dimanche 3 novembre 2013

Le président Ould Abdel Aziz en Assaba après le lancement de la campagne électorale (Sources)

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz effectuera un périple dans l'Assaba à l'Est du pays au courant de la première semaine de la campagne électorale qui débutera le vendredi prochain, nous apprend des sources proches du ministère de l'intérieur et de la décentralisation. En Assaba, le président donnera le coup d'envoi de nombreux projets, plus précisément dans la ville de Kankossa, ajoutent nos sources. Dans la capitale de la Wilaya, le Chef de l'Etat s'entretiendra avec des notables, des personnalités politiques et des hommes d'affaires, précisent les mêmes sources.
TAWARY

UPR-Rosso : Démission du groupe de El Hadj Mbodj

Considérant les multiples frustrations subites lors de l’implantation de l’UPR à Rosso, frustrations qui n’ont fait que se prolonger pendant l’élaboration des liste électorales aussi bien municipales que législatives; devant l’intransigeance de l’UPR à ne considérer qu’une seule tendance dans ses choix et décisions politiques depuis son existence jusqu’à ce jour, nous avons décidé en toute responsabilité de quitter l’UPR, malgré les tentatives de maintien exercées par le maire sortant. Nous assumons notre entière responsabilité devant cette décision que nous avons si bien mûrie.
Elhadj M’Bodj Ancien Secrétaire général à la retraite Commune de Rosso

Les prisonniers de Kaédi recouvrent la liberté

On apprend à Taqadoumy que les jeunes incarcérés suite aux événements de Kaédi ont été remis en liberté en cet après-midi du dimanche 3 novembre. Il s’agit de Lagué Sy, Diawly Wane, Sy Oumar, Amadou Tidjane M’Baye, Bodwal Aw, Aboubekrine, Seïdna Aliou, Abda, et Abdoul Bâ. Peu après Tabaski il a été annoncé qu’ils seraient libérés provisoirement avant que les autorités ne reviennent sur leur décision pour subordonner leur libération au versement d’un montant de 10 millions – qui, dit-on, doit -être aux commerçants qui ont subi des dommages lors des émeutes qui ont secoué Kaédi en juillet passé. Toutefois certains mouvements citoyens - comme Touche pas à ma nationalité dont le coordinateur est le docteur Alassane Dia - ne comprennent pas la décision de la justice qui a subordonnée la remise de Lagué et ses co-détenus au payement de 10 millions d’ouguiyas... ... car après tout les jeunes qui ont recouvré leur liberté aujourd’hui ont été pris la plupart en dehors du théâtre des émeutes et suite à une véritable chasse à l’homme qui a eu lieu dans le quartier de Touldé à Kaédi.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Diop amadou El Hadj dit Yaya candidat député El Wiam à M’Bagn: «Face au mépris de l’UPR, j’ai décidé de rejoindre El Wiam»

La saignée commence au sein des rangs de l’UPR à M’Bagne. Presque trois des sept candidats à la candidature UPR pour la députation à la circonscription dans cette ville ont déjà claqué la porte de leur parti. Diop Amadou El Hadj, dit Yaya Gorel, ancien maire de M’bagne et consultant en socio-économie, Sarr Yéro Niabina juriste à l’ENER et Mangane Ousmane Oumar, Colonel des Douanes en retraite entendent protester vigoureusement contre le choix qu’ils qualifient d'«injuste» de leur parti. Ils ne supportent pas que l’UPR choisisse un « candidat analphabète » au sein d’une pléthore de cadres expérimentés, représentatifs et militants de première heure de leur parti. Pour Diop Yaya, il s’agit d’un simple mépris du parti vis-à vis de sa candidature. « Mon dossier n’a même pas été étudié par le parti, malgré les critères préalablement établis par la direction du parti , sinon, on m’aurait choisi », clame-t-il. En effet, parmi les candidats à la candidature pour la députation, l’ancien maire de M’Bagne présente, au vu de son riche CV, le profil d’un député. Outre cette expérience en gestion communale, il a été chargé de mission au ministère de l’équipement et au département de l’Industrie et des Mines parallèlement à ses études et consultations. L’homme dispose donc d’un carnet d’adresses très étoffé et connaît parfaitement la Mauritanie profonde et ses composantes ethniques, tribales et sociales pour plaider la cause des populations de sa circonscription. «Nous ne pouvons pas comprendre et accepter que le parti nous fasse représenter ce département qui compte les deux communes les plus pauvres de la Mauritanie par quelqu’un «qui ne peut ni appréhender les textes législatifs, ni élaborer ou lire un plaidoyer.C’est une erreur fatale qui va coûter cher à ce parti.» Le choc, pour ne pas dire la frustration de ce candidat débouté de l’UPR à M’Bagne est énorme. Il a tenu à le dire au Calame. Comment voulez vous, pour tous les sacrifices que j’ai consentis pour ce parti qu’on me fasse avaler autant de couleuvres, s’interroge Diop Amadou El Hadj qui signale avoir mis sa maison Ilot D 20 Nouakchott à la disposition de la Coordination des militants UPR de M’Bagne, pour abriter son siège, mobilisé, transporté et encadré les militants de M’Bagne pour les inscrire pendant le Ravel. Les candidats à la candidature s’étaient livrés à une course pour ne pas dire une concurrence pour inscrire le maximum d’électeurs à M’Bagne sur leurs propres frais. Des électeurs que le candidat investi par El Wiam n’aura pas de peine à orienter vers le parti de Boydiel Ould Houmeid. « Les responsables d'El Wiam ont accepté de m’investir à M’Bagne parce qu’ils savent ce que je représente à M’Bagne, je les en remercie et leur promet de ne ménager aucun effort pour être à la hauteur de la confiance placée en moi, c'est-à-dire, remporter, avec mon colistier, les deux fauteuils de député en jeu dans le département.» L’homme se prépare à entamer une campagne dans un terroir qu’il connaît, avec un message simple : expliquer aux citoyens de la Moughataa de M’Bagne, village par village, l’enjeu du scrutin pour leur avenir avant de leur demander de faire un choix responsable.
Source : Le Calame (Mauritanie)

Mohamed Ould Nemine, candidat d’El Wiam à Tidjikja:

‘’Si Aziz a la réputation d’être le Président des pauvres, on m’appelait aussi le Directeur des pauvres’’
La scène politique ne cesse d’apporter ses surprises, partout dans le pays. Ainsi à Tidjikja où c’est à la dernière minute qu’El Wiam a revu sa liste, y plaçant, à sa tête, un célèbre cadre de la ville : Mohamed Ould Nemine, ingénieur d’Etat en agronomie et ancien directeur de l’Agriculture. L’homme est connu pour avoir servi de nombreuses années à l’intérieur du pays, dans le secteur agricole. Sa candidature à la mairie de Tidjikja risque de changer la donne et l’UPR doit la prendre très au sérieux.
Le Calame : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Mohamed Ould Nemine : Je suis né en 1960, aux environs de Tidjikja. Ingénieur agronome de formation, j’ai effectué vingt-cinq ans de service, essentiellement dans le développement rural. J’ai occupé plusieurs postes dont celui de directeur de l’Agriculture. Actuellement, je suis cadre de réserve à la SONADER et consultant pour le projet « Sucre de Mauritanie ».
- Nous croyons savoir que vous êtes un expert, un consultant et non un politique. Alors, pourquoi briguez-vous le poste de maire ?
- Permettez-moi d’abord de préciser qu’à mon sens, le poste de maire n’est pas aussi politique qu’on le croit généralement. Il s’agit d’une fonction plutôt technique, une fonction de construction et d’organisation. Selon moi, les maires sont des hommes de terrain et ne doivent pas se considérer comme des seigneurs, des leaders politiques. Ils doivent être dynamiques, porteurs de nouvelles idées, expérimentés dans le domaine du développement à la base, avec une bonne connaissance de leur terroir, la volonté et la capacité d’améliorer les conditions de vie de leurs concitoyens. Je prétends être de cette trempe et mon cursus professionnel, marqué par vingt-cinq ans de développement à la base peut en témoigner.
- Pourquoi El Wiam ? Et non pas le RFD, l’UPR ou l’UFP, par exemple ?
- Je m’abstiendrai, avec tout le respect qui se doit, de porter des jugements sur les autres partis. Par contre, je parlerai volontiers d’El Wiam, mon parti. Dans cette formation, je me sens en harmonie avec moi-même. C’est un parti modéré, du juste milieu, qui favorise le dialogue, la concertation, lutte pour l’unité nationale et contre toutes les formes d’exclusion. El Wiam a l’avantage de compter, en ses instances, des notoriétés, des notables, des intellectuels, des hommes politiques de poids. J’estime donc que c’est la famille et la formation qui me conviennent le mieux.
- Quelles seraient vos priorités, une fois élu ?
- Mon programme abordera les détails de votre question mais je dirai, déjà, que la commune de Tidjikja a beaucoup de problèmes. Cependant, la priorité des priorités reste, pour moi, la question de l’eau que je traquerai partout où elle se cache. Tout d’abord, pour satisfaire les besoins de la population de la ville mais, aussi, pour l’oasis, poumon économique de la commune. L’eau est une denrée rare à Tidjikja et les conditions naturelles de notre milieu n’aident, malheureusement pas, à trouver une solution rapide à ce problème (nappes superficielles dont l’alimentation est conditionnée par les écoulements de la Batha). Les autres priorités, non moins importantes, seront l’amélioration des conditions sanitaires, de l’éducation où le niveau des élèves a beaucoup chuté, pour une ville réputée vivier de cadres, l’établissement de nouvelles infrastructures économiques et activités génératrices de revenus, la promotion de la culture, du savoir et du tourisme ; en bref, l’organisation de tous les segments de la vie communale. Il convient, ici, de passer un message de félicitations à Mohamed Ould Biha, maire sortant, pour le travail remarquable réalisé au cours de son mandat. Une fois élu, je ne manquerai pas de m’inspirer de son expérience et de ses approches.
- Connaissez-vous monsieur Boïdiel ? L’avez-vous côtoyé ?
- Je n’ai pas eu l’occasion de le côtoyer auparavant bien que j’eusse servi dans sa région, quand j’étais directeur de la SONADER à Rosso. Par contre, je le connaissais à travers les media et j’ai toujours apprécié ses prises de position sur les grandes questions socio-politiques nationales. Après l’avoir rencontré de près, j’avoue qu’il m’a impressionné. Je crois, sincèrement, que c’est un grand cadre, un homme politique expérimenté dont a besoin le pays, un vrai Mauritanien avec un grand « M ».
- Ne pensez-vous pas que ces élections à Tidjikja seront l’occasion, pour l’opposition, de montrer son mécontentement à Aziz et à l’UPR ?
- Séparons la question en deux parties. Pour Aziz, je dirai que ce mécontentement, fortement ressenti par la population, après le limogeage d’un nombre important de cadres de la ville, a été exploité, à fond, par certains qui ont beaucoup profité de la situation, pour maintenir la tension au maximum, entre la collectivité issue de cette ville et le chef de l’Etat. Cet état des choses s’est propagé à tel point que beaucoup de hauts responsables en ont profité pour éliminer le maximum de cadres de la ville, parfois sans raisons valables. A mon avis, Aziz, qui aurait dit ne pas être au courant de cette situation, doit œuvrer pour que Tidjikja redevienne comme toutes les villes du pays où il y a opposition et contre-opposition. Beaucoup de cadres de Tidjikja sont neutres et technocrates. Le pays a besoin de leur expérience. Cela dit, Aziz n’a-t-il pas gagné, à Tidjikja, lors de l’élection de 2009 ? Et depuis quelques temps, on voit des signes positifs de décrispation. Je ne peux que les apprécier et souhaite qu’ils profitent à une frange de cadres plus importante.Quant à la liste UPR, sa composition est contestée par une certaine opinion locale et nous pensons, à El Wiam, qu’elle ne pourra pas affronter les problèmes auxquels fait face la commune.
- On vous dit candidat mécontent de l’UPR et de certaines injustices subies au MDR. Qu’en est-il ?
- Je n’ai jamais été membre de l’UPR, même si ma famille a soutenu l’actuel Président, pendant sa campagne de 2009. J’ai participé, par ailleurs, à certaines de ces réunions au niveau local, juste pour faire passer des messages, souvent critiques, dans l’intérêt national et de ma ville. Les actuels ministres de la Justice et du Transport peuvent en témoigner. Pour le reste, vous faites probablement allusion à mon limogeage de mon poste à l’Agriculture, en 2009, et le refus du Ministère de me confier celui de Chef du Projet PASKII que j’ai gagné, par concours, en 2012, suite à un appel à candidatures ouvert. J’estime, certes, avoir subi, dans les deux cas, une injustice. A l’Agriculture, le travail que j’ai accompli, en trois années, est colossal et tous, au Ministère, peuvent en témoigner. Les preuves sont là, vérifiables. Si Aziz a la réputation d’être le Président des pauvres, on m’appelait, aussi, le Directeur des pauvres : faites un tour au MDR et en ma Direction, pour vous en rendre compte. Sans raisons justifiées, l’IGE a tenu à m’imputer des préjudices insignifiants et j’ai fait les frais de cette attitude. Je sais, moi, que je n’ai jamais cessé d’être intègre et honnête. L’histoire dira plus tard qui avait raison. Pour le projet, j’ai, effectivement, gagné très haut la main, à la sélection des dossiers, à l’écrit comme à l’oral, avec, au total, 83 sur 100, loin des autres candidats. Au terme de ce test, l’Etat a voulu retenir, par le biais du MDR, le troisième. Je n’en ai pas fait un problème car l’Etat est souverain pour choisir, en fin de compte, son candidat. Je souhaite bonne chance au nouveau coordinateur et l’essentiel, pour moi, est qu’il réalise les objectifs du projet. C’est donc plutôt pour les raisons techniques évoquées au début de notre entretien que je suis candidat.
- Un dernier mot à adresser aux lecteurs ?
- C’est à l’adresse de nos ressortissants de Tidjikja que je me présente comme candidat des cadres, soucieux du développement de cette ville. J’estime que je suis propre, loin de toute machination politicienne, capable de préserver les acquis et d’animer une nouvelle dynamique de développement local. Je suis rassembleur et c’est pour cette raison que je leur demande appui, afin que Tidjikja retrouve son rayonnement d’antan. Ensemble, nous produirons la surprise, le 23 novembre prochain.
Propos recueillis par Dalay Lam

Nouadhibou / Législatives : L’UPR en proie à des difficultés

Le choix du docteur Mohamed Ould Aya de la part du parti officiel, l’UPR, pour la députation ne plait pas à tout le monde. Beaucoup de militants de ce parti se sentent trahis par la direction nationale du parti. Ils lui reprochent, entre autres, le parachutage de quelqu’un qui ne figure dans aucune proposition de la base du parti. Pour le moment, à Nouadhibou, les pressions sur les mécontents n’ont rien donné. Alors dans le département de Chami, une liste UDP s’est retirée au profit du candidat de l’UPR. Dans le même ordre d’idées, nous apprenons que la HAPA a décidé de tenir des réunions avec les partis politiques participant aux élections du 23 novembre prochain.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Nouadhibou / Législatives : L’UPR en proie à des difficultés

Le choix du docteur Mohamed Ould Aya de la part du parti officiel, l’UPR, pour la députation ne plait pas à tout le monde. Beaucoup de militants de ce parti se sentent trahis par la direction nationale du parti. Ils lui reprochent, entre autres, le parachutage de quelqu’un qui ne figure dans aucune proposition de la base du parti. Pour le moment, à Nouadhibou, les pressions sur les mécontents n’ont rien donné. Alors dans le département de Chami, une liste UDP s’est retirée au profit du candidat de l’UPR. Dans le même ordre d’idées, nous apprenons que la HAPA a décidé de tenir des réunions avec les partis politiques participant aux élections du 23 novembre prochain.
Source : Taqadoumy (Mauritanie)

Elections du 23 : La crise politique s’aggrave, cas de l’Adrar

Pour n’avoir pas réussi à entraîner la moitié de la Mauritanie (politiquement parlant) à participer aux élections législatives et municipales du 23 Novembre, à savoir la coordination de l’opposition démocratique( COD), les pouvoirs publics ont enfoncé davantage le couteau dans la plaie de la discorde nationale. Aux mécontents habituels s’ajoutent désormais de nouveaux mécontents inhabituels. Les souteneurs hier du programme gouvernemental s'entre-déchirent déjà publiquement entre eux, faute d’adversaire extérieur. En fait, une chamaille familiale (jeu d’enfants) voulue et manipulée par les parents, consistant à dénombrer les clans tribaux de base ( fer de lance et outil de leur propagande ), partis satellites et partis participationnistes , pour ensuite phagocyter le tout par absorption ( à la fin des élections) dans la mouvance du président Abdel Aziz. N’est ce pas bonne préparation en prélude aux élections présidentielles futures ? En Adrar, comme-semble-t-il – partout dans les autres régions, Le parti –Etat UPR, s’est vu donc, dés sa décision de publier ses listes électorales, vidé ouvertement et /ou discrètement de certains de ses ténors et militants. Lesquels très vexés apparemment par le choix de leur parti, se sont jurés de lui porter un dur coup quitte à « s’allier avec le diable ». Ils ont donc présenté à la va-vite des listes qui lui sont opposantes, sous parapluie de « petits » partis peu connus(sortis du néant) ou en montant des coalitions avec d’autres partis non « boycotistes » . L’engouement semble plus exacerbé au niveau des législatives que les municipales. Peut être parce que les listes communales comportent plusieurs conseillers (21 pour la plupart) et chaque groupe social y trouve un représentant et/ou parce que la mission municipale est « ingrate » : corvée poubelles, recouvrement des taxes prés de personnes pauvres, budgets réduits, accueil et réceptions sans moyens, maintenance des infrastructures de santé, éducation, cas sociaux etc. Aussi, la plupart des maires sortants qui se représentent sous l’égide de l’UPR, sont peu menacés de perdre leur fauteuil, mais verront dans leur futur collège - proportionnalité oblige- des nouvelles têtes issues des nombreuses listes « adverses » (2 à Choum ;2 Tawaz ; 2 Ain Ehel Taya, 8 Atar, 4 Aoujeft, 2 Maaden ; 2 Meddah ,2 Ouadane et 2 Chinguetti) . Par contre au niveau de la députation, le duel est déjà et sera très rude. A Ouadane, Chinguetti, Aoujeft et Atar, les aguerris et inamovibles Louleid Weddad, Arbi Jiddeyn, Moctar Zamel et Sidi Mohamed Maham laisseront certainement des plumes post bataille, quelqu’en soit le gagnant… Dans toutes ces Moughata en effet, les « y’en a marre des anciens » gagnent du terrain. 16 listes et pas des moindres dont 8 à Atar s’affronteront le 23.Frustrations, humiliations , invectives, mépris,parfois haine animeront trés probablement la campagne électorale du 8 au 21 Novembre. Un divertissement en 15 jours ,comme on n’en a connu par le passé qui,au bout du compte, accentuera davantage la crise politique déjà profonde, car demain, au parlement et dans les communes, un silence de tombe couvera l’évocation des vrais problèmes du pays…Et en 2014 , un seul candidat « présidentiable », se succédera à lui-meme, assuré de remporter les élections, haut la main au 1er tour , avec cette fois 99,99 au lieu de 52% des voix. Que Dieu guide nos pas….
Ely Salem Khayar
Source : Adrar Info (Mauritanie)

Précampagne à Ould Yengé : APP cherche à déboulonner un dinosaure de l’UPR

L’Allaince Populaire progressiste (APP) de Messaoud Ould Boulkheir a investi Samba Ali Sow, plus connu sous le nom d’Aliou Sily Sow, entrepreneur en bâtiments et travaux et Yahya Ould Meissara pour défier un mammouth du PRDS, converti en dinosaure de l’Union Pour la République, en l’occurrence Camara Ali Guéladio. Ce dernier s’etait fait investir sous les couleurs d'El Wiam avant d’être sommé par la présidence de regagner le bercail, et diriger la liste UPR, ce qu’il a fait illico presto. Durant toute sa campagne, l’ancien ministre de Ould Taya devra expliquer aux électeurs de Ould Yengé pour lesquels ses adversaires politiques lui reprochent de «n’avoir pas fait grand-chose pour le développement de sa circonscription.» C’est justement pour «faire la politique autrement », et « pour répondre aux nombreuses sollicitations des éleveurs, agriculteurs et citadins de cette Moughataa frontalière avec Mali » qu’APP a décidé de jeter ses deux jokers. « Nous avons constaté avec les populations locales que la Moughataa de Ould Yengé, en dépit de son potentiel, hydro-agro-pastorale demeure encore très pauvre, les élus qui se sont succédé à l’Assemblée Nationale n’ont pas fait grand-chose pour changer cette donne, pour pacifier les rapports souvent conflictuels entre les éleveurs et les agriculteurs ; voilà un tas de raisons et d’autres qui nous ont décidé à nous engager pour faire bouger les lignes», explique Samba Ali Sow. Cet entrepreneur avait le choix entre Arafat où il est très actif, Sélibabi et Ould Yengé, chez lui. «Je pense que je peux être plus utile dans un milieu rural que dans un grand bourg comme Arafat ou une capitale régionale comme Sélibabi où il y a, comme vous le savez, des choses intéressantes à accomplir, c’est pourquoi j’ai opté pour un travail de proximité avec les populations rurales.» Aussitôt investi, le ticket s’est lancé dans une vaste campagne d’informations et de sensibilisation des populations de la Moughataa, toutes composantes confondues. « Jai même informé les concurrents et amis des autres partis politiques», renseigne Aliou Sow . En misant sur ce ticket, APP pourrait capitaliser l’important travail social que l’entrepreneur abat aussi bien pour les populations à Ould Yengé qu’à Nouakchott. Il n’arrête pas de courir entre différentes structures de santé de Nouakchott pour apporter assistance aux nombreux malades venus, toujours sans moyens à la recherche de soins. Il est aussi régulièrement sollicité depuis le terroir pour des conduites à tenir par rapport à des litiges avec l’administration et autres. A Arafat Mesjid Ennour, il est très sollicité dans la résolution des problèmes sociaux et administratifs. On peut le réveiller à n’importe quelle heure de la nuit pour son véhicule qu’il met à la disposition de tous les habitants d’Arafat 5 extension. C’est pourquoi affirme un parent proche, le choix porté par Aliou Syily a été très bien accueilli dans l’ensemble des villages et hameaux de Ould Yengé , de Kankossa et de Sélibabi. Mais comme son parti et d’autres de l’opposition, ce ticket dénonce déjà les énormes pressions des acteurs politiques du pouvoir et de l’administration locale visant à influer sur le vote des électeurs.
Source : Le Calame (Mauritanie)