jeudi 5 août 2010

Adrar : Les militaires Français viennent s’instruire à Atar






Hier, dans son intervention devant les médias, le président de la république était formel : « il n’y’a aucune base militaire Française ni Américaine sur le territoire Mauritanien ». Il importe de notre modeste point de vue, d’apporter certains éclaircissements pouvant contribuer à infirmer ou confirmer cette déclaration. En fin 2009 et/ou à la suite de la visite en Mauritanie du général Jean Louis Geogelin, chef d’Etat Major de l’armée de terre Français, plusieurs dizaines de militaires Français débarquaient à Atar (ville taxée aujourd’hui d’abriter la base militaire en question). Ces militaires disait –on venaient dans le cadre de nouveaux contrats d’assistance entre la France et notre pays (Adrar.info N° 8 Novembre 2009). Par la suite, le nombre et rotations de ces militaires Français allaient crescendo. En début d’année 2010, concomitamment avec la fermeture de la base militaire Française de Dakar, la sortie des premiers indices positifs du puits pétrolier qu’explore la Société Française TOTAL au NE de Ouadane, la décision de transférer de Nouakchott vers Atar, la direction de GARIM (armée de l’air Mauritanienne), l’activisme de Qaida par l’enlèvement d’otages,

plusieurs avions gros porteurs et hélicoptères animaient quotidiennement l’aéroport international d’Atar. Des véhicules (Power Dodge, Jeep, Camion GMC) transportant des militaire Français sillonnaient sans gène la ville et les Oueds environnants. Des lancers de paras et démonstrations aériennes exaspéraient les populations de Terwen, Teyaret et surtout Touezekt. Les manœuvres dans les canyons, escarpements, Oueds, montagnes de Teguel, Seguelil, Sreith ainsi que les tirs d’armes lourdes dérangeaient parfois la quiétude nocturne des citoyens. Cet état de fait a duré les six premiers mois de l’année.

Quand nous demandions le mois dernier, à certaines sources proches de ces militaires Français, la raison de leur venue à Atar, les bribes d’informations lâchées nous apprennent que : « le relief , panorama et populations de la région de l’Adrar sont semblables à ceux d’Afghanistan. Les hommes de troupe, commandos et officiers Français appelés à combattre dans le pays des Talibans, passent d’abord par Atar pour s’entraîner ». Vrai ? Faux ? Toujours est –il qu’après le dernier raid du jeudi 22 Juillet 2010 contre une base Qaida au Mali, le nombre des militaires Français a considérablement baissé, se limitant visiblement aux coopérants et instructeurs habituels, du reste, familiers et connus de la population. De l’avis général ici, si base militaire il y’a , ce n’est pas à Atar- ville.

Ely Salem Khayar Adrar.info.

Commune de Darel Barka: Vers le regroupement des écoles fondamentales.




A dar El Barka, 41 localités sur un total de 45 ont accepté le principe du regroupement des écoles. De 23, les établissements primaires de la commune passeront à 10.


Un grand forum a été organisé les 30 et 31 Juillet 2010 à Dar El Barka à l'initiative de l'ADP World Vision basée dans cette localité en partenariat avec la commune. Au cours de ce forum l'option de regroupement des écoles fondamentales a été retenue par les représentants des parents d'élèves en présence des autorités administratives et scolaires du département et de la région. Deux jours durant, les participants réunis dans le domicile de l'ancienne ministre Kadiata Kane ont discuté des contraintes actuelles qui minent le secteur scolaire ainsi que les avantages qu'offrent le regroupement des écoles en terme d'économie de moyens, de ressources humaines et d'amélioration du niveau et de la qualité de l’enseignement. Les mesures d'accompagnement en la matière ont été discutées et arrêtées. L'occasion pour le DREN par intérim, l'Inspecteur Mohamed O Nada d’exposer la stratégie du Ministère de l'Enseignement Fondamentale en matière d’éducation de base. Sur ce, Ould Nada dira que «le gouvernement Mauritanien dans sa nouvelle politique n'investira plus de moyens dans les établissements scolaires à faible effectif et qui refuseront de s'inscrire dans la nouvelle dynamique de regroupement en cours". Pour convaincre les parents d'élèves, les modérateurs ont exposé devant les participants le parcours scolaire du maire de la commune qui a presque fait l'essentiel de ses études en dehors de Dar El Barka, son village d'origine. L’IDEN de Boghé, Mohamed O Mohameda a présenté un exposé sur la carte scolaire de la Moughata'a de Boghé et qui ressort tous les problèmes du secteur (déficit de salles de classes, de tables bancs, d'enseignants, de manuels scolaires) et la démontré la pertinence du nouveau projet de regrouper les écoles. Les techniciens du système éducatif ont démontré argument à l'appui que l'option du regroupement des écoles de la commune de Dar El Barka constitue une solution à la problématique du déficit d'enseignants dans les établissements scolaires. A l'issue du forum, 41 localités sur un total de 45 ont accepté le principe du regroupement des écoles. Seules les localités ont affiché leurs réticences pour cette nouvelle orientation. Il s'agit des localités de Chaam, Aly Guelel, Diatar et M’Boyo Tessem ont refusé. De 23 écoles, la commune se retrouvera à terme avec 10 écoles. Les écoles qui seront regroupés ainsi que leurs lieux de regroupement ont été identifiés. Il faut dire que c'est un pas important qui vient d'être franchi par la commune de Dar El Barka qui, grâce à l'initiative et l'appui financier de l'ADP Wold Vision a réussi là où l'Etat mauritanien n'a pas encore marqué le moindre pas. Le regroupement a toujours été un vœu pieux de nos gouvernants mais jamais des assises n'ont été consacrées à cette question. Reste maintenant l''estimation du coût global de cette opération qui sera définie ultérieurement. On parle d'un montant de 500 Millions d’ouguiyas pour financer ce nouveau projet. La balle est maintenant dans le camp du pouvoir qui trouve ici une occasion inédite d'expérimenter le projet de regroupement des écoles. Le mérite de ce premier pas vers le regroupement des écoles est à inscrire à l'actif de l'ADP Wold Vision basée à Dar El Barka et dirigée par Dioum Djibril.

Thièrno Souleymane cp Brakna

Boghé: Le FONADH démarre une formation sur les droits humains




Le Forum des Organisations Nationales des Droits Humains en partenariat avec le PASOC a démarré ce mercredi, 04/08/2010 dans les locaux de la Maison des Associations un atelier de formation sur les droits humains au profit de plusieurs acteurs de a société civile basée dans le département.

La cérémonie d'ouverture a été présidée par M. NDdaiye Djibril adjoint au maire en présence de madame Sy Lala Aîcha (vice présidente du FONADH), de M. Cissé Amadou (représentant de l'ONG au Brakna), de Mme Maîmouna Sy et Dia Amadou Oumar ( militants du fonadh.).

Dans son allocution d'ouverture, l'adjoint au maire a émis le souhait de voir cette formation s'élargir aux élus municipaux et aux éléments des forces armées et de sécurité qui, dira t-il « ignorent pour la plupart le contenu des vocables droits humains".

Quant à la vice présidente du FONADH, elle a prononcé une importante allocution dans laquelle, elle rappelé la composition et la vocation du fonadh ainsi que les principales actions menées par l'ONG dans le cadre de la promotion des droits humains.

A ce sujet, elle affirmera: « le fonadh cherche par ce présent projet dont l'objectif global est de renforcer et promouvoir la sensibilisation et la vulgarisation des textes fondamentaux de droits humains, à intensifier sa campagne de sensibilisation en droits humain".

Elle a également indiqué que l'ONG n'a cessé depuis sa création de s'investir pour que la promotion des droits humains soient respectés et promus en Mauritanie. "La formation sur les droits humains ainsi que la journée de sensibilisation concourent à la consolidation et à l'ancrage du droit et ils permettent aussi aux militants de disposer d'instruments d'animation performants" a ajouté la militante des droits humains.

Avant elle, le représentant régional du fonadh a rappelé le brillant combat que madame Sy a mené dans notre pays contre les violations massives des droits humain durant les années de braises et ce, au péril de sa vie a affirmé l’agronome à la retraite.

Thièrno Souleymane cp Brakna.

www.cridem.org


Source :
Jules Diop