lundi 28 novembre 2011

Brakna-Sud : Tawassoul à la conquête de l’électorat




Une mission du Rassemblement pour la Réforme et le Développement (Tawassoul) comprenant MM. Abdoulaye Diakité et Alassane Sidi Wane, respectivement Secrétaire général et membre de la section de Tevragh Zeïna du parti, a sillonné plusieurs localités du Sud du Brakna dont notamment Mbagne, Haïmdatt, Bababé, Abdalla Djéri, Zem-Zem et Boghé.

A l’étape de Boghé, la réunion s’est tenue dimanche en début de soirée, dans les locaux du siège du parti, en présence de M. Diop Amadou Alassane, responsable de la section et des dizaines de militants et sympathisants.

Après la lecture de quelques versets coraniques par Bamba O. Abdallahi, M. Abdoulaye Diakité a pris la parole pour remercier les militants « qui ont sacrifié leur temps précieux pour répondre à l’appel du parti » avant d’indiquer qu’il s’agit d’une visite de prise de contact et d’explication des positions de Tawassoul sur les grandes questions de l’heure.

« Ce parti a été fondé en 2008 dans un contexte marqué par le pourrissement de la scène politique nationale pour servir d’alternative face aux multiples défis qui nous interpellent ! », lance le secrétaire général de Tawassoul.

Poursuivant, M. Diakité a expliqué les grands principes qui fondent le parti de Jamil O. Mansour : le référentiel islamique de la société qui fait du Coran et de la Sunna des sources fondamentales du droit mais prône un Islam modéré loin de l’extrémisme, l’unité nationale basé sur l’appartenance commune de toutes les composantes ethniques à l’Islam et la reconnaissance de la démocratie, du pluralisme et de l’alternance pacifique au pouvoir comme des choix stratégiques irréversibles.

Pour mettre en harmonie ces principes sacro-saints avec les actes concrets, Abdoulaye Diakité (qui est un natif du terroir a donné comme exemples « le rôle joué par Tawassoul dans le règlement de la crise qui a opposé l’an dernier les deux syndicats estudiantins, la composition du bureau exécutif qui reflète la diversité ethnique du pays et les multiples interventions courageuses du président du parti (qui est aussi député) à l’Assemblée nationale où il a dénoncé vigoureusement l’enrôlement discriminatoire illustré par la composition même de la commission nationale et des commissions départementales ».

Pour ce responsable de l’unique parti d’obédience islamiste modéré en Mauritanie, « il ne peut en être autrement car l’Islam est une religion de justice et d’égalité qui a un projet de société qui implique tous les domaines (économie, société, politique, éducation, santé) et réfute le mensonge et la démagogie ».

Quant au dialogue national qui a réuni autour de la même table, la majorité présidentielle et certains partis d’opposition, le SG parle de « la montagne qui a accouché d’une souris » car « les questions les plus brûlantes de l’heure ont été esquivées telles que l’indépendance de la justice, l’enrôlement et les garanties de transparence des élections ».

Cette mission qui intervient à quelques mois des prochaines échéances municipales et législatives est interprétée comme une opération de séduction en direction de l’électorat de la vallée où les thèses du parti ont une faible audience. Sur ce M. Diakité a déjà annoncé la couleur en lançant : « les populations du Fouta n’ont aucune raison d’avoir peur de l’islam car la 1ère révolution islamique s’y est produite en 1776 sous l’instigation de Thierno Souleymane Ball et Abdel Kader Kane ouvrant l’ère des Almamy ».

Dia Abdoulaye

SOS Esclaves sensibilise à Atar sur les droits des femmes.



L’organisation des droits humains SOS Esclaves poursuit dans le cadre du projet FAM qu’elle met en œuvre avec d’autres organisations non gouvenementales sa campagne de vulgarisation et d’explication des dispositions légales relatives aux droits des femmes en Mauritanie.

Dans ce cadre, une mission de l’organisation a tenu à Atar le 24 novembre dernier une importante réunion au siège de l’organisation. Plusieurs centaines de femmes dont la représentante régionale du ministère de la famille et de l’enfant et la maire adjoint de la commune d’Atar ont pris part à cette rencontre.

Intervenant à cette occasion, Madame Aicha Fall ; coordinatrice du projet FAM pour SOS Esclaves a expliqué l’objectif de la mission qu’elle conduit et a présenté le manuel contenant les dispositions légales inspirées de la Constitution de la République Islamique de Mauritanie, du Code du Statut Personnel et des Traités et conventions internationaux ratifiés par la Mauritanie liés aux droits de l’homme.

Avant cela, les membres de la mission ont rencontré les autorités administratives notamment le Wali de l’Adrar et le Hakem d’Atar et les responsables de quelques établissements scolaires comme le lycée, le collège et l’école 1 de la ville.

L’avocat Me Bah qui accompagnait la mission de SOS Esclaves a entrepris des consultations judiciaires sur plusieurs cas pour permettre aux femmes victimes de formes d’injustice de savoir quelles voies de recours peuvent- elles entreprendre pour recouvrer leurs droits.


Source :
Le Calame (Mauritanie

Administration: Le gouverneur de Rosso délivre un document sensible et dit ne jamais se souvenir de cette délivrance !




Cette scène inimaginable s’est déroulée dans la région du Trarza, notamment à Rosso ; suite à une autorisation faite par le gouverneur de Rosso qui autorise des villageois à creuser un canal pour irriguer leurs champs, un rixe a failli surgir entre deux villages voisins.

En effet, ce canal d’irrigation en question passe dans un village voisin, et du coup met en péril les habitations, les habitants et leurs troupeaux.

Et lorsque ces victimes sont parti à la capitale régionale demander des explications sur cette autorisation plus que ambiguë, le gouverneur leur répond simplement qu’il a oublié si c’est lui qui a fait cette autorisation ; et pourtant le cachet du gouverneur est plus que visible.

Comment peut-on expliquer, ce manque de responsabilité émanant d’un administrateur d’une région ? Comment peut-on délivrer une autorisation aussi sensible sans avoir une copie de cette autorisation ?

Cette situation dénote le mépris et le manque de responsabilité quand il s’agit de traiter des affaires concernant les populations noires de cette zone ; pourtant cette autorisation a failli occasionner une querelle entre des villages et perturber la paix qui régnait dans cette zone.

Cette irresponsabilité a conduit la perte des terres de beaucoup de villages au niveau de la vallée, et a fait perdurer l’impunité dans cette zone. Ces manquements sont inacceptables !! Aziz doit nommer des administrateurs responsables capables de gérer les problèmes que rencontrent les populations au lieu d’attiser la haine entre eux !!!

www.cridem.org


Source :
fulfulde

Mauritanie : Commémoration à Inal du massacre de 28 soldats négro-mauritaniens




Un convoi composé de 20 véhicules 4x4, comprenant le Dr Outouma Soumaré, président du parti de l’Avant-garde nationale, des représentants du parti PLEJ qui assure la présidence actuelle de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), des représentants du parti MPR du député Kane Hamidou Baba, des activistes du mouvement des FLAM, Biram Ould Abeïdi, président d’IRA-Mauritanie, plusieurs militants des droits de l’homme, est en route pour Inal.

Ces politiques veulent commémorer le massacre perpétré dans la nuit du 27 au 28 novembre 1991 à Inal de 28 militaires négro-mauritaniens sous le régime du dictateur Maaouiya Ould Taya.

Selon un journaliste accompagnant la caravane, les éléments du Groupement Général pour la Sécurité Routière (GGSR) ont soumis les 20 véhicules et leurs occupants à un contrôle systématique bloquant le mouvement du convoi pendant plus de deux heures.

Les éléments du GGSR ont expliqué que les voitures ont été arrêtées pour défaut de visite technique et certains passagers pour absence de pièces d'identité. Les commémorateurs se sont par la suite dirigés vers Inal. Des instructions ont été données aux unités du GGSR à ce qu’il n’y ait plus d’autres embuches sur la route.

« Quelles que soient les intentions des initiateurs de cette caravane, la communauté nationale entière s’accorde à reconnaître que c’est bien le président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a pris la décision historique et courageuse de résoudre des questions humanitaires nées de deux décennies de dictature et d’injustice. Le retour organisé de plus de 25.000 déportés négro-mauritaniens et le règlement du passif humanitaire. Cela ne s’oublie pas.

Par sa présence à la Grande Prière de Kaédi à côté de tous les imams de la Vallée et du reste du pays, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz avait convié l’ensemble des Mauritaniens à sceller la réconciliation nationale et à transcender, dans un élan de foi religieuse et de solidarité patriotique, les vicissitudes, les rancœurs, la tristesse, les ressentiments et les douleurs nés de deux décades d’injustice.

Par son règlement définitif du passif humanitaire, le Président Mohamed Ould Abdel Aziz offre aujourd’hui l’occasion pour la Mauritanie de s’ériger en exemple, d’être fière de sa diversité et d’accroître son rayonnement sur le plan international » précise Mohamed Ould El Kory, coordinateur de la Commission Politique de l’UPR (parti au pouvoir en Mauritanie) et directeur de la communication à l’ANAIR.


www.cridem.org


Source :
Mauritanie 24