfum des clients vous donnent une nausée.

L’atmosphère est pestilentielle, malodorante. Le fait de nous retrouver enfermés dans ce comptoir à supporter la chaleur aiguë nous incommode beaucoup. Ce n’est pas pour rien qu’une cliente s’est évanouie le 29 novembre dernier.

Elle avait failli perdre la vie à cause de l’étouffement. N’eut-été la vigilance de certains clients qui commençaient à en avoir ras-le-bol, elle allait se fracasser la figure sur la dalle. La climatisation ne fonctionne pas il y’a belle lurette. Le personnel n’a le moindre souci pour la clientèle. C’est un personnel nerveux, incompréhensible.

Il est caractérisé par un manque d’élégance .La clientèle est laissée pour compte. Cela incite à changer de lieu de règlement. Il est bien évident qu’on ne peut pas être indifférent à cette situation poignante. Normalement la banque doit faciliter les paiements de ses clients or quoi qu’on speede on est obligé de rester de longues heures pour ne pas dire une éternité pour percevoir son petit pécule. En attendant de trouver une solution nous prenons notre mal en patience.

Ngary Doubango


www.cridem.org


Source :
Guite Diam Diam

Festival des villes anciennes, Ouadane sur la piste d’honneur




Les bonnes choses se reprennent. Depuis l’annonce de l’année dernière, par le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, nos villes anciennes ont leur rendez-vous annuel. Ouadane sera au rendez-vous des temps forts de l’histoire et des échanges intellectuels.

Du 4 au 10 février prochain Ouadane, dans la wilaya de l’Adrar, abritera la seconde édition du festival des villes anciennes. Les préparatifs de l'organisation occupent depuis le Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports.

Après le succès de l’année dernière, à Chinguity, la barre doit être placée assez haut. Surtout que l’événement bénéficie du plus grand soutien du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz qui a instruit le gouvernement et ses membres à œuvrer pour la pérennisation de la mémoire de notre histoire.

Il en va ainsi de tous les aspects relatifs au patrimoine matériel et immatériel. Et, en la matière, notre pays a beaucoup à offrir. Pour preuve : certains de nos sites sont classés patrimoine mondial par l’Unesco. Il s’agit de Chinguity, Tichitt, Oualata et Ouadane. Et dans le calendrier organisationnel, établi par le Ministère de tutelle, Ouadane qui succède à Chinguity doit être bien installé sur la piste d’honneur.

Autant dire que toute la période, allant du 4 au 10 février, dans cette ville symbole la culture résonneront à tous les coins de rues nos épopées et la grandeur de nos traditions. Notre rôle dans le rayonnement de la culture islamique sera revisité, tout comme notre statut de peuples de brassages et de culture singulièrement portée sur la paix et la tolérance. Œuvres et efforts ayant fait la construction de cette nation respectée par ses voisins et visiteurs. Et ça, c’est un immatériel plus qu’important !

Le rendez-vous de Ouadane sera donc un autre pas vers ce symbole. Sans oublier qu’en plus des infrastructures qui vont être rénovées, espaces publics, routes, la localité bénéficiera d’un nouveau coup de pouce pour son passé touristique.

Rien ne sera laissé au hasard : réparation des services vétustes des réseaux d’eau, d’électricité et autres. Tout comme émergeront de nouvelles infrastructures hôtelières ou d’accueils ; auberges, campings, maisons, tentes.

Bref, tout ce qu’il faudra pour accueillir le millier de personnes attendues : intellectuels-conférenciers, écrivains, artistes.... Le tout dans des décors d’expositions de produits d'artisanat que surplomberont des concours de jeux mais aussi des voix de cantatrices. Ouadane sera belle et brillera de tous les sons.

DM

Horizons du dimanche 25 décembre 2012




www.cridem.org


Source :
Journal Horizons (Mauritanie)

samedi 24 décembre 2011

Brakna : la commission de réception du marché pour le matériel de pompage de la station arrive à Boghé.



La commission de réception du marché pour le matériel de Pompage de la station est arrivée ce matin du 23 décembre 2011. Elle a été accueillie par le maire de Boghé Mr Ba Adama Moussa et Mr Ahmed Ould Habiboullah directeur régional de la Sonader du Brakna.

La commission est composée de Mr Kane Mamadou Ismail Daf (directeur administratif financier) à la Sonader, Mr N’diaye Abdoulaye au MDR chef service de division des marchés, Mr Ahmed Ould Béchir commission centrale des marchés de la Sonader.

Les membres de la commission ont suivi et écouter ensemble l’exposé du maire de Boghé qui est en même temps ingénieur mécanicien dans ce domaine, le maire a donné des explications détaillées (la puissance, la qualité, des pompes ; des Vannes, des armoires, des tuyaux, pièce par pièces, il n’a rien laissé dans son rapport) devant la commission. La commission a posé des questions sur la qualité, la teneur, l’efficacité du matériel.

Tout le matériel de pompage de la station était là dans leur emballage, avec des tickets indications, le matériel d’outillage pour l’installation en gros tout le nécessaire.


Ce matériel est composé de 6 pompes d’une haute technologie des normes européennes (normes standard), 4 pompes d’une capacité et débit de 600 litres par seconde et 2 pompes de 300 litres par seconde (marque Grundfos), des armoires de commande, des Vannes, un lot de pièces détachés et beaucoup de tuyaux de branchement

La commission a pour fin de vérifier et constater le matériel déjà obtenu. Financé par PDIAIM qui s’occupe des activités à la Sonader. La Société fournisseur de ce matériel luxe est Farmex export Mauritanie. Rappelons ici, que ce matériel est obtenu grâce au plaidoyer du maire Mr Ba Adama Moussa,

La visite au Brakna en Novembre 2010, du président Mohamed ould Abdel Aziz, où ce dernier a reçu en audience tous les maires du Brakna. Le maire avait posé ce problème parmi tant d’autres. Le président a vite donné des instructions urgentes pour résoudre tous les problèmes de la plaine de Boghé.

Diop Mohamedou Abou dit Hamady Bodiel
CP au Brakna
Cridem

Le rapt d'Addel Begrou Ould Meinoun commandite l'opération.




Le cerveau de l'opération de rapt commandité par des éléments supposés appartenir à AQMI, n'est que El Meimoun Ould Emeinouh, l'un des lieutenants de Yahya Abou EL Hamam, dirigeant du bataillon d'Alforquan , indique une source bien informée à Alakhbar.

Notre source ajoute que le gendarme enlevé se trouve, en ce moment , dans les bastions de ses ravisseurs. Il souligne aussi que l'opération s'était " bien passée".

Pour rappel Ould Meinoun était parmi les premiers jeunes mauritaniens qui ont rejoint les bastions d'Al- Qaïda au nord, après avoir convertit l'idéologie de ce mouvement en 2004.

Certains connaisseurs de ce dossier pensent même ,que Ould Meinouh est devenu l'un des hommes clés de ceux qui contrôlent, aujourd'hui, le désert malien.


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Rosso vibre aux couleurs du Wiam.





Pendant que la guerre des clans du parti au pouvoir continue son petit bout de chemin, et pendant que l’opposition se cherche encore dans la Willaya du Trarza, l’un des grand ténor, riche Homme d’affaire et prodigue fils de la ville de Rosso ayant toujours œuvré pour le Social rejoint le Parti Wiam de Bodiel Ould Houmeid.

Mr Sidi Diarra, bien connu des Rossossois et qui juste qu’ici était un acteur apolitique a finalement accepté l’appel de la patrie et sera probablement le candidat du parti Wiam pour les élections municipales à venir. Il fera son ralliement à Rosso ce 28 Décembre 2011.

Soutenu par la jeunesse et toutes les composantes de la commune de Rosso, Mr Sidi Diarra connu pour sa morale et son dynamisme jeune est donné favori face aux adversaires encore en guerre ou qui peine à trouver un candidat consensuel.

Joint au téléphone, il se présente comme le candidat de tous les Rossossois, de toutes les communautés, de toutes les familles et de tous les âges, qui malgré sa réussite par la grâce de Dieu dans le monde des affaires à un devoir envers cette ville qui l’a fait naitre, grandir et devenir.

Le ralliement du 28 Décembre, ainsi que la campagne municipales font vibrer les fils de Rosso en quête de leader charismatique, honnête et au dessus de la mêlé des appartenances ethniques et soucieux de l’intérêt général.

Cheikh Oumar N’diaye


www.cridem.org


Source :
Cheikh Oumar N’diaye

Arrivée des partis participationnistes à Atar.




Les leaders des quatre partis de l’opposition ayant participé au dialogue sont arrivés aujourd’hui à Atar, en provenance de Zouerate où ils avaient tenu un imposant meeting populaire hier devant des centaines de leurs militants et sympathisants.

Les habitants de la capitale de l’Adrar, notables, élus, cadres et simples supporters leur ont réservé un accueil enthousiaste qui a surpris plus d’un membre de cette délégation de haut niveau. Cet accueil a commencé dans la localité de Terwen, située 7 kms de la ville d’Atar, puis ce fut un défilé motorisé qui a sillonné différentes routes de la ville en signe de bienvenue.

La délégation s’est ensuite dirigée vers l’hôtel El Waha réservé sur le compte de l’homme d’affaires Abdallahi Ould Hmeyada dit Halle, pour leur résidence.

A noter que la délégation a été accueillie à l’entrée de l’hôtel par le vice président du parti El Wiam Dr Louleid ould Wedad, le sénateur de la même ville ainsi que de nombreux, notables, et cadres de la wilaya de l’Adrar. Il est prévu que les leaders des quatre partis tiennent un meeting populaire cet après midi à Atar.

www.cridem.org


Source :
Le Véridique (Mauritanie)
|

vendredi 23 décembre 2011

Réaction de rapatriés du Brakna




Nous soussignés, mandataires de la coordination des rapatriés du Brakna avons lu les reportages publiés par deux représentants locaux de la presse écrite sur la marche pacifique de protestation que nous avons organisée le mardi 20 décembre.

Nous avons le regret de constater que certaines doléances exprimées devant les autorités locales n’ont pas été suffisamment relayées dans les colonnes de leurs journaux et sites électroniques. Sans mettre en doute leur compétence et leur bonne foi, nous tenons à préciser tout de même que dans la plate-forme adressée au Hakem de Boghé, les rapatriés exigeaient :

- Le respect strict des clauses de l’accord tripartite Mauritanie/Sénégal/HCR
- La restitution des biens confisqués ou leur indemnisation

- L’insertion des jeunes rapatriés
- La réduction du personnel de l’ANAIR qui est pléthorique donc budgétivore

- L’accès aux services sociaux de base (eau, écoles, postes de santé)
- L’aménagement de terres cultivables

- L’assouplissement des conditions d’enrôlement des rapatriés car en plus du VRF ou de la copie du recensement, le CAC de Boghé exige d’autres pièces dont la plupart des candidats à l’enrôlement ne disposent pas encore (c’est le cas de l’acte de naissance) en raison des lenteurs administratives

En plus, nous nous insurgeons contre les agissements du Représentant de l’ANAIR à Boghé qui, par ses manœuvres dilatoires et sordides, sème la zizanie au sein des sites de rapatriés. De même, les deux facilitateurs que nous avions désignés pour nous représenter au sein de l’institution, ne jouent plus le rôle qui était censé être le leur et s’érigent au contraire en fossoyeurs de nos intérêts au profit de leurs ambitions personnelles égoïstes. Ainsi, tout engagement pris en nos noms par MM. Sada Dia et Amadou Samba Bâ ne nous concernent plus.

Enfin, nous tenons à préciser que le bureau de la coordination, soucieux de la légalité, a bien adressé une demande d’autorisation, quelques jours avant la marche, au Hakem de Boghé qui l’a rejetée. Face à l’urgence et à la gravité de notre situation, nous avons décidé d’organiser une marche pacifique suivi d’un sit-in devant la mouqata’a pour mieux faire entendre nos voix.

Les mandataires : Mamadou Abdoul Sow, Abou Demba Sow et Amadou Aliou Bâ







www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulaye

'Touche pas à ma nationalité' : Communiqué




Mardi 20 décembre la localité d'Adel Begrou située à quatre kilomètre de la frontière avec le Mali a été le théâtre d'une attaque d'Aqmi. Après le mitraillage du poste de la gendarmerie, les assaillants ont enlevé un gendarme et récupéré des armes et des munitions. Cette attaque n'est malheureusement pas la première et ne sera certainement pas la dernière.

Devant une pareille situation, le mouvement "touche pas à ma nationalité" rend responsable les autorités Mauritaniennes qui, au lieu de consacrer leurs forces à la défense et à la sécurisation de nos frontières, se complaisent à instaurer un véritable état de siège dans la vallée du fleuve dont les habitants ont pour seul tort d'être noirs.

L'Etat a en effet envoyé près de huit véhicules militaires en renfort contre des manifestants pacifiques à Kaédi qui ne faisaient que réclamer leurs droits !

Si l'armée mauritanienne ne parvient pas à assurer la sécurité de nos frontières c'est parce que nos militaires se sont spécialisés dans la frustration d’une partie de la population sans cesse rackettés .

Devant une telle situation, le mouvement "touche pas à ma nationalité" exhorte les autorités à reconnaître qu'une armée constituée sur des bases raciales et non sur des critères de compétence et d'aptitude ne sera jamais en mesure de garantir la sécurité des citoyens, les différentes incursions d'aqmi sur le sol Mauritanien le démontrent.

Une fois de plus, le mouvement rappelle aux autorités que la priorité doit être la sécurisation des frontières et non la répression des citoyens qui manifestent pacifiquement.




Source :
Touche Pas à Ma Nationalité

jeudi 22 décembre 2011

Al Vourghan » d’AQMI serait responsable de l’enlèvement du gendarme à Addel Begrou.




Selon une source informée, l’enlèvement gendarme de Addel Begrou, mardi dernier, a été exécuté par des éléments de la faction « Al Vourghan » d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique.

Cet enlèvement a été, selon la même source, exécuté par des membres de cette faction dirigée par l’algérien Yahya Abou Alhoumam relevant de l’Emirat du Sahara d’AQMI qui se trouvaient en territoire mauritanien dans le cadre d’une mission commandée par Abou Khaled Al Chinghuitty de son vrai nom Al Maimoun Ould MMeinnouh.

Et cette source d’ajouter que ce groupe se serait retrouvé en profondeur sur le territoire mauritanien dans le cadre d’une mission non définie. Après avoir échoué dans l’exécution de cette mission, le groupe a décidé d’attaquer la brigade de de Addel Begrou et d’enlever un gendarme, dans la perspective de pouvoir négocier sa libération contre celle de membres d’AQMI détenus en Mauritanie.

Des homme armés avaient attaqué, mardi soir, la brigade de gendarmerie de Addel Begrou et enlevé le gendarme Ely Ould Cheikh avant de se retirer vers le territoire malien.


Source :
ANI (Mauritanie)

Brève / Abass Kane est libéré.




C'est grâce à une très forte mobilisation que les épris de justice et particulièrement le mouvement "Touche pas à ma nationalité" viennent d'obliger la machine judiciaire nationale à libérer Abass kane.

Pour rappel, des heurts ont lieu samedi dernier à Kaédi entre manifestants du « Touche pas à ma nationalité » et la police antiémeute.

Originaire de Bagodine, Abbas Kane fut arrêté et mis en détention préventive suite à une plainte du chef de centre d’enrôlement de Kaédi. Il avait accompagné son père venu se faire recenser et il avait eu une altercation avec le chef de centre.

Ahmed Ould Bettar www.cridem.org


Source :
foex_good

Qui serait derrière l’attaque de Addel Begrou ? (Analyse)




La ville frontalière de Addel Begrou (extrême est mauritanien) a été , mardi soir dernier, le yhéâtre d’une attaque sans précédent, au cours de laquelle des hommes armés revêtant la tenue militaire avaient pris d’assaut la brigade de gendarmerie.

Les assaillant avaient enlevé un gendarme et pris possession des armes et des munitions du poste, avant de se retirer sous les cris d’ « Allahou Akbar, vive Al-Qaïda et les moudjahidines! ». A l’issue de cette attaque, les doigts ont été pointés vers Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI) ; étant donné la guerre déjà ouverte entre la Mauritanie et cette organisation dans cette région.

Jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes, aucune revendication n’a encore été faite de cette attaque, ce qui laisse le champ libre à toutes les supputations. Ceci dit, en examinant cet incident pour en situer la responsabilité, il ya un ensemble d’hypothèses qui pourraient se dégager. Ces hypothèses conduiraient à des affirmations aussi variées et complexes que ne pourrait l’être la situation actuelle du nord du Mali.

Si l’on essaie de discuter la thèse de l’enlèvement par AQMI qui semble la plus en vue pour le moment, on pourra alors se retrouver devant des hypothèses qui soutiennent ce point et d’autres qui l’infirment.

AQMI n’a jamais effectué d’enlèvement visant des soldats ou officiers de l’armée mauritanienne. Toutefois l’organisation a toujours fait recours à l’élimination physique de tous militaires capturés estimant qu’il s’agit de renégats (mourtedin), selon la jurisprudence des fqihs du désert. C’est d’ailleurs cette logique qui fut à l’origine de l’élimination de soldats mauritaniens à Ghallawiya et Tourine. L’organisation s’était aussi abstenue de tuer des militaires au cours de l’attaque de Lemgheitty, comme pour adresser un message à l’armée mauritanienne.

Ce qui est, pour le moins sûr, c’est que l’attaque de Addel Begrou avait, sans équivoque, visé l’enlèvement d’éléments de la gendarmerie et non leur élimination physique comme c’était le cas, par le passé, d’autres militaires. A cela s’ajoute le fait qu’ AQMI fait recours aux enlèvements, pour obtenir des rançons source des fonds nécessaires pour la continuité de son action. Mais les éléments des armées de la sous-région seraient la mauvaise adresse pour obtenir des rançons ou des financements quelconques.

Cela est d’autant plus plausible si l’on sait que la Mauritanie, il ya de cela seulement quelques jours, avait appelé, par la voix de son ministre de la défense, tous les pays à cesser de payer des rançons pour tarir les sources de financement des terroristes. Aussi les gendarmes mauritaniens n’ont jamais figuré sur la liste des principaux ennemis d’AQMI, contrairement à l’armée et à la police.

Ces faits corroborent l’hypothèse que l’attaque serait le fait d’éléments d’AQMI qui devraient exécuter une autre action demeurée inconnue. Après avoir été incapables d’effectuer leur mission principale, ils auraient recouru à l’enlèvement du gendarme. Ce qui laisserait entendre qu’il s’agit d’un acte isolé exécuté à l’initiative de quelque chef d’élément.

Si tel n’était pas le cas, il s’agit d’un acte qui consacrerait un revirement total dans la stratégie adoptée par AQMI face à la Mauritanie, laissant augurer d’une dégradation de la situation sécuritaire dans le nord. Une hypothèse qui semble peu convaincante, si l’on considère que AQMI doit encore s’occuper de sa situation interne, ainsi que celle du nord du Mali où une crise complexe, déjà perceptible à l’horizon proche, risque fort d’occuper le temps des jihadistes et les détourner de leurs ennemis lointains et par conséquent les contraindre à restreindre leur sphère d’influence.

Ce qui consolide davantage l’hypothèse de l’enlèvement par AQMI, c’est que, selon des témoins oculaires, les ravisseurs revêtaient la tenue militaire mauritanienne. AQMI ayant, au cours des années passées, pris possession de véhicules et d’habillements de l’armée mauritanienne, notamment à Lemgheitty, Tourine et Hassi Sidi. Toutefois, selon les observateurs, au nord du Mali il est possible d’acquérir toutes sortes d’équipements, y compris les tenues des armées de la sous-région.

Un autre détail vient également corroborer cette thèse : au moment de leur retrait, les ravisseurs criait des slogans en faveur des jihadistes. Si l’on considère qu’AQMI est directement responsable de cet enlèvement, cela va nous conduire inévitablement à désigner la qatiba d’ « Alvourghan » de l’algérien Yahya Jwadi, alias Abou ElHoumam ; notamment la faction de Khaled Abou Dhakir Al Chinghuitty, de son vrai nom Almaimoun Ould Meinnouh, ayant été le chef des jihaidstes durant les derniers affrontements avec l’armée mauritanienne dans la forêt de Wagadou.

Tant que la revendication de cet enlèvement n’a pas été annoncée, on demeure toujours dans la sphère des supputations, où les chances de vérité et de fausses pistes restent également partagées,

La deuxième thèse est celle d’une attaque menée par le groupe d’ « Al jihad wa Tawhid vi Gharbi Ivrighya » , dirigé par Soultan Ould Bady et Hamada Ould Mohamed Elkheir, ayant récemment fait défection de l’organisation mère AQMI. Ce que soutiennent des indices nouveaux, notamment la déclaration de cette djemaa relative à l’élargissement de sa zone d’action à toute l’Afrique occidentale.

Cela reste admissible à un moment où il s’agit d’un groupe récemment constitué encore à la recherche de ses propres marques et qui ferait recours à un tapage médiatique, plutôt qu’à une action d’autre genre, dans le but d’attirer l’attention de l’opinion et des médias. Ce dernier pourrait avoir reproché à AQMI d’avoir commis une erreur tactique en s’abstenant d’enlever les éléments des forces militaires de la sous-région.

Il faudra aussi noter que le groupe de Soultan, composé, pour la plupart, d’arabes des tribus du nord du Mali, aurait le privilège de pouvoir, sous la couverture de liens sociaux, se déplacer en souplesse pour atteindre des objectifs du genre.

Cette dernière hypothèse conduit à se poser certaines questions. Quel serait l’objectif visé à travers l’enlèvement d’un militaire de grade subalterne ? Une telle aventure serait-elle nécessaire pour rechercher à créer un tapage médiatique? Quel serait l’objectif final visé par les ravisseurs? Est-ce que c’est la rançon ou l’élimination?

Iront-ils remettre cet homme en liberté une fois retranchés dans leur fief, après des tractations et intercessions? La rançon nécessaire pour libérer ce soldat mauritanien équivaudrait-elle à celle qu’il faudra pour les européens enlevés à Tindouf?

Tuer ce soldat, mettra-t-il l’organisation naissante dans une posture plus confortable dans cette région fortement marquée par les interconnexions socio-tribales existantes entre les tribus des ravisseurs et celle du soldat pris en otage?

Cela dit, ces questions restent valables dans le cas où une troisième et hypothétique faction ne surgisse pour s’impliquer dans ce contexte.

M.M Aboulmaaly,
traduit de l’arabe par Ely Ould Maghlah


Source :
ANI (Mauritanie)