samedi 31 juillet 2010

L’Association des Maires du Nord (AMN) tient une Assemblée Générale des ses membres à Atar les 30 et 31 juillet 2010... .



Le but de cette rencontre est de réviser les documents de base de l’AMN à la base des nouvelles orientations en matière de décentralisation et développement local d’une part, et pour le renouvellement du comité de pilotage d’autre part.

Cette association regroupe les Maires des 21 Communes du Nord des Wilaya de :

Dahklet, Nouadhibou, Tiris Zemmour, Adrar et Inchiri dont 14 ont fait le déplacement (Akjoujt, Choum, Aine Ehel Taya, Inal, Zouerate, Nouadhibou, Maden, Chinguitty, Ouadane, Tmeimichatt, Boulenoir, Tawaz, Atar, Benichab)."

ABD,
Chargé de Communication - Commune de Zouerate.
www.cridem.org


Source :
Com. commune de Zouerate

vendredi 30 juillet 2010

Kaédi : Braqué et dépossédé de 13 millions




A Kaédi, en plein jour, un commerçant a déclaré avoir été braqué et dépossédé de 13 millions d’ouguiyas. Jeudi 29 juillet, à Kaédi, vers 11 heures, un commerçant grossiste représentant d’une marque de Thé, se dirige vers la banque pour y verser une importante somme d’argent.

Au niveau de l’ancien commissariat de Kaédi, en face de la willaya, la voiture du commerçant est bloquée par une moto devant et une autre voiture derrière. Deux personnes montent dans sa voiture et le braquent avec un pistolet. Elles lui intiment ordre de prendre la direction de l’Hôtel Faboly vers la sortie de la ville. Il obéit.

Après l’hôtel, la voiture prend la droite en direction de la centrale électrique de l’OMVS. Avec le pistolet toujours braqué les deux hommes demandent au commerçant de descendre de la voiture. Ils pulvérisent sont visage avec une petite bombe aérosol endormante qui lui fait perdre conscience. Les deux hommes dépouillent le commerçant de 13 millions d’ouguiyas et de sa voiture. Ils le laissent sur les lieux.

Des passants ont retrouvé le commerçant somnolant et ont prévenu la police. Sa voiture a été retrouvée à huit kilomètres de Kaédi vers le village des Mouçafrine (Mouftah El Kheir). Il a déclaré aux policiers avoir été dépossédé de 13 millions d’ouguiya. Les braqueurs n’ont pas été retrouvés. Une enquête a été ouverte.

Toutes les informations de cet article proviennent du témoignage du commerçant grossiste.

Khalilou Diagana
Pour Cridem


Source :
Khalilou Diagana pour Cridem

Kaédi: Des malfaiteurs subtilisent 13 millions UM à un commerçant



Le site électronique d’information « alakhbar.info » rapporte ce matin qu’une bande de malfaiteurs a enlevé à Kaédi (Gorgol) le représentant commercial local du thé « El Hella », Mahfoudh Ould Elemine.

Le commerçant a été retrouvé par la police ligoté en dehors de la ville. Les criminels lui auraient subtilisé la somme de 13 millions d’ouguiyas avant de l’abandonner sur place.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire rocambolesque.

rim24.info

jeudi 29 juillet 2010

les populations du village Abenninaadi victimes d'inondation



Selon le représentant de l'ANI, le village Abenninaadi (4 km au nord de la ville Keurmesen) a été en proie à des inondations il ya deux jours. Ce qui a provoqué la destruction des maisons, des magasins et l'école du village.

Le délégué régional du MDR a souligné que le village Obenninaadi vit, depuis lors, en vase clos. C'est pour cette raison qu'aucun secours n'a pu parvenir aux populations éprouvées.Le délégué devait ajouter que cinq cas de diarrhée ont apparu dans le village et que les populations se trouvent dans un état de panique généralisé.
Une action d'urgence doit être menée par les pouvoirs publics pour venir aux secours des concitoyens du village Obenninaadi.
Ani (arabe)



Nouakchott, 29/07/2010 - Les quantités de pluies suivantes ont été enregistrées au cours des dernières 24 heures au niveau des localités ci-après:
Assaba
- Hamod 1,5 mm
Gorgol
- Raha 20 mm
- Maghama 2 mm
- M'Bout 1,5 mm
- Kowb Ehel Yemani 5,5 mm
- Toufoundé Civé 0,5 mm
- Tokomadi 1 mm
Guidimakha
- Gouraye 5 mm
- Borodji 40 mm
- Ghabou 30 mm
- Bejdour 4 mm
- Wempou 2 mm
- Arr 6 mm
- Ajar 9 mm
- Ould Yengé 1,5 mm
- Bouli 1,5 mm
- Dafor 8 mm
- Bouanze 18 mm
- Sélibaby 2,5 mm
- Hassi Chegar 4 mm
- Tachott 13 mm
- Souvi 5 mm

AMI

Viol d'une fillette de 5 ans en Adrar.




Le site électronique « Saharamedias.net » rapporte dans son édition de ce matin qu’une fillette âgée de 5 ans a été victime d’un viol dans un hameau non loin d’Atar, capitale de l’Adrar.

L’auteur de cet acte ignoble ne serait que le boy de la famille de la fillette. Ce seront les pleurs de cette dernière qui auraient alerté des passants.

Des éléments de la gendarmerie mettront la main sur le pédophile après quelques moments de traque. Une enquête a été ouverte pour en savoir davantage sur cette horrible et odieuse histoire criminelle.


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Source :
RIM 24 (Mauritanie)

Brakna : Festival de la Jeunesse Mauritanienne, s’achève ce 29 juillet 2010 par une soirée de Gala et remise des prix.



La cérémonie d’ouverture a eu lieu le 25 juillet 2010 à Houdalaye, un des sites des rapatriés qui se trouve dans la Commune de Boghé. on pouvait reconnaître de loin dans la tribune :

les députés du département de Boghé : Sy Samba et Kébatt, les Maires : Bâ Adama Moussa maire de la commune de Boghé, Bâ Abdoulaye Mamadou maire de Bababé et conseiller à la présidence chargé de mission, le maire de Maqtar Lahjar et celui de Ould Birom, les Représentants de l’UNICEF Messieurs Tandia Yacoubou, Abdoul Sall et Ahmed Ould Med Vall, le chef de mission de L’INTERSOS Mr Janusz, les différentes ONG du département et le Hakem par intérim Mr Hamed Yislim Ould Bouh.

C’est dans une atmosphère ou mieux une ambiance riche en lumière, couleur et son que les 250 jeunes mauritaniens des 13 Wilayas, présentes ont défilé, ils étaient tous là, habillés aux couleurs de L’UNICEF, devant une population venue nombreuse pour commérer dans la joie, ce premier Festival de la jeunesse Mauritanienne.

Bien avant 16 heures, le coup d’envoi de ce Festival, de 8 heures à 10 h, la maison des associations de Boghé a été le lieu d’enregistrement des participants, de présentation de programme et de formation des groupes- ndekke-photo.

Vers dix huit heures, les discours des officielles, des autorités et des jeunes ont débuté. Le premier à prendre la parole, le chef du village de Houdalaye, après la lecture du coran, lu par Oumar Amadou Thiam, un jeune de dix ans, du site de Houdalaye.Le chef du village Mr Bâ Harouna, a souhaité la bienvenue aux autorités, invités, surtout aux jeunes venus de tous les coins de la Mauritanie, leurs invitant à s’unir pour une Mauritanie nouvelle.

Lui succédant, le Maire Bâ Adama Moussa a dit : « deux mois après l’organisation du forum de (plaidoyer des jeunes) de la région du Brakna à Aleg, nôtre capitale régionale puis à Mbagne, nous voici réunis une seconde fois consécutive à l’appel de la commune de Boghé à l’occasion de la première édition du festival que nous avons convenu d’appeler : « chemins de fraternité », dédié à nos compatriotes rapatriés du Sénégal et regroupant 250 jeunes participants venus de toutes les Wilayas du pays.

Cette forte mobilisation nationale, traduit tout l’intérêt que les pouvoirs publics, les communes et les partenaires au développement et les ONGs accordent à la promotion et à l’épanouissement de cette frange de notre population. Raison pour laquelle, nous devons déployer tout ce qui est possible dans notre génie créateur afin d’ancrer le message de la fraternité dans l’esprit de nos jeunes qui constituent l’avenir du pays.

Car Amadou Hampaté Bâ disait : « pour plaire à une femme mère, il suffit de caresser son enfant et pour convertir un pays à ses idées, il faut le semer dans l’esprit des jeunes ». Au-delà du divertissement, du spectacle et du folklore, cette manifestation doit être l’occasion quelque part, de jeter un regard sur les problèmes que vivent les jeunes rapatriés dans les villages d’accueil afin que nous puissions dans un future proche orienter efficacement les investissements qui leurs sont destinés. »

Le maire par la suite citera les maux qui gangrènent notre jeunesse à savoir : la baisse du niveau de l’enseignement dispensés dans les écoles,les déperditions scolaires, le tabagisme, la drogue, le VIH-Sida, l’absence de qualifications professionnelles et le chômage. Enfin le maire remerciera et saluera haut et fort L’UNICEF sans l’appui duquel, ces journées n’auraient certainement pas eu lieu, au HCR à travers l’ONG Intersos à qui il faut oser le dire revient la paternité de cette louable initiative, également au Ministère de la culture et de la jeunesse et des sports et à l’ANAIR.

Abdoul Sow représentant de l’UNICEF, Hama Ould Soufi président de Renaj, Mr Janusz chef de mission de l’Intersos, et le Hakem de Boghé ont tous pris la parole à tour de rôle, mis l’accent sur l’importance et la valeur de cette rencontre. Cette dernière a pour objectif de réunir toute cette jeunesse et débattre des questions de Droits humains, de citoyenneté, de démocratie, et des préventions des conflits à travers des théâtres, projections des films, la poésie et autres expressions culturelles.

Ce festival s’inscrit dans le cadre du programme de réinsertion des rapatriés et aussi c’est un programme du gouvernement Mauritanien pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, financé par le royaume d’Espagne en étroite collaboration avec les agences des nations unies en Mauritanie en vue de la prévention des conflits et la cohésion sociale.

Le festival est le fruit du partenariat entre l’union des Maires du Brakna, la commune de Boghé, ANAIR, leurs partenaires techniques et financiers : UNICEF, HCR, World Vision, Renaj, et la maison des Cinéastes. Des soirées culturelles, assainissement, reboisement, des sketchs, poésie, pièces théâtrales, des chœurs, ballets, danses populaires, projection des films sur l’unité nationales suivi de débats,l’artiste Déye coumba dia, Mbodj le guitariste, le jaguar danse typiquement maure étaient au rendez vous et ont marqué cet événement national.

Houdalaye et Dar Salam ont été les deux sites où se déroulait tout ce programme Enfin la 1ére demi finale d’un tournoi de foot ball a vu la victoire Séno Kouna sur Hamdalaye par 2buts à un et l’autre demi final jouée se termine par une belle victoire de 3 buts à un de Dar Salam sur Médina Bababé. La finale est prévue ce 29 juillet 2010 entre Sénoo Kouna et Dar Salam à Houdalaye.

Dans la soirée à Houdalaye une marée humaine est attendue pour la remise des prix des meilleurs et la soirée de gala Rappelons que la vedette Thiédel M’baye et l’Artiste Hamady Gawdel qui avaient déjà signé le contrat de participation à ce festival, ne sont pas venus, ils sont allés en chine Pourtant ils sont reçus les 20% du contrat signé entre eux et L’Intersos.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP le Véridique au Brakna
diopmohamed2008@yahoo.fr


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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

65 kilogrammes d’or saisis par la douane mauritanienne sur un homme d’affaires espagnol. :




Quelque 65 ki­lo­grammes d’or ont été sai­sis mardi par la douane mau­ri­ta­nienne à l’aé­ro­port de Nouadhi­bou sur un homme d’af­faires es­pa­gnol, a ap­pris APA de source sûre dans cette ville.

L’homme d’af­faires en ques­tion, Mar­tel Ramos, était sur le point de quit­ter Nouadhi­bou mardi à bord d’un vol Mau­ri­ta­nia Air­ways pour Las Pal­mas, en Es­pagne, avant d’être ap­pré­hen­dé par les doua­niers qui ont exigé une au­to­ri­sa­tion de sor­tie du métal pré­cieux. Il a été re­lâ­ché sous la cau­tion du Consu­lat d’Es­pagne à Nouadhi­bou mais son or est resté confis­qué par la douane.

M. Ramos de­vait re­ve­nir à la douane mer­cre­di muni des pa­piers exi­gés faute de quoi il sera ren­voyé de­vant la jus­tice.

L’homme d’af­faires es­pa­gnol avait déjà tenté, il y a quelques mois, de faire sor­tir la même quan­ti­té d’or à par­tir de l’aé­ro­port de Nouak­chott. La douane était in­ter­ve­nue de la même façon avant de re­mettre le tré­sor à son pro­prié­taire suite à une dé­ci­sion ju­di­ciaire. Pour faire sor­tir une quan­ti­té im­por­tante de de­vises ou de métal pré­cieux de Mau­ri­ta­nie, il est exigé d’ob­te­nir une au­to­ri­sa­tion de la Banque cen­trale.


www.cridem.org


Source :
APA/ AfriqueAvenir

mercredi 28 juillet 2010

Festival ‘’Chemins de la Fraternité’’ à Boghé: Raffermir la cohésion sociale



C’est sous le signe de la diversité culturelle, de l’unité nationale et d’un désir ardent de s’acheminer davantage vers une réelle cohésion sociale qu’a été lancée, dimanche soir 25 juillet et sous un ciel clément, la première édition du festival national de la jeunesse de Boghé sur le thème: «Chemins de Fraternité». La mobilisation aura été grande à Houdalaye, village ayant accueilli la première vague des rapatriés de la région du Brakna.
Les festivités ont débuté par un somptueux défilé, pittoresque et coloré, des sites d’accueil des rapatriés: Houdalaye, en tête, suivi de Dar Es Salam, aux rythmes des traditions peulhs magnifiant l’authenticité et l’hospitalité. Ensuite, ce fut la procession des douze délégations, avant celle des corps des métiers: pêcheurs, cordonniers, griots, etc.
L’orchestre Gomou Pinal de Houdalaye souhaite, en musique, la bienvenue aux participants. L’entame du cérémonial officiel est marquée par des échanges de discours. Premier à prendre la parole, le chef du village de Houdalaye. Ba Harouna salue la tenue de la manifestation et les nobles objectifs qu’elle vise. Il remercie les partenaires au développement, pour leur soutien durant le processus de rapatriement.
Ba Harouna a surtout loué les efforts entrepris par la commune de Boghé, en faveur de la cohésion sociale et au profit de la couche vulnérable des rapatriés. Lieu symbolique, Houdalaye a réuni toute la jeunesse mauritanienne. 250 jeunes ont ainsi accouru des 13 régions du pays.
La manifestation fait partie du programme national de prévention des conflits et de cohésion sociale, un programme gouvernemental qui constitue l’une des fenêtres des fonds pour l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), financé par le Royaume d’Espagne, avec l’appui technique des Nations-Unies. Le programme MDG FUND vise à développer les notions de droits humains, la culture de la paix, la tolérance et la démocratie, la non-discrimination, sous toutes ses formes, y compris l’esclavage et ses séquelles. Le festival de Boghé fait suite aux forums ayant réuni les maires et les jeunes des communes du Brakna et aux rencontres dites de dialogue intergénérationnelle – grands-parents, parents et enfants – organisées, en mai dernier, à Aleg et M’Bagne.
«Les populations mauritaniennes vivent dans un pays en paix», a estimé Sow Abdoul qui s’exprimait au nom du représentant de l’UNICEF. Les Nations-Unies et, particulièrement, l’UNICEF, se réjouissent de cette situation. Car ce sont les femmes et les enfants qui font toujours les frais des guerres. Les jeunes sont l’avenir de tout pays et la jeunesse mauritanienne a un rôle essentiel à jouer, dans la prévention des conflits. C’est pourquoi le festival revêt, aux yeux de Sow, une importance capitale car il regroupe les jeunes de tous les horizons de Mauritanie. Il constitue un cadre approprié pour que ceux-ci débattent des différents sujets relatifs aux droits humains, en général, et, plus particulièrement, ceux les concernant directement, à travers le théâtre, le cinéma, la musique et la peinture. Enfin, Sow Abdoul a formulé l’espoir que les résultats de cette rencontre permettront à la jeunesse mauritanienne de contribuer à l’ancrage de la démocratie, des droits humains et à la consolidation de l’unité nationale, pierres angulaires des priorités nationales.

Situation inquiétante
Prenant alors la parole, le premier édile de Boghé, Ba Adama Moussa, a exprimé son immense plaisir d’accueillir, dans sa commune, la première édition de ce festival, tout en souhaitant que la manifestation soit un grand moment de raffermissement de l’unité entre les différentes communautés nationales: Hal Pulaar, Hassaniya, Soninké et Wolof. Il a souligné que la forte mobilisation nationale de la jeunesse mauritanienne traduit tout l’intérêt que les pouvoirs publics, les communes, les partenaires au développement et les ONGs accordent à la promotion et à l’épanouissement de cette composante de notre population. Selon Ba Adama, «la fraternité n’est pas un vain mot. Raison pour laquelle nous devons déployer tout ce qui est possible dans notre génie créateur, afin d’ancrer le message de fraternité dans l’esprit de nos jeunes, qui constituent l’avenir du pays».
«Au delà du divertissement, du spectacle et du folkore, cette manifestation», note le maire, «doit être l’occasion de jeter un regard sur les problèmes que vivent les jeunes rapatriés, dans les villages d’accueil, afin que nous puissions, dans un futur proche, orienter efficacement les investissements qui leur sont destinés». Les récriminations sont fortes dans les sites où les langues se délient pour dénoncer l’exploitation de la misère des rapatriés par des personnes et des ONGs sans scrupules. Les programmes initiés ne semblent guère répondre aux aspirations des présumés bénéficiaires. La précarité est le lot quotidien dans les camps où tout fait défaut, surtout les services de base.
La jeunesse mauritanienne qui représente une part importante de la population, traverse, aujourd’hui, une situation difficile et inquiétante. Et, parmi les maux qui la gangrènent et compromettent son avenir, Ba Adama Moussa cite la baisse du niveau de l’enseignement dans les écoles, les déperditions scolaires, le tabagisme, la drogue, le VIH/SIDA, l’absence de qualifications professionnelles, le chômage... A ces problèmes s’ajoute l’inexistence d’infrastructures de loisirs et de centres de formation capables de prendre en charge les préoccupations des jeunes. Aussi le festival «Chemins de Fraternité» constitue-t-il une opportunité, pour les jeunes participants, de faire entendre leur voix, en présence des décideurs et des partenaires au développement. Enfin, Ba Adama a invité les jeunes «à s’inscrire davantage dans la dynamique de réconciliation nationale et à mettre en place des structures capables de prendre en charge ses préoccupations».
De son côté, Hama Ould Souvi, président du REseau NAtional des Jeunes (RENAJ) a, quant à lui, affirmé que son organisation va renforcer la culture de la paix et la cohésion sociale au sein de la jeunesse mauritanienne. Ainsi, le RENAJ s’engage à œuvrer en faveur de l’unité nationale et à consolider les liens séculaires entre toutes les composantes nationales, en promouvant le partenariat, sous toutes ses formes. Enfin, le chef de mission de l’ONG Inter SOS Yanos a abondé dans le même sens, en se félicitant de la tenue de ce festival qui anime un brassage entre les jeunes Mauritaniens et permet de véhiculer des valeurs de solidarité.
Le lancement du festival de Boghé s’est déroulé devant un panel d’invités constitué des maires de Bababé, Magta Lahjar, Ould Birom et des députés de Boghé, sous la présidence du chef d’arrondissement de Dar el Barka, en l’absence du préfet de Boghé. Le programme prévoit des rencontres sportives – tournoi de football, de basket et des épreuves d’athlétisme – des veillées culturelles – sketchs, poésies, ballets, musiques – des ateliers vidéo et des projections de films. Des opérations d’assainissement sont également prévues. La cérémonie de clôture, le 29 juillet, sera marquée par les prestations de la grande diva Thiédel M’Baye, de Hamady Gawdel et de N’Dèye Coumba Dia.
THIAM MAMADOU
Envoyé spécial à Boghé

TAGANT: MENACE SUR LES ZONES HUMIDES



La wilaya du Tagant, en dépit de son enclavement et l’aridité de son climat, compte quelques zones humides d’une grande importance, grâce à la Tamurt N’Aj, poumon écologique de toute la région. La Tamurt irrigue la partie sud de la wilaya, notamment la commune de N’Beika, et permet de maintenir un climat particulier, grâce à la présence de l’eau et à ses forêts denses, constituées de gonakiers et autres végétations luxuriantes.
« Déjà en 1958», selon les sources de la Délégation Régionale de l’Environnement et du Développement Durable (DREDD) au Tagant, «trois forêts classées avaient été identifiées dans la Tamurt, par le chef de service des Eaux et Forêts de l’époque, mais il aura fallu attendre l’indépendance, pour que leur classement soit définitivement approuvé». Les trois forêts en question sont celles de Titane, Leikhdeim et de Méchra, qui couvrent une superficie de 6.000 hectares. On trouve aussi deux mares dont la célébrité des noms a largement dépassé les frontières de la commune de N’Beika. Il s’agit de Matmata et de Guebou, où les touristes viennent observer les quelques rares espèces de caïmans se prélassant au soleil. Un patrimoine fortement menacé de disparition.
Dans les lacs et mares de la Tamurt qui s’étendent, presque partout, en été, viennent se refugier et nager de très nombreuses espèces migratrices d’oiseaux d’eaux douces. Pendant l’hiver, très rigoureux, de l’Europe et du Maghreb, de nombreuses bandes descendent dans la Tamurt, pour trouver des eaux plus clémentes et calmes, y nager et pêcher, avant de repartir. Malgré les menaces qui pèsent sur ce potentiel, les pouvoirs publics ont peu agi pour le préserver. La fondation, il y a quelques années, d’une délégation régionale de l’Environnement n’aura, quasiment, servi à rien. Parce qu’elle est dépourvue des moyens pour accomplir sa mission. Comment peut-on protéger l’environnement, dans ces vastes étendues, avec seulement des bras, et encore, en nombre réduit? Ni ressources humaines suffisantes et qualifiées, ni locaux, encore moins de logistique (véhicules). Il aura fallu les grâces de la délégation régionale du MDR pour loger la direction de l’Environnement dans deux petites chambres. Il faut quand même signaler, à l’actif de la DREDD, qu’elle célèbre, chaque année, la Journée de l’Arbre, en en plantant des milliers. Mais les fragiles pousses meurent, le plus souvent, faute de moyens, notamment en eau et en suivi de proximité.
Pour effectuer la moindre mission d’inspection, le délégué régional doit courir derrière l’autorité administrative afin de lui arracher le véhicule d’un collègue. Et, pour couronner tout, son maigre budget annuel, d’environ un million d’UM, traîne toujours. Comment, dans ces conditions, lutter contre les braconniers? Comment effectuer l’identification des espèces – faune et flore – de la Tamurt? Ne dit-on pas que l’argent est le nerf de la guerre? Il est, en tout cas, celui de la paix…
En Mauritanie, on a cette manie de mettre en place des structures pour ne rien faire. Ou, plutôt, si: meubler les organigrammes. Des coquilles vides, tout simplement!

Dalay Lam

Festival des dattes de Tidjikja: Recommandations




La première édition du festival des dattes de Tidjikja a pris fin le dimanche 19 juillet dans la capitale du Tagant. Durant, finalement, trois jours, au lieu des deux officiellement prévus, la rencontre de Tidjikja autour du palmier dattier aura permis de sensibiliser l’ensemble des acteurs de la filière - exploitants, structures de l’Etat - sur la dégradation du «don de Dieu», c’est-à-dire l’oued de Tidjikja. Un oued marqué par la raréfaction de l’eau, l’érosion, l’ensablement, l’enclavement des zones de production, etc. De gros défis que les participants se sont engagés à relever.
La clôture a été marquée par un exposé du maire de Tidjikja, en lieu et place de deux ateliers sur la production et la commercialisation des dattes. Dans son exposé, le maire a, de façon ramassée, évoqué les voies et moyens d’accroître la production, de prospecter les zones de son écoulement, de développer et de vulgariser l’espèce Mehboula, une exclusivité du Tagant. Mohamed Ould Biha a souhaité, enfin, que le festival puisse se renouveler chaque année, au grand bénéfice des populations de l’oued.
Au terme de riches débats marqués par la présence de nombreuses personnalités de la ville – Mohamed Abdallahi Ould Zein, Abdallahi Ould Ismaïl, Mohamed Lemine Ould Zein, maitre Mine Ould Abdoullah, Mohamed Abdallahi Ould Kharchi, Sidi Ould Choumad… - la commission de synthèse, dirigée par Yahya Ould Béchir, un grand propriétaire de palmiers dattiers, assisté de Mohamed Ould Abed, MAED de la transition 2005-2007, et Idoumou Ould Mohamed Lemine, conseiller spécial de Sidioca, a soumis les recommandations suivantes aux festivaliers.
1- veiller à la pérennité de la manifestation dont la grande affluence des habitants, aux différentes activités, et le succès éclatant qu’elle a obtenu, malgré le peu de temps réservé à sa préparation, prouvent combien la scène locale en avait besoin;
2- prendre en considération les recommandations des ateliers et veiller, en collaboration avec les services étatiques concernés, à leur mise en œuvre, dans l’intérêt de la ville et de son développement économique et social;
3- mettre l’accent sur le problème de l’eau, de manière à protéger la nappe qui alimente l’oasis, contre le pompage abusif, et à couvrir, prioritairement, les besoins en eau potable de la population. A ce sujet, les participants ont recommandé la désignation d’une commission spécifique qui assurera, en collaboration avec la commune, le suivi de la question avec les autorités concernées;
4- charger le comité de supervision de procéder à l’évaluation de la première édition du Festival des dattes de Tidjikja et d’entamer, en toute diligence, les préparatifs de la seconde édition;
5- les participants tiennent à exprimer leurs vifs remerciements au maire et au conseil municipal de Tidjikja, pour cette initiative heureuse et proclament leur disponibilité entière à contribuer à la pérennisation de cette dernière pour en faire, comme souhaité, un rendez-vous annuel de l’ensemble des oasiens mauritaniens. Ils adressent également leurs vifs remerciements et toute leur gratitude, aux autorités administratives, pour tout ce qu’elles ont accompli afin d’assurer le succès de la manifestation, ainsi qu’à tous les invités qui ont honoré Tidjikja et ses habitants de leur présence aux activités de ce Festival.



Présences remarquées
Parmi les nombreuses personnalités venues assister au festival, on a noté Mahfoudh Ould Bettah, président du parti Convergence Démocratique National (CDN), Mohamed Said Ould Homody, ancien président de la CNDH, et Fall N’Guissaly, directeur d’AMEXTIPE.



Petite curiosité

Jusqu’à quelques heures de l’ouverture du festival, les organisateurs n’étaient pas sûrs de la venue d’un officiel, pour présider la cérémonie. Le maire de Tidijikja avait déployé d’énormes efforts pour déplacer, en particulier, le ministre de l’Intérieur. On avait également évoqué le ministre du Développement Rural, celui de la Jeunesse et la Culture… Finalement, ce fut le directeur des collectivités locales, un fils du terroir qui se serait, fait-on remarquer, de toute manière et naturellement déplacé, qui a été envoyé à Tidjikja. Tout le monde, ici, a cherché une explication. Pourquoi aucun ministre n’a-t-il effectué le déplacement d’un tel évènement économique et culturel? Beaucoup pensent que c’est, tout bonnement, parce que le maire de Tidjikja et son groupe relèvent de l’opposition. Pourtant, la ville a «fortement» adhéré à l’UPR, lors de la première implantation de ce parti, et certains esprits malins affirment qu’ADIL aurait, déjà, emprunté le chemin vers la majorité présidentielle… Rumeurs ou intox?
Dalay Lam

Découverte d’un bébé abandonné devant le dispensaire de Tiguint. :





Un nouveau né a été abandonné dans la soirée du lundi devant la porte du dispensaire de la municipalité de Tiguint, sise à 108 kms de la route de Rosso.Il était en bonne santé, portait des vêtements propres et un sac contenant des vêtements et du matériel d'allaitement maternel posé à coté de lui (voir photo).

Selon le correspondant de Sahara Media, l'une des infirmières de la localité a pris sur elle et devant les autorités d’élever cet enfant en disant « qu’il doit être né depuis une semaine en raison de la guérison de son nombril et du fait qu’il semble avoir été bien lavé avec du savon ».

L’infirmière du dispensaire de la municipalité a estimé que la mère de l'enfant ne doit pas être une habitante de Tiguint et qu’elle doit lui avoir donné naissance dans une clinique ou en tout cas sous les auspices de spécialistes, vu la manière dont le nombril a été coupé, vu son état de santé générale et la qualité de ses vêtements.

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

mardi 27 juillet 2010

Caravane pour une banque de sang à Kaédi



Sur initiative de tous les élus de la région du Gorgol (Sud de la Mauritanie, dans la vallée du fleuve Sénégal) une campagne de don de sang sera organisée dans les différentes localités de celle ci du 29 juillet au 3 août. Cette action sera officiellement lancée à Kaédi (430 kilomètres au Sud-Est de Nouakchott) par le wali, en présence des autorités administratives et des élus (sénateurs, députés et maires). Plusieurs organisations de la société civile sont également impliquées dans la campagne qui bénéficie du soutien de nombreux partenaires.



Pour collecter le maximum de sang, les initiateurs prévoient des séances de sensibilisation dans le cadre d'une large action de proximité, notamment des réunions avec les leaders d'opinion (imams, ONG.....) pour un large échange sur le problèmatique de la mortalité par manque de disponibilité de sang suite à certaines interventions chirurgicales.

Le vendredi 30 juillet, les religieux apporteront leur contribution par une "khotba" unifiée sur le thème de l'importance du don de sang pour sauver des vies humaines.

La caravane se rendra le samedi 31 juillet dans la ville de Maghama, avec escale dans toutes les localités du parcours pour toucher le plus grand nombre de populations possible.

Les villes de M'bout et Monguel recevront également la caravane du don de sang dans les mêmes conditions.

Au cours des mois écoulés, plusieurs décès de femmes, faisant l'objet d'une opération suite à des complications pendant l'accouchement, ont été enregistrés à l'hôpital régional de Kaédi.

Un mouvement dont l'ampleur fût à l'origine d'une grosse panique à tel point que des sources difficilement vérifiables commencèrent à évoquer la possibilité d'un "odieux trafic d'organes".

En fait, la série noire serait due à une cruelle absence de disponibilité de sang mettant en danger la vie de personnes soumises à certaines interventions.

Ce qui justifie aujourdhui l'implication de tous les élus, majorité et opposition confondues, dans la grande opération humanitaire.

Amadou Seck, pour Sahara Médias .


Depuis environ deux (2) mois, les populations des différents quartiers de la ville de Kiffa, vivent tous les deux jours dans l’obscurité total par manque d’électricité sans que personne ne proteste. Cette grande ville (deuxième après Nktt en matière de population) est contaminée par un virus beaucoup plus dangereux que celui du SIDA. Ce Virus est celui du clientélisme, de la gabegie et du laisser aller.

Les kiffistes qui sont les populations autochtones, sont divisés par les nombreuses manipulations politiques qui gangrènent au sein des habitants de cette ville. Devenu affaiblis par le virus politique de ces dernières années, le rôle qui devait être le sien est pratiquement minime voir inexistant.

Ils ne sont sollicités que pour servir des salles besognes des kiffaens (personnes habitants les brousses). Ces derniers ont comme objectif de piller les biens de cette ville et rentrer tranquillement chez eux boire du lait et observer le bétail.

Cette stratégie mise en place par ces derniers laisse cette ville sans défenses malgré le nombre important de la population qui y vive. Prenons l’exemple sur la petite ville d’Atar qui selon un article sur Cridem en date du 25/07/2010 sera bientôt dotée d’une puissante centrale électrique.

Comment peut-on expliquer ce phénomène si n’est la puissance et l’intérêt accordé par les fils de cette petite ville. En tant que kiiffiste, je lancerai un appel solennel au président de la République Son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz de venir en aide à cette pauvre ville en remplaçant ces vieux groupes devenus impuissant pour la couverture en électricité par la même je demanderais aux kiffistes de réfléchir sur l’avenir de cette ville qui ne cesse de grandir dans tous les sens ce qui rendra dans le future difficile la maitrise.

Nous devons tous être armer d’une envie de vivre en solidarité et parler d’une seule voix si nous ne voulons pas rester à la remorque. Le passé récent nous a montré comment nos aïeux et grands parents ont pu bâtir ce que nous sommes aujourd’hui. Nous sommes capables sinon très capables par la diversité culturelle que nous disposons, le brassage ethnique qui fait notre fierté de vivre de faire face aux difficultés rencontrés qui font obstacle au bien être de notre cher ville de Kiffa. Merci et à très bientôt s’il n y a pas de réaction.

Elbane camara
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Source :
mohd1964

Nouadhibou : La police interpelle des étrangers suite à la mort de Ould Emana. :




Les services de sécurité de la ville de Nouadhibou,au nord de la Mauritanie, ont interpellé trois étrangers (une femme et deux hommes), détenteurs d’identités maliennes, dans le cadre de ses investigations sur l’assassinat d’ Ahmed Ould Emana dont le corps, découpé en trois quartiers, a été retrouvé à trois différents endroits de la ville hier matin.

Une source de sécurité, qui a préféré ne pas se divulguer, a confié à Sahara media, qu’elle exclut le fait que ces trois maliens soient les auteurs de ce crime mais qu’étant donné qu’ils ont loué une maison appartenant à la victime, "il est logique qu’ils soient impliqués dans l'enquête."

L’hypothèse la plus soutenue à Nouadhibou privilégie la piste de la liquidation de Ould Emana par les soins de personnes appartenant à al-Qaïda au Maghreb islamique et ce, en raison de son refus de coopérer avec l'organisation à l’effet de lui attirer des touristes occidentaux et Français en particulier, qui tomberaient ainsi entre les mains d'Al-Qaïda sachant que le défunt est l’un des guides touristiques les plus en vue dans la région.

Selon les défenseurs de cette hypothèse, la mort de sept membres d'Al-Qaïda dans une attaque menée par l’armée mauritanienne, avec le soutien de la France dans le nord du Mali, pousse l'organisation à prendre l'initiative de s’ériger contre les objectifs de la France sur le territoire de la Mauritanie.En fait, avec le corsage d’une situation appelée à prendre de l’ampleur, l’organisation islamiste en serait arrivée à considérer le refus de coopération du défunt comme une menace pour sa cellule dormante, ce qui l’a conduite à sa liquidation de crainte qu’il ne soit amené à divulguer les membres de cette cellule.

D'autres, eux, créditent l'hypothèse de cette liquidation, par les soins d’Alqaida, sur la base de l’horreur de l’opération et la méthode de couper des parties du corps de la victime et de les déposer en divers endroits de la ville, alors que d’autres parties de ce corps restent, en vain, introuvables. Une donne qui signifierait que l'objectif n’était pas seulement d'assassiner, mais d’engendrer la terreur dans les esprits des citoyens et de les convaincre que la déclaration du gouvernement mauritanien d’aller en guerre contre Al-Qaïda, va générer une phase d'insécurité qui n’épargnera personne et pas même un vieil homme. La famille d'Ahmed Ould Emana à Nouadhibou, avait informé les services de sécurité de sa disparition et ce avant que soient découvertes des parties de son corps jetées dans différents endroits de la ville.

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Source :
Sahara Medias (Mauritanie

Nouadhibou : Découverte d’un cadavre décapité




Selon le correspondant de l’ANI à Nouadhibou, le cadavre décapité du guid touristique Ahmed Ould Mane(7O ans) a été découvert, lundi matin dans le quartier dit « Salé ».


D’autres parties mutilées du cadavre en question ont été retrouvés au port de pêche artisanale, a précisé le correspondant de l’ANI.
Les autorités sécuritaires et judiciaires ont constaté les faits avant d’ouvrir un enquête pour en élucider les contours.
La victime travaillait comme guide touristique, ce qui , selon des sources sécuritaires, n’écarterait pas la piste de différend l’ayant opposé à des étrangers.

ANI

lundi 26 juillet 2010

Adrar : Fini le tourisme !




Bien avant l’opération aventurière des présidents Sarkozy/Aziz contre la Qaida au Mali, jeudi dernier, le secteur du tourisme en Adrar agonisait à petit feu. Aujourd’hui s’en est fini !!!

Cet amer constat est sur la plupart des bouches.

On se rappelle qu’à la suite de l’assassinat des 4 Français à Aleg en 2007, les voyagistes et tours opérateurs internationaux étaient contraints de réduire momentanément l’envoi des touristes vers notre pays. Les organisateurs du rallye Paris Dakar (qui traversait la Mauritanie) ont choisi eux, d’aller cette année là explorer l’Amérique du Sud. Malgré le manque à gagner enregistré, l’espoir projetait dans les têtes Adraroises, une reprise rapide des activités touristiques. Malheureusement ce ne fut pas le cas. Une succession d’autres événements terroristes : attaque de positions militaires Mauritaniennes au Nord, assassinat d’un Français au Ksar, explosion devant l’ambassade de France à Nktt et autres guéguerres politiques, prolongea davantage le retard du retour des touristes sur les montagnes du Dhar et les dunes de Ouarane. Sobres et patients, les opérateurs et bénéficiaires du secteur croyaient toujours, pour la plupart d’entre eux que le moment opportun se présenterait rapidement après que les crises institutionnelles et politiques aient été dépassées avec les élections présidentielles de Juillet 2009 .Aussi et malgré la nouvelle loi Kouchner adoptée le 12 juillet portant « (art.14)sur l’action récursoire de l’Etat contre les professionnels du voyage défaillants,dans le cadre des opérations de secours » très décriée par les tours opérateurs et voyagistes Français , les Mauritaniens re-nourrissaient toujours le grand espoir qu’en 2010, la saison touristique reprendrait normalement. Les images d’hier à la télévision, les informations contradictoires, les balais diplomatiques à propos de l’affaire « Qaida, otage Français » indiquent que le tourisme en Adrar est entrain d’expirer finalement son dernier souffle. Fervents croyants, Ehel Adrar se mettent dans la peau de ceux « qui disent quand un malheur les atteint : Inna Lillahi We Inna Ileyhi Rajiooune, Certes nous sommes à Allah et c’est à lui que nous retournerons ». (S2 Coran). Fini le tourisme, porteur de moyens de subsistance !

Ely Salem Khayar Adrar.info N° 17.

Meurtre crapuleux à Nouadhibou. :




Notre correspondant dans la capitale économique vient de nous faire part de la survenance d’un meurtre crapuleux sur la personne d’un vieux à Nouadhibou, dont les parties du corps, notamment la tête ont été trouvées à plusieurs endroits différents.

Selon notre correspondant sur les lieux de la tragédie, la victime est bien connue dans les milieux du bail, gérant de nombreuses maisons louées par des stéphanois. Son identification aurait montré qu’il s’agit d’un prénommé Ahmed Ould Mane.


L’enquête sur ce crime crapuleux suit son cours et des éléments nouveaux sur les mobiles de ce drame peuvent nous parvenir de temps à autre. A suivre.



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Source :
Le Véridique (Mauritani

dimanche 25 juillet 2010

Tagant /Clôture à Tidjikja des journées de sensibilisation autour du VIH/SIDA




Les journées de sensibilisation autour du VIH/SIDA organisée à Tidjikja par la coordination régionale du ministère de la culture de la jeunesse et du sport sur financement de la World Vision, ont été bouclées dans la soirée du vendredi 24 juillet 2010. La cérémonie de clôture organisée à cet effet et à laquelle ont participé : le Hakem de Tidjikja, le délégué régional de la culture de la jeunesse et du sport, le maire de Tidjikja, le chef de l’ADP de la World Vision, a été marquée par l’attribution des prix (4 prix pour le football, 6 prix pour la pétanque, 1 prix pour le meilleur comédien) et des attestations de participation à la formation sur le Sida.
La soirée a été également agrémentée par des chants de louange au Prophète Mohamed (PSL), un sketch et un chant en chœur évoquant le Sida.
Par ailleurs, il convient de souligner qu’au cours de la cérémonie, le délégué régional de la culture, de la jeunesse et du sport, Sidi Mohamed Ould Meynou, et le responsable de l’ADP de la World Vision de Tidjikja Chighaly Ould Mohamed Saleck ont, tours à tours, évoqué l’indispensable rôle que doit jouer la jeunesse dans la lutte contre le Sida. Ils ont, par la suite, remercié les participants aux journées de sensibilisation pour les sacrifices qu’ils ont consenti avant de leur demander de traduire en actes les enseignements tiré au cours des séances de formation et d’en faire une large diffusion au sein de leur entourage.
Enfin, Le coordinateur régional de la culture, de la jeunesse et du sport a saisi l’occasion pour remercier la World Vision pour son appui.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr





La ville d’Atar bientôt dotée d’une puissante centrale électrique. :




A quelques jours du commencement du mois béni du Ramadan, les habitants de la capitale de l’Adrar Atar peuvent envier le jeun avec sérénité et abnégation, en raison de la dotation imminente de cette grande ville d’une centrale électrique mobilisée pour assurer l’approvisionnement d’Atar en courant.

C’est le président de République Mohamed Ould Abdel Aziz qui a décidé qu’il en soit ainsi, donnant des instructions fermes en ce sens, aux services habilités pour rendre l’électricité disponible dans les plus brefs délais et en quantité suffisante aux populations d’Atar.

Très satisfaits de ce geste qui témoigne le grand intérêt accordé par les autorités suprêmes aux populations, les habitants d’Atar ont vivement salué l’action fortement utile et appropriée du chef de l’Etat.


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Source :
Le Véridique (Mauritanie)

Zouerate – Maison de la Société civile : Visite d’une équipe de USADF:




La Fondation Américaine pour le Développement de l'Afrique (USADF a envoyé à Zouerate une équipe de son bureau conseil Okt Consult composée de Sy Abdoulaye responsable financier, Sidi Mohamed Sow, Responsable Suivi et Remédiation et de Ba Mamadou Abdoul, responsable du montage des projets.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des financements des projets au profit de coopératives de la commune de Zouerate dont les financements varient entre 22 000 000 UM et 26 000 000 UM. Les coopératives concernées par cette mission sont : El Vowze El Kebir , Tessamouh et Tewvigh.

Hier , 23 juillet , premier jour de la visite, l’équipe a procédé au recrutement dans les locaux de la Maison de la Société Civile de trois comptables et trois coordinateurs après évaluation des dossiers, tests écrits et entretiens sachant qu’un appel d’offre avait été lancé depuis quelques semaines.

Les membres des coopératives et le personnel des projets bénéficient depuis aujourd’hui d’une formation sur les procédures de gestion financière de l’USADF. Cette formation qui dure deux jours et qui s’achèvera le Dimanche 25 juillet 2010 tourne autour des modules suivants : Introduction à la comptabilité base ADF , gestion des autres Actifs / des immobilisations sur les fonds de la subvention et la Mobilisation des ressources ADF; préparation de la demande de déboursement.

Les journées du 26 et 27 juillet seront marquées par l’implantation des projets, la mise en place de la comptabilité, la finalisation du rapport trimestre III, la finalisation de la seconde demande de déboursement et l’Elaboration du plan d’action du trimestre Iv pour les trois coopératives concernées.

Abdallahi Dieng Ould cheikh
Chargé de Communication - Commune de Zouerate

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Source :
Com. commune de Zouerate

vendredi 23 juillet 2010

La Marine mauritanienne arrête trois passeurs maliens de migrants illégaux à Nouadhibou:



La marine mauritanienne a arrêté mercredi à Nouadhibou (470 kilomètres au nord de Nouakchott), trois passeurs maliens de mi­grants illégaux, a révélé jeudi le site de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (DSPCM).

Selon cette source, la DSPCM, « après une poursuite conséquente, en étroite colla­boration avec les services de police » à Nouadhibou, a « réussi à mettre la main » sur les trois hommes en question.


Ces derniers sont Laciné Traoré, Djibril Coulibaly et Ibrahima et l’un d’eux a été re­connu comme étant « l’instigateur principal de la tentative de migration illégale de 11 clandestins vers les Iles Canaries », en Espagne, la semaine dernière.

La Délégation a précisé que les trois Maliens ont été remis à la gendarmerie » le même jour » pour « enquête et transfert éventuel au parquet du procureur de Nouadhibou conforment à la loi 2010-​21 relative à la lutte contre le trafic illicite de mi­grants clandestins ».

Elle a ajouté qu’un autre « Malien au nom de Doumbia Sima a été déféré par le pro­cureur le 19 juillet suite à une plainte relative à une activité clandestine », affirmant que l’enquête effectuée par la gendarmerie a confirmé la complicité de M. Sima dans l’opération déjouée le 16 juillet.

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Source :
Agence de Presse Africain

jeudi 22 juillet 2010

Ould Abdel Aziz à Timzine au Hodh El Gharbi :



Selon des sources dignes de foi, Ould Abdel Aziz se rendra le 29 juillet prochain au Hodh El Gharbi.

A « Timzine », Moughataa de Kobeni, il procédera à la pose de la première pierre de la nouvelle agglomération qui regroupera plusieurs villages avoisinants. Il s’agit d’une initiative encouragée par la Wali Cheikh Ould Ewwa et dont l’objectif est de stabiliser les populations dans des sites où elles peuvent profiter d’un minimum d’infrastructures de base.

Au cours de la visite présidentielle, il est prévu également de donner le coup d’envoi à la réalisation de quelques kilomètres de bitume qui permettront de désenclaver la ville d’Aioun.

C’est déjà le branle-bas de combat du côté des ressortissants de la wilaya du Hodh El Gharbi. L’accueil sera forcément grandiose, dit-on.


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Source :
RIM24 (Mauritanie)

Sept migrants clandestins interceptés dans une pirogue sénégalaise à Nouadhibou. :




Sept ressortissants de pays étrangers ont été interceptés dans une pirogue sénégalaise à Nouadhibou, en Mauritanie, alors qu’ils planifiaient une émigration illégale à partir des eaux mauritaniennes, a rapporté le site en ligne de la Délégation à la surveillance des pêches et au contrôle en mer (DSPCM) visité jeudi par APA.

« Suite à des renseignements précis, les zodiacs de la DSPCM ont dérouté, le 19/07/10 sur le Port artisanal de Nouadhibou une pirogue sénégalaise interceptée au sud du Cap Blanc », a indiqué la Délégation.

Elle a précisé que l’équipage de cette pirogue, « composé de 7 personnes ne détenait aucun document l’autorisant à séjourner dans les eaux mauritaniennes ». Pour elle, « sa présence dans cette position serait liée à une tentative de migration illégale » vers l’Espagne.

Et d’ajouter que « les sept passagers de cette pirogue sénégalaise ont été remis à la Gendarmerie pour les formalités de refoulement dans le pays d’origine conformément aux procédures en vigueur ».

Les nationalités des 7 marins n’ont pas été précisées.

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Source :
Agence de Presse Africaine

mercredi 21 juillet 2010

Hodh Charghi : le mystérieux lion de Timbédra. :




Depuis, hier, les habitants de la ville de Timbédra, armés de fusils et armes à feu, font une battue pour débusquer un lion qui rodait aux alentours de la ville, selon des témoins oculaires.

Sceptiques d’abord, les policiers se sont joints, aujourd’hui, aux recherches du « roi de la forêt ». Mais, pour le moment, rapporte notre source, le lion demeure introuvable.

Il est vrai que l’apparition des grands carnivores sauvages dans cette région remonte à plusieurs décennies.

Néanmoins, la propagation de la nouvelle a créé une psychose au sein des populations de cette zone agropastorale de grande transhumance, chacun craignant de croiser le grand félin à crinière.


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Source :
Canalrim (Mauritanie

mardi 20 juillet 2010

Rapatriés : l’ANAIR et l’IRD au PK 6:





IRD (International Relief and Development), ONG américaine qui se consacre à l’amélioration et au renforcement des conditions de vie des populations défavorisée vient de faire un important don humanitaire au site du PK6, sur l’axe Rosso-Nouakchott. C’était le jeudi 15 juillet.

Des kits pour nouveaux nés ont été offerts et devront bénéficier à plus de 7000 enfants de 0 à 2 ans et à des femmes enceintes. Un lot de 12 caisses a été présenté à titre indicatif.Notons que IRD est présente depuis plus d’une année en Mauritanie. Le directeur de l’ANAIR, Ba Madine, le chargé de mission Deuff Ould Bebana, le directeur de communication Mohamed Ould El Kowry et le directeur régional de l’ANAIR, Souleymane Ould Mohamed étaient tous présents de même que MM. Ndiaye Kane et Hussein Ould Daha du HCR.

Selon le représentant résidant de l’IRD, Hamane Moussa l’Ong a ciblé le secteur agricole dans son intervention en Mauritanie. Il s’agit pour elle de soutenir des populations vulnérables.

Ainsi l’Ong a introduit de nouvelles technologies comme l’irrigation goutte à goutte, de nouvelles variétés de riz, de maïs et de patate douce afin de permettre aux agriculteurs de gagner des revenus substantiels ; il s’agit de renforcer les capacités des populations. L’introduction de ces nouvelles technologies est accompagnée d’une formation pour permettre aux gens de se les approprier et de les diffuser. Le matériel nécessaire est également fourni.

Durant la première phase, ajoutera-t-il nous sommes intervenus sur 10 sites de rapatriés auxquels il faut ajouter 3 villages d’accueil situé aux alentours (Dieuk, Tounguel et Jadida) pour assurer une certaine cohésion. Six groupements féminins ont été érigés en coopératives pour recevoir des financements pour des activités génératrices de revenus. Une seconde phase commencera bientôt et couvrira le Brakna en plus du Trarza. M. Alioune Moussa Sow a parlé au nom des rapatriés pour remercier l’ANAIR pour son action constante et l’IRD pour ce don humanitaire. Ba Madine, ajoutera que l’agence qu’il dirige ne ménage aucun effort pour le bien être des rapatriés ; il a rappelé qu’ils sont désormais chez eux et qu’ils bénéficient des mêmes droits que tous les citoyens.

Djigo Aboubakry
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Source :
La Tribune (Mauritanie)

Tidjikja /Lancement réussi de la première édition du festival des dattes



Les journées du 16 et 17 juillet 2010 ont été marquées à Tidjikja par les festivités de la première édition du Festival des dattes ; un rendez-vous annuel dédié au palmier dattier, à son fruit et au patrimoine oasien. Organisé par la commune de Tidjikja, ce festival a été rehaussé par la présence : des invités (officiels, représentants de chancellerie et représentants de la société civile), des cadres et des notables de la ville et une forte affluence des populations locales.
Dans son mot de bienvenu, le maire de Tidjikja a remercié les participants pour l’intérêt qu’ils accordent à l’événement avant de les inviter à réfléchir sur les meilleurs moyens de préserver le patrimoine oasien dont dépend la survie des populations locales. Le Wali du Tagant a, pour sa part, souligné l’importance qu’accordent les autorités publiques au développement local et à toute initiative allant dans ce sens.
Après l’ouverture officielle, les participants au Festival des dattes de Tidjikja ont visité les différents stands de l’exposition des produits oasiens. Au cours de cette visite riche en enseignements, ils se sont familiarisés avec les dizaines d’espèces de dattes qui leur ont été présentées par le maire de la commune de Tidjikja et son secrétaire général.
A 19 heures 30 un dîner a été offert par le maire de Tidjikja en l’honneur des délégations officielles et des invités suivi de la projection d’un film documentaire relatant les différents aspects de la vie oasienne et d’une soirée artistique animée, entre autres, par la grande diva Dimi Mint Abba et le Maestro Hamady Ould Nana.
Le lendemain, les choses sérieuses ont commencé avec le début des ateliers dont l’essentiel de la thématique est lié à l’oasis de Tidjikja et à sa préservation. Le premier atelier animé par Mohamed Ould Nemine ex Directeur de l’agriculture a permis de faire l’état des lieux de l’Oasis Tidjikja, de lister les défis auxquels elle fait face et de proposer quelques pistes de solution. Le deuxième atelier qui traite de la récurrente question de l’eau a été animé par Hamody Ould Taleb du ministère de l’Hydraulique. Cet exposé a permis de mettre l’accent sur la rareté de cette denrée et la nécessité de mener des prospections hors de l’oued Tidjikja pour faire face à ce déficit. Le communicateur a également fait allusion aux nouvelles techniques d’irrigation (goutte à goutte) et le puisage collectif (un puits par groupe d’exploitant), pour une bonne gestion de l’existant.
Animé par le maire de Tidjikja, le troisième atelier avait trait à la préservation des espèces de dattes de l’oasis Tidjikja. En fin connaisseur, le maire a jeté son dévolu sur la fameuse Mahboula, une datte qui, selon lui, peut soutenir la concurrence sur le marché national. Dans le même exposé, le maire est revenu largement sur certains aspects culturels liés à la Guetna d’antan, sur la place qu’elle occupait et sur le prestige qu’elle conférait aux habitants de Tidjikja.
Le Festival des dattes de Tidjikja a été, également, marqué par l’exposition des produits artistiques locaux et l’organisation des soirées artistiques et culturelles et des soirées d’animation marquées par l’organisation des jeux-concours avec attribution des prix par les sponsors du festival.
La première édition du Festival des dattes de Tidjikja qui a tenu toutes ses promesses, s’est achevée avec une note d’espoir. Plusieurs recommandations liées à la préservation et au développement des palmeraies de Tidjikja ont été mentionnées et un comité de suivi est mis sur place pour la prise en compte de ces recommandations. Aussi, les festivaliers se sont donnés rendez-vous les vacances estivales prochaines pour donner plus d’ampleur à l’événement.
Khalil sow cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr






Urgent : Mohamed O Abdel Aziz sur le point de brader 50. 000 Hectares de terres aux Saoudiens dans la Moughata'a de Boghé.





Ce n'est plus qu'une question de jours. Depuis le 07 de ce mois, un avis préfectoral collé sur les murs de la préfecture et destiné au public est venu apporter la confirmation de ce qui est sur le point de devenir le plus grand scandale foncier du siècle inauguré sous l'ère du général putschiste limogé.

Ces 50 Mille hectares sont repartis comme suit: 10. 500 Hectares das l'arrondissement de Dar El Barka qui regroupe trois communes (Dar El Avia, Ould Birome et Dar El Barka) et 40 Mille Hectares partant de la commune de Boghé jusqu'à Aleg. Ces terres seront bradées à la Société Tabouk-Eziraiya- Groupe Errajihi (Royaume d'Arabie Saoudite).

Plus grave, aucun élu n'a été mis au courant de cette affaire aux contours flou encore moins les populations autochtones qui commencent à sortir de leur réserve petit à petit.
Au mois de juin dernier, une mission dépêchée par l'état Major de l'armée nationale et composée de trois Colonels accompagnée d'officiers de l'armée Yéménite ont sillonné la vallée jusqu'à Boghé pour faire les déblais nécessaires avant l'arrivée des Topographes.

A ce jour, tout le travail de Topo est achevé. Si le président de la république venait à signer le décret accordant ces terres à l'homme d'affaires, les populations autochtones et nomades vivants dans cette zone vont tout simplement déménager pour aller vivre ailleurs. C'est tous les espaces agropastoraux du Brakna qui seront bradées à des étrangers au détriment des nationaux. Une situation qui mettrait en péril la vie des populations du Brakna. (affaire à suivre)

Thièrno Souleymane du Quotidien de Nouakchott


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Source :
Quotidien de Nouakchott

lundi 19 juillet 2010

Inchiri : Entre le marteau de cyanure et l'enclume d'ammoniac. :




Je veux,je dois vous parler de la pollution qui progresse un peu partout dans notre pays selon de bonnes sources.Elle commence à se diffuser dans quelques Wilayas plus particulièrement en Inchiri. Plus de 200 tortues de mer sans vie se sont échouées , sur le littoral mauritanien, vers la localité de Nouamghar, à 100 km au nord de Nouakchott, sur la route de Nouadhibou.

Par ailleurs les habitants d’Akjoujt sont toujours gagnés par la psychose de ce qu’ils appellent « une mort non naturelle et massive » qui décime depuis quelques mois leurs bêtes, et qui aurait frappé également certains des ouvriers miniers de la ville.

Malheureusement des hauts responsables,n’ont pas suffisamment pris la mesure de la catastrophe qui s’annonce. Une commission multisectorielle de crise relative à la pollution doit être crée et envoyer au terrains pour évaluer des dégâts.

Cette commission devra adopter une politique cohérente et forte sans hésiter à parler en termes clairs de l’ampleur de la catastrophe en question. Alerte la pollution est aux portes. Soyons clairs SVP, le drame est généré sur terre comme en mer menaçant la faune et la flore à ces deux niveaux. Il y’a lieu de citer des sociétés étrangères qui causent ce drame odieux. Dabord Tasiast ;MCM qui s’est constituée sur les cendres de la MORAK et d’autres… En effet l’extraction des mines de fer du cuivre et d’or dégagent des poussières cancérogènes très toxiques issues du mélange de cyanure et l’ammoniac.

C’est donc la menace la plus grave qui ait jamais pesé sur le développement de notre pays. Des populations ont trop souffert, c’est la raison pour laquelle le gouvernement doit prendre des mesures sévères pour sauver des vies humaines, leur cheptel et empêcher la continuité de ce drame. L’ignorance qui entoure cette catastrophe est quasi générale. Le fer, le cuivre, le pétrole et l’or étant des ressources très polluantes, qu’est ce qui est fait spécifiquement pour gérer leurs environnements ?

Comment mener la Mauritanie nouvelle vers un avenir apaisé ?Comment la mettre définitivement sur les rails de la stabilité sociale économique et politique ? Quoi faire des recherches d’investissements actuelles et futures ? Des milliers de femmes ,enfants et vieillards espèrent que le gouvernement écoute cet appel de détresse et apporte des solutions adéquates au dit drame qui le guette et leur cheptel.

A bon entendeur, salut.

Mohamed Salem Dahaman
mohamedsalem65@yahoo.fr
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Source :
Mohamed Salem Dahaman

Sauvetage de 500 caprins sur 1000 emprisonés par l'inondation du oued "Ndjekoudji"





Quelque 500 caprins parmi plus de 1000 têtes se trouvant emprisonnés par les eaux du Oued Ndjekoudji, situé entre l'arrondissement de Lexeiba I et les moughataa de Monguel et de M'Bout ont été déjà sauvés, a indiqué à l'AMI, M. Moktar M'Bareck Ould Ahmed Cheikh, Wali mouçaid chargé des affaires administratives du Gorgol, Wali par intérim.

Le wali mouçaid a précisé qu'une déviation faite lors des travaux sur le pont de Lexeiba a causé l'inondation après les pluies du Oued Ndjekoudji, où se trouvent aussi quelques camelins.
Il a ajouté que les vannes du pont du Gorgol ont été ouvertes pour faire déverser les eaux des inondations dans le fleuve afin d'accélérer l'opération de sauvetage qui se déroule encore par pirogue sous la supervision du hakem de Monguel.
Le wali mouçaid a, enfin, noté que les eaux ont provoqué également une brèche de 30 mètres sur une digue située sur la route de Maghama rendant la partie sud de la Moughataa, notamment les localités de Toulel, Sagné et Wali inaccessibles.
AMI

Le Sud-Est de la Mauritanie touché par des inondations. :




Plus de deux cents foyers sont sans abris suite aux pluies torrentielles qui se sont abattues ce week-end sur les provinces mauritaniennes du Guidimakha et du Gorgol, situées en zone fluviale. Les eaux de pluies ont ainsi provoqué la destruction de plusieurs habitations dans la localité de Dar Selam, à plus de 400 km au sud de Nouakchott.

A Maghama (sud-est), la montée des eaux a provoqué la destruction d'une vingtaine de maisons et le déplacement de plusieurs ménages vers les hauteurs avoisinantes. C'est aussi le cas à M'Bout où 26 familles ayant perdu leurs habitations ont été installées dans des écoles par les services de l'administration.

Selon l'Agence Mauritanienne d'Information, l'administration a appelé les populations à quitter les zones inondées, en attendant leur installation définitive et l'organisation des secours.

En outre, quelque 1 000 têtes de caprins ont été pris dans les eaux de l'Oued Ndjekoudji, à l'est de la province du Gorgol. Le gouverneur de cette province a indiqué que les eaux ont provoqué la destruction d'une digue située sur la route principale de la région rendant cette partie " inaccessible".

Source : NOUAKCHOTT, 18 juillet (Xinhua)

Gorgol/Inondations : Le village Dar Salam sinistré. :



L'opération visant à sauver plus de 1000 caprins et un nombre indéterminé de camelins se trouvant emprisonnés par les eaux de l'Oued Ndjekoudji situé entre l'arrondissement de Lexeiba 1 et les moughataa de Mouguel et de M'Bout s'est poursuivie dimanche matin, a déclaré à l'AMI, M. Ahmed Miské Ould Mohamed, Hakem de Monguel.

Le Hakem a précisé que l'opération, arrêtée momentanément samedi à 22 heures, a permis de sauver plus de 700 têtes de bétail.

M. Ahmed Mohamed Miské a souligné, d'autre part, que les habitants de la localité de Dar El Salam relevant de la commune de Melzem Teichett (moughataa de Monguel) qui subi de sérieux dégâts à la suite des dernières pluies sont dans un état de sinistre.

Il a ensuite dit que l'hivernage ne fait que commencer, et que les habitants de Dar Es Salam doivent être déplacés. C'est pour cela, a -t-il dit, qu'ils ont besoin de tentes et de nourriture. Les pluies ont détruit dix maisons, en semi-dur et ont provoqué la perte de 53 caprins et ovins, 7 bovins, un camelin ainsi que la destruction de 2,350 tonnes de riz et 2 tonnes de blé, 45 bidons d'huile d'arachide, 35 caisses de thé et 4 tonnes de ciment.

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Source :
ANI (Mauritanie)