vendredi 1 janvier 2010

Adrar/Hommes d’affaire : Sit-in pacifique 24 sur 24





L’autorisation accordée au parti Al Islah, pour conduire ce vendredi à Atar une marche de soutien aux hommes d’affaires en prison à Nouakchott, a été annulée mercredi dernier. Pour ne pas décevoir les nombreuses personnes qui s’y étaient préparées et maintenir la pression sur les pouvoirs publics, le comité d’organisation conduit par le Maire d’Aoujeft Mohamed El Moctar Ould H’Mein Amar décide d’observer un Sit-in pacifique dans la maison de l’Emir de l’Adrar.

Il semble que le Hakem d’Atar a signifié aux organisateurs de cette manifestation son caractère illégal. Ce à quoi Ould Hmein Amar a répondu : « Ici, nous sommes chez nous dans notre maison et ce Sit-in pacifique durera, tant que les hommes d’affaires ne sont pas libérés ».

D’ores et déjà plusieurs personnes se sont rassemblées dés cet après midi du vendredi dans la grande cour de la résidence de l’Emir, située sur la route Nouakchott –Atar. A l’extérieur, des policiers tentent d’empêcher les véhicules de garer en groupe devant le lieu du rassemblement. Par contre les piétons et surtout piétonnes circulent librement.

Le choix de la résidence de l’Emir est interprété ici, comme meilleur moyen d’unir et solidariser entre eux les Adrarois. A cet effet différents groupes sociaux s’y rendent comme pour signifier leur « allégeance solidaire » avec les victimes. Ce qui, du même coup embarrasse d’autres groupes sociaux solidaires eux, avec le pouvoir en place. Atar bouillonne ce soir. Que sera demain?

Ely Salem Khayar



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Info source :
Adrar.Info

Inquiétude chez les réfugiés mauritaniens au Sénégal




Les réfugiés mauritaniens au Sénégal vivant dans les grands centres urbains (Dakar, Thiès) sont actuellement "très inquiets" par rapport à des lenteurs constatées dans l'accomplissement des formalités en vue de leur retour, ont dénoncé vendredi à Dakar plusieurs associations.

Mamadou Wane, porte-parole du comité directeur de la Communauté des réfugiés mauritaniens au Sénégal (CRMS) évoque "l'intention annoncée du Haut-Commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) de changer les conditions actuelles d'organisation des opérations de rapatriement pour une nouvelle formule dont le mode opératoire et toutes les conditions n'ont pas encore été précisés".

D'où le risque de remise en cause de l'engagement pour "un retour organisé dans la dignité qui rentre dans le cadre de la protection garantie aux réfugiés", a ajouté un autre responsable, membre d'une commission interne chargée du suivi de la mise en oeuvre de l'accord tripartite de novembre 2007 entre le HCR et les Etats du Sénégal et de la Mauritanie.

Les réfugiés urbains candidats au retour et inscrits depuis près de 7 mois disent toujours attendre une réaction de l'agence spécialisée onusienne "qui traîne les pieds". Ainsi, 4960 réfugiés urbains sont déjà inscrits pour de nouvelles opérations de rapatriement devant couvrir la période janvier- juillet 2010. Les associations se posent des questions quant au sort des autres réfugiés urbains non encore inscrits sur cette dernière liste.

Autre source d'inquiétude des associations, la question des terres une fois de retour au pays.

Illustration avec le cas d'un contingent de réfugiés rapatriés en Mauritanie le lundi 28 décembre dernier, qui s'est vu refuser de débarquer sur un site prévu à cet effet et habité initialement par ces populations avant les déportations de 1989. Les nouveaux occupants des terres après les événements à l'origine des expulsions se sont opposés à l'installation des réfugiés rapatriés. Ces faits se sont déroulés dans la région de Rosso (sud- ouest de la Mauritanie) sur un site dénommé "Fada".

Les associations de réfugiés accusent les autorités administratives locales de ne pas jouer à fond la carte de la réconciliation nationale conformément à la volonté politique exprimée au plus haut niveau.

A propos des inquiétudes sur les nouvelles formes que devraient prendre les opérations de rapatriement en 2010, une source proche du HCR annonce une rencontre sur l'évaluation de l'accord tripartite (Mauritanie, Sénégal et HCR) le 10 janvier prochain à Nouakchott.

C'est à l'issue de cette réunion que sera déterminée une nouvelle formule pour le rapatriement. Près de 20.000 réfugiés mauritaniens au Sénégal, rappelle-t-on, ont été rapatriés depuis le 29 janvier 2008.

Dakar - 01/01/2010

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Info source :
PanaPress

La justice au Guidimakha : deux poids deux mesures!




Tout a commencé lorsque les autorités locales du Guidimakha croyant régler le problème de cohabitation dans la commune de Mbaidiam ont installé une partie des villageois de Soubou Nahal dans le village de Hel Soukaabe, d’où le nom donné : Helsoukaabe 2 promettant à ces derniers par la même occasion monts et merveilles.

Depuis cette date aucune des promesses n’a été tenue, même pas un puit. Pire encore les villageois se sont réveillés un matin avec tout leur point d’eau entourée des grillages ; Au moment où je vous parle ces pauvres villageois font des dizaines de km pour boire et abreuver leurs troupeaux. Ces derniers avaient saisi le hakem de khabou qui les a transférés à Sélibaby.

Depuis lors, ils sont traînés entre le hakem et le procureur. En effet on constate que les mauvaises habitudes des autorités restent monnaie courantes au Guidimakha ; à savoir la corruption et le manque de neutralité de l’administration.

Tout ce qu’on sait ce que ces autorités traînent les dossiers sensibles jusqu’à l’aboutissement à un affrontement ouvert entre les communautés.

On sait aussi que ces autorités ont l’habitude d’allumer le feu et de revenir soit disant jouer le rôle de « pompiers ». Pourtant des instructions fermes ont été données par le Président de la République pour la neutralité de l’administration dans le traitement des dossiers des citoyens.

Le guidimakha semble être une exception à la règle ; Si non comment expliquer que des citoyens de ce pays puissent avoir des problèmes d’eau alors qu’ils sont à quelques mètres du karikoro si ce n’est pas l’injustice soutenue par les autorités locales.

Enfin nous demandons la résolution de ce problème dans un bref délai pour éviter des victimes dans un éventuel affrontement si cette situation perdure.

DIALLO.



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Info source :
mojja1

Braquage de la Capec de Tidjikja



Dans la nuit du jeudi à vendredi, des cambrioleurs se sont introduits, par effraction, dans le local de la CAPEC de Tidjikja, avant de casser son coffre et d’emporter l’agent qu’il contenait. Le forfait a été commis le 31 décembre aux environs de minuit (une façon pour les bandits de présenter leurs meilleurs vœux pour la nouvelle année 2010).
Ces derniers ont pu accéder aux locaux de la caisse à partir d’une blanchisserie dont l’une des portes s’ouvre sur la cour interne de la CAPEC. Après avoir enfoncé la porte de la blanchisserie, ils se sont introduits dans la cour, le plus naturellement au monde, avant de faire sortir le coffre et de le dévaliser sur place. Heureusement, il ne contenait que la modique somme de 100.000UM la recette de la vieille.
Les voleurs se sont emparés de la somme et sont repartis par le même chemin sans être inquiétés.
Selon une source policière, le pot aux roses n’a été découvert que le lendemain par le gardien de la CAPEC qui avoue s’être endormi au moment du forfait. Toutefois, ce dernier n’a pas manqué de préciser avoir vaguement souvenir d’un véhicule type Mercedes 190 rodant dans les parages avec des occupants inconnus de la ville. Ce qui suppose que le crime pourrait être commis par des voleurs professionnels venus d’ailleurs selon notre source. Une thèse plus que plausible vu le sang froid et la parfaite maitrise des auteurs du crime.
Les hommes du commissaire N’Diaye Al Housseynou recherchent activement les malfaiteurs et des mesures sont prises pour que ces derniers soient retrouvés au plus vite pour qu’ils puissent répondre de leur acte.
Khalil Sow
Khalil11965@yahoo.fr

Entretien avec le député de Podor, Mlle Astel Sall:

« Un Podorois ou une Podoroise, ne doit pas attendre l’invitation de Baba Maal pour s’impliquer dans le Festival ».

Jusqu’en Mai 2007, l’honorable député, Mademoiselle Astel Sall enseignait dans une école élémentaire de la ville de Podor. Cette jeune militante du Parti Démocratique Sénégalais (PDS au pouvoir),

S’est illustrée dans le mouvement associatif de cette ville avant d’être propulsée sur la scène politique par l’ancien Premier Ministre, puis Président de l’Assemblée Nationale, M. Macky Sall, tombé plus tard en disgrâce. A l’occasion de la 4ème édition du Festival « les Blues du Fleuve » tenue dans la ville de Podor, du 24 au 26 Décembre 2009, elle a accepté de répondre à nos questions.

A la question, y’a-t-il un programme au niveau du gouvernement Sénégalais pour que ce Festival puisse avoir un effet induit dans le développement, la réponse coule de source.

La parlementaire affirme qu’il est nécessaire que les organisateurs du Festival puissent rencontrer les personnes concernées par ce Festival, pour leur expliquer le programme proprement dit, ce qui se passe afin d’éviter, dit-elle, toute politisation de la manifestation. Elle a également indiqué que certaines personnes politisent souvent cette manifestation, chose qu’elle juge anormale avant d’ajouter que la non implication de certaines personnes dans le Festival des Blues du Fleuve, s’explique simplement par un déficit de communication.

Et pour Mademoiselle le député, un Podorois ou une Podoroise, ne doit pas attendre l’invitation de Baba Maal pour s’impliquer dans le Festival. La jeune parlementaire a émis le vœux de voir un dialogue s’instaurer entre les Podorois, voire des acteurs intermédiaires, pour mieux préparer le Festival. Car, fait-elle remarquer, un Festival ne se prépare pas en deux mois encore moins en un seul mois. Astel, souhaite que le Festival de l’année prochaine soit préparé dès maintenant pour que les gens puissent s’impliquer, comprendre et avoir les données qu’il faut, dans le but de réussir cette manifestation culturelle et en faire un Festival internationale.

La député a fait savoir que l’évènement culturel international a été évoqué à la chambre basse du parlement. Mais elle a laissé entendre qu’il faut s’armer suffisamment pour pouvoir aborder cette question et convaincre.

« Ils nous manquent vraiment ces armes là ! » a martelé Astel en ajoutant qu’au regard de l’organisation actuelle du Festival et de l’implication du gouvernement, un certain nombre de questions lui sont tombées sur la tête, à savoir, si Baba Maal a approché l’Etat par rapport à la tenue du Festival et si le gouvernement a été saisi sans réagir, mais pourquoi tout cela s’interroge t-elle.

Astel attend de recueillir le maximum d’informations auprès des responsables chargés de l’organisation du Festival avant d’adopter une position qui puisse être défendue par elle auprès des décideurs du pays en sa qualité de parlementaire. « J’espère que l’année prochaine sera une année de réussite, Inchallah », a dit Mademoiselle le député.

Défense du bilan de Wade et renvoi de la patate chaude.

Réagissant à une question relative à la situation du Musée de Podor (le Fort en question), elle a affirmé avoir défendue la question auprès du Ministre d’Etat Karim Wade et qui a salué favorablement sa requête. « Vous conviendrez avec moi, que petit à petit, l’oiseau fait son nid ; nous avons commencé par le Bouel Moghdad ». Elle a parlé d’un Bac pour désenclaver Podor du côté Mauritanien. « Le gouvernement est entrain de voir ce qu’il peut faire pour la ville de Podor, le Président de la république Me Abdoulaye Wade aime cette ville »

S’agissant de l’enclavement de l’île A morfil et l’attitude du Président Abdoulaye Wade au pouvoir depuis 9 ans, Astel s’est dite réjouie d’être interpellée à ce sujet, ce qui lui offre l’occasion d’évoquer les réalisations de Me Wade pour la ville de Podor. « Vous avez dit que Abdoulaye Wade a été là pendant 9 ans, mais il y’a d’autres qui sont restés là pendant 20 ans et durant lesquelles, les populations voulaient ce désenclavement de l’Ile A Morfil par des ponts mais elles n’ont pas pu les trouver. Et pourtant ces populations ont remué ciel et terre pour atteindre cet objectif en vain durant les 20 ans de règne de l’autre régime! ».

C’est pendant les 9 ans de règne de Wade que les ponts de Madina Ndiathbé et celui de N’gouye ont été construits a dit Astel. « Il existe d’autres projets comme la construction du pont de N’dioum et deux routes dans l’île A Morfil ; et je tiens ces informations du Ministre d’Etat Karim Wade ».

C’est avec l’avènement de l’alternance que le lycée de Podor a vu le jour avant d’ajouter que la caserne des Sapeurs pompiers aussi à été installée sous l’ère Wade dans la ville, suite à des catastrophes naturelles qui ont emporté beaucoup de vies humaines, et il fallait attendre l’intervention des Sapeurs pompiers de Richard-Toll en cas de sinistre alors que le pire s’était déjà produit.

« Donc, nous Podorois, on ne peut pas dire qu’il n y’a pas eu d’avancées avec l’avènement de l’alternance. Il y’a beaucoup de choses à faire et il y’aura toujours des choses à faire tant qu’on parlera de développement, même si le département de Podor devenait comme Paris. Il faut rendre à César ce qui appartient à César ! Et, il faut reconnaître que Me Wade a beaucoup fait pour le département de Podor », martèle avec vigueur Astel Sall.

Enfin, elle n’a pas caché son adhésion à la proposition faite par le préfet de Podor et relative à l’internationalisation du volet organisationnel du Festival des Blues. Par rapport au faux bond, lors de la cérémonie d’ouverture des Ministres MM. Kalidou Diallo et Mame Birame Diouf (parrains du Festival), mademoiselle le député avoue ignorer les raisons de leur absence.

Synthèse de Thièrno Souleymane envoyé spécial à Podor.



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Info source :
Le Quotidien de Nouakchott