lundi 12 mars 2012

Zoueirat : visite du réseau des parlementaires pour la préservation de l’environnement.




La mission de parlementaires qui a séjourné à Zouerate a pris fin ce dimanche, les élus ont visité les chantiers d’exploitation de la Snim (Guelb1, Rouessa, TO 14). A l’issue de cette visite, le président de la mission, le député affilié UPR Cheikh Ahmed ould Khalifa nous a livré ses impressions.

D’abord sur l’objet de la mission, le député a indiqué qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une série de visites qu’entreprend le réseau au niveau des sociétés minières pour la préservation de l’environnement, pour s’assurer que les dispositions adéquates sont prises pour préserver l’environnement.

Ould Khalifa a rappelé que dans chaque entreprise il ya études impact environnemental composées d’une série de mesures pour garantir la préservation de l’environnement et la prédominance du développement durable.

« Beaucoup de produits dangereux sont utilisés sans compter l’impact de la mine (poussière, huiles et eaux usées, déchets des produits d’entretien), donc il est utile d’avoir un œil sur les dispositions prises pour préserver la nature, protéger les populations et déployer des efforts pour leur développement social et économique », déclare Ould Khalifa.

Ensuite, le président de la mission a indiqué que le problème de l’environnement est posé au niveau de la Snim, legs environnemental de la Miferma depuis un demi-siècle. Mais, poursuit-il, l’entreprise déploie de gros efforts pour se mettre au niveau des normes exigées, considérant que ces mesures ont atteint un niveau satisfaisant. Cheikh Ahmed Ould Khalifa a insisté sur la nécessité de redoubler les efforts pour la préservation de l’environnement sans oublier de faire le maximum pour le développement à la base.

Enfin, le député Ould Khalifa a remercié les hautes autorités du pays pour les dispositions en vue de refuser vente de la Snim. De son côté le député UFP Kabbad Ould N’Deya a exprimé sa satisfaction des activités louables menées par l’entreprises sous la houlette de cadres nationaux compétents et disponibles. Le député de Boghé s’est, toutefois, dit surpris par le fait que la Snim n’ait pas un grand impact sur la vie des populations de Zoueirat, malgré ses dimensions et les moyens dont elle dispose, les conditions de vie de ces populations ne reflètent pas la grandeur de l’entreprise.

Réponse des responsables de la Snim, selon le député, « la Snim n’est pas une Fondation mais une société d’Etat qui a aussi d’autres actionnaires qui sont derrière les financements, sont dans l’incapacité de faire quelque chose pour les populations car l’Etat oblige l’entreprise à financer de gros projets, ce qui constitue un obstacle aux services envers les populations », malgré tout cela, la Fondation Snim a fait des réalisations pour les populations( écoles, salles de classe, parcs d’attraction, jardins d’enfants, prise en charge de l’électricité à F’dèrik une grande partie à Zoueratt.

Le député Ould N’deya a souligné que lors de leur rencontre avec les responsables de la Snim, ces derniers n’ont pas beaucoup mis l’accent sur l’environnement ayant soutenu que les matières utilisées ne sont pas très nocives comme dans les autres sociétés et que le volet environnement n’existait pas depuis des décennies, il a attiré leur attention sur la dangerosité de la poussière, des déchets industriels et mécaniques.

Compte-rendu Djibril Sy
CP/ Tiris ZEmmour.
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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Un jeune homme s'est suicidé par pendaison à Boutilimitt.




Un jeune homme du nom de Yacoub Ould Aboubek s'est suicidé par pendaison , tôt ce dimanche 11 mars 2012, dans la ville de Boutilimitt, située à 150km, à l'est de Nouakchott.

De sources fiables à Alakhbar, ont indiqué que cet acte est survenu suite à une bagarre qui a opposé Yacoub à l'un de ses frères, dans la nuit du dimanche. Et avant de dormir, Yacoub avait juré que l'un d'eux laissera le monde ici bas à l'autre.

Et les sources d'affirmer à Alakhbar , que c'est aux premières heures de la journée, que des passants ont découvert le corps sans vie de Yacoub se balançait au bout d'une corde attachée au plafond d'une maison abandonnée, dans l'un des quartiers populaires de Boutilimitt.

Selon nos sources, cet acte a plongé toute la ville dans la tristesse et l'émotion. A en croire, que le phénomène de suicide a pris de l'ampleur en Mauritanie et notons qu'en février dernier, trois cas à l'intervalle de quatre jours ont été signalés à Riad (Nouakchott).


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Urgent: Le Président visite les piétons de la caravane de l’espoir et reçoit des étudiants de l’Iseri.




Des sources généralement bien informées indiquent que le président de la république a effectué lundi une visite à la caravane de l’espoir au PK 50 sur la route Nouadhibou-Nouakchott, dont les organisateurs avaient parcouru à pied plus de 450 km de cette route vers la capitale, pour attirer l’attention des autorités sur leurs revendications.

Des doléances auxquelles le président avait promis d’apporter les solutions le plus vite possible avant de demander à son photographe particulier de lui prendre des clichés souvenirs au milieu des marcheurs, lesquels ont offert à leur illustre hôte un morceau de pain qu’il a bien accepté avec courtoisie avant qu’il ne leur signifie qu’ils ont droit au repos et qu’ils l’accompagneront vers Nouadhibou.

Mohamed Ould Abdel Aziz aurait également effectué une visite prompte à l’Iseri où il aurait blâmé le directeur général de cet établissement, appelé le ministre des affaires religieuses et de l’orientation islamique à trouver des solutions à cette crise et invité des étudiants de l’établissement au palais présidentiel pour débattre des problèmes qu’ils rencontrent dans leurs études.




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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Zouerate : des prisonniers mettent le feu.




Selon des informations de presse, les pensionnaires de la prison centrale de Zouerate auraient mis le feu dans le bâtiment. Quatorze détenus auraient ainsi été acheminés d’urgence à l’hôpital régional.

On compterait des brûlés et des asphyxiés. Les prisonniers qui se sont servis de leurs couvertures et oreillers protesteraient contre les peines jugées injustes prononcées à leur encontre ainsi que leurs conditions de détention. Certains détenus, ayant été peu atteints, ont aussitôt été refourgués dans leurs cellules après examen médical.

Un seul cas, jugé sérieux, aurait été interné. Il s’agirait d’un éleveur malien soupçonné avoir assassiné son patron mauritanien dont il gardait le troupeau.

Ce prisonnier aurait tenté une fois de s’évader et aurait été appréhendé à 75 kilomètres de la ville, d’où l’extrême surveillance exercée sur lui de la part de la garde.

Abou Cissé.
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Source :
L'Authentique (Mauritanie)