lundi 21 février 2011

Festival des villes anciennes : Le conclave des fils Zouayas et Guerriers Maures !(reportage photos)





Au delà de l’aspect apparat, animation, exposition et folklore,le festival des villes anciennes qui se déroule du 16 au 22 février à Chinguitty, consacre la Mauritanie « propriété » des seuls fils d’anciens Zouaya et Guerriers. Ceci n’est pas juste et doit être corrigé !

L’histoire de la Mauritanie doit être réécrite par des sources indépendantes.

Tout au long du festival, la teneur des paroles de conférenciers, chants de musiciens, proses de poètes et conversations de rue expriment le même postulat : les villes anciennes sont crées et fonctionnaient grâce aux hommes lettrés (Zouaya) et / ou guerriers (force des armes). Sur les 13 conférences programmées et écoutées les 17, 18 et 19 février dont les plus importantes se rapportent à l’histoire de la Mauritanie (écrite il est vrai par les Zouaya , parfois sous la dictée des guerriers), pas une n’a évoqué les hommes qui ont foré les puits, fabriqué les armes, verdoyé les Oasis, conçu et réalisé les objets ménagers et de guerre, cultivé la terre et bâti les villes. « Ceux-ci ne méritent que mépris et marginalisation » dixit le président de la fédération des artisans de l’Adrar, commentant les conférences magistrales des docteur professeurs Ould M’Balla et Ould Kettab. Le paradoxe pourtant têtu lui donne raison : Sous la cinquantaine de tentes dressées au festival, ne s’activent que les descendants des « anciennes petites gens » et ne gisent que des produits et matériaux artisanaux ou agricoles. A coté, dans la salle des conférences et directoire du festival, climatisée, embellie de fresques et mobilier flambant neuf, prennent place une dizaine d’intellectuels, fils d’ « anciennes grandes tentes » autour desquels sont exposés des échantillons de manuscrits provenant de bibliothèques familiales Maures. Les débats et discussions – pense-t-on- se déroulent dans un vieux Ribat de flagornerie intellectuelle égocentrique dont les acteurs, détachent la tête pensante Mauritanienne de son corps entier.

Que d’aucuns dirigeants politiques, intellectuels, hommes d’affaires s’auto consolent en privé (Iwensou Rousshoum) qu’ils sont socialement issus de « souche supérieure aux autres » , cela peut passer parfois inaperçu mais que les festivals et cérémonies officielles servent à cultiver cette mentalité psychologiquement dans les esprits pour qu’elle se traduise sous forme de nominations aux postes privilégiés en matière de gestion de la chose publique, cela est inadmissible. En Adrar comme dans toutes les régions du pays, les pactes traditionnels de répartition des postes de responsabilité (sénateur,et maire aux fils de guerriers,député et fédéral du parti d’Etat aux fils Zouaya ou vice versa ) doit être banni. La Mauritanie appartient à tous ses fils et filles soient –ils négro-africains,descendants d’ anciens Zenaga, tributaires,esclaves, castes, forgerons ,griots,métis,sans pères, naturalisés,non musulmans ou autres. Au moment où les révolutions populaires Tunisienne et Egyptienne tapent à nos portes, il n’est que temps pour se décomplexer des tares injustes qui nous tiennent. 10 % de la population détenant les reines du pouvoir et richesses ne peut indéfiniment continuer à dorloter faussement les 90% restants. Autrement ,la génération « facebook de Mauritanie » a trouvé déjà le terrain favorable pour ramener pacifiquement et intelligemment la Mauritanie à ce qu’elle était avant 1978.Une Mauritanie plurielle , tournée vers l’avenir plus que vers le passé, cohérente dans son choix du progrès économique et social afin de forger sa place dans le concert des nations.

Ely Salem Khayar / Adrar.info.



Limogeage du directeur régional de la Santé en Adrar peu après la visite du Président à Atar



Selon des sources fiables, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz aurait demandé le limogeage de M. Nagi Ould Mounir, médecin directeur régional de la Santé en Adrar, après une visite inopinée à l’hôpital d’Atar, retour de l’ouverture du festival des villes anciennes dans la vieille ville de Chinguetty.

Le Président Aziz avait écouté les récriminations des patients de l’hôpital régional d’Atar, qui tournent essentiellement autour du manque de spécialistes dans les services, et la nécessité d’améliorer l’accueil et la prise en charge des malades dans la structure hospitalière.

Le Président s’est enquis de la capacité de l’hôpital, de ses possibilités d'extension, de son stock de médicaments, engageant le personnel médical à ''s’investir dans le travail sans compter leur peine'', selon la dépêche de l’agence mauritanienne de presse, qui rapporte les propos présidentiels.




Source :
Sahara Medias (Mauritanie)