jeudi 20 mai 2010

UPR : Le maire de Rosso lésé par des implantations biaisées.



Le parti du président serait –il un parti sélectif au point d’ignorer des milliers de militants qui ne demandaient qu’à être inscrits? Il faut se poser la question au vu de ce qui s’est passé un peu partout durant la campagne d’implantation. Elle s'est achevée récemment à Rosso avec un goût d’amertume pour nombre de politiciens. Plusieurs incidents ont émaillé les travaux supervisés dans la moughataa par M. Benahi.

Des différentes tendances qui étaient sur le terrain, c’est celle du sénateur qui a eu le plus de comités de base. Pourtant le maire de la commune, le Pr Fassa Yérim était bien parti. Plus de 40 comités de base ont été constitués par ses partisans mais la plupart n’ont pas été enregistrés.

Rien qu'à Médine au moins trois comités ont été ignorés : ceux de Mmes Anta Camara, Malado Sall et Khoudja Thiam. Les militants de ces comités se sont bien présentés à l’auberge Bénichab mais n’ont pas été reçus par la commission qui semblait avoir un parti pris.

A Demal Deuk c’est au moins quatre comités de base de la tendance du maire qui ont été laissés en rade. Il s’agit notamment des comités de MM. Abass Diallo, Aboubekri Ould Mohamed et de Mmes Oumoulkhaïry Mint Ely et Maïmouna Sy.

Des militants qui reconnaissent que même la tendance favorable à Sow Deyna, l’ancien maire avait au moins trois comités de base qui n’ont pas été enregistrés. Seuls les deux comités de la tendance du sénateur ont été enregistrés. Le même phénomène s’est répété dans tous les quartiers de la ville. La commission a souvent pris comme prétexte qu’il y avait des bagarres.

Plusieurs responsables ont fait des rapports pour saisir la hiérarchie et se plaindre du parti pris de la commission envoyée sur place pour superviser les opérations. Du reste pour les observateurs, le simple fait que la commission ait établi son QG dans les locaux de l’ex OMVS était plutôt suspect si l’on sait que c’est le fief du toujours tout puissant sénateur de Rosso.

Sans compter que les membres de la commission sont restés tout le temps de leur séjour aux bons soins du très fidèle lieutenant du sénateur, son suppléant et patron local de la SNDE, Slama.



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Info source :
glasnos

Brakna : 12 personnes admises aux urgences, suite à une intoxication alimentaire.




Selon le correspondant de l’ANI à Aleg 12 membres d’une même famille ont été admis aux urgences de l’hôpital régional d’Aleg, mercredi, suite à ce qui serait une intoxication.

Ces douze personnes auraient consommé une eau polluée et présentent des symptômes d’intoxication, notamment les vomissements, rapporte le correspondant de l’ANI citant des sources médicales surplace .

Selon des sources hospitalière à Aleg, deux parmi les membres de ce groupe sont dans état grave, cependant que les autres connaissent des améliorations.

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Info source :
ANI (Mauritanie)

Une tempête à Boutilimit occasionne des dégâts.



Une violente tempête s’est abattue, hier, sur la ville de Boutilimitt, occasionnant d’énormes dégâts matériels. La force du vent a pratiquement arraché les habitations les plus précaires.

Soufflant pendant plus d’une heure, la tempête, accompagnée d’une petite averse, a provoqué la panique chez les habitants de cette ville qui, en 2006, avaient connu un ouragan qui avait un mort et plusieurs blessés.

Pour l’heure actuelle, aucune perte humaine n’a été enregistrée.



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Info source :
Canal RIM


Une violente tempête s’est abattue, hier, sur la ville de Boutilimitt, occasionnant d’énormes dégâts matériels. La force du vent a pratiquement arraché les habitations les plus précaires.

Soufflant pendant plus d’une heure, la tempête, accompagnée d’une petite averse, a provoqué la panique chez les habitants de cette ville qui, en 2006, avaient connu un ouragan qui avait un mort et plusieurs blessés.

Pour l’heure actuelle, aucune perte humaine n’a été enregistrée.


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Info source :
Canal RIM

Guidimagha : Centre de santé de Boully : Les populations attendent toujours un personnel de santé

Le poste de santé de Boully occupe le deuxième rang en terme de consultations après le centre de santé de Selibaby au Guidimagha. Il enregistre en effet 9000 à 10.000 cas par an. La PMR (Protection Maternelle Rurale), enregistre en moyenne 250 accouchements dans l’année et 545 consultions prénatales. Chaque année, 7 à 8 cas d’évacuations d’urgences pour cause gynéco- chirurgicales ont lieu.

Le poste connait une certaine affluence en matière de consultation. Cet afflux s’explique par le poids démographique de la commune qui s’étend sur une superficie de 610 kilomètres carrés et la position géographique du village, frontalier du Mali.
Boully est une localité de la moughata de Ould Yengé. Le département compte un seul centre de santé se trouvant dans le chef lieu Ould Yengé.
Dans le but de répondre aux besoins des populations de cette localité en matière de soins, les populations de Boully ont fourni des efforts énormes avec l’appui de leurs émigrés pour l’extension du poste de santé. Ces efforts ont abouti à la construction des nouveaux locaux. Ces nouvelles constructions ont été réalisées avec l’accord du directeur régional de la santé lors d’un forum intitulé ; « Le développement et le partenariat à Boully » du 19 au 22 février 2003, organisé par l’ABDI (Association Boullienne pour le Développement et l’Insertion) et l’Association des Femmes de Boully en France) AFBF, deux associations locales fortement engagées dans le processus de développement du village.
Le protocole d’accord était fait suite à un décret ministériel de la transformation du poste de santé de Boully en un centre de santé en 2003.
C’est ainsi qu’une demande d’un personnel de santé comportant un médecin et une sage femme a été adressée aux autorités compétentes du pays en deux mille six puis en deux mille sept.
Elle est restée lettre morte, mettant en cause des initiatives de développement entreprises par des populations qui se sacrifient en vue d’améliorer leurs conditions d’accès aux soins.
Depuis, le comité de santé en charge de la question et les responsables de la localité se font tourner en rond par les autorités compétentes notamment les différents ministres qui se sont succédés jusque là. La demande traîne et la procédure recommence à chaque fois que les ministres en question se voient remplacés ou que le gouvernement est changé, ce qui est monnaie courante ici.
Les populations sont toujours en attente d’un personnel pour renforcer les capacités d’interventions. Et l’attente semble être interminable et le besoin se fait sentir de jour en jour.
A défaut de financer des postes ou des centres de santé dans certaines localités oubliées de la Mauritanie, l’état doit au moins soutenir les populations dans leurs initiatives à travers la disponibilisation d’un personnel de santé. Le secteur connaîtra des jours meilleurs en matière de promotion de politique sanitaire.
La démission de l’état dans ce domaine et le refus de faire face aux réalités, sous prétexte d’une règlementation visant surtout à limiter les conditions des soins aux populations est une idée bien étrange. N’a-t-on pas dit que la « santé passe richesse », négliger à ce point la vie des citoyens est une grave erreur pour ne pas dire un crime.
La disponibilisation d’un personnel aidera à avoir accès aux soins sur place et à moindre coup. Elle permettra également de sauver des vies, car dans certaines périodes notamment la période hivernale, les évacuations d’urgences sont quasi impossibles à cause de l’enclavement de la localité.
Q’attend le pouvoir pour répondre aux besoins les plus urgents des populations ?
L’affectation d’un personnel de santé dans cette localité pourrait encourager les citoyens d’autres populations à prendre des initiatives dans ce sens, ce qui pourrait combler le vide sur ce plan. C’est une mesure qui pourrait également permettre de donner un autre élan à la politique sanitaire du pays.
L’actuel poste de santé est animé par un infirmier d’Etat (chef de poste) et de deux accoucheuses. Il faut noter que l’ancien poste de santé et les nouvelles constructions faites dans le cadre de l’érection du poste de santé en un centre de santé étaient financées par les émigrés de la localité.
Les nouveaux locaux comprennent : un bureau au médecin, un bureau au secrétaire, un bureau au radiologue, un local pour la radio, un laboratoire, et trois salles d’hospitalisation d’une capacité de dix lits chacune.

Démographie et position géographique de Boully
Boully est situé à l’est du Guidimagha sur le long du karakoro. C’est une localité qui partage les frontières avec des villages du Mali dont certains se situent à quelques sept kilomètres du village, il est le chef lieu de la commune. Village de la moughata de Ould Yengé, Boully est à 55 kilomètres de Selibaby, la capitale régionale du Guidimagha. La commune s’étant sur une superficie de 610 kilomètres carrés avec 0cm de goudron.
Boully est l’un des plus gros villages de la région du Guidimagha. Il compte plus de 6000habitans. La commune est composée de 19 localités et compte plus de 12000 habitants. La population est composée de trois ethnies principales : les soninkés, les maures et les poulars. Le village est caractérisé par une forte émigration vers l’Europe et l’Afrique centrale. Et cette émigration a permis de financer beaucoup des projets dans plusieurs domaines (santé, éducation, agriculture…) qui ont contribué à l’amélioration des conditions de vies des populations.


FOFANA Samba

Haayré M'Baar (Bababé) : Rien ne va entre le maire et l’IGE

Ces deux personnalités politiques sont issues de la même commune, celle de Aéré M'Bar. Ils appartiennent tous les deux à ce qui s'appelait autrefois le Lao (une province du Fouta) et qui s'étend de la localité de Wothie (Sud-Ouest du département de Bababé) jusqu'à Abdallah Dièri (au Sud-Est dans la même Moughata'a).

Leurs familles sont des alliés depuis la nuit des temps et elles partagent beaucoup de choses en commun : les terres du Walo et même des liens de sang rapporte notre source. L'un d'eux d'ailleurs, Diombar Thiam est l'homonyme d'un grand chef coutumier de Aéré M'Bar rapporte toujours la même source. Le tout allait très bien entre les deux hommes jusqu'au mois de Juillet 2009, date de l'élection présidentielle qui a porté Mohamed O Abdel Aziz à la tête de l'Etat Mauritanien. L'ex-DG du Budget puis des Impôts était devenu l'un des choux chou du général Mohamed O Abdel Aziz qui l'avait désigné parmi son staff de campagne au Trarza. Thiam Diombar est un jeune cadre, de la jeune garde, réputé compétent et qui jouit d'une crédibilité certaine auprès des siens et qui n'a jamais mis le pied dans le plat dans la commune de Aéré M'Bar (sauf à cette occasion) considérée par son frère aîné, Mamadou Abdoulaye Dieng (de la vielle garde) comme sa chasse gardée. Son immixtion sur l'arène politique pendant cette campagne d'implantation de l'Union Pour la République (UPR) qui vient de s'achever a éveillé des soupçons d'ambition chez le vieux dinosaure et ses nombreux partisans. En fin manœuvrier et fin connaisseur du terrain politique dans lequel, il évolue depuis plus d'une quinzaine d'années, le Maire profite de cet atout pour verrouiller le champ politique. Sur 71 unités de bases mises en place dans la commune, 9 seulement sont restés sous le contrôle du clan de l'Inspecteur Général d'Etat. Ce dernier ne s'en rendra compte que tardivement, le jour de la mise en place de la sous section. Il sera contraint par l'absence d'une majorité au sein des délégués à la sous section de retirer son candidat, à savoir, M. Komé Aboubacri Alpha (son cousin) qu'il parrainait au cours de cette élection. Son rival n'eut aucune difficulté à imposer son poulain, Dia Abou Demba du village de Bélel Ournguel sous le couvert d'un déguisement appelé curieusement " consensus " pour sauver les apparences. Un clin d'œil à l'électorat Peulh, désormais qui compte dans la commune diront certains observateurs. L'Inspecteur Général d'Etat enregistre ainsi sa première défaite politique sur la scène politique locale. Cette défaite a été mal digérée par un cadre pourtant bien côté en haut lieu. Il prendra sa revanche lors de l'élection du bureau de la section départementale UPR, le 04 Mai à Bababé. Il réussira à déjouer tous les plans concoctés par Dieng Mamadou Abdoulaye pour imposer son ami, N'Diaye Oumar, premier adjoint au maire de la commune de Aéré M'Bar à la présidence de la section. Avec une minorité de délégués, Diombar noue une alliance avec l'ancien ministre, Bâ Abdoulaye Mamadou actuellement Chargé de Mission à la présidence pour barrer le chemin à un candidat présenté par la commune de Aéré M'Bar d'où il est originaire. Le maire de Aéré M'Bar qui avait obtenu le soutien du maire d'El Vra pour appuyer la candidature de N'Diaye Oumar s'entend dire par ses alliés, " nous ne voulons pas arbitrer entre Bababé et Aéré M'Bar ". La remise en cause des engagements pris par son ami d'El Vra qui reçoit ses ordres du Wali du Trarza à partir de Rosso avait fait couler beaucoup de salives. D'aucuns soutiennent que les différents acteurs politiques du département redoutent de voir l'IGE envoyer des missions pour fouiller leur gestion pour leur trouver des fils à retordre auprès de la justice. L'alerte de ce qui s'est passé dans la nuit du vendredi, 14 Mai lors de l'élection du fédéral à la Maison des Jeunes d'Aleg avait été donné depuis la mise en place de la section le 4 Mai par monsieur Dieng devant le coordinateur régional de l'UPR, Ali o Aladé. Il avait lancé à l'endroit de ce dernier, je cite : " nous avons accepté ce consensus mais sachez monsieur le coordinateur que la commune de Aéré M'Bar bien qu'étant toujours restée derrière Bababé n'a jamais occupé un poste de député, ni de sénateur, ni même la présidence d'une section départementale- Rendubé Péccate- en français cela signifie : des gens qui partagent en commun quelque chose, doivent le partager ; dites le au président Mohamed O Abdel Aziz. Quotidien de Nouakchott N° 516 du Jeudi 10 Mai 2010. Cet avertissement, n'a pas été pris au sérieux par les responsables régionaux de l'implantation. Sinon, ce qui s'est passé à la l'élection du bureau fédéral n'aurait pas pu se passer. Le fait d'avoir désigné, le représentant de la commune de Aéré M'Bar dans le bureau fédéral parmi une tendance minoritaire et qui est celle de Diombar, Inspecteur Général d'Etat paraît aux yeux de plusieurs observateurs comme un mépris voire une provocation à l'endroit d'un pan important de militants du parti. Pour les plus légalistes, cela n'est rien d'autre qu'un violation flagrante des dispositions du guide de l'Implantation. Si le maire bénéficie du soutien du chef d'Etat Major particulier du chef de l'Etat, Diombar, lui se prévaut de l'appui du président de la république. Le premier malgré l'usure du pouvoir continue encore de jouir d'une assise populaire certaine auprès de la population et le second, lui novice en politique croit dur comme fer être en mesure de bousculer son aîné avec le jeu des alliances locales. Dieng Mamadou est un tigre, un va t'en guerre permanent et qui recule rarement devant l'adversité politique. Cet homme veut aujourd'hui s'émanciper de la tutelle traditionnelle du leadership politique des cadres de Bababé, accusés à tort ou à raison d'accaparer tous les postes politiques du département. Il semble d'ailleurs que l'éphémère secrétaire général du MDR, Dieng Moussa cousin de l'actuel maire aurait fait les frais de cette d'influence entre l'IGE et l'ami du colonel Dia Adama Oumar. A terme, cette bataille âpre entre frères ennemis, la nouvelle génération politique incarnée par Diombar qui pense que la vielle garde doit bouger et cette dernière qui s'accroche encore sur ses positions pourrait déboucher sur des conséquences politiques fatales pour l'UPR, en cas d'élections législatives anticipées. La blessure est profonde, le vieux tigre se sent humilié par ses siens avec la complicité des responsables régionaux de l'implantation (Ould Aladé et consorts).
Thièrno souleymane
Cp Brakna

Agriculture dans la vallée du fleuve : Quelle place occupe le PDIAM dans son développement ?

Question pertinente s’il en est à l’heure où les pouvoirs publics s’attellent à revoir dans son ensemble, la politique agricole du pays. Si la politique agricole du pays a toujours été soumise à un dictat des partenaires extérieurs jusqu’à une date récente, aujourd’hui les responsables du secteur agricole ont une toute autre vision de ce que cette politique devrait être sur le terrain.

Ainsi, les orientations en matière de développement de I'agriculture irriguée sont définies dans le cadre du Programme de Développement intégré de l'Agriculture irriguée en Mauritanie (PDIAIM) pour sa mise en valeur, à savoir : l’intensification de la riziculture par le développement de la filière rizicole ; la diversification agricole (céréales, légumineuses alimentaires, cultures maraîchères et fruitières, cultures fourragères et industrielles d’oléagineux et protéagineux ; sylviculture avec la production de bois et de charbon) sans oublier les brise-vent.
Toujours dans le cadre de ces orientations en matière d’intégration concernant l’agriculture et l’élevage, explique M. Baro Bassirou expert agronome, le PDIAM s’intéresse à la filière fourragère ; la valorisation des sous-produits agricoles (paille de riz, sous-produits céréaliers, balles de riz). Ces orientations, dit-il, touchent le domaine de l’appui conseil aux producteurs et la formation des organisations socioprofessionnelles et du secteur privé. Le PDIAM s’occupe aussi de la promotion et l’impulsion de l’économie des filières, a-t-il ajouté.
Dans cette optique, et sur la base des recommandations de l’évaluation de la première phase du PDIAM, précise M. Baro, il a été recommandé d’améliorer significativement l’intensité culturale des exploitations hydro agricoles de grands, moyens et petits périmètres irrigués, surtout l’introduction d’une sole légumineuse après un riz d’hivernage. Pour l’année 2010 en cours, note l’expert agronome, alors que le CPB n’avait pas réalisé une campagne rizicole d’hivernage 2009, et sur la base de cette recommandation et sur financement de l’Union Européenne et de la Croix Rouge Française, 540 ha de niébé alimentaire dont 54 ha de production de semences sont en culture dans le Casier Pilote de Boghé.
La Croix Rouge Française s’occupe des volets appui technique, semences de base à raison de 12 kg/ha ISP, les engrais à raison de 50 kg/ha d’ISP, faons culturales ( sur 54 ha pour le labour et l’ réalisés par l’AAAID), produits de traitement, formation des producteurs. Quant aux producteurs, ils prennent en charge les frais d’irrigation et de maintenance du réseau hydraulique, les travaux culturaux, la récolte et la commercialisation. En outre M. Baro précise que la Croix Rouge Française disponibilise une unité du maïs pour permettre d’égrener 3 tonnes de maïs à l’heure et de transformer les graines en quatre sous produits (brisures fines, moyennes, grosses et semoule). De plus, dit-il, les rafles sont transformées en aliment de bétail. Il note au passage que le projet de 540 hectares de contre saison de niébé est bénéfique aux producteurs. Et pour cause, explique t-il, non seulement il peut générer des revenus de par la vente des fourrages et des feuilles de niébé, la fixation de l’azote (équivalent à 100 kg d’urée), il permet aussi de lutter contre les mauvaises herbes.

Le PDIAM sollicité
Il a souligné que l’unité de transformation traite une tonne de maïs grains à l’heure. Selon lui, cela a l’avantage de développer significativement la production de maïs dans la moughataa de Boghé où les producteurs souhaitent, avec l’appui du PDIAM, pour l’hivernage 2010, couvrir 100 ha du CPB avec un rendement moyen de 4 tonnes à l’hectare, 60 ha autour du canal principal avec la Boghéenne de Diversification et de Lutte contre la Pauvreté. Cette coopérative compte plus de 900 petits producteurs, en majorité des femmes. L’union du CPB quant à elle, regroupe 12 coopératives agricoles de base totalisant 1080 familles qui exploitent une superficie de 540 ha en riziculture et 245 ha en polyculture. Notons que les coopératives de Thialgou et de Sayé se sont illustrées par leur esprit d’ouverture et leur savoir-faire qui ont fait d’elles les locomotives de la production d’oignons dans la commune de Boghé. Aavec l’appui du PDIAM, ces deux coopératives ambitionnent également de mettre en œuvre à Thialgou, 13 ha de cultures fruitières avec ses cultures maraîchères et fourragères en association. Pour le village de Sayé l’ambition est la même que le village de Thialgou mais sur une superficie de 12 ha. Les études technico économiques ont été réalisées et le financement sera proposé au PDIAM, selon M. Baro.
Le projet, rappelons-le, couvre aussi trois périmètres fruitiers et maraîchers de cinq (5) chacun dont le village de Touldé où l’identification du site et sa clôture sont achevées. Il couvre un périmètre de production de semences fourragères d’une superficie de six (6) ha au village de N’Gorel.
Moussa Diop

Tourisme : 1er Educatour 2010 : Opération de séduction dans l’Adrar




Le tourisme mauritanien a connu la semaine dernière, un sursaut d’orgueil de ses professionnels. Réunis au sein d’un partenariat dénommé Educatour, des agences réceptifs ont organisé une randonnée touristique, dans l’Adrar et dans « le train du désert », au profit de 17 agences de voyages françaises, dans le but de booster un secteur devenu moribond depuis l’année 2008.

Ce partenariat qui regroupe Somasert, Bontemps Voyages, Amst Taiba, Mauritania Airways, Hôtel Halima, Chemins du sable a été, selon Mohamed Salem Bontemps, Directeur de Bontemps Voyage, une occasion pour montrer aux touristes « notre magnifique pays et ses circuits paradisiaques. ». Une randonnée d’une semaine gratuite qui a regroupé 17 patrons d’agences de voyages françaises et 4 journalistes français. Pour cet Educatour 2010, les montagnes paradisiaques de l’Adrar, ainsi que l’envoutant circuit « train du désert » ont été choisis par les organisateurs pour mettre fins aux suspicions et aux angoisses qu’avaient suscité le problème de la sécurité touristique en Mauritanie. Selon les organisateurs, cette première expérience a été une réussite totale sur les plans de l’organisation et de la logistique et devrait être un exemple à suivre pour les autres réceptifs.
Le secteur touristique mauritanien est dans le rouge depuis le mois de mars 2008, suite à l'assassinat de quatre touristes français à Aleg .Les circuits d'aventure, dans le massif de l'Adrar et le désert de Chinguetti avaient été suspendus par mesure de sécurité, nécessitant l’arrêt des vols charters à destination de l’Adrar, la région la plus visitée de Mauritanie.
L’annonce de la réouverture du secteur au mois de novembre 2009 a été gâtée par les enlèvements consécutifs de trois Espagnols le 29 novembre et d’un couple d’Italiens le 18 décembre. Immédiatement après cet incident tragique, la fréquentation du pays avait brutalement chuté passant de 12 000 touristes par an à 1000 environ. Un énorme manque à gagner pour la Mauritanie, contraignant le ministre du commerce, de l'artisanat et du tourisme, Bemba Ould Daramane de se déplacer à Atar le 20 décembre 2009, pour accueillir l’arrivée de 98 touristes belges et français.
Le tourisme constitue aujourd'hui un enjeu économique de taille au moment où le pays affiche la ferme volonté d'en faire une industrie rentable. Aujourd’hui, les autorités ont mis en œuvre une politique de promotion d'un tourisme de qualité afin d'optimiser la contribution du secteur au développement du pays. Jusqu'à très récemment le tourisme faisait preuve de parent pauvre de l'économie mauritanienne. Mais le gouvernement a fini par prendre la mesure des enjeux
De part ses ressources et sa situation géographique à proximité des grandes destinations touristiques et des grands pays émetteurs, la Mauritanie dispose d'un avantage comparatif important qui ne demande qu'à être exploité. En plus, le pays jouit de la stabilité et de la sécurité si nécessaires aux touristes et qui, à un certain moment, étaient devenues une denrée rare tout autour de nous.
Le tourisme constitue aujourd'hui un enjeu économique de taille au moment où notre pays affiche une volonté sincère d'en faire une industrie nationale rentable. Même s’il souffrait de l’instabilité politique, il semble aujourd’hui perdre un temps fou pour retrouver ses lustres de noblesse.
Dialtabé Diop

Le tourisme mauritanien a connu la semaine dernière, un sursaut d’orgueil de ses professionnels. Réunis au sein d’un partenariat dénommé Educatour, des agences réceptifs ont organisé une randonnée touristique, dans l’Adrar et dans « le train du désert », au profit de 17 agences de voyages françaises, dans le but de booster un secteur devenu moribond depuis l’année 2008.

Ce partenariat qui regroupe Somasert, Bontemps Voyages, Amst Taiba, Mauritania Airways, Hôtel Halima, Chemins du sable a été, selon Mohamed Salem Bontemps, Directeur de Bontemps Voyage, une occasion pour montrer aux touristes « notre magnifique pays et ses circuits paradisiaques. ». Une randonnée d’une semaine gratuite qui a regroupé 17 patrons d’agences de voyages françaises et 4 journalistes français. Pour cet Educatour 2010, les montagnes paradisiaques de l’Adrar, ainsi que l’envoutant circuit « train du désert » ont été choisis par les organisateurs pour mettre fins aux suspicions et aux angoisses qu’avaient suscité le problème de la sécurité touristique en Mauritanie. Selon les organisateurs, cette première expérience a été une réussite totale sur les plans de l’organisation et de la logistique et devrait être un exemple à suivre pour les autres réceptifs.
Le secteur touristique mauritanien est dans le rouge depuis le mois de mars 2008, suite à l'assassinat de quatre touristes français à Aleg .Les circuits d'aventure, dans le massif de l'Adrar et le désert de Chinguetti avaient été suspendus par mesure de sécurité, nécessitant l’arrêt des vols charters à destination de l’Adrar, la région la plus visitée de Mauritanie.
L’annonce de la réouverture du secteur au mois de novembre 2009 a été gâtée par les enlèvements consécutifs de trois Espagnols le 29 novembre et d’un couple d’Italiens le 18 décembre. Immédiatement après cet incident tragique, la fréquentation du pays avait brutalement chuté passant de 12 000 touristes par an à 1000 environ. Un énorme manque à gagner pour la Mauritanie, contraignant le ministre du commerce, de l'artisanat et du tourisme, Bemba Ould Daramane de se déplacer à Atar le 20 décembre 2009, pour accueillir l’arrivée de 98 touristes belges et français.
Le tourisme constitue aujourd'hui un enjeu économique de taille au moment où le pays affiche la ferme volonté d'en faire une industrie rentable. Aujourd’hui, les autorités ont mis en œuvre une politique de promotion d'un tourisme de qualité afin d'optimiser la contribution du secteur au développement du pays. Jusqu'à très récemment le tourisme faisait preuve de parent pauvre de l'économie mauritanienne. Mais le gouvernement a fini par prendre la mesure des enjeux
De part ses ressources et sa situation géographique à proximité des grandes destinations touristiques et des grands pays émetteurs, la Mauritanie dispose d'un avantage comparatif important qui ne demande qu'à être exploité. En plus, le pays jouit de la stabilité et de la sécurité si nécessaires aux touristes et qui, à un certain moment, étaient devenues une denrée rare tout autour de nous.
Le tourisme constitue aujourd'hui un enjeu économique de taille au moment où notre pays affiche une volonté sincère d'en faire une industrie nationale rentable. Même s’il souffrait de l’instabilité politique, il semble aujourd’hui perdre un temps fou pour retrouver ses lustres de noblesse.
Dialtabé Diop

Rosso : AAAID chassée manu militari des locaux de Mpourié !




L’autorité arabe pour l’investissement et le développement agricole plus connu sous son nom anglican Arab Autority for Agricultural Investment and Development est un organisme inter-état regroupant 77 pays dont la Mauritanie qui fait partie des 17 fondateurs. C’est un organisme qui s’autofinance et s’occupe essentiellement de l’agriculture.

En 2006, elle aurait signé une convention avec l’Etat mauritanien relatif aux locaux de la ferme de Mpourié pour une période de quinze ans.

Mais le dimanche dernier, elle a été sommée par l’Etat de quitter les locaux en question dans un délai de 72 heures. Que s’est-il réellement passé ?

le responsable local ne comprend pas ce qui lui arrive, cependant, il sait tout simplement qu’il a rangé ses engins et tout le matériel agricole dont il dispose dans un entrepôt à l’entrée de la ville et a aménagé sa villa de passage pour en faire des bureaux en attendant de voir plus clair avec sa direction administrative dont le siège est à Nouakchott.

Nous y reviendront plus en détail les jours à venir avec de plus amples informations.

JIDDOU HAMOUD


www.cridem.org


Info source :
hjiddou