samedi 30 juin 2012

Assistance médicale : Le ministère de la santé est au chevet des réfugiés maliens.

Si la Mauritanie se déploie à tous les niveaux pour assurer le retour à la normalité constitutionnelle au Mali, notamment en servant d’éclaireur à l’Onu, à l’Union Africaine et à la Cedeao, elle est fortement présente sur les plans humanitaire et sanitaire où elle a mobilisé le biais de la Dras du Hodh Echhargui une armada de moyens matériels et humains pour alléger les souffrances de ces réfugiés. En effet, le gouvernement mauritanien se présente aujourd’hui, aux yeux de la communauté internationale comme le pays qui se mobilise le plus pour venir en aide au Mali en général depuis sa grave scission et aux réfugiés de ce pays frère et ami en particulier, dont des dizaines de milliers sont accueillis à l’Est du pays. En matière d’assistance médicale, le ministère de la santé a réalisé un travail de fourmi qui mérite d’être mis en exergue surtout pour son importance en volume et qualité comparativement à l’action sporadique d’Ongs spécialisées dans l’appui sanitaire. Dans son plan de soutien sanitaire aux réfugiés maliens, le pavillon de la santé a généralisé et assurer la prise en charge gratuite des consultations au poste de santé de Vassala et renforcé les autres postes de santé existants en équipements, en ressources humaines et en médicaments, en plus de la dotation du poste de santé de cette localité d’une ambulance. Un autre poste de santé a été également ouvert par le ministère à Mberé alors que d’autres déjà opérationnels ont été renforcés en moyens matériels et humains. Toujours dans le cadre de ce bénévolat très salué par la communauté internationale mais aussi par les réfugiés maliens eux-mêmes, témoignant avec louanges cette efficace et désintéressée assistance médicale du gouvernement mauritaniens aux Ongs internationales opérant dans l’humanitaire, des actions similaires ont été également prises au niveau de Bassiknou avec l’équipement des dispensaires et leur pourvoi en personnel et médicaments destinés aux réfugiés maliens en plus de l’acquisition d’une ambulance. Sur le plan de la lutte contre les maladies contagieuses très répandues dans les milieux des réfugiés, en raison de la non-conformité des sites aux règles minimales de salubrité et nutrition, le ministère de la santé a organisé plusieurs campagnes dont une contre la rougeole, puis une autre contre la malnutrition, s’inscrivant de le cadre d’une lutte préventive contre les épidémies de choléra. Parallèlement à ces actions opportunes et vivement appréciées par les réfugiés maliens bénéficiaires, le département a consolidé les moyens cliniques du poste de santé de Bassiknou, en le dotant de deux appareils échographes dont un portatif pouvant être exploité dans n’importe endroit de la frontière où sont dispersés les groupes de réfugiés. Le ministère ne s’est pas contenté de ces seuls appuis, mais convaincu que la capitale du Hodh Charghi Néma pourrait être affectée par la nouvelle donne démographique qui engendre une demande accrue sur les services de santé disponibles, le département a renforcé l’hôpital de Néma en matériels et en médicaments. Ces actions multiples lancées depuis le début de la crise malienne et des flux des réfugiés, méritait d’être communiquées à l’opinion nationale et internationale, non pas pour attirer l’attention sur une assistance faite par le gouvernement mauritanien au profit d’un peuple frère et ami, mais surtout pour ne pas être reléguée aux seconds par rapports à d’autres interventions limitées dont certains initiateurs cherchent à tout prix à occulter un appui plus constant, volumineux et étendu s’inscrivant sur le court, moyen et long termes qu’une action de quelques jours. Un aperçu furtif de ces importantes réalisations permet d’en saisir la grande portée selon la présentation suivante : - Ouverture, le 26 Janvier 2012, d’un point de santé à la rentrée de la frontière à Vassale pour consulter les entrants de l’autre frontière (malienne) et leur prise en charge si c’est nécessaire, - Renforcement du point de santé, existant, de Vassale en médicaments, matériel et ressources humaines, - Dotation de Vassale d’une ambulance, - Ouverture d’un point de santé au camp de Mberré et prise en charge gratuite de tous les réfugiés, - Dépistage et prise en charge gratuite de la malnutrition chez les enfants des réfugiés de 6 à 59 mois, - Organisation d’une campagne de vaccination contre la rougeole au profit des réfugiés de 6 mois à 15 ans et des autochtones de 9 à 59 mois, du 19 au 23 février 2012, - Organisation d’une campagne de lutte contre la poliomyélite et la rougeole au profit des réfugiés et des autochtones à la Moughataa de Basseknou, du 20 au 24 mai 2012, - Equipement du centre de santé de Basseknou de deux échographes et d’un matériel de labo (automate de numérisation, culter, centrifugeuse…) - Renforcement du plateau technique du centre de santé de Basseknou et du point de santé du village de Mberré, - Mise en place de 3 ambulances (une au camp des réfugiés, une à vassale et une autre à Bassiknou), - Renforcement du PEV de routine - Equipement du centre de santé de Basseknou d’un congélateur et du point de santé de Vassale d’un autre et d’un RCW50 au poste de santé de Mberré, - Renforcement de l’hôpital de Nema : mise en place d’un dispositif complet pour urgences chirurgicales (Césarienne, appendicite, …), - Acquisition d’un matériel de laboratoire pour le centre hospitalier de Nema, - Vaccination systématique de tous les enfants de moins de 15 ans et des femmes en âge de procréer qui entrent en Mauritanie, - Mise en place d’un système de surveillance des épidémies et d’un plan de riposte - Mise à niveau du personnel de santé. - Contrôle régulier de l’eau, - Création de deux CRENAS au niveau du camp de Mberré. - Une enquête SMART est en cours depuis le 28/06/2012 au niveau du camp. - Dotation régulière des structures en médicaments et en instruments thérapeutiques pour la prise en charge gratuite des réfugiés. Ahmed Ould Bettar Cridem

LA FLM et ODZASAM : Le programme d’appui aux communautés de la moughata de Timbédra en peine activité.

Le programme élargi d’appui aux communautés de la moughata de Timbédra mis sur pied par la FLM (Fédération Luthérienne Mondiale) des deux Hodhs (Chargui et Gharbi) et l'Organisation Mauritanienne pour le Développement des Zones Arides Semi Arides (ODZASAM) poursuit ses activités dans les communes concernées de la moughata de Timbédra de la wilaya du Hodh El Chargui. Ces communes sont au nombre de trois qui sont Timbédra, Twill et Hassi Mohadi. En effet, ce programme englobe des sessions de formation et de sensibilisation sur plusieurs thèmes qui accompagnent des projets au profit des familles les plus diminues en agriculture, en élevage, et l’amélioration de la qualité de l’éducation. Dans le cadre de ses activités, les bailleurs, ont, en plus des la première session de formation effectué ; la prévention et la gestion des urgences liées à la sécheresse effectué des formations sur le droits de la femme et des enfants, la société civile, le développement durable, l'environnement, l’agriculture, l'élevage, le VIH/ SIDA au profit des communautés bénéficiaires étalées du premier au 25 mai 2012. Ces formations sont complétées par une série de sensibilisation de masse sur les thèmes. En effet, ces formations ont pour but de préparer les communautés à gérer de façon efficiente les micros projets. En effet plusieurs projets agro-pastoraux, identifiés par ces même communautés ont été financé la FLM et l’ODZASAM et mis en œuvre par les bénéficiaires eux même. Cette approche participative a motivé les bénéficiaires qui fournissent de plus en plus d’effort pour la réussite de ces projets. Les projets en question sont initiés sur une approche basée sur le droit dont le contenu a été suffisamment abordé dans toutes les formations ainsi que les séances de sensibilisation qui ont précédé la mise en place des projets concernés. Parallèlement à ces activités des classes d’alphabétisations ont été ouvertes au profit de plusieurs localités. Les communautés bénéficiaires n’arrêtent pas d’exprimer leur gratitude et reconnaissance à la FLM et son partenaire local pour le financement du projet en question et aussi des formations sur les activités à entreprendre et afin de garantir la réussite des activités à entreprendre. Les communautés ont en outre apprécié les formations à leurs justes valeurs car elles ont permis à la population d’acquérir plusieurs informations qui jadis constituaient un frein au développement. Adama Sy cp des Hodhs www.cridem.org Source : Adama Sy