jeudi 12 juillet 2012

Tagant : Formation au profit des femmes élus et de la société civile

La participation politique et le leadership des femmes sont des facteurs essentiels pour une gouvernance démocratique et égalitaire. Afin de favoriser cette dynamique, la coopération espagnole (AECID), la coopération technique allemande (GIZ) et le centre de recherche universitaire espagnole Institut d’Etudes Juridiques Internationales (IEJI), en collaboration avec le Réseau des Femmes Elues Locales d'Afrique (REFELA) et le Groupe des Initiatives de Plaidoyer Pour la Participation Politique des femmes (GIPPPF), ont organisé les 12 et 13 juillet à Tidjikja, avec l’appui du programme PERICLES, un ambitieux atelier de formation en Droit et sur la Participation Politique des femmes au profit des conseillères municipales et femmes leaders de la société civile du Tagant. L’atelier, ouvert par le Wali du Tagant, Monsieur Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall, et qui s’inscrit dans le cadre des activités du Festival des Dattes de Tidjikja, bénéficie à 22 femmes élues et femmes leaders de la société civile des communes de la wilaya du Tagant. La formation s’est articulée autour de la diffusion d’un contenu didactique en droit et la discussion des femmes sur ses expériences, craintes et besoins liés à la politique local et au leadership féminin. Cette formation fait partie d’une initiative plus ambitieuse qui a pour objectif le renforcement et la promotion de l’intégration des femmes aux instances publiques et dans la vie publique mauritanienne. L’initiative prévoie de réaliser des cycles de formations en droit sous une perspective genre et des tables rondes qui se dérouleront à Nouakchott, et à l’intérieur du pays avec l’appui des Centres de Ressources à Aioum, Aleg, Tidjikja et Atar mis en place par le Programme Européen de Renforcement des Institutions Communales et de Leurs Services (PERICLES. PERICLES est un programme d’appui à la Décentralisation et au Développement Local qui intervient auprès de 77 communes dans 8 régions du pays. Il est mis en œuvre par l’Etat Mauritanien (MIDEC), avec l’appui technique et financier des partenaires européens, dont principalement l’Union Européenne et de l’AECID. Khalil sow Khalil1965@yahoo.fr

Education en Assaba : Coup de gueule d’un enseignant.

A quelques jours des journées de réflexion sur l’Education nationale plus connus sous le nom d’Etats généraux de l’Education, un enseignant directeur s’interroge sur leur réel succès dans notre pays tant accoutumé au manque de sérieux. Pour cet enseignant qui sert en Assaba depuis onze ans dans le département de Kankossa l’enseignement a beaucoup régressé dans cette région. En effet selon Ahmed o/ kharrachi l’Iden par intérim n’a aucune expérience professionnelle digne du nom et cela a eu un rendement négatif dans le travail et les faits. D’abord la mission de statistique du ministère commandée par Bounana Ould Issa a constaté pour le dernier trimestre une absence de 90% de l’effectif des enseignants dans la Mougahtaa.. Mais selon Ahmed Ould kharrachi c’est au niveau du concours d’entrée en 6éme que l’IDEN a montré toute sa carence et son incompétence car l’Iden a désigné des présidents de centres d’examen qui n’ont aucune expérience dans le domaine, car ignorant tout du métier. Comme exemple selon Ahmed Ould Kharrachi, celui de l’Eh –Teichane dans la commune de Bla – Jemil. En effet le président du dit – centre a terminé le concours le deuxième jour de l’examen à 9h pour regagner le centre de Legouissi distant de 45 kilomètres des lieux à 11h30 et les présidents du centre en sont témoins. Arrivé à l’inspection à Kankossa on a constaté que le président du centre de l’Eh – Teichane dont il est question n’avait pas établi les rapports et les procès verbaux du concours ni fermé les enveloppes contenant les copies des élèves faute de ruban adhésif car n’ayant pas été avisé par l’Iden sur le déroulement du concours. En plus selon Ahmed Ould kharrachi les conditions de transport des enseignants à la fin du concours sont catastrophiques car une Toyota- hilux 4/4 a contenu 25 enseignants entassés comme des boites de sardines soit l’effectif de 4 centres réunis dans une seule voiture. En plus, selon Ahmed Ould kharrachi, l’Iden a aussi envoyé des femmes mères de familles dans des centres lointains au détriment des jeunes enseignants plus dynamiques. Pire encore certains présidents de centres d’examen n’ont pas perçu leur prime d’hébergement à l’avance et ont passé 24 h sans se mettre quelque chose sous la dent parce que l’Iden au lieu de donner l’argent a préféré compter sur la générosité des villageois qui en retour demanderont une faveur.. Mais selon Ahmed Ould kharrachi, la chose la plus grave c’est qu’il y a au des fuites des numéros anonymes. En effet pendant la correction du concours , certains enseignants ont témoigné avoir reçu dans les salles des numéros anonymes de la part des parents d’élèves demandant un pompage des notes pour leurs enfants. « Comment une chose pareille peut se faire dans un concours national ? » se demande Ahmed Ould kharrachi il se demande aussi : « comment le directeur régional de l’Assaba ose dire à la radio que tout s’est bien passé cette année en Assaba pour l’enseignement ? Selon Ahmed Ould Kharrachi, ce n’est que de la poudre aux yeux ». « En tout cas pour moi qui suis sur le terrain toute l’injustice demeure dans le système car le DREN et l’Iden ne choisissent que leurs parents là où il ya du fric alors que ceux qui le méritent à savoir les sérieux, les travailleurs compétents sont écartés. Comment se fait-il qui moi ai 11 ans d’expérience dans la Mougahtaa, de bonnes d’inspection (17.25 mai 2009); 18.5 mai 2001, je me vois mis à l’écart au profit des parents de l’ Iden incompétents et absentéistes ». Selon Ahmed Ould kharrachi : « j’ai été noté par les meilleurs inspecteurs du pays à savoir Moctar Ould Med Vall et Ahmed Ould Bah qui est d’ailleurs conseiller à la DREN de Kiffa bien que retraité aujourd’hui, j’ai fait tous mes rapports de fin d’année correctement, ceux du registre des cantines aussi, bien entretenu mon établissement, je suis le plus ponctuel dans le travail et je défie quiconque dans la Mougahtaa dira le contraire. Mais mon seul défaut est le sérieux et l’honnêteté alors que l’Iden et ses acolytes ne cherchent les tricheurs et les magouilleurs pour obtenir un taux d’admission élevé et erroné. Alors que le DREN arrête de dire ses contrevérités à la radio-En plus selon Ahmed Ould kharrachi à Kankossa, un surveillant a fait un corrigé à un élevé le numéro 007 à l’école 2 de Kankossa le 2éme jour du concours. Pour couronner ce tableau sombre selon lui « l’année passée en 2011 l’ Iden a donné une félicitation à un enseignant ayant 7 ans d’expérience professionnelle dont 4 ans comme contractuel qui n’est connu ni pour son assiduité ni pour son sérieux alors que lui Ahmed Ould kharrachi qui est un instituteur titulaire ayant 11ans d’ancienneté et ayant servi dans diverses communautés du pays, étant aussi renommé et respecté dans la Mougahtaa n’en a pas du tout bénéficié car ici c’est le sentiment tribal et régionaliste qui prime avant tout » Alors que le président Mohamed Ould Abdel Aziz dit vouloir travailler, « comment ces injustices subsistent- elles encore dans notre pays ? conclut Ahmed Ould Kharrachi. Un homme blessé et profondément meurtri par tant d’injustice, d’hypocrisie et de supercherie par sa tutelle. Ba Talibé dit Aboubécrine Cridem