jeudi 18 février 2010

De la part de Abderrahmane Ould Sneiguel


Objet : Droit de réponse


J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir publier ces quelques lignes que je vous adresse au titre de mon droit de réponse :

En réponse à l’article publié par votre site en date du 13 février 2010 et relatif au problème de l’eau à Achram et dont nous espérons que le titre exprime plus d’optimisme que d’étonnement,

Votre source d’information a préféré garder l’anonymat ; néanmoins, je tiens à remercier Monsieur C.O.M. - puisqu’il veut s’appeler ainsi - au nom des populations de la commune pour l’intérêt porté à leurs problèmes. Tout en rappelant que celui de l’eau est, par ailleurs, l’un des problèmes hérités d’une longue période de mauvaise gestion que tout le pays a vécue.

Je me félicite, également, que ce problème soit posé de nouveau dans le contexte précis où les hautes autorités accordent une attention particulière à la vie des citoyens et à leur bien-être.
Une réponse objective suppose un rappel de l’historique de la question.

Il s’agissait, au départ d’un groupe électrogène qui était pris en charge par la direction de
L’Hydraulique.

Ensuite, ce fut le tour de la SONADER, puis par la Société française des Routes RAZEL.
Vint, enfin, celui de l’ANEPA qui a signé un contrat avec deux notables de la Commune, en l’occurrence M. Bestami Ould Brahim et moi-même, Rajel Ould Sneigtuel.

A un certain moment, le premier avait démissionné pour des raisons de non rentabilité de l’opération.
Par contre, moi, j’ai accepté de continuer mon travail, convaincu que la dimension sociale et humaine de l’opération compte beaucoup plus que sa rentabilité financière.
Le groupe est tombé en panne plusieurs fois ; ce n’est que normal. J’ai été amené à le remplacer par le mien propre pendant quelque temps, jusqu’à sa réparation.

Quant à la panne de la semaine dernière, certes, elle a eu lieu ; mais elle a été réparée et l’eau est disponible, même dans les quartiers les plus éloignés (El Basra, par exemple).

Informées de la panne, les autorités administratives dans la Wilaya se sont rendues à Achram pour s’enquérir de la situation, conformément aux orientations des Hautes Autorités du pays qui font des problèmes des populations la priorité des priorités. Voilà la réalité.

Enfin, je voudrais remercier tous ceux qui ont contribué à faire connaître ce problème, car ils nous aident à obtenir un groupe nouveau qui sera, de toute façon, géré par un habitant de la Commune.
J’invite les bonnes volontés à partager leurs idées constructives avec nous pour éviter la dispersion des efforts.


Rajel Ould Sneiguel


A Monsieur Rajel Ould Sneiguel

Le droit de réponse de Rajel Ould Sneiguel fait suite à un article paru dans le blog khalilsow.blogspot.com sous le titre « le problème d’eau à Achram en passe d’être réglé ». Rajel Ould Sneiguel qui semble vouloir se défendre des « accusations » qui lui y sont adressées, n’y fait, aucunement, allusion à la somme de 4.664.000UM en sa possession et dont une partie devait, normalement, servir pour la maintenance de la station de pompage dont il est le gérant.
Notre propos ici, n’est nullement d’engager une polémique avec lui, mais c’est surtout d’attirer son attention sur le fait que nous n’avons fait que répercuter la conclusion sanctionnant l’enquête menée à Achram par la commission dépêchée par le Wali du Tagant.
Les membres de cette mission dont le Hakem de Moudjeria, le chef de service régional de hydraulique chargé du Tagant, le chef de service régional de l’ANEPA, sont tous d’avis que l’argent en question est entre les mains du gérant et qu'il devait normalement en utiliser une partie pour la maintenance du groupe. Que Rajel Ould Sneiguel use de son droit de réponse pour réagir contre ce qu’il considère comme une attaque, rien de plus normal. Mais qu’il fasse de la diversion en escamotant l’essentiel, il donne libre court à la confusion.
Khalil sow

Brakna: Mobilisation contre l’excision







Jusque là encore, seule Tostane, une ONG Internationale qui possède son siège au Sénégal et qui dispose d’une Antenne régionale au Brakna (l’unique d’ailleurs en Mauritanie) s’est illustrée dans la lutte contre les Mutilations Génitales Féminines (MGF).

Mais est-il besoin de le faire remarquer, Madame Moulati Mint El Mokhtar, la Ministre en charge des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille s’emploie depuis sa nomination à la tête du département à impulser davantage de dynamisme du combat engagé contre les Mutilations Génitales Féminines.

En témoigne les deux voyages successifs qu’elle a effectués dans la région pour parrainer des manifestations portant sur la problématique de l’excision. La première remonte au 22 Novembre dernier dans le village de Sinthiane Diama (à 68 kilomètres de Boghé) et la seconde visite a eue lieu le dimanche, 07 Février à Aleg pour présider la cérémonie de lancement des activités marquant la célébration de la journée mondiale dédiée à la lutte contre les mutilations génitales féminines.

Ces deux déplacements en moins de 3 mois, dénotent un regain d’intérêt des autorités nationales au plus haut niveau pour la lutte contre ce fléau qui impacte négativement sur la santé de la reproduction. Les chiffres alignés par le Représentant résident de l’UNICEF dans notre pays, M. Christian Skoog en disent long sur la gravité de ce fléau dans la région du Brakna.

88,1%, tel est le taux de prévalence d’excision dans la Wilaya et qui justifie le choix de la région pour abriter cette cérémonie consacrée à l’éradication de ce fléau et qui est placée sous le thème « Ensemble pour l’Abandon de l’excision ». Ce qui fait dire au diplomate Onusien « ces mutilations qui relevaient d’un tabou enraciné et pernicieux bénéficient aujourd’hui d’une mobilisation à la hauteur du défi ouvrant la voie à de réels espoirs pour rétablir le droit fondamental de l’intégrité physique de chaque fille et de chaque femme ».

M. Skoog a également précisé que le thème de cette année qui met en avant le rôle des hommes et des jeunes dans l’élimination des MGF participe à la logique de mobiliser toutes les volontés et toutes les influences pour venir à bout de ce déni de droit car « c’est cet esprit de coalition agissante qui n’a de cesse de s’élargir avec notamment les nouveaux engagements et Fatwa des Imams ; en particulier la dernière Fatwa nationale».

Profitant de cette grande journée consacrée à la lutte contre l’excision, madame le Ministre a quant à elle expliqué, les grandes orientations et mesures prises par l’Etat Mauritanien conformément au programme de reforme du Président de la République en matière de rapprochement de l’administration avec ses administrés a-t-elle précisé.

Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, célèbre la journée mondiale de lutte contre les MGF sous le slogan “Ensemble pour l’abandon de l’excision” dans un contexte national, en particulier marqué par une lutte sans merci contre toutes les pratiques discriminatoires à l’égard des femmes a-t-elle conclu à ce sujet. Il est indispensable pour réussir cette lutte d’adopter des mesures d’accompagnement au profit des femmes qui exercent ce métier. Car, la plupart de ces dames vivent grâce à l’exercice de ce métier.

Thièrno Souleymane cp Brakna


www.cridem.org


Info source :
Quotidien de Nouakchott