vendredi 30 septembre 2011

Sept pêcheurs portés disparus, après le chavirement de leur pirogue à Nouadhibou




Sept pêcheurs ont été porté disparus et un de leurs collègues retrouvé sain et sauf, après le chavirement d’une pirogue jeudi soir, suite aux fortes agitations de la mer et aux marée intenses au large des côtes de Nouadhibou, a appris APA à Nouakchott.

Les équipes de secours poursuivent les recherches des personnes portées disparues, bien que les chances de les retrouver vivantes s’amincissent d’heure en heure. Les embarcations fabriquées localement en bois dépassent dans la plupart des cas leurs capacités de transport, ce qui les rendent fragiles devant le mouvement de la mer, notent les spécialistes.

Ces dernières années, les pouvoirs publics mauritaniens ont encouragé les demandeurs d’emploi de s’orienter vers la pêche artisanale afin d’absorber le chômage et atténuer la pauvreté, sans que ceux-ci soient suffisamment formés sur les techniques de sauvetage et d’adaptation aux conditions marines aléatoires.

Outre son apport en terme d’emplois et de revenus pour les prometteurs, le secteur de la pêche artisanale assure l’approvisionnement en poissons des marchés locaux de Nouakchott et de Nouadhibou.



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Source :
Agence de Presse Africaine (Sénégal)

Des imams appellent au calme et au respect de la diversité des musulmans




Les imams de plusieurs mosquées de Nouakchott, ont lancé vendredi, un appel au calme et au respect de la diversité des croyants et du devoir de la paix et de fraternité entre musulmans.


Un imam d’un quartier populaire de Nouakchott, a rappelé, dans son sermon, prôné l’égalité, avant de rappeler que la « piété (taghwa) est le seul fondement de différence entre les musulmans quelle que soit leur race ». Il a également appelé les mauritaniens à rester « frères » et à s’éloigner de la violence, tout en respectant les biens publics et privés.
Cet appel des imams intervient suite aux violences ayant ponctué la vie , ces derniers, dans le ville de Kaédi, Maghama et Nouakchott, au cours desquelles des manifestant ont saccagé des et brûlé des voitures, des commerce et des édifices publics.
ANI

Semaine régionale de la Jeunesse du Brakna : Toute la vérité





« Tout ce qui a été dit et fait ».


Le coup d’envoi des festivités de la semaine régionale de la jeunesse au Brakna. Ce matin du 29 septembre 2011, restera un événement à retenir dans les esprits des participants des cinq Moughataa du Brakna. Mais pour ceux qui savent vraiment une semaine régionale , la mobilisation ici des populations a fait défaut.

Une semaine régionale de la jeunesse du Brakna reportée à deux reprises, c’était prévue d’abord le 22 septembre, ensuite le 25 septembre et finalement ce 29 septembre 2011, toutes les délégations ont pris chemin de départ dans l’après midi du 28 septembre 2011.

La cérémonie d’ouverture de cette semaine régionale du Brakna a eu lieu au stade de la Moughataa d’Aleg prés de la maison des jeunes. On attendait un monde fou, des milliers de jeunes, à la surprise générale quelques personnes curieuses plus les 40 membres des délégations de Boghé, Bababé, M’Bagne, Maqtar Lahjar et Aleg.

Le coup d’envoi officiel des festivités de la semaine régionale au Brakna a donc été donné ce jeudi 29 septembre 2011, par le Wali Mouçaïd chargé des affaires administratives.

Dans la tribune officielle dressée et embellie pour la circonstance, on notait la présence des représentants de l’administration (Walis adjoints, Hakems, chefs d’arrondissement), des élus de la région (maires, députés, sénateurs), des responsables de la sécurité régionale, des cadres, des hommes politiques, des notables et des représentants de la société civile des cinq Moughataa du Brakna.

Les délégations départementales, véritables attractions de la cérémonie, ont défilé dans l’ordre et la discipline arborant des banderoles qui traduisent leur engagement en faveur de l’unité nationale, la paix sociale et la culture du développement.

Après le discours d’accueil du maire d’Aleg et président de l’association des maires du Brakna ; le Wali Mouçaïd du Brakna n’a pas manqué dans son discours de magnifier la place qu’occupe cette jeunesse, son degré d’éveil et le rôle qu’elle joue dans le développement socio-économique et culturel de la région. Il a mis l’accent sur la politique mise en œuvre par l’Etat pour l’épanouissement de la jeunesse et les nombreux efforts consentis par les pouvoirs publics pour l’insertion de ces jeunes, sur laquelle repose l’avenir de ce pays.

Il dira par la suite qu’il est honoré aujourd’hui à la place de Madame la Ministre de la culture,de la jeunesse et des Sports. Cet événement grandiose est porteur d’espoir pour la jeunesse du Brakna.

Il a saisi l’occasion pour inviter les compétiteurs à faire preuve de Fair Play, avant de déclarer ouverte cette semaine régionale de la jeunesse du Brakna Cette semaine régionale est placée sous le Thème : « cohésion, engagement et développement pour la nation. »

Dans la soirée du 29 septembre 2011, le public d’Aleg est convié à une soirée traditionnelle, théâtrale, le concours de récitation du coran, la sira et le hadith, le Football est au rendez vous.

La faible mobilisation est remarquable par de nombreux individus venus de très loin pour assister à cet événement. Pourtant la rumeur qui court dans les bouches des délégations, deux millions ont été débloqués pour l’hébergement, la restauration et autres choses, par le ministère de la culture, de la jeunesse et des sports et plus certains cadres Alegois et du Brakna ont injecté des enveloppes pour la réussite de l’événement.

La délégation de Boghé dirigée par l’inspecteur de la jeunesse Bakary Simaka, Papis Sao, Atoumany Diop, Nagi de Waboudé et Mustapha ould Maham a été félicitée par l’assistance et surtout la tenue traditionnelle des femmes, ces jeunes garçons qui dansaient derrière les tambours battants de Demba N’diaye, les chants de Ndongo et Adama Guisset sous l’œil vigilent de quelques policiers d’Aleg venus pour la sécurité.



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Source :
Albert Camus Dio

Une délégation ministérielle en route vers Maghama




Une délégation ministérielle conduite par le ministre de la santé Bâ Housseinou Hamady a quitté Kaédi ce matin pour Maghama. Selon notre correspondant dans la zone, les jeunes se sont rassemblés sur la place publique appellent à l'apaisement et exhortent les commerçants à ouvrir les boutiques fermées depuis 5 jours suite aux manifestations contre l'enrôlement de la population en cours, ajoute l'envoyé spécial d'Alakhbar à Kaédi.

L'envoyé spécial précise que ce matin trois jeunes qui voulaient incendier des boutiques ont été arrêtés à Maghama par les populations et remis aux forces de sécurité.

Hier les jeunes manifestants ont transmis, par l'intermédiaire du député médiateur Niang Mamadou, leurs doléances au Hakem. Ils demandent à ce que tous les citoyens du pays soient enrôler sans discrimination, le retrait des armes en possession des commerçants, le départ du Commandant de brigade, "responsable, selon eux, de la mort du jeune Lamine Magane" et le départ de trois policiers dont les noms suivent : Ould Hannoune, l'adjudant Alioune Fall et Harmane

Les jeunes réclament aussi le règlement définitif du problème foncier, l'instauration d'un Cadi, la suspension des taxes au niveau de la traversée vers le Sénégal (200 UM), la gratuité des certificats de mariage et de décès. Ils se plaignent encore qu'à chaque événement de mariage ou de baptême, les populations doivent payer 3500 UM au commissariat afin d'avoir l' autorisation de célébrer l'évènement publiquement.

Rappelons que le mardi 27 septembre , à Maghama (110 km de Kaédi au sud du pays) le jeune Lamine Mangane, âgé de 21 ans, est mort "sous les balles des forces de l'ordre".



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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

A Monsieur le Président de la République



Lettre ouverte

Dans un communiqué rendu public jeudi 29 septembre 2011 par le Ministère de l’Intérieur, il est précisé que les manifestations qui ont secoué le pays ont été orchestrées par des étrangers dont certains ont été interpelés à Nouakchott au moment ou ils organisaient les manifestants. Cette énième sortie malencontreuse de notre Ministre de l’Intérieur totalement dépassé par les événements a un triple objectif.
En effet, ce communiqué vise :
- Premièrement : jeter le discrédit sur le mouvement « Touche pas à ma nationalité » afin de tuer dans l’œuf les revendications légitimes et pacifistes incarnées par ce mouvement ;
- Deuxièmement : Créer et entretenir une psychose au sein de la communauté Arabe dans le but de la manipuler. Une pratique dont les chauvins de Taya et leurs sbires ont excellé dans le passé et qui avait fini par mettre face à face deux communautés nationales dans des affrontements fratricides qui ont mis en mal notre unité nationale et dont les plaies commencent à peine à cicatriser. La Mauritanie est en parfait accord avec ses voisins et rien ne justifie ce « péril étranger » que notre ministère de l’intérieur avec sa communication à deux sous, aimerait nous faire gober.
- Troisièmement : Ce communiqué, comme toutes les manipulations dont votre entourage est passé maître, vise à vous abuser. En réalité le ministère de l’Intérieur et ses services de renseignements qui brillent par leur incompétence sont dépassés par les événements. Pour se dédouaner, ils ont inventé une histoire à faire dormir débout. En touchant à cette fibre sensible, ils veulent vous pousser au radicalisme aveugle et vous amener à commettre l’irréparable.
Monsieur le Président, les événements qui ont eu lieu ces derniers jours dans le sud du pays et à Nouakchott, ne sont en réalité que le fait des fils de ce pays qui usent de leur droit légitime pour faire entendre leurs revendications. D’ailleurs avant que les forces de l’ordre n’entrent dans le jeu, aucun dérapage n’avait encore été constaté. C’est un affront que de considérer qu’un mouvement aussi conscient puisse être manipulé par une main étrangère. Encore que l’influence étrangère n’était pas jusqu’à une date récente un tabou chez nous (allégeance à Ghadafi).
Monsieur le Président, l’équité et la justice vous recommandent d’être à égale distance de tous les citoyens de ce pays qui doivent se soumettre aux mêmes devoirs et jouir des mêmes droits.
Évitez les manipulateurs, écoutez le peuple qui seul peut éclairer votre lanterne et vous amener à prendre les bonnes décisions.
La Mauritanie a beaucoup souffert, il est temps que la paix revienne dans les cœurs et les esprits et pour cela monsieur le Président, il faut une justice et une équité réelle entre toutes nos communautés nationales.
Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr

Conférence de presse de l’IRA : La traque des esclavagistes continue..



image manquante "Le combat de l’IRA (Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste) contre l’esclavage est loin d’être terminé dans le pays du million d’esclaves " lance Brahim Ould Bilal, un membre de l’organisation antiesclavagiste qui s’exprimait hier, mardi 27 septembre 2011, sur un nouveau cas présumé d’esclavage présenté aux journalistes lors d’une conférence au FONADH (Forum de l’Organisation des Droits Humains).

"La traque des esclavagistes dans le territoire mauritanien n’est pas de tout repos " selon les militants d’IRA venus nombreux voir ce nouveau cas découvert dans la région du Brakna, plus précisément dans la localité de bidane, 45 km de Kaédi. Il s’agit d’une jeune fille de 18 ans du nom Mbarké Mint Khoïty. et de son frère, Ousmane qui n’a pas pu être amené à Nouakchott.

"Après la présentation du nouveau cas d’esclavage, M. Brahim Ould Billa Ould Abeid a souligné : " ce cas montre encore une fois que la pratique de l’esclavage persiste toujours en Mauritanie malgré son incrimination ".

A propos du cas de Ousmane le frère de Marké, l’intervenant dira que "IRA ne restera pas les bras croisé " et fera tout pour le dénoncer. Selon lui, les autorités locales n’ont pas voulu dire une mot sur le cas de Ousmane parce qu’il est de la communauté haratine. " Nous sommes dans un Etat raciste où les négro-africains n’ont pas de sécurité " peste M. Brahim avant de remercier les cadres de l’APP et de SOS Esclave qui l’ont soutenu à Kaédi.



Les faits


Présumée esclave de la famille Amar dans la localité de Bidane à 45 km de Kaédi, Mbarké Mint Khoïty est une jeune fille âgée de 18 ans et mère de deux enfants. Pour fuir l’esclavage qu’elle subissait, Mbarké s’est réfugiée chez sa mère à Kaédi. Depuis 5 ans un conflit est né entre Mbarké et sa maman parce que cette dernière voulait qu’elle retourne chez ses maîtres

Fatiguée des remontrances de sa mère, Mbarké est allée voir le représentant de l’IRA à Kaédi après avoir entendu parlé du combat de Biram Ould Abeid et son mouvement. La victime, accompagnée du représentant de l’IRA voulait déposer une plainte au niveau du commissariat de police de Kaédi mais cette dernière les oriente vers la Gendarmerie. Elle ne serait pas compétente dans cette affaire. Une fois à la Gendarmerie, les pandores l’orientent vers Aleg, car selon eux, la localité de Bidane dépendrait de Guelware et ne relèverait pas de leur juridiction. C’est ainsi que deux policiers ont commencé à travailler pour étouffer l’affaire en incriminant la victime de désobéissance à ses parents. C’est alors qu’une délégation de l’Ira, sous la férule de Brahim Ould Bilal Ould Abeid s’est rendue à Kaédi. Après deux jours d’âpres discussions avec la police, la délégation de l’IRA a présenté la victime aux autorités locales, d’abord le Wali qui a son tour les oriente vers le Préfet d’Aleg jugée de peu empressé par les émissaires d’IRA. Le Préfet d’Aleg a donné l’ordre au chef d’arrondissement d’aller récupérer le jeune Ousmane, l’autre esclave resté aux mains des maîtres. C’est ainsi qu’Ousmane s’est présenté aux autorités avec son oncle qui a empêché Mbarké de porter plainte en faisant croire qu’Ousmane est son neveu et que c’est qui lui a donné l’ordre de suivre son cheptel. Avec l’attitude de leur oncle, la délégation de l’IRA a compris déjà que l’administration a tout fait pour masquer ce cas d’esclavage. Enfin de compte les autorités locales ont convoqué les victimes et les émissaires de l’IRA en réunion dans le bureau du Wali. Au cours de la réunion ils ont demandé à Ousmane de choisir entre son oncle et sa sœur avant de renvoyer tout ce monde à la Wilaya.

Notons qu’après avoir participé au forum des Défenseurs des Droits Humains 14-16 Septembre 2011 à Dublin-Castle, Irlande en passant par Bruxelles, Biram Dah Ould Abeid et Aminetou El Moctar, présidente de l’Association des Femmes Chefs sont en tourné en Europe pour dénoncer les violations graves des droits de l’homme en République Islamique de Mauritanie.



Cheikh Oumar N’Diaye
Le Calame

Le MINT annonce l’arrestation de 13 étrangers "qui encadraient la manifestation du jeudi"





Le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation a, dans une déclaration, dont copie est parvenue à l’ANI, annoncé l’arrestation de 13 étrangers, "qui encadraient les manifestants", jeudi à Nouakchott.


Le MINT a également précisé qu’ au total 56 manifestants, ont été interpelés a cours des événements du jeudi à Nouakchott.
Le ministère a ajouté que les manifestants auraient commis plus de dégâts , au moment où ils avaient failli atteindre une station service et un dépôt de gaz butane, « n’eut été la vigilance des forces de l’ordre ».
Le communiqué du ministère a , en outre précisé que tous les auteurs d’actes de vandalisme, de sabotage ou d’atteinte à la sécurité publique « seront punis, avec la plus grande fermeté, conformément à la loi ».
Il faut noter qu’aucune indication n’a été donnée, par le MINT, sur les pays d’origine des étrangers interpelés.
ANI

Kaédi: une délégation ministerielle visite les blessés des heurts




Le Ministre de la santé Bâ Housseinou Hamady a effectué ce matin une visité aux blessés à l'hôpital de Kaédi, suite aux affrontements opposant forces de sécurité et manifestants contre l'enrôlement de la population en cours.

A l'occasion, le ministre de la santé a pris l'engagement de prendre les blessés en charge. La délégation est parti pour à Maghama, pour présenter ses condoléances aux familles des victime et constatés les dégâts causés par les dites manifestations.

Le ministre de la santé est accompagné de Sy Adama, ministre Secrétaire Général de la Présidence, de Mohamed Ould Khouna, Ministre délégué auprès du Ministre d'Etat à l'Education Nationale chargé de l'emploi, de la Formation Professionnelle et des Technologies Nouvelles et d'Ousmane Sanghott, sénateur de Maghama.



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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Il faut réagir… au plus vite




Les manifestations de Kaédi qui ont fini par gagner Maghama doivent avoir des conséquences. Surtout qu’il y a eu mort d’homme. Autant il est inacceptable de voir réprimer avec violence des manifestations de citoyens – quel qu’en soit le prétexte -, autant il est grave de saccager les édifices publics et surtout de s’attaquer aux biens privés et de perturber la quiétude générale.

Pas de place pour la surenchère ou l’instrumentalisation politique. Même si nous sommes dans un pays où le personnel politique – faute de discours porteur – est toujours prêt à enfourcher la monture que lui présente le moment.

A qui la faute si les populations ne comprennent pas cette opération d’enrôlement qui signe pourtant l’entrée de la Mauritanie dans un système moderne d’identification de ses habitants – étrangers et nationaux ? Comment les autorités ont-elles prêté le flanc à la propagande – parfois fondée, parfois moins – sur les «véritables objectifs» de cet enrôlement ?

Comment se fait-il que la principale objection faite à l’opération émane d’un mouvement qui se prénomme «Touche pas à ma nationalité», alors que l’enrôlement n’a pas pour objet de déterminer la nationalité des recensés, alors que personne ne peut récuser la nationalité d’un autre dans ce pays ?

Pourquoi TVM, RM et tous les organes de presse ne nous montrent pas comment se font les opérations ? Dès les premiers instants, nous avons vu que les agents n’avaient pas ou ne respectaient pas les mêmes consignes. Certains poussent le zèle jusqu’à poser des questions qui ne fixent en rien l’identité de la personne, d’autres affichent carrément le dédain vis-à-vis des citoyens venus se faire enrôler. L’administration n’a pas corrigé ces manquements. La situation a empiré. Et cela a donné le résultat qu’on voit.

Au-delà des questions qui doivent être posées à propos de l’enrôlement des populations, de l’analyse qui doit être faite de l’opération, de ses insuffisances, de la suspicion qu’elle suscite… au-delà de tout cela, l’urgence est à faire payer les responsables administratifs et sécuritaires. Pas seulement le directeur régional de la sûreté qui a perdu sa place. Mais aussi le Wali, les préfets, les chefs de brigades, des bataillons de la Garde, tous doivent expliquer l’incapacité à prévoir d’abord les évènements, à les traiter de façon «douce», les contenir et éviter les débordements.

Leurs hiérarchies successives doivent aussi rendre compte. Si tous avaient fait leur travail, il n’y aurait pas eu de blessés, ni de mort. Un mort, c’est de trop. Des blessés c’est toujours trop ! et quand il y’en a, il faut que quelqu’un paye. C’est ce que nous attendons dans l’immédiat.

Publié par Mohamed Fall Oumeir


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Source :
Oumeir Blogspot (Mauritanie)

Mauritanie : Les organisateurs de la rencontre de Zouerate décident de dédier ses manifestations à l’unité nationale.





L’Organisation Arabe pour les Droits de l’Homme vient d’annoncer que la rencontre qu’elle compte organiser dans la ville de Zouerate, nord de la Mauritanie, du 27 au 29 octobre prochains, sur les techniques des relations sociales, sera sous le thème : « Mauritanie : sa diversité sert sa vision ».

Le représentant de l’organisation en Mauritanie, Sidi Ethman Ould Cheikh Taleb Khyar, a indiqué, au cours d’une rencontre avec les organisations de jeunes et de défense de droits de l’homme au siège de l’Institut arabe des droits de l’homme à Tunis, que les manifestations de la rencontre de Zouerate prévue en octobre seront entièrement consacrées à la consolidation de l’unité nationale.

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Source :
SaharaMedias (Mauritanie)

Maghama : Deux boutiques incendiées et une autre pillée par des jeunes




Au moment où les commerçants de la ville sont en réunion avec les autorités administratives et sécuritaires afin de leur assurer la sécurité de leurs boutiques pour qu'ils ouvrent et vendent aux populations, la boutique de Mohamed Lemine Ould Saleh a été saccagé et pillé par des manifestants et deux autres sont incendiées par trois jeunes de la ville.

Ces incidents ont eu lieu dans les environs de 22 heures 20mn dans la nuit du vendredi 30 septembre. Notons que les boutiques et le marché de Maghama sont restés trois jours fermés suite aux affrontements qui ont opposé militants de TPN et forces de sécurité.

Les trois jeunes auteurs de ces incendies sont arrêtés et se trouvent dans les locaux du commissariat de police.


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Source :
Alakhbar (Mauritanie)

Nouakchott : Trois jeunes arrêtés par la police à la Médina 3




Dans les environs de 23 heures, une patrouille de la police a arrêté trois jeunes garçons à la Médina 3, alors qu'ils tentaient de déstabiliser l'ordre publique, a-t-on appris de source bien informée.

Ces trois jeunes porteront le nombre d'arrestations à 59 selon un communiqué du Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation.

Le communique précise que parmi les arrêtés figurent 16 étrangers qui encadraient les manifestants et participaient aux actes de vandalismes opérés ce jeudi matin en plein centre de Nouakchott.



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Alakhbar (Mauritanie

Gorgol : Accalmie à Kaédi, forte tension à Maghama




Depuis deux jours, c’est l’accalmie dans la capitale du Gorgol, Kaédi. La quarantaine de personnes interpellées, suite aux manifestations anti-enrôlement qui ont eu lieu du samedi 24 septembre au lundi 26 septembre et violemment réprimées par les forces de l’ordre, est désormais libre de ses mouvements. Les manifestants avaient entre autres incendié le palais de justice et une fourgonnette de la police.

Ce jeudi matin, les jeunes sympathisants du mouvement TPN ont même organisé une journée de nettoyage de la ville. Les activités reprennent peu à peu : marché municipal, gare routière, citerne à gaz. L’administration a même prévu l’ouverture du festival de la jeunesse, initialement prévu du 25 au 27 septembre à Kaédi, pour cet après midi. Une décision que beaucoup de Kaédiens jugent prématurée compte des évènements qui viennent de se dérouler à Kaédi et à Maghama.

Pendant ce temps, la tension reste vive dans la capitale du Damga, Maghama où la manifestation du mardi 27 septembre avait été dramatiquement réprimée. Le bilan est lourd : un mort, Lamine Mangane, 19 ans tué par balle, et 8 blessés, également par balles sous surveillance médicale au centre hospitalier régional de Kaédi (CHRK) depuis mardi.

Leur état de santé s’améliore. Mika Abou Sy, 14 ans qui avait reçu une balle sous le sternum, a été opéré avec succès ce jeudi matin, par le directeur et chirurgien du CHR Dr Abba. Le centre d’enrôlement et le centre de lecture communal où stationnaient des véhicules de la mairie de Mahama ont été incendiés.

Mercredi matin, après l’inhumation de Lamine Mangane, considéré désormais à Maghama comme un martyr, les jeunes en colère ont incendié le domicile d’un habitant de Maghama accusé d’être une taupe des forces de sécurité. Ils menacent de venger leur mort, si les gendarmes impliqués ne sont arrêtés, traduits devant la justice et sévèrement punis.

Voici la liste des blessés, internés au CHR de Kaédi :

- Houlèye Alassane Sarr, 8 ans touchée aux fesses
- Mika Abou Sy, 14 ans balle sous le sternum
- Ifra Bassoum, 24 ans touché à la cuisse gauche
- Siradji Sall, 21 ans, touché au bras droit
- Mbaré Niang, 22 ans, touché à l’œil gauche par éclats de balle
- Amadou Diacko, 23 ans, touché à l’épaule
- Moussa Bassel Sow, 22 ans, touché à la clavicule gauche, donné pour mort par plusieurs sites et partis politiques. Il n'en est rien

Vieux Gaye de Kaedi


Cridem

Enrôlement : les raisons d’un malaise.




La région du Gorgol, située dans le sud mauritanien, ou prédominent les populations négro-africaines, est en effervescence depuis le samedi 24 septembre 2011. L’opération d’enrôlement des populations, entamée par les pouvoirs publics, dit-on, pour améliorer la fiabilité des fichiers d’état civil en est la cause.

Ce que reprochent les manifestants à cette opération est essentiellement le fait qu’elle repose sur une visée discriminatoire destinée à contester la nationalité aux populations de la vallée et ce qu’ils demandent est son arrêt systématique et immédiat ou, à défaut, sa suspension temporaire pour résoudre les problèmes engendrés aux tout débuts de son démarrage.

Des manifestations, au départ, strictement pacifiques, ont eu lieu dans la ville de Kaédi, capitale de cette région, avant de se répandre, deux jours plus tard, à la ville de Maghama, situé à 110 kms au sud-est de kaédi. Les forces de maintien de l’ordre dans ces deux villes, confondant manifestation et révolte, ont fait des interventions musclées pour étouffer dans l’œuf ce qu’ils ont qualifié de provocation et trouble de l’ordre public.

Ceci a conduit à une radicalisation du mouvement, et à une escalade de violences aux conséquences désastreuses sous formes d’actes de saccages et de vandalisme de la part des manifestants avec les conséquences regrettables que l’on a vu : des bâtiments administratifs brulés, des voitures calcinées, des échauffourées, des heurts, des courses poursuites, en somme une répression sauvage causant des dizaines de blessés et des morts. Devant cette détérioration malencontreuse de la situation, il est légitime de prendre du recul et se demander : Pourquoi en est-on arrivé là ?

La Mauritanie a engagé une opération d’enrôlement qui a débuté en Mai dernier. La nature de cet enrôlement et les objectifs visés sont profondément justifiés et profitables à toute la Mauritanie dans la mesure où il permettra de corriger le fichier actuel de l’Etat civil truffé d’erreurs et apportera un nouvel outil beaucoup plus performant, plus sur et plus fiable. Mais c’est le coté conceptuel de l’opération et sa mise en œuvre qui semblent être à l’origine de tous les malheurs que nous vivons aujourd’hui.

Les manifestations du Gorgol, loin d’être le fait d’instigateurs politiques, sont la résultante d’un ensemble de facteurs endogènes à la société et à l’administration mauritaniennes. Elles découlent d’une incompréhension générale des objectifs de l’opération, du refus de l’attitude et des comportements de ceux qui en sont chargés et surtout le souci profond d’être reconnu comme un citoyen à part entière et non entièrement à part. Les causes directes de cette réaction seraient à trouver dans les constats énumérés ci-après :

- Premièrement la mesure de cette opération à été mal appréciée. Une opération aussi sensible qu’un changement de fichier national d’Etat civil ne peut être exécutée sans une large concertation et participation de tous les acteurs de la scène politique et surtout des populations à travers les élus locaux et les organisations communautaires.

- Deuxièmement, le choix des hommes a été mal opéré, dans la mesure où les professionnels de l’Etat civil étaient exclus du processus qui se préparait sous leurs yeux de son commencement jusqu’à son aboutissement.

- Troisièmement le choix des membres de la commission nationale et des éléments devant composer ses structures de démembrement à travers le pays a été fait sans aucun respect des règles fondamentales, de compétence, d’expérience.

- Quatrièmement, la composition des membres de ces commissions à travers le pays a battu le record du manque de représentativité des différentes communautés qui cohabitent en Mauritanie.

- Cinquièmement le démarrage a été fait à la va vite sans aucune communication préalable à la hauteur de l’importance de cette opération.

- Sixièmement, le dispositif policé mobilisé au niveau des bureaux est également source d’inquiétude et même de suspicion parce qu’inexplicable pour une simple opération d’enrôlement de ce genre.

- Enfin septièmement, la nature des questions posées par les recenseurs et les dossiers exigés sont difficiles à confectionner surtout que notre société est nomade et encore peu encline à produire les documents civiles obligatoires (Actes de naissance, carte d’identités, certificat de mariages, de décès etc.). Les deux seuls documents les plus largement détenus par tous les mauritaniens de moins de quarante ans demeurent, encore aujourd’hui, l’extrait de naissance et la carte d’identité nationale qui sont le fruit du dernier recensement à valeur d’état civil malgré beaucoup d’erreurs de transcriptions des noms ou des dates de naissance.

Pour toutes ces raisons, beaucoup de voix s’étaient bien élevées pour demander aux autorités soit d’assouplir les procédures soit de suspendre les opérations sans réaction.

Avec le démarrage du recensement, arrivent les moments de frustration, vécus quotidiennement par les populations de toutes les communautés accompagnés d’un sentiment d’incompréhension et d’hésitation, avant les peurs et les inquiétudes, et enfin le summum de tous ces états mentaux et comportementaux trouvent leurs manifestations logiques en ces mouvements de contestation qui ne sont que l’extériorisation empirique d’un malaise et d’un mal-être sociaux.

Les réponses adéquate à ce genre de situation ne se trouve certainement pas du coté de la répression. Ne commettons pas les erreurs qui ont couté chers ailleurs dans d’autres pays. Il est temps que les gouvernants apprennent à écouter le cri du peuple car le peuple ne demande qu’à être respecté à défaut d’être adulé ou adoubé. A bon entendeur….

Abdoulaye Alassane Diop
Esprit libre


Cridem

Parti pour la Liberté l’Égalité et la Justice : Déclaration .




Très vive condamnation par le PLEJ (Parti pour la Liberté l’Egalité et Justice) de la répression barbare subie par des jeunes manifestants à Maghama.

Le Parti pour la Liberté l’Egalité et la Justice (PLEJ), condamne très vivement la répression dont la jeunesse de Maghama vient d’être l’objet dans la journée du mardi 27 Septembre 2011, journée au cours de laquelle des forces de l’ordre ont tiré à balles réelles sur des jeunes manifestants en en tuant un.

Il y’a eu neuf blessés dont l’un est décédé à la suite de ses blessures, ce qui porte le nombre de morts à deux. Il s’agit d’une répression sauvage d’un autre âge, répression qui prouve à quel point le pouvoir en place incarné par Abdel Aziz qui en est le seul responsable, est un pouvoir dictatorial, sourd au respect des Droits Humains dont la liberté de manifester pacifiquement.

Le PLEJ réclame que les auteurs directs de cette répression barbare soient relevés de leur fonction et traduits en justice. Il réclame en plus la libération immédiate des jeunes détenus et l’arrêt immédiat de cette opération injuste de recensement. Il profite de cette occasion pour condamner en même temps la répression des jeunes manifestants à Kaédi. Il réclame que les manifestations pacifiques des jeunes soient tolérées et que l’opération : Dénégrification de la Mauritanie cesse.

Nouakchott le 28 Septembre 2011
Le Bureau exécutif du PLEJ
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Mauritanie : Recensement de la population


Ousmane Dia du PLEJ souhaite l’intervention de la communauté internationale pour éviter le chaos

L'opération d’enrôlement de la population en cours est une œuvre délicate pour l'unité nationale . Au fur et à mesure que l'opération avance, tout le monde a fini par comprendre que les intentions de ceux qui sont derrière cette opération sont déjà connues .

Moult témoignages attestent que le recensement actuel ressemble à un projet de construction d'une " mauritanité "dont certains sont injustement exclus : une poignée de mauritaniens qui décide la " mauritanité " de leurs concitoyens, simplement par la couleur de leur peau sans oublier les sentiments d'humiliation, de frustration et de d'injustice que ressentent beaucoup de compatriotes dans plusieurs bureaux de recensement.

sans aucun doute, les dysfonctionnements de cette opération d’enrôlement ont partout été signalés par plusieurs partis politiques et de leaders d'opinion et nombreux, aujourd'hui , sont ceux qui demandent la suspension du recensement en cours .celle-ci pourrait-elle être synonyme du rétablissement des exclus dans leurs droits ?

Non , tout début de solution à la situation actuelle passe forcément par l'annulation pure et simple de l'opération d’enrôlement en cours . Parallèlement à cela, la communauté internationale (l’OCI, l’UA, l’OIF, l''ONU) doit intervenir dans cette situation .

Le problème de la Mauritanie est déjà identifié : recensement à caractère raciste . Cette communauté ne doit pas attendre que le pays soit dans le chaos pour intervenir à travers des dons humanitaires ou à travers des négociations .elle doit intervenir dés maintenant puisque tous les ingrédients sont réunis pour que la Mauritanie subisse le même sort que certains pays Africains .La communauté internationale doit intervenir car elle est l'unique solution au problème actuel. A bon entendeur salut!

Nouakchott le 29 Septembre 2011

Ousmane Amadou Dia
Membre du Comité Exécutif du Parti pour la Liberté , l' Égalité et la Justice ( P.L.E.J )

Aleg : Ouverture de la semaine régionale de la jeunesse.



Après le festival du fleuve organisé à Boghé du 16 au 20 courant, c’est au tour d’Aleg, la capitale régionale du Brakna, d’accueillir à partir de ce jeudi 29 septembre, la semaine régionale de la jeunesse et des sports organisée par le ministère de tutelle.

Ce rendez-vous historique rassemble des dizaines de jeunes venus des cinq mouqata’a de la région (Aleg, Boghé, Maghta Lahjar, Bababé et Mbagne) pour échanger leurs expériences.

La cérémonie d’ouverture de cette manifestation culturelle, artistique et sportive a été marquée par la présence du Wali mouçaïd chargé des affaires administratives, M. Alioune Fall, de son collègue chargé des affaires économiques et sociales, M. Abdallahi O. Mohamed Najim, du Hakem d’Aleg, M. Mohamed Ould El Cheikh Ould El Ghoth, des maires d’Aleg, de Boghé, de Aéré Mbar, de Mbagne, de Niabina et de Hijjaj, des chefs de services régionaux dont le délégué régional du MCJS, M. Mohamed Rachid et d’autres personnalités administratives, sécuritaires et coutumières.

Les représentants des jeunes issus des cinq mouqata’a ont défilé devant la tribune officielle du stade municipal de la ville en exhibant les différentes facettes de la culture mauritanienne caractérisée par la diversité et le brassage. Tour à tour, ils ont entonné des chants et des danses sur fonds d’ensembles instrumentaux qui allient la tradition et la modernité.

Souhaitant la bienvenue aux participants, le maire d’Aleg, M. Mohamed O. Ahmed Challah a d’abord exprimé « toute sa joie d’accueillir cet évènement qui ne manquera pas de contribuer au renforcement de l’unité nationale » avant de remercier « tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à sa réussite ».

Quant à M. Fall Alioune Fall, Wali mouçaïd chargé des affaires administratives, il s’est dit honoré de présider au nom de Mme la ministre de la culture, de la jeunesse et des sports à « cet évènement porteur d’espoirs et qui s’inscrit dans le cadre de l’exécution du programme du Président de la république, M. Mohamed O. Abdel Aziz, qui place la jeunesse au cœur de ses priorités ». Poursuivant sa dissertation, le représentant de l’Etat a loué « les multiples actions du gouvernement de Moulaye O. Mohamed Laghdaf, en faveur de la jeunesse ».

Avant de terminer, M. Fall a présenté la Wilaya du Brakna comme « un exemple éloquent de cohabitation intercommunautaire et de respect de la diversité culturelle où des jeunes d’horizons divers vivent en harmonie comme l’illustre parfaitement le choix du slogan ₺ cohésion, engagement, et développement pour la Nation₺ ».

Durant 4 jours, les jeunes d’horizons divers vont communier et échanger leurs expériences à travers diverses manifestations artistiques, culturelles et sportives (théâtres, sketches, matches de football). Le ministère de tutelle a débloqué la rondelette somme de 2 millions d’UM pour l’accueil, l’hébergement et la restauration des délégations. Les cadres du département ont également mis les mains dans la cagnotte pour la réussite de cet évènement qui a été reporté à deux reprises en moins de deux semaines.

En dépit des moyens financiers déployés, la mobilisation n’était pas au rendez-vous à la cérémonie d’ouverture qui est censée donner un avant-goût de la semaine régionale. Le Délégué régional est pointé du doigt par les organisateurs de la manifestation qui lui reprochent « sa gestion opaque des fonds et la légèreté avec laquelle il a préparé cette semaine régionale ».

Dans tous les cas, l’atmosphère morose qui a caractérisé cette cérémonie d’ouverture laisse supposer une improvisation en amont et en aval et un déficit de sensibilisation et surtout d’implication des acteurs locaux de la jeunesse, des sports et de la culture. C’est ce qui explique la cacophonie qui a marqué l’accueil et l’hébergement des délégations ainsi que les tâtonnements observés dans l’élaboration du programme des activités de la semaine.

Dia Abdoulaye



Source :
Dia Abdoulaye

jeudi 29 septembre 2011

Le chef du CAC de Kaédi : des rumeurs infondées sur l’enrôlement.




Le chef du centre d'accueil pour l'enrôlement de la population à Kaédi a nié l'existence de toute anomalie dans l'opération.

Il a critiqué "les rumeurs bizarres" véhiculées sur l'enrôlement. Répondant aux questions des envoyés spéciaux d'Alakhbar au chef lieu de Gorgol, Mohamed Mokhtar Ould Mohamed Mahmoud, chef du centre d'accueil a affirmé que les opérations de l'enrôlement "n'étaient pas à l'origine de ce qui s'est passé à Kaédi. Il y'a d'autres causes qu'on ne connait pas" a-t-il indiqué.

A Kaédi "nous avons l'un des taux les plus élevés d'affluence. Près de 4.700 personnes se sont déjà faites recenser" a-t-il ajouté.

"Nos agences sont formées et on traite les citoyens au même pied d'égalité. Ceux-ci s'ennuient, parfois de quelques procédures qui assurent la fiabilité de leurs documents: par exemple, le fait de leur demander leurs noms afin d'éviter d'éventuelles erreurs dans leurs dossiers" a-t-il reconnu.

"On ne demande à personne s'il récite la Fatiha (le prologue du saint Coran). C'est bizarre pour nous d'entendre de telles accusations" selon lui. Les opérations de l'enrôlement se poursuivaient ce matin à Kaédi dans la normalité. Interrogés par Alakhbar, des citoyens qui attendaient leurs rôles pour se faire recenser se sont particulièrement plaint de "la lenteur" des opérations.

D'autres citoyens ont évoqué des difficultés à obtenir des certificats de décès pour leurs parents. Cette situation se doit, disent-ils, à la "quasi absence" des services judiciaires.
www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie)

AFCD : Communiqué.




La répression violente par les forces de l’ordre des jeunes manifestants pacifiques de Kaédi et de Maghama du 24 et 25 septembre 2011 et celle de l’ensemble des mouvements de jeunes depuis le 25 février dernier confirme la dérive autoritaire inadmissible et inacceptable du régime. Elle augure d’une escalade aveugle aux conséquences imprévisibles.

Le décès d’un manifestant tué par balle à Maghama le 27 septembre 2011 constitue un événement de gravité particulière qui annonce le retour des années de plomb et leurs corollaires insoutenables en terme de pratiques liberticides, exactions et impunité.

Ces jeunes qui manifestent contre le recensement administratif à caractère civil exercent une liberté fondamentale garantie par la constitution et dénoncent une opération d’enrôlement discriminatoire.

L’AFCD continue à exiger l’arrêt immédiat de cette opération d’enrôlement très controversée et enjoint le pouvoir à faire preuve de plus retenue et de sens des responsabilités. Les déclarations du Ministre de l’intérieur constituent un déni d’une réalité particulièrement grave et préoccupante et dénote d’un autisme politique et d’un amateurisme flagrant dans la gestion des affaires publiques.

A cette occasion l’AFCD exprime ses sincères condoléances aux familles éplorées. L’AFCD réitère son soutien indéfectible aux manifestants, rappelle leurs droits inaliénables aux manifestations pacifiques, insiste sur la nécessité d’éviter l’instrumentalisation, de garder des comportements citoyens soucieux de préserver l’ordre public et garantissant l’intégrité des personnes et leurs biens.

Le bureau exécutif
28-09-2011

L'enrôlement ne sera pas suspendu ', répond Ould Abdel Aziz à Messaoud




Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz, a rejeté une proposition de Messaoud Ould Boulkheir, président de l'Assemblée nationale, s'agissant de suspendre l'enrôlement en cours qui est contesté par une frange de la population, a appris Alakhbar de source informée.

Dans la foulée, il semblerait qu'Ould Abdel Aziz a aussi rejeté d'autres propositions de Messaoud relatives à des réformes constitutionnelles, a ajouté la source.

Lors de l'ouverture de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale, Messaoud Ould Boulkheir avait déclaré que le plus grand danger qui menace la cohésion nationale est le recensement en cours.

Rappelons que le mardi 27 septembre, à Maghama (110 km de Kaédi au sud du pays) le jeune Lamine Mangane, âgé de 21 ans, est mort sous les balles de la police et le lendemain Moussa Bassel, un autre manifestant succombera à ses blessures.

Ce matin, des échauffourées se sont dégénérées en plein centre de Nouakchott, entre les militants de TPMN et les forces de sécurité.





Source :
Alakhbar (Mauritanie)

COD : Communiqué.



La ville de Kaédi connaît depuis hier de violents affrontements entre la police et une partie de la population sortie dans une manifestation pacifique. Selon les informations en provenance des lieux, les incidents se sont déjà soldés par des blessés et des dizaines d’arrestations dans les rangs des manifestants, l’incendie d’équipements publics et la destruction de biens.

Et comme la tension persiste toujours, il y a lieu de craindre une aggravation - Qu’à Dieu ne plaise - de la situation à tout moment. Les causes de ces événements remontent aux opérations de recensement qui n'ont pas été marquées par la clarté et la transparence nécessaires pour convaincre les citoyens et les rassurer sur leur finalité.

Devant la gravité de la situation et l’éventualité qu’elle dégénère en pire, les partis et acteurs de la COD signataires:

1 -Condamnent fermement la répression des manifestations pacifiques et demandent au gouvernement de cesser d’employer la violence contre les citoyens qui descendent dans la rue pour exprimer des revendications légitimes ;

2 -Condamnent la violence sous toutes ses formes et les destruction des biens publics et privés et rendent le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz entièrement responsable des conséquences désastreuses de la détérioration de la situation sécuritaire à Kaédi et dans le reste du pays qui a connu des affrontements similaires ces derniers jours ou est, semble-t-il, sur le point de les connaître, suite à la tension politique, à la détérioration des conditions de vie du citoyen et au manque de confiance dans les dirigeants actuels;

3 -Appellent le régime à trouver les solutions appropriées aux problèmes que posent les citoyens dans leurs manifestations, au lieu de recourir à l’usage du bâton, consacrant ainsi la dictature et confisquant le droit constitutionnel de manifester pacifiquement.

Nouakchott, le 25 septembre 2011

Les partis et acteurs signataires :

1- Avant-Garde
2- CDN
3- HATEM

4- MCD
5- PLEJ
6- RDU

7- RFD
8- Tawassoul
9- UNAD
10- UFP


Source :
COD via Ahmedou Bedah

RFD : Communiqué.



Le RFD suit avec beaucoup d'inquiétude les regrettables évènements en cours à Kaédi et à Maghama qui ont malheureusement entraîné des morts et des blessures ainsi que la destruction de certains biens publics et privés.

A cette douloureuse occasion, le RFD présente ses condoléances les plus attristées aux familles des défunts, prie Allah le Tout-puissant de les accueillir en son saint Paradis et souhaite prompt rétablissement aux blessés.

Le RFD rappelle sa condamnation des méthodes répressives du gouvernement ainsi que l'utilisation abusive de la force à l'encontre des manifestations pacifiques, en violation des dispositions de la Constitution et des lois en vigueur ; tout comme il condamne toutes les atteintes aux biens publics et privés.

Le RFD considère que le gouvernement devrait s'en prendre avec sagesse et équité aux origines et aux causes ayant entraîné ces contestations.

Dans ce cadre, le RFD renouvelle la position exprimée par son Bureau Exécutif dans sa déclaration du 7 Août 2011, qui exigeait la suspension immédiate des opérations d'enrôlement en attendant de corriger les manquements constatés ainsi que la révision des mécanismes de supervision afin de permettre davantage d'équilibre et de professionnalisme dans la conception et l'exécution de ces opérations.

Nouakchott, le 30 Chawal 1432 / 28 Septembre 2011

La Direction de la Communication



Source :
Communication RFD

Touche pas à ma Nationalité » : Aziz doit reprendre la main.




La Mauritanie traverse une crise profonde qui ne doit pas seulement être vue comme cette traditionnelle structuration de la scène politique qu’on appelle Bipolarité. Il n’y a plus lieu ici de parler seulement du dialogue politique comme préoccupation essentielle des Mauritaniens.

La question – le malaise – dépasse maintenant ce cadre pour atteindre celui de la problématique de survie inhérente à des considérations générales d’unité nationale, sérieusement menacée aujourd’hui par ce qu’il convient d’appeler « les évènements de Kaédi ».

Une crise qui vient s’ajouter à celle inhérente aux problèmes de gouvernance, de hausse des prix, du chômage des jeunes et de l’insécurité ainsi que du rapport de ces questions essentielles avec la politique qui doit permettre au pouvoir de mener à bien sa stratégie de développement sur le moyen terme (fin du quinquennat de Ould Abdel Aziz en 2014).

C’est pour cela que l’on pense, de plus en plus, que le président de la République doit transcender les considérations de Majorité et d’Opposition, inscrite dans une sorte de fixité sans objet, pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être. Ce qui compte pour le président et le Premier ministre – qu’il veut apparemment maintenir à tout prix – ce n’est pas les jugements de l’opposition portés sur l’action du gouvernement mais la satisfaction des attentes des populations.

Celles-ci commencent vraiment à douter des capacités de l’équipe que dirige le Premier ministre Moulay Ould Mohamed Laghdaf à apporter le « changement constructif » que le camp du président Aziz a brandi comme slogan de campagne mais aussi une sorte de feuille de route pour un développement global et durable du pays. Certes, il ne s’agit pas encore d’un retournement de situation qui puisse susciter déjà l’inquiétude du pouvoir en place, mais c’est un signe avant-coureur sur l’état de frilosité qui commence à gagner certaines franges de la population.

La question du recensement des populations repose le problème de l’agenda gouvernemental. Pourquoi s’obstine-t-on à mener de force ce qui n’est apparemment pas le meilleur moyen de plaire aux populations ? Car ce ne sont pas seulement les Négro-mauritaniens qui « se soulèvent » contre cette incongruité de recensement dont on ne connaît que peu de choses, mais, à tous les niveaux, l’on sen que l’opération n’a pas été suffisamment préparée.

De plus, en plus, on remet en cause la responsabilité du président Aziz qui veut, coûte que coûte, maintenir à la tête de l’Agence nationale d’état-civil, un proche qui manquerait de prédispositions pour mener à bien la mission. Quels secrets faut-il garder pour que ce soit uniquement cet homme et pas un autre ? A-t-on les financements nécessaires pour continuer la tumultueuse opération ?

Ne faut-il pas engager d’autres cadres, en veillant à la question de la représentativité pour que l’enrôlement soit accepté en tant qu’opération d’assainissement et de sécurisation de l’état-civil, et non comme une tentative d’exclusion ?

Avec tant de questions à la fois, on n’évoque plus seulement cette situation de remise en cause et de critique implicite de l’action du gouvernement qui se traduit par une réaction « épidermique » avec toujours la même explication : Si les choses ne vont pas vite, s’il y a des espoirs déçus, c’est la faute à « trop d’accumulations durant les régimes précédents » ! C’est pourtant d’un simplisme tel que cette propension à vouloir ramener tout à cet avant auquel appartient la quasi-totalité des hommes politiques qui n’étaient pas inscrit sur la liste « noire » des opposants à Taya, avant la chute de celui-ci, en août 2005.

La responsabilité, comme l’a dit une fois l’actuel président, lors d’une rencontre avec la commission de communication de sa campagne à la présidentielle de juillet 2009, est partagée. Il est facile de parler à chaque fois de « tarakoumat » (accumulations) pour expliquer tout et rien. L’éducation va mal, oui, c’est la faute à Taya (ou plutôt à son système) mais c’est aussi la responsabilité de tout le monde. Idem pour la santé, l’agriculture, la pêche, les banques, les mines, le commerce et les transports.

Pour tout ce qui ne va pas dans ce pays et auquel on peine à trouver LA solution depuis la chute de Taya. Sans parvenir vraiment à se départir de ces agissements qui sont souvent mis en avant pour expliquer cette sorte de statu quo ante qui empêche l’émergence de la « Mauritanie nouvelle » !

Pour que cette autre vision du développement politique, économique et social de la Mauritanie soit autre chose qu’une simple vue de l’esprit, qu’une théorie comme celles qui ont sous-tendu les campagnes de la « lutte contre la pauvreté », du « savoir pour tous » et de « l’émancipation de la femme », Aziz doit agir et n’ont pas réagir. Les réponses à apporter aux problèmes des Mauritaniens ne doivent pas être dictées par des considérations liées aux répliques à faire à l’opposition ou à des « priorités » qui tiennent de ce qui a été envisagé, dès l’arrivée du « président des pauvres au pouvoir » (gazra, lutte contre la gabegie, routes), non pas comme le début d’une action de développement – de changement – mais le TOUT d’une politique !

Si Aziz et son gouvernement font face aujourd’hui à tant de critiques, fondées pour la plupart, c’est parce qu’ils ont cédé à une sorte de fixation sur ces programmes à minima dont l’importance n’échappe certes à personnes mais qui relèguent au second plan d’autres actions à mener dans le cadre de la fonctionnalité même de l’Etat.

C’est ce qui explique cette impression de « gouvernance à vue », d’allocations de ressources à des domaines prioritaires, du point de vue du gouvernement, sans que cela s’inscrive dans une démarche économique qui tiennent compte des aléas d’une crise financière d’ampleur mondiale. Quand le président Aziz réitère sans cesse que le gouvernement mauritanien a les moyens de sa politique, l’on ne peut s’empêcher de sourire. Et de se dire qu’il s’agit, peut-être, de moyens qui relèvent de ces fameuses prévisions budgétaires qui fixent le budget de l’Etat à quelque chose comme 300 milliards d’ouguiyas !

Et l’on oublie que les budgets, pas seulement en Mauritanie, ne sont que des possibles. Des possibles qui peuvent « être ou ne pas être ». D’où les déficits fréquents dus aux fausses prévisions qui obligent le gouvernement, de manière quasi systématique, à faire voter une loi de finances rectificative par le parlement. On peut être sûr que ce sera le cas – encore une dois – cette année 2011. Avec les engagements libyens pris dans le cadre de la Table ronde de Bruxelles qui feront défaut, la catastrophe naturelle qui occupe le Japon depuis de longs mois, et avec lui, d’autres bailleurs de fonds occidentaux de la Mauritanie qui craignent les retombées d’une récession de l’économie nipponne sur leurs pays.

Face à tant d’impondérables économico-financiers, Aziz doit reprendre les choses en main. Et la première chose qu’il doit privilégier c’est le dialogue avec son opposition, non pas pour faire taire les critiques de celle-ci, mais pour dégager le « front » politique pour pouvoir s’occuper du défi économique – vraiment énorme – que le gouvernement actuel n’arrive pas à relever.

Sneiba Mohamed

Cridem

UFP : Déclaration sur les évènements de Maghama.




Lundi 26, mardi 27 et mercredi 28 septembre, Maghama a été le théâtre de manifestations légitimes de jeunes, protestant contre l’enrôlement discriminatoire voire raciste. Les forces de la gendarmerie ont eu recours à leurs armes durant la journée du mardi 27 septembre, tuant un jeune et blessant gravement plusieurs autres.

Les conséquences de cette répression sont donc graves car il y a eu mort d’homme. La déclaration du Ministre de l’Intérieur relative à ces événements, loin de contribuer à l’apaisement, n’a fait que confirmer l’entêtement du pouvoir, au grand mépris de l’opinion.

L’Union des Forces de Progrès (UFP) condamne une fois encore la politique répressive du pouvoir dont les forces de sécurité n’hésitent plus à tuer des citoyens, qui n’ont fait qu’exprimer leur mécontentement par rapport à un recensement qui menace leurs droits citoyens.

L’UFP présente ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt et souhaite à tous les blessés un prompt rétablissement. L’UFP exige des autorités qu’elles suspendent les opérations d’enrôlement, en espérant que cette mesure contribuera à apaiser les passions, à restaurer la paix des cœurs et des esprits des jeunes et à rassurer les communautés qui en sont victimes.

L’Union des Forces de Progrès lance un appel pressant à tous ceux qui manifestent contre l’enrôlement injuste organisé unilatéralement par le pouvoir, de s’abstenir de tout comportement à caractère racial et violent susceptible de porter atteinte à la vie et aux biens des citoyens, en vue de préserver la paix civile et l’unité nationale..

Nouakchott le 28 septembre
La Commission de Communication


à www.cridem.org


Source :
Union des Forces de Progrès

Le président doit s’adresser à la nation




L’escalade des manifestations des militants du mouvement « Touche pas à ma nationalité » qui viennent pour la première fois aujourd’hui de gagner la capitale Nouakchott, en termes de voitures incendiées et d’autres actes de colère, doivent conduire l’homme fort de Nouakchott à adresser un discours à la nation.

Une allocution d’apaisement qui préserve l’unité nationale et l’intérêt général est qui est souhaitable de nature à suspendre définitivement l’opération d’enrôlement selon l’hypothèse haute, sinon provisoirement avec des rectificatifs selon l’autre option basse.

Ce discours serait aussi salutaire dans la mesure où il met de l’eau dans le moulin du ministre de l’intérieur, dont la fermeté dans la gestion de ce dossier a plutôt jeté l’huile sur le feu.

Le discours présidentiel doit intervenir dans les plus brefs délais, pour ne se confondre à l’arrivée tardive d’un médecin au chevet d’un patient raide, comme cela était le cas de Ben Ali et de Moubarak dont les allocutions traînardes n’avaient pas réussi à les évincer du haut du perchoir.

L’allocution d’apaisement est plutôt louable dans la mesure où elle pourrait bénéficier d’estime de la part des partis politiques, des Ong défenseurs de l’homme et des citoyens qui condamnent vivement cette escalade et qui aspirent à vivre enfin égaux et unis.

mdmdlemine



Source :
MOML pour Cridem

Urgent : Violentes manifestations à la médina 3.




Voitures brûlées, grenades lacrymogènes inondant la Medina 3, des scènes de course-poursuite entre les manifestants et la police , c’est le spectacle qui se produit depuis une heure à Nouakchott.

En effet, les manifestations ont repris ce matin à Nouakchott à la suite du mot d’ordre du mouvement TPMN en réponse à la répression contre des jeunes à Maghama.

Les accrochages entre les forces de l’ordre et la police anti –émeute oppose en ce moment les deux camps.



Source :
Temps Forts (Mauritanie)

Tawassoul met en garde contre toute tentative de faire des évènements du Gorgol une «crise raciale»




Le parti « Tawassoul » (Rassemblement national pour la réforme et le développement, RNRD) déclare regarder les évènements survenus dans la wilaya du Gorgol « avec une grande inquiétude et une profonde douleur ».

Dans un communiqué publié ce mercredi par le parti d’obédience islamiste, et membre de la coordination de l’opposition démocratique, et dont Sahara média a reçu une copie, « qu’il ne cache pas sa peur des tentatives de sortir les protestations de citoyens contre des politiques qu’ils trouvent injustes et préjudiciables à leurs intérêts, pour en faire une crise raciale de nature à faire resurgir les tentions qui ont enfreint à l’unité nationale du pays il y a quelques années ».

Le parti a indiqué que l’entêtement des pouvoirs publics à user de violence contre les manifestations politiques « est une attitude irresponsable ».

Tawassoul a lancé un appel pressant à tous pour faire comprendre au pouvoir que ce pays « ne supporte pas qu’on se joue de la relation entre ses fils et qu’il ne pardonnera pas à celui qui met en avant des intérêts politiques ou des objectifs sécuritaires restreints pour porter préjudice à l’unité nationale de la Mauritanie ».


www.cridem.org


Source :
Sahara Médias (Mauritanie

Recensement: nouvelle manifestation à Maghama, une maison incendiée




Une nouvelle manifestation contre un recensement contesté par les Noirs de Mauritanie a éclaté mercredi à Maghama (sud), où des jeunes ont brûlé le domicile d'un homme accusé d'être un "indicateur" des forces de l'ordre, selon un porte-parole des manifestants.

La manifestation a eu lieu à la fin de l'enterrement d'un homme tué par balle mardi lors de la dispersion d'une précédente manifestation par des gendarmes, a affirmé à l'AFP ce porte-parole sous couvert de l'anonymat.

"Les jeunes étaient excédés par la présence de forces de l'ordre au cimetière. Les gendarmes qui étaient venus, soi-disant pour sécuriser la cérémonie, ont fini par se retirer à la demande de l'imam qui dirigeait la cérémonie funèbre", a-t-il expliqué. Mais après l'enterrement, "ils se sont rendus au domicile de l'indicateur, qu'ils ont incendié", a-t-il ajouté.

Depuis le 24 septembre, des manifestations violentes ont lieu dans le sud de la Mauritanie, à Maghama, mais aussi à Kaédi, qui ont fait un mort et plusieurs blessés, au moins une quinzaine, selon des organisations de défense des droits de l'Homme.

Des partisans du mouvement "Touche pas à ma nationalité", à la pointe de la contestation, jugent le recensement en cours "discriminatoire", "raciste" et réclament qu'on l'arrête, ce qu'a exclu le gouvernement.

La Mauritanie est un pays multiethnique de trois millions d'habitants où des affrontements entre Noirs et Maures blancs s'étaient produits en 1989 et 1990, occasionnant l'exode de milliers de Noirs vers le Sénégal et le Mali, dont une grande partie a aujourd'hui été rapatriée.

AFP

Aioun : Un thermos s'explose dans le bureau de la gendarmerie.




Un thermos contenant un corps et des produits chimiques dégageait une odeur nauséabonde qui dérangeant les passagers qui étaient au bord d'un bus de la société SONEF durant le trajet Néma -Aioun. Ne pouvant plus supportaient l'odeur, ils ont demandé au conducteur du bus de s'arrêter pour savoir de quoi il s'agit.

Celui-ci amène le bus au poste de la gendarmerie et là, les gendarmes se mettent à fouiller le bus et c'est dans l'une des portes bagages qu'ils trouvent un thermos contenant ce qui sentait mauvais. Les gendarmes l'amènent dans leur bureau et c'est au moment de l'ouvrir qu'il a explosé. Et heureusement, l'explosion n'a causé que des légers dégâts matériels,rapportent des sources sécuritaires.

Le chef demande à ce que le conducteur du bus soit arrêter et ils ont convoqué la femme qui devait réceptionner le thermos.

Celle-ci arrive au bureau de la gendarmerie et elle dira qu'elle est teinturière et le thermos contenait des colorants qu'elle a commandés de Néma. Tandis le conducteur, il a dit qu'il ne connait pas ce que contenait le thermos. Et il ajoute, que quelqu'un le lui a remis hermétiquement fermé et le nom et le numéro de téléphone de la destinataire inscris la dessus.

Le Commandant de la gendarmerie prend quelques débris du thermos et des corps qu'il envoie au laboratoire scientifique de Nouakchott pour des analyses, indique notre source . Le conducteur du bus et la femme sont mis en garde à vue et la gendarmerie ouvre une enquête pour plus d'informations.

Selon une source sécuritaire, le cas est délicat et il faut qu'ils sachent à quelle fin devait être utilisé la contenance de ce thermos. Le commerçant ou la personne qui l'a envoyé de Néma doit répondre à la convocation de la gendarmerie,a-t-elle ajouté. Notons que l'affaire a eu lieu, mardi en fin d'après-midi,note notre correspondance.

www.cridem.org


Source :
Alakhbar (Mauritanie

mercredi 28 septembre 2011

Ba Adama Moussa : « Les notables et leaders d’opinion devraient réagir plus tôt pour éviter les dérapages de Kaédi et de Maghama ».



A propos des évènements douloureux de Kaédi et de Maghama, qui ont mis face à face les forces de sécurités et des militants du mouvement « Touche pas à ma nationalité », Bâ Adama Moussa, l’un des dirigeants de l’Union pour la République (UPR) et ancien porte-parole du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz lors de la campagne électorale de juillet 2009, pense que les « notables, hommes politiques et leaders d’opinion auraient dû agir plus tôt pour éviter les dérapages de ces derniers jours ».

Bâ Adama Moussa a, dans un contact téléphonique avec Sahara média, ajouté qu’il « est du devoir de tous les mauritaniens de se mettre, sans tarder, à la recherche d’une solution au problème posé », précisant qu’une sensibilisation à grande échelle doit être menée dans toutes les régions du pays sur l’enrôlement des populations « pour éviter que ce qui s’est passé à Kaédi et à Maghama ne fasse tache d’huile ».

Et ce dirigeant de l’UPR de conclure en disant que, de toutes les façons, « le fait que le président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz ait déclaré récemment que « tous les mauritaniens seront recensés » constitue une assurance pour ceux qui doute de l’objectif réel des opérations d’enrôlement.


Source :
Sahara Médias (Mauritanie)

La présidente de « Sursaut » reçue par le président de la République



Lalla Mint Cherif, présidente du nouveau parti « Sursaut de la jeunesse pour la Nation » a été reçu aujourd’hui mardi 28 avril par le président de la République.

Il a été question, au cours de cet entretien, du dialogue politique national en cours et d’autres questions nationales. Elle a déclaré avoir reçu les encouragements de Mohamed Ould Abdel Aziz.

Par rapport aux derniers troubles à Kaédi et Maghama, le parti Sursaut, enverra une mission au Gorgol.

Khalilou Diagana
Pour Cridem

Appel.




Nous venons d’apprendre avec tristesse et amertume le décès du jeune Lamine Mangane à Maghama (Gorgol, Mauritanie). Lamine Mangane aurait été tué par les forces de l’ordre en marge de la manifestation anti-enrôlement qui a eu lieu ce mardi 27 septembre 2011 dans cette ville du sud du pays.

Nos pensées et prières vont à sa famille. Plusieurs blessés, dont certains gravement atteints, ont été relevés lors de cette manifestation. Nous, signataires de cet appel, condamnons avec la plus grande fermeté cet assassinat ignoble et en tenons les autorités mauritaniennes pour seules responsable.

Nous exigeons qu’une enquête indépendante soit rapidement diligentée pour faire toute la lumière sur ces violences policières et pour que les coupables soient identifiés et sévèrement punis.

Aux jeunes qui manifestent, nous lançons un appel solennel pour déjouer toutes tentatives de détournement de leur combat juste et courageux en évitant tout recours à la violence et en refusant de répondre aux multiples provocations.

Signataires

1. Ba Bocar - Strasbourg - France
2. Ing Ibrahima Ba - Virginia - USA
3. Pr Mohamed Baba – Clermont Ferrand - France
4. Pr Toka Diagana – Washington DC – USA
5. Hacen Ould Lebatt - Marseille - France
6. Dr Abderrahmane N’Gaidé - Dakar - Sénégal
7. Adama N’Gaidé - New York - USA
8. Abdoul Mbow - Cincinnati - USA
9. Pr Ely Mustapha – Tunis - Tunisie
10. Abdel Nasser Ould Othman Sid'Ahmed Yessa - Paris - France
11. Ing Mohamed Fall Ould Sidatt - West Virginia - USA
12. Abdoulaye Tandia - New York - USA
13. Dr Bouna Moussa Tandia - Bruxelles - Belgique
14. Thierno Tandia - Paris - France
15. Mohamed Ould Tolba - Washington DC - USA





www.cridem.org


Source :
Initiateurs de l'Appel

Les partis de la Majorité Présidentielle : Déclaration




Les Partis de la Majorité Présidentielle qui suivent attentivement les événements, liés aux opérations d’enrôlements survenus à Kaédi et Maghama déclarent ce qui suit :

1. Présentent ses condoléances à la famille du défunt et souhaite prompt rétablissement aux blessées.

2. Appellent tous les citoyens desdites zones au calme et aux respects des édifices publics et propriétés privées ainsi que le respect de l’expression des points de vue dans le cadre des lois et règlements.

3. Demandent au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires susceptibles de conduire à l’apaisement et à la tranquillité.

Nouakchott, le 28/09/2011

mardi 27 septembre 2011

IRA-Mauritanie: Communique meutre de Mangane






Le 27 septembre 2011, la manifestation des jeunes du mouvement Touche pas à ma Nationalité a été réprimée dans le sang à Maghama (110km de Kaédi). Le jeune Lamine Mangane âgé à peine d’une vingtaine d’année, est tombé sous les balles de la police du pouvoir discriminatoire en Mauritanie. Selon nos sources sur le terrain, plusieurs manifestants seraient blessés et/ou arrêtés et des dégâts matériels enregistrés.
IRA Mauritanie :

-Rappelle que cet acte d'assassinat et le processus qui l'a précédé, est bel et bien la preuve que ceux qui ont perpétré la tentative de génocide contre les noirs de Mauritanie, entre 1986 et 1992 sont encore aux commandes du pays et bien personnifiés par le général Mohamed ould Abdel Aziz qui gravitait autour de ould Taya pendant cette écope sombre;
- lance un appel aux organismes et juridictions internationaux pour qu'ils braquent leur projecteurs sur la Mauritanie, ou une clique de présumés génocidaires, restés impunis, sont sur le point de rééditer leur forfait aux détriment des populations noires de Mauritanie;


- Condamne sans réserve le meurtre barbare, ignoble et injustifiable de Lamine Mangane, perpétré de sang froid ;
- Exprime sa douloureuse sympathie à la famille de la victime, à ses proches et à toute la jeunesse consciente de ce pays.
- Exige une enquête pour élucider les circonstances de cet assassinat et à traduire ses auteurs devant la justice. La mort de Lamine ne peut en aucune maniere rester impunie.
- Prend a témoin l’opinion nationale et internationale sur les graves dangers que fait planer le pouvoir du Général Mohamed Ould Abdoul Aziz, sur la stabilité et l’unité du pays.

Si l’autorité perçoit cet assassinat comme un acte de dissuasion, elle se trompe lourdement, il risque au contraire d’envenimer la situation et de semer le chaos.
Notre organisation recommande l’arrêt immédiat de cet enrôlement discriminatoire et la mise sur pied d’une commission nationale représentative pour réfléchir sur les meilleures approches pour un état civil fiable et inclusif.

La Commission Communication

Kaédi : les blessés de Maghama arrivent à l’hôpital




Sept personnes blessées à Maghama au cours des heurts entre force de l’ordre et manifestants anti-recensement viennent d’être évacuée à Kaédi.

Selon notre source qui se trouve à l’hôpital de Kaédi, elles ont toutes été blessées par balles et leurs âges se situent entre 08 et 24 ans.

Au cours des manifestations contre le recensement à Maghama, ville située à 120 kilomètre de Kaédi, le centre d’enrôlement et le CLAC ont été saccagés par des manifestants.

Khalilou Diagana
Pour Cridem

La machine répressive du General s’affole


Une victime en la personne Lamine Mangane a Maghama, vient de tomber, pour avoir manifesté contre l’injustice, rahimahou Allah. Le régime militaire de Nouakchott vient de nous rappeler la nature liberticide et meurtrière qui caractérise tous les pouvoirs militaires en Afrique.
La violence ne règle rien, Ghaddafi, Salah, Assad et tous les autres l’ont déjà compris à leurs dépens.
Le sang mauritanien est sacré, réveillons nous pour contenir ce drame avant l’embrasement !

Les temps changent, et les mauritaniens veulent changer leur pays.
La bourde de Maghama est condamnable, il faut la condamner tous ensemble.
Vive la Mauritanie unie, démocratique et solidaire.
Ely Ould Sneiba

Manifestation anti-recensement : Un mort et des blessés à Maghama




Lamine Mangane, âgé de 19 ans a été tué par balle pendants les manifestations contre l’enrôlement à Maghama. Le chef du centre d’enrôlement serait lui aussi gravement blessé. Des manifestations contre les opérations d’enrôlement ont eu lieu a Maghama située à 110 km de Kaédi, ce mardi 27 septembre.

Les manifestants, selon un conseiller municipal de cette ville, sur fond de heurts avec la police, ont saccagé le centre d’enrôlement et caillassé des voitures. Il y aurait des blessés et plusieurs arrestations. Le Maire de Maghama, Al housseynou Wade et le député Niang Mamaoudou ont quitté d’urgence Kaédi pour se rendre dans leur ville.

Avant Maghama, la ville de Kaédi a été le théâtre de violents heurts entre les forces de l’ordre et des jeunes du mouvement « Touche pas à ma nationalité » qui manifestent contre une opération d’enrôlement entamée par les autorités mauritanienne depuis quelques mois.

Khalilou Diagana
pour Cridem

MBagne: Démarrage d’un séminaire de formation au profit des promotrices MPE membres du GFEC



La ville de M’Bagne abrite depuis dimanche, 18 septembre, un séminaire de 10 jours organisé par le PRECAMF (Projet de Renforcement de Capacités des acteurs de la Micro-Finance) qui dépend de la Direction de l’Insertion du Ministère Délégué Auprès du Ministère d’Etat à l’Education Nationale chargé de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et des TICS.

Une trentaine de femmes participent à ce séminaire qui s’inscrit dans le cadre d’un programme de formation en gestion des clients et adhérents des institutions de micro-finances, partenaires du projet a affirmé M. Sadbouh O Sidaty, expert consultant du PRECAMF, chargé de la micro-entreprise et des AGR.

C’est à ce titre que 30 femmes promotrices de MPE et clientes du Groupement Féminin d’Epargne et de Crédit (GFEC)/COOPEC DAR participent à cette session de formation de dix jours en vue de maîtriser des outils et concepts, nécessaires à la conception et la gestion de leurs projets selon la méthodologie GERME a ajouté M Sadbouh.

Cette session de formation a été précédée d’une sélection de six institutions de Micro-Finances partenaires du projet dont le GFEC qui est implanté dans la Moughata’a de M’Bagne depuis Décembre. Et ce, grâce au dynamisme de madame Bâ, née Aîssata Niang, qui préside ce vaste réseau de micro-finances en Mauritanie et qui est aussi Consultante auprès du Bureau Mauritanien Etudes et Conseil (BUMEC) qui exécute la formation pour le compte du PRECAMF.

Un projet financé par la Banque Africaine de Développement.


La formation bénéficie à 1500 femmes simultanément à Tidjikja, Aleg , M’Bagne et Nouakchott. Le séminaire a pour objectif de permettre aux femmes d'acquérir de nouvelles connaissances en gestion des Moyennes et Petites Entreprises (MPE) selon la méthodologie GERME (Gérer Mieux votre Entreprise).

Parmi les modules qui seront dispensées au cours de ce séminaire, on peut citer: la présentation du programme GERME, le jeu d'entreprise (le cycle économique élémentaire des affaires, l'entreprise et la famille), le Marketing, l'Approvisionnement, le Plan d'Action, la Gestion des Stocks, le jeu d'entreprise module 2 (comprendre la demande et l'offre), le Calcul des Coût, la Comptabilité et enfin la Planification Financière.

Toutes ces thématiques seront développés dans leurs moindre détails par les deux consultants chargés de la formation; à savoir: Aissata Niang et Abdoul Aziz Mamadou Thiam.

Dans le cadre de cette formation, le GFEC a mobolise son staff Cheptou mit Diaha Presidente comite de credit et Mamadou Malick Diallo Animateurs GFEC Nouakchott sont venus preter main forte a Mr Seck Souleymane leur dynamique animateur a MBagne pour l encadrement de leurs membres



A terme, les bénéficiaires devront acquérir de nouvelles connaissances en gestion des MPE. Ce transfert de compétences au profit des femmes de la localité de M'Bagne, qui du reste fait partie des grandes poches de pauvreté de notre pays n'aurait pas été possible sans l'implication personnelle de madame Bâ, née Aîssata Niang qui a toujours fait de la promotion des femmes du département de Hébiyabé et Yirlaabé une affaire personnelle.

"Force Tranquille" comme la surnomment les M'Bagneois a démontré qu'on peut servir sa communauté en faisant la politique autrement. La dernière fois, elle était au bercail avec les cadres du département pour prêcher de vive voix la réconciliation et la paix entre frères ennemis. Mais cette fois, elle est venue enseigner comment gagner l'argent sans quémander.

Il faut noter qu'eu égard au niveau très consistant des modules de formation, les formateurs ne menagent aucun effort pour une bonne compréhension des compétences transférées.

Thièrno Souleymane
Cp Quotidien de Nouakchott / Brakna

lundi 26 septembre 2011

Tagant/ Coup d’envoi des festivités de la semaine régionale



Le coup d’envoi officiel des festivités de la semaine régionale du Tagant a été donné ce lundi 26 septembre 2011 par le Wali du Tagant monsieur Mohamed Moustapha Ould Mohamed Vall.
Dans la tribune officielle érigée pour la circonstance, on notait la présence des représentants de l’administration (Walis adjoints, Hakems, chefs d’arrondissement), des élus de la région (maires, députés, sénateurs), des responsables de la sécurité régionale, des cadres, des hommes politiques, des notables et des représentants de la société civile des trois Moughataa du Tagant ainsi que certains chefs de services régionaux.
Les délégations départementales, véritables attractions de la cérémonie, ont défilé dans l’ordre et la discipline arborant des banderoles qui traduisent leur engagement en faveur de l’unité nationale, la paix sociale et la culture au service du développement.
Le Wali du Tagant n’a pas manqué dans son discours de magnifier la place qu’occupe cette jeunesse, son degré d’éveil et le rôle qu’elle joue dans le développement socio-économique et culturel de la région. Il a mis l’accent sur la politique mise en œuvre par l’Etat pour l’épanouissement de la jeunesse et les nombreux efforts consentis par les pouvoirs publics pour l’insertion de cette frange sociale sur laquelle repose l’avenir du pays. Mohamed El Moustapha Ould Mohamed Vall a saisi l’occasion pour inviter les compétiteurs à faire preuve de dépassement et de fair-play avant de déclarer ouverte la première édition de la semaine régionale du Tagant placée sous le thème de « rôle de la jeunesse dans la consolidation de l’unité nationale et le développement. »
Ce fut ensuite au tour de la troupe de Nimlane d’étonner le chant de bienvenu sous les yeux admirateurs des officiels et du public.
Après la cérémonie d’ouverture, le public a été convié à une conférence traitant du rôle historique et culturel du Tagant tenue dans la salle des réunions de la mairie de Tidjikja. Au même moment, le coup d’envoi a été donné pour le concours de récitation du Coran, la Sira et les Hadiths mais aussi pour l’organisation des jeux traditionnels (Djameth, Kourour et Sighe). Un match de Football est prévu dans l’après midi et dans la soirée ce sera au tour des troupes artistiques d’animer une soirée folklorique.
Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr