jeudi 17 juillet 2014

'La situation des populations de M'Bout est catastrophique' selon le Hakem Mouçaid

'La situation des populations de M'Bout est catastrophique' selon le Hakem Mouçaid

"La situation des populations de la ville de M'Bout est catastrophique" c'est ce qu'a déclaré, le Hakem Mouçaid de la Moughatas, Wane Mahmoud Amadou, selon notre confrère Al Akhabar.info dans sa version arabe qui rapporte l'information.

Dans un entretien accordé à Al Akhbar, Wane a rappelé que quelques 700 familles ont perdu leurs maisons et seules 100 d'entre elles ont été installées dans les écoles et le lycée de la ville. Cependant, les autres n'ont pas trouvé ,là, où, se logeaient et face à cette situation désastreuse, s'ajoute une pénurie d'eau potable et l'absence de latrines,a-t-il ajouté.

Le Hakem a signalé que le Commissariat à la sécurité alimentaire (CSA) a apporté une aide en produits alimentaires aux sinistrés et une commission mixte entre le ministère de l'habitat et de l'équipement a visité la ville pour évalué les dégâts.

Et Wane Mahmoud Amadou de souligner que le barrage qui date de 1980 et qui a été renforcé en 2010 doit être réhabilité de façon moderne avant la tombée d'autres pluies plus importantes afin d'éviter le pire.
Tawary

Tagant: Distribution gratuite de 10 tonnes de poisson aux populations de Tidjikja


 Le Wali du Tagant Mr Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall a supervisé,  mercredi 16 juillet,  la distribution du poisson aux populations de Tidjikja. Cette opération qui entre dans le cadre de l’appui des pouvoirs publics aux plus nécessiteux pendant le mois du Ramadan, s’est déroulée normalement sans tiraillements ni réclamations.
Ce sont 10 tonnes  de poisson contenues dans 353 caisses qui ont été distribuées au niveau des différents points de livraison. C’est ainsi que les  quartiers  Medina, Boutthou, El Melah ont reçu chacun 54 caisses contre 50 caisses pour Zreibatt et 47 caisses pour chacun des quartiers respectifs, Dispensaire et Nghaguinit.
Très satisfaites, les populations locales attendent  toutefois que cette opération soit consolidée à travers l’ouverture du dépôt de Tidjikja et son approvisionnement en poisson frais qui sera mis à leur disposition à un prix symbolique (50 UM le KG) comme partout dans le pays.
Khalil Sow-Tagant 







Tidjikja: l’Association des femmes pour le développement Oasien opposée à la fermeture de l’Unité de traitement des dattes




Plusieurs femmes se sont regroupées mercredi 16 juillet devant le bureau du Hakem de Tidjikja pour manifester leur refus catégorique face à l’arrêt programmé des activités de l’unité de traitement des dattes financée par la CDD et dont le début des travaux avait coïncidé, l’année dernière,  avec la 4 eme édition du festival des dattes de Tidjikja. Mme Zeinabou Mint Abdel Khader directrice de l’unité  et sa trésorière Mme Khady Mint Lacharch ont laissé savoir au Hakem de Tidjikja Mr Ahmed Ould Mohamed Mahmoud Ould Deh, qui les a reçu dans son bureau, qu’elles ne comprennent pas que la décision de fermeture de l’unité intervienne au moment ou elles s’apprêtent à participer à la 5eme édition du festival des dattes qui aura lieu à Atar. « Au lieu de nous appuyer pour qu’on puisse participer activement à ce grand rendez-vous, nos partenaires n’ont pas trouvé mieux que de mettre la clef sous le paillasson pour des raisons que nous ignorons très franchement. Nous avons reçu l’ordre de la part du maire de Tidjikja de couper le courant, de payer le gardien et le gestionnaire et fermer l’usine. Nous ne comprenons pas pourquoi cette subite décision et ce d’autant plus que le maire nous avait promis de s’occuper du dossier auprès de notre bailleur (CDD) et de lui trouver une solution » indique la directrice non sans confier au Hakem que toutes les dépenses de l’usine sont prises en charge non pas par la mairie mais plutôt par l’Association des femmes pour le développement Oasien.
Mme Khady mint Lahrach a indiqué, pour sa part,  que le maire de Tidjikja a déployé de nombreux efforts pour aider au dénouement heureux de l’affaire et qu’elle s’étonne du revirement qui s’est produit en dernier lieu. «  Je suis persuadée qu’avec un peu d’effort,  les choses peuvent se régler, mais nous aimerions que ce soit maintenant et pas après. Nous devons participer au festival des dattes qui aura lieu à Atar le mois prochain et nous ne pouvons le faire sans nos produits traités » devait-elle indiquer.
Notons que les responsables de l’Association des femmes pour le développement Oasien ont introduit une lettre auprès du Hakem de Tidjikja dans laquelle elles réclament un  technicien en technologie alimentaire pour améliorer l’encadrement technique et assurer la formation des employées, l’acquisition de quelques appareils simples pour le bon fonctionnement de la chaines de production et l’amélioration de l’aspect sanitaire notamment le réaménagement des toilettes.
Khalil Sow-Tagant