vendredi 15 avril 2011

Editorial : Etats généraux de l’éducation : Une promesse de l’état, un pari du gouvernement.




Les états généraux de l’éducation étaient une promesse de l’état, un pari du gouvernement .Il était question de s’attaquer à la plus grave des déliquescences nationales. Celle d’un système éducatif qui paye le prix fort de nos années d’insouciance, de nos accès de laxisme et de notre manque de vision.

Notre école a été le théâtre de nos luttes fratricides. Celles faites au nom d’idéologies qui nous sont étrangères. Nous nous sommes opposés et nos enfants ont trinqué. Nous l’avions fait au nom de choix politiques que nous avions crus pertinents mais qui se sont révélés être par la suite calamiteux parce que dictés par des pulsions

Nous nous sommes affrontés à coup de reformes sur les terres de nos enfants. Ils ont souffert le martyr de nos errements. Ils en portent les stigmates, douloureusement, et pour encore longtemps.

Des niveaux désastreux, des enseignants démotivés et souvent mal formés, une gestion tatillonne ; une instabilité administrative chronique, un décalage notoire entre les enseignements dispensés et les exigences du monde moderne, constituent la trame de notre naufrage collectif.

Alors les états généraux de l’éducation devraient constituer l’ultime voie pour solder le passif de la jeunesse de ce pays qui traine en bandoulière malgré elle toute l’insouciance d’une classe politique qui, comme partout ailleurs a sacrifié l’essentiel sur l’autel de la futilité.

Pour n’avoir pas eu de vision claire sur l’orientation générale du secteur de l’éducation, nous avons ensemble sacrifié des générations. C’est notre responsabilité de tenter de sauver ce qui peut l’être encore en abordant les vraies questions avec courage , maturité et réalisme loin des élans idéologiques et identitaires étroits.

C’est un devoir vis-à-vis de la nation et un acte de repentir à l’endroit de ceux qui payent le prix fort d’une gestion approximative d’un secteur essentiel dans la vie d’un peuple.

La rédaction
Nouadhibou soir

Zoueratt : deux étrangers s’emparent de 700. 000 UM de leur tuteur.




Deux jeunes hommes de nationalité guinéenne (Conakry) ont profité de la gentillesse et peut-être de la naïveté du sieur Sada Wade poissonnier de son état pour lui dérober un pactole de Sept Cents Mille de nos Ouguiyas. Il s’agit de Diallo Abou né le 15 Janvier 1976 à Pérécoré et de Louax Alphonse Li gouri né le 01/01/1977 à Palme.

En effet, monsieur Wade avait rencontré les deus bonhommes qui affichaient un air de martyrs en lui disant qu’ils sont étrangers à la cité minière et qu’ils cherchent un lieu d’hébergement en attendant de retrouver leurs concitoyens qui pourraient se trouver ici mais en lui affirmant qu’ils sont ivoiriens, selon Wade. Le malheureux poissonnier n’a pas hésité l’instant d’une seconde eu égard à l’hospitalité légendaire des mauritaniens.

Ayant passé une nuit chez lui, le lendemain, les malfaiteurs déclarent qu’ils partent à la recherche de leurs éventuels compatriotes et quittent leur tuteur en promettant de se revoir. C’est peut-être qu’à ce moment précis qu’ils ont préparé leur forfait.

L’époux parti vaquer à ses besoins de vendeur, la femme partie au dispensaire, les deux malfrats reviennent dans la maison vide pour accomplir leur sale besogne en volant le pactole de 700.000 UM et prennent la poudre d’escampette.

Ayant remarqué la disparition de son montant un jour après l’acte, le malheureux poissonnier a fait sa déclaration à la police, entre-temps, les deux voleurs ont eu la latitude de prendre les larges, laissant derrière eux, un père de famille meurtri et déboussolé.

Pour dire que l’hospitalité légendaire et la gentillesse peuvent parfois jouer de sales tours à cette période de crise et de morosité économique.

A rappeler que des personnes ayant commis des délits cherchent souvent à se planquer à Zoueratt, y écouler leurs objets volés ou commettre d’autres forfaits, certains tentent l’immigration clandestine, mais, la plupart des cas ils sont chopés par la police. Dans ce cas précis la victime a mis du temps avant d’alerter la police et la presse.

Pour toute information, prière contacter les numéros suivants :

(00222) 46450479 ou (+222) 46401904.


D. SY/ Zouerate.