lundi 25 avril 2011

Brakna : à Boghé séminaire d’imprégnation sur le programme de Tostan du 24 au 27 avril 2011.



La maison des associations de Boghé abrite du 24 au 27 avril 2011, un atelier dans le cadre du partenariat entre Tostan/ Unicef/ Masef pour l’exécution du projet intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision ». L’objectif primordial est de former les différents partenaires locaux sur l’approche et le contenu du programme de Tostan.

Le Hakem du département de Boghé Mr Ahmedna Ould Mohamed Lemine a ouvert cet atelier devant une vingtaine des représentants des ONG, Associations et Coopératives du département de Boghé.

Mr Le coordinateur national Mamadou Baba Aw a dans son allocution de bienvenue expliqué que cette ong est une organisation non gouvernemental qui transmet aux participants de son programme d’éducation de base les connaissances et compétences nécessaires pour devenir des acteurs, responsables, capables de prendre en charge leur développement économique et d’amener des changements sociaux durables au sein de leur communauté.

En fin Mr Aw a remercié l’assistance et souhaité que cette rencontre d’aujourd’hui soit un acte de jouissance. Lui succédant, le Hakem du département, a mis l’accent sur l’importance de ce séminaire et invita ces séminaristes à transmettre à la fin de l’atelier ce savoir faire aux différentes personnes qu’ils représentent. Une fois dans leur fief d’être les ambassadeurs, enfin le Hakem a remercié et loué les qualités de cette ONG qui n’est pas comme beaucoup d’ONGs cartables, sans utilité. Le Hakem a vraiment reconnu haute et fort toute la démarche salutaire de Tostan, avant de déclarer ouvert cet atelier de formation.

Le représentant des ONG du département de Boghé Mr Atoumany Diop a pris la parole et dit ; « nous ne pouvons pas passer sous silence la contribution de l’équipe Tostan et des vaillants membres des comités pour leur sens aigu de l’intérêt communautaire et leur passion incommensurable dans leur qualité perpétuelle d’une meilleure condition de vie des populations de Boghé.

Par ailleurs nous faisons une mention spéciale à la faille Tostan Mauritanie et ces partenaires Unicef et Masef, ou chaque homme, chaque femme à quel niveau qu’il soit ait aidé d’une manière ou d’une autre à l’aboutissement de ce travail cruel des synergies collectives, pour mettre fin à des pratiques néfastes en place un comportement responsable, nous osons espérer que le contenu de cette formation fruit d’une concertation multisectorielle et d’une analyse sans complaisance continuera d’inspecter nos actes quotidiens afin de donner l’esprit. Je vous remercie. »
Quant à la représentante des Coopératives du département de Boghé, Madame Hapsa Aliou Diop, elle a lu d’abord un poème où elle loua les qualités de l’ong Tostan et affirma que le programme de Tostan nous a apporté une vraie confiance en nous et la conviction que nous pouvons réellement changer les choses si nous le voulons. Tostan nous montre aussi qu’on peut améliorer nos vies et notre environnement afin d’atteindre la voie d’une plus grande autonomie et de l’autosuffisance.

Houraye Abdrahmane Dia qui représente Masef a souligné la ferme volonté, la détermination de Tostan dans ses lancées positives pour améliorer les conditions de vie des communautés du brakna, Tostan est une ONG réelle qui apporte toujours sa pierre à l’édifice à la construction d’une société nouvelle qui peut se suffire en elle même dans le travail concret.

Ce fut alors, la présentation générale de Tostan, les bilans des activités de l’ancien projet et la présentation du nouveau projet. La deuxième journée, c'est-à-dire le 25 avril, les séminaristes vont écouter l’exposé « l’islam et l’excision » par un marabout Thierno Alhousseiny Sy, en suite les réalisations du projet un autre débat et discussion et en fin Madame Racky Sy va traiter un exposé sur la loi et l’excision.

Le troisième jour de l’atelier de formation va permettre à l’équipe de Tostan d’animer, de parlementer sur la présentation de la séance sur l’excision, ensuite les participants, agents de santé plus l’équipe de Tostan vont discuter et débattre sur l’abandon de l’excision en Mauritanie, les méfaits de l’excision.

Rappelons que Tostan a mis en œuvre son programme dans neuf pays d’Afrique, en 2010 Tostan intervient en tant qu’ONG reconnue par les gouvernements nationaux dans huit pays ; Sénégal, Guinée, Gambie, RIM, Somalie, Djibouti, Guinée Bissau et Mali. D’autres versions antérieures du programme de Tostan ont aussi été mises en œuvre au Soudan, Mali et au Burkina Faso.

L’approche innovatrice de Tostan a été reconnue à plusieurs reprises comme meilleure pratique en matière e développement communautaire durable et de changement social positif.

Albert camus Diop dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna.

www.cridem.org


Source :
Albert Camus Diop

ATPC/Tagant: Formation de trente facilitateurs




Les travaux d’un séminaire de cinq jours portant sur l’approche Projet d’assainissement total piloté par la communauté(ATPC) ont été ouverts à Tidjikja au profit de trente participants issus des villages bénéficiaires de l'intervention du projet, des représentants de la société civile et des membres du comité de suivi du projet. L’ouverture officielle du séminaire a été présidée par le Wali adjoint Mohamed Yislim Ould Bouh qui avait à ses côtés le coordinateur national de l’ATPC Lehbib Oud Sidi Aly.
Tout au long de ce séminaire, Il a été question d’informer, sensibiliser et impliquer les parties concernées en leur présentant de façon succincte les différents aspects du projet. Les communications ont été axées sur la mise en œuvre des principales phases du projet.
Concrètement , il s’agit de la formation des facilitateurs locaux dont le rôle est d’assurer les activités du pré-déclenchement qui permet de déterminer pour chaque site, les lieux de défection à l’air libre et le taux d’utilisation des latrines , du déclenchement qui est fondé sur la stimulation d’un sentiment collectif de dégoût et de honte chez les membres de la communauté en les confrontant à la réalité crue de la défection à l’air libre et ses impacts sur la communauté entière et enfin du post-déclenchement qui consiste à suivre les réalisation des activités inscrites dans les plans d’actions communautaires.
Durant les deux premiers jours, l’accent a été mis sur le côté théorique de l’approche avec la définition des concepts et la vulgarisation des méthodes à adopter pour l’amélioration des conditions sanitaire et hygiénique des populations. Les séminaristes ont reçu d’amples explications portant sur les méfaits liés à la dangereuse pratique de la défécation à l’air libre, ses conséquences environnementales et les maladies qu’elle entraine. Ils ont été informés également sur les bonnes pratiques à adopter notamment le lavage des mains avec du savon, l’allaitement maternel, l’utilisation des moustiquaires imprégnées ect.
Les trois derniers jours ont été réservés à des activités pratiques liées essentiellement à des simulations ayant pour objectifs de sensibiliser les populations sur les dangers liés au phénomène de défécation à l’air libre mais aussi le « déclenchement » de certains villages bénéficiaires qui se verront dotés de latrines avec l’appui du projet ATPC.
Le Projet d’assainissement total piloté par la communauté qui est a ses débuts au Tagant bénéficié d’un appui consistant qui lui est accordé par l’UNICEF un organisme qui inscrit l’hygiène et l’assainissement au cœur de ses préoccupations.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Lettre Ouverte au Wali de la Wilaya du Brakna




Le chef du village de Dar Salam Wodabé n’a jamais été changé, c’est toujours Bâ Amadou Aliou. Suite à la publication d’un article faisant objet du changement de chef du village, nous les habitants de Dar Salam Wodabé, par la voix de notre chef Bâ Amadou Aliou, déclarons que ces propos sont nuls et insensés.

Le chef n’a jamais été changé, c’est toujours Bâ Amadou Aliou, revenu à Dar Salam depuis 1996. Il n’a jamais eu d’assemblée générale pour changer le chef qui a été désigné en 2002 à l’unanimité et il est sérieux, honnête et surtout il aime ses voisins (arabes et peulhs) ce qui l’a permis d’être nommé chef du village.

Le groupe dirigé par les trois personnes ( Sow Abou Sada, Sow Alassane Djiby et Sow Mamoudou Baba) veut prendre le village en otage pour leur intérêt personnel et a imposé au chef de faire la grève pour empêcher les enfants d’aller à l’école suite à l’affectation de l’ancien directeur car ce dernier faisait affaire avec le groupe pour détourner le matériel scolaire à leur profit.

Craignant que le nouveau directeur ne fera pas leur affaire, ils ont commencé à faire campagne en vue de changer le chef du village afin de continuer le gaspillage et la gabegie contrairement à la volonté du Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz qui exhorte les citoyens à lutter contre la gabegie et le gaspillage des biens du pays.

Perdant toute espoir de voler ou de gaspiller parce que j’ai refusé en respectant les directives du Président de la République : ils ont continué à faire la pression pour me destituer et ils n’ont pas pu. J’ai décidé avec tous les habitants de Dar Salam Wodabé de vous donner certaines informations claires et nettes sur les trois faux notables :

Sow Alassane Djiby, désigné imam depuis 1996 est un membre actif et élément moteur du groupe extrémiste raciste qui veut siéger à Dar Salam. Il permet au groupe de faire les réunions sous couvert de la mosquée, ils se réunissent tous les vendredis soirs de 23H à minuit pour préparer leurs activités.

C’est encore lui qui est le chef des activités de World Vision à Dar Salam : le 23 avril 2008, il aurait détourné le matériel que World Vision avait donné aux rapatriés (206 rouleaux barbelés, 94 sacs de ciments et 3360 fers Corniers), à cette époque–là, il a été convoqué par le hakem de Boghé, et il promet de rendre aux bénéficiaires, mais à son retour il a refusé de rendre le matériel et il a inauguré son jardin de 400m². Il est le président des parents d’élèves et il aurait aussi détourné le matériel scolaire avec la complicité du directeur et si ce dernier refuse, il rédige son rapport en accusant le directeur d’être irrégulier et de n’avoir pas fait son travail afin qu’il soit affecté ailleurs.

Depuis 1996, Sow Alassane Djiby, l’imam, est connu dans les villages environnants, à cause de ses nombreux problèmes et il suit un seul objectif diviser. L’ANAIR lui avait donné du matériel, le 12 septembre 2009 ( une somme de 150000UM, 300 fers corniers, 40 rouleaux de grillages, 15 rouleaux de barbelés et 15 kg de fils de fer). Il a refusé de donner au village, il a fallu que lui et moi (chef du village, Bâ Amadou Aliou) partons voir le hakem de Boghé. Le hakem lui a demandé de remettre le matériel aux habitants bénéficiaires.

Il a promis de rendre mais après son retour, il a refusé et j’ai appelé le hakem, il est venu avec le chef de la subdivision de la garde (Moughata Boghé), commandant de brigade de Dar el Barka et maire de commune de Ould Birom, finalement il a cédé. Le groupe a demandé à ce que le matériel soit divisé en deux parties une pour l’imam et l’autre pour le village. L’UNICEF avait donné une banque céréale depuis 1997 à Dar Salam et a confié à l’imam et on ne sait pas jusqu’à présent où est passée la banque.

Mamoudou Baba Sow aurait détourné une boutique communautaire et il aurait même détourné des briques des rapatriés pour construire sa maison et nous pouvons donner des preuves tangibles.

Chaque jour, je reçois plusieurs demandes des protestations formulées par les bénéficiaires et je les ai demandé de garder leurs VRF qu’on montrera à L’ANAIR pour dénoncer la situation. Abou Sada Sow. Un type maniable et idiot ne savant absolument rien, il organise avec le groupe des réunions hebdomadaires nocturnes tous les vendredis de 23H à minuit.

Ces trois-là sont malhonnêtes. Ils accusent des responsables de l’état et les institutions nationales crédibles qui travaillent pour le peuple mauritanien des choses qu’ils n’ont jamais faites. C’est l’imam qui n’a pas joué un rôle d’imam et doit être destitué par le village, il n’appartient pas à l’imam de diviser et il a même oublié qu’il a été désigné par le village pour être l’imam.

Ainsi, moi, Bâ Amadou Aliou, chef du village de Dar Salam Wodabé, je demanderais une commission d’enquête pour faire la lumière sur les accusations lancées contre moi. Je remercie les habitants de Dar Salam Wodabé pour m’avoir donner l’honneur de répondre aux critiques visant à ternir l’image de notre village.

Et je remercie également les autorités administratives civiles et militaires de la Wilaya de Brakna , de la Moughataa de Boghé, de l’arrondissement de Dar el Barka et de la commune de Ould Birom pour avoir soutenu nos frères rapatriés à Dar Salam Wodabé.

Vive la Mauritanie , vive Dar Salam Wodabé.

Fait à Dar Salam Wodabé , le 22 avril 2011.

Pour les habitants de Dar Salam Wodabé : Bâ Amadou Aliou, chef du village de Dar Salam Wodabé.




www.cridem.org


Source :
Laye Sow