vendredi 25 février 2011

Le fond culturel mauritanien est foncièrement noir




On ne le dira jamais assez, le fond culturel mauritanien est foncièrement noir et le festival de Chinguetti en a apporté des preuves irréfutables malgré les efforts fournis, à dessein, pour les dissimiler. Les troupes artistiques traditionnelles de Oualata, de Chinguetti, de Tichit et de Ouadane, ont toutes chanté des airs à forte connotation négroïde.

Non seulement, la cadence de leur tam-tam, la rythmique de leurs chants n'avaient rien à voir avec la culture arabo-berbère, mais les paroles de leurs chants qui remontent d'un lointain passé, n'a rien d'arabe, rien de berbère, rien de Hassanya.

D’ailleurs lors de la prestation de la troupe de Oualata, les organisateurs se sont rendu compte, tardivement, de leur méprise en laissant les chanteuses entonner un air totalement nègre. Ce qu’ils voulaient cacher est apparu au grand jour et pour réparer leur bévue, ils ont demandé à un guitariste maure d'accompagner la troupe. Mais c'était tout simplement pitoyable.

Les bonnes dames n'arrivaient plus à suivre le tempo. L’introduction de la guitare a totalement dénaturé leur chant.

Un autre exemple c’est celui de la troupe de Tichit qui a apporté avec elle de petits tambours style bambara et peul Macina (un legs d'un passé glorieux des fondateurs de cette ville historique qui avait accordé l'hospitalité au Chrif Abdel Moumine l'ancêtre des chorvas de Tichit). De nos jours encore, les femmes de Tichit utilisent régulièrement ces tambours lors de leurs différentes cérémonies.

Quand la pluie tarde à tomber, il n'est pas rare de voir des petits groupes d'hommes et de femmes faire le tour de Tichit en jouant de leurs tambours accompagné de chants dans une langue qui n'a rien à voir avec le Hassanya. Un événement très prisé localement.

Ardokahel



www.cridem.org


Source :
Ardokahel

Un élu du peuple participe à la marche contre Mouammar Kadhafi et le pouvoir mauritanien

Le maire d’Aoujeft, Mohamed Moktar Hamein Amar, a déclaré vendredi lors d’une marche à laquelle il participait contre le régime de Mouammar Kadhafi et de celui de la Mauritanie, que le pays traverserait une situation explosive.

Mohamed Moktar Hamein Amar, seul élu du peuple présent à cette manifestation, a indiqué qu’il y est pour soutenir la jeunesse mauritanienne, qui réclamait plus de justice sociale.

"Je suis là, d’abord, parce que je suis un élu du peuple mauritanien. Les populations m’ont élu pour défendre leurs intérêts. Je considère que la Mauritanie traverse, aujourd’hui, une situation extrêmement explosive", a soutenu Mohamed Moktar Hamein Amar.

"Nous sommes là pour soutenir la jeunesse mauritanienne qui réclame plus de changement. Nous sommes là pour piloter cette révolution. Nous avons confiance en cette jeunesse.

Nous demandons le changement pour que la Mauritanie soit la Mauritanie de tous, pour que la Mauritanie ne soit plus une Mauritanie raciale mais qu’elle soit la Mauritanie de tout le monde qu’il soit Maure, Poular, Soninké et Wolof", a ajouté le maire d’Aoujeft.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem