lundi 28 juin 2010

Le Président de la république devant les populations de Néma: "Tous les citoyens bénéficieront des services de base dans la cadre de la décentralisati



Le Président de la république, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a souligné devant les populations de Néma que "tous les citoyens bénéficieront des services de base dans la cadre de la décentralisation de l'Etat, relevant que le train du développement du pays prend la bonne direction."

Il a ajouté, dans le discours qu'il a prononcé lundi matin lors de sa supervision de la pose de la 1ère pierre du réseau de routes urbaines de Néma, que la raison de l'existence des autorités locales est de servir le peuple et que l'administration oeuvre dans son intérêt et ne ménagera aucun effort pour servir le citoyen.

Voici le texte intégral de ce discours:
"Bismillahi Rahmani Rahimi Wa Sallallahou Ala Nebiyihil kérim.

Avant de commencer la pose de la première pierre du réseau de routes urbaines de Néma, je voudrais remercier toutes les populations de la wilaya du Hodh Echarghi, je voudrais les remercier pour le passé et pour le présent pour le choix du changement dans l'intérêt de leur pays.

Je voudrais leur réaffirmer que les réalisations sur lesquelles nous planchons aujourd'hui soit à Nouakchott soit dans les autres zones du pays, et à Néma n'auraient pu être n'eût été la politique de la lutte contre la gabegie que le gouvernement a fait sienne avec votre soutien.

Les fonds dépensés pour la réalisation de ces chantiers ne sont en fait que les deniers de l'Etat et du peuple et des potentialités qui allaient en pure perte avec la gabegie qui a prévalu au cours de cette période.

Aujourd'hui, le pays grâce à Allah, va bien, la gabegie a pratiquement pris fin et nous continuons à lutter contre ce phénomène et vous avec nous mais, en dépit de tout cela des séquelles persistent encore.

Je dis pour la circonstance aux populations du Hodh Echarghi et à toutes celles des autres wilaya que les réalisations que nous sommes en train d'entreprendre toucheront toutes les zones du pays et ne seront pas, comme dans le passé, confinées à Nouakchott entre les mains de prévaricateurs.

Ce sont là des garanties et des engagements que nous avons pris sur nous et notre gouvernement planche sur leur mise en oeuvre. La wilaya du Hodh Echarghi sera inchallah au coeur de nos préoccupations. Aussi, je voudrais que vous compreniez et que vous suiviez ce qui va se réaliser dans les mois et années à venir.

Actuellement nous allons superviser le démarrage des travaux de 10 kilomètres de routes urbaines comme 1ère phase et le désenclavement de certaines zones, ce qui sera l'objet de suivi au cours de l'année prochaine.

Nous allons avec l'aide d'Allah opérer l'extension du réseau d'électricité et améliorer la façade de la ville et nous étudions la problématique de l'eau en son sein dans le cadre d'engagements que nous avons pris et que nous allons tenir inchallah dans les meilleurs délais possibles grâce aux moyens de l'Etat et aux financements ainsi qu'à la confiance dont jouit la Mauritanie de la part de ses partenaires au développement.

Il existe un plan pour règler rapidement tous les problèmes dans les différents secteurs sans perdre de temps comme dans le passé qui a été marqué par le recours à la gabegie, le manque de sérieux et d'efficacité.

C'est là, le résultat logique de la lutte contre la gabegie et de la symbiose du peuple avec la direction afin de parvenir à l'objectif visé qui est le succès du processus de développement du pays et l'instauration de la sécurité en son sein.

Dans le domaine de la santé, nous procédérons à l'équipement de l'hôpital de Néma en dotant cette formation sanitaire de tous les moyens dont elle a besoin. Nous sommes disposés à faire cela sur les frais du budget de l'Etat pour alléger les peines des populations de cette zone.

Le gouvernement est à votre service, repond positivement à toutes vos doléances et suit tous les problèmes dont il est conscent et ne ménagera aucun effort pour faire tout ce qui est de nature à alléger les peines des citoyens.

En ce qui concerne l'encouragement aux éleveurs dans cette zone et le développement du pays en général et de la wilaya du Hodh Echarghi en particulier, qui est une wilaya riche et qui n'a pas bénéficié, dans le passé, de l'encouragement de l'Etat et des financements, je voudrais dire qu'il y a des projets que nous envisageons réaliser. Ces projets sont liés au secteur de l'élevage qui est le piler de l'économie de cette zone.

Il sera procédé, à ce sujet, à l'exécution de deux projets dont l'un débutera très prochainement. Ce projet qui a trait à l'industrie laitière vise à encourager les éleveurs et à garantir qu'ils bénéficient des richesses animales, en évitant que les produits d'élevage se détériorent sans que les éleveurs n'en tirent profit, comme ce fut le cas dans le passé. Une telle chose sera rendue possiblie grâce à un programme que le gouvernement s'emploie à exécuter.

En général, je voudrais conclure en disant que le gouvernement est au service du peuple, écoute attentivement ses doléances et sa présence à Nouakchott ne veut pas dire qu'il est là uniquement pour cette ville mais il est plutôt au service de toutes les zones de la Mauritanie.

Les programmes de développement engloberont tous les coins du pays. C'est ce que vous devez comprendre dans l'intérêt général du pays et de son développement.

Ce qui est demandé des populations c'est de participer au contrôle et au suivi de toutes les institutions se trouvant dans leurs zones, de manière à faire en sorte que chaque zone profite des projets qui lui sont orientés, servant ainsi les populations et empêchant le gaspillage, les malversations et l'utilisation des biens publics à des fins pour lesquelles ils n'étaient pas destinés.

Tous doivent comprendre que la raison de l'existence de l'autorité locale, c'est de servir le peuple exclusivement, rompant ainsi avec les pratiques du passé et l'utilisation du peuple au service des gouvernants et de l'administration locale.

C'est ce que je vous ai dit dans le passé ici même à Néma et c'est ce que je vous répète aujourd'hui. Notre objectif est de servir le citoyen qui nous a élu et nous a permis d'accéder au pouvoir et nous ne le décevrons pas.

Merci"

Le président Ould Adel Aziz : l’Etat a décidé d’installer dans la région une usine de transformations des produits laitiers.





Le président mauritanien Mohamed ould Abdel Aziz a annoncé cet après-midi à Néma capitale d’el hod charghi la création d’une usine de transformation des produits laitiers dans la région. "Cela permettra de valoriser nos ressources animales" a déclaré le chef de l’Etat mauritanien.

Le président mauritanien a, en outre, procédé à l’installation d’une unité d’hémodialyse à l’hôpital régional de Néma en présence du docteur ministre de la santé le docteur Cheikh Moctar Ould Horma Ould Babana.

Le ministre dira "que cette unité qui entre dans le cadre des engagements pris par le président de la république, va résoudre un grand problème de santé public : soulager les patients qui suivent des traitements rénaux qui étaient obligés de se rendre à Nouakchott pour se faire consulter et se traiter".

Sur un autre plan le chef de l’Etat a révélé que 10 kilomètres de routes goudronnées seront réalisés très prochainement à Néma pour désenclaver les quartiers populaires.

Ould Abdel Aziz qui doit regagner Nouakchott en fin de journée, a donné le coup d’envoi des travaux de construction de la route Néma-Oualata avant de se rendre dans la nouvelle moughataa de th’har pour poser la première pierre des locaux administratifs du nouveau département.

www.cridem.org


Source :
Sahara Medias (Mauritanie)

Education / Des prix décernés aux lauréats du Tagant




Une cérémonie de remise de prix a été organisée dans les locaux de la Dren du Tagant, dimanche 27 juin 2010, pour récompenser les lauréats qui se sont particularisés, l’année scolaire écoulée, par la qualité de leur travail, leur assiduité et par leur rendement.

Sont concernés par ces prix : l’Inspecteur départemental chargé de la Moughattta de Tidjikja Cheibany Ould Tfeil Ould Amar, le Directeur du Lycée d’Achram, Nouh Ould Aghlachi, le directeur des études du lycée d’Achram, Yahya Ould Cheikh Naji, le professeur de sciences naturelles au lycée de Rachid, Hamoidy Ould Kahel, l’inspecteur de circonscription, Moustapha Ould Mabrouk, le conseiller pédagogique, Mohamed Ould Sidi Mohamed, le directeur d’école de Moudjéria 1, Mohamed Ould Mohamed Lemine Ould Amar, l’enseignante de Rachid 1, Rouma Mint Djeha ainsi que Haja Mint Mohamed Yahya meilleure élève du secondaire et Khadijetou Mint Daha meilleure élève du fondamental.

La cérémonie de remise de ces prix a été rehaussée par la présence du Wali du Tagant Monsieur Mohamed Moustapha Oud Mohamed Vall, du Hakem de Tidjikja Monsieur Sid’ Ahmed Ould Houweibib, de l’adjoint au maire de Tidjikja et celle des éléments régionaux de sécurité.

Dans son mot de bienvenue, le Dren du Tagant Mohamed Samba Sedinté s’est dit satisfait du choix porté sur les récipiendaires du Tagant auxquels, il reconnait, des qualités indéniables. Il a, par la suite, magnifié la volonté des pouvoirs publics en général et celle du département de l’éducation en particulier, visant l’instauration de la culture du mérite et de l’excellence.

Prenant la parole, le Wali du Tagant a mis en exergue le but visé à travers ces distinctions et le message qu’elles véhiculent. Selon lui, en primant les lauréats du Tagant, à l’instar des autres lauréats du pays, l’Etat à travers ses deux ministères (fondamental et secondaire) envoie un signal fort de sa volonté d’en découdre avec la médiocrité ambiante qui a longtemps fait le lit du système éducatif national.

Une idée partagée par le président régional de l’association des parents d’élèves du Tagant Monsieur Mohamed Abdallahi Ould Néné qui reconnait les nombreux sacrifices consentis par les récipiendaires au cours de l’année scolaire écoulée. Le président de l’APE régional a, par la suite, fait part de sa disponibilité et celle des membres de son association à accompagner tout effort visant le rehaussement du système éducatif au Tagant.

L’inspecteur de circonscription Moustapha Ould Mabrouk, l’un des lauréats du Tagant, en se félicitant de la distinction qui lui a été décernée, n’en réfute pas moins, aussi bien la procédure que le nombre limité des récipiendaires. « Dans l’avenir, le ministère doit augmenter le nombre des lauréats. Il ne faut pas se limiter à un prix unique par profession, il faut en décerner au moins trois et veiller également au respect scrupuleux des critères tout en les appliquant objectivement à tous les postulants » devait-il indiquer.

Seulement, beaucoup de voix se sont élevées pour fustiger ce qu’elles qualifient de manque de transparence dans le choix des récipiendaires dont certains, comble d’incohérence, se sont retrouvés avec des notes exagérées. Un directeur d’un établissement secondaire ou son directeur des études aurait réussi l’exploit de réaliser 20/20 lors de sa dernière inspection. Ces mêmes voix contestataires parlent également de la promotion d’un directeur d’une école fondamentale désavoué et voué aux gémonies aussi bien par son personnel que par les parents d’élèves de son école qui le trouvent plus versé dans des activités politiques que préoccupé par la bonne marche de son école.

Enfin, certains ne comprennent pas que la cérémonie ne soit réservée que pour attribuer des prix et qu’elle ne soit pas accompagnée en parallèle par le décernement des blâmes. Selon ces derniers, le principe du châtiment et de la récompense ne peut avoir son sens réel que s’il est appliqué dans son intégralité.

Liste des lauréats du Tagant

Cheibany Ould Tfeil Ould Amar,
Inspecteur départemental de la Moughattta de Tidjikja : félicitation

Nouh Ould Aghlachi,
Directeur du Lycée d’Achram : félicitation+ chèque 40.000Um

Yahya Ould Cheikh Naji, directeur des études du lycée d’Achram : félicitation+40.000 Um

Hamoidy Ould Kahel, professeur de sciences naturelles au lycée de Rachid : félicitation+ 100.000Um

Moustapha Ould Mabrouk, inspecteur de circonscription : félicitation+ 30.000Um

Mohamed Ould Sidi Mohamed, conseiller pédagogique : felicitation+ 40.000Um

Mohamed Ould Mohamed Lemine Ould Amar, directeur école Moudjéria 1 : félicitation+40.000Um

Rouma Mint Djeha, enseignante à l’école de Rachid 1 : félicitation du ministre+ 100.000UM

Haja Mint Mohamed Yahya meilleure élève du secondaire : moyenne 17,58, félicitation

Khadijetou Mint Daha
meilleure élève du fondamental : moyenne 9,88, félicitation


Khalil sow cp /Tagant

Khalil1965@yahoo.fr

Violente collision entre une citerne et un camion-remorque sur la route de l’Espoir:




Une violente collision s’est produite hier sur la route de l’Espoir, à 64 km environ de Nouakchott, entre une citerne transportant une matière inflammable et un camion-remorque chargé de bétail.

L’accident est survenu quand, remarquant brusquement un véhicule léger en position de stationnement sur la voie, le chauffeur du camion a braqué, pour se retrouver fonçant sur une citerne venant dans le sens inverse.

La forte collision s’est suivie d’importants incendies qui se sont répandus à la citerne, au camion et à la voiture légère.

La route nationale de l’espoir a été totalement paralysée pendant plusieurs heures par cet accident qui a fait craindre aux voyageurs l’extension des incendies aux autres centaines de voitures bloquées sur les lieux du drame. Jusqu’à présent, aucune perte humaine n’a été signalée.


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Source :
Emjad (Mauritanie)

Nouadhibou : Les choses vont mal au point de passage 55:





Les choses vont mal pour les guides touristiques au point de passage 55. La zone la plus chaude de toute la frontière mauritanienne en termes d'activités légales et illégales. Les guides touristiques ne peuvent plus se hasarder à élire domicile à coté de la douane de la gendarmerie, et la police.

Le point de départ de cette affaire a été les bureaux de change opérant sur ce site, qui font malheureusement la loi au grand dam des autorités militaires à ce point de passage pourtant sensible, et pour cause la traversée quotidienne des milliers de touristes européens traversant la transsaharienne vers les pays limitrophes.

Les guides ayant pourtant une accréditation de la part de la fédération du tourisme n'ont plus le droit d'exercer leurs activités de peur d'être emprisonnés. Situation inquiétante car la majorité de ces pauvres citoyens sont dans la précarité totale.

Tout a commencé à la fin de cette semaine passée quand les deux bureaux de change à savoir le bureau "associés.sa'' et le bureau du commerçant célèbre Mahfoud entreprirent des démarches peu orthodoxes auprès des éléments militaires opérant dans ce secteur, de chasser ces pauvres mauritaniens pour ne pas être dérangés en s'appropriant les devises changées éventuellement par les touristes qui traversent en tirant le maximum de profit.

Les guides touristiques protestent contre cette décision arbitraire de la part des autorités militaires et demandent une intervention du wali Ould Ahmed Youra pour un règlement définitif de ce problème afin de remettre les pendules à l'heure. Selon les analystes, de cette crise émergera sans aucun doute un questionnement sur la légalité et les implications de ce point de passage 55.


reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org


Source :
Oumtounsy





Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a quitté Nouakchott lundi matin à destination de Néma, capitale de la wilaya du Hodh El Charghi pour une visite d'un seul jour.

Au cours de cette visite, le Président de la République supervisera dans les moughataas de Néma et de Dhar un certain nombre d'importants projets visant à alléger les peines des citoyens dans cette partie du pays, à rapprocher d'eux l'administration et à leur permettre d'accéder aux services de base.

Le Président de la République a été salué à son départ par le premier ministre, Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf et des membres du gouvernement.

Au cours de cette visite, le Président de la République est accompagné d'une importante délégation comprenant notamment le ministre secrétaire général de la Présidence de la République, M. Sy Adama et les ministres de la justice, de l'intérieur et de la décentralisation, de la santé, de l'habitat, de l'urbanisme et l'aménagement du territoire, de l'équipement et des transports, de l'hydraulique et de l'assainissement, de la culture, de la jeunesse et des sports et des affaires sociales, de l'enfance et de la famille ainsi que le directeur de cabinet du Président de la République et d'autres hautes personnalités.


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Source :
Agence Mauritanienne d'Information

Les villes anciennes de la Mauritanie,Un patrimoine culturel national et de l’humanité





Les villes anciennes de la Mauritanie,Un patrimoine culturel national et de l’humanité
Les civilisations passent mais elles laissent toujours des traces qui jalonnent leur chemin. Ces marques indélébiles peuvent subsister comme des résidus culturels qui apparaissent dans la langue parlée, le vêtement, les manières, les gestes et tant d’autres manifestations culturelles de ce genre. Elles sont cependant difficilement repérables, surtout dans un contexte de mélange de cultures et de civilisations.
Seuls les initiés savent lire et déterminer les origines de ces comportements culturels selon les époques de l’évolution de la société des Hommes.
Néanmoins, l’aspect le plus visible et le plus parlant d’un passé historique reste à nos jours les vestiges d’une civilisation. En cela, la Mauritanie regorge de richesses énormes. Le pays compte parmi les plus belles choses léguées par l’histoire : des villes anciennes, témoins d’une prospérité culturelle d’une région qui, située à l’intersection des grands axes caravaniers, relia longtemps le Maghreb et le Sahel. Fondées aux 2ème – 6ème siècles de l’Hégire (9ème – 13ème siècles après J.C), les cités de Ouadane, Chinguetti, Tichitt et Oualata étaient le carrefour intellectuel où se rencontraient l’Andalousie et l’Afrique profonde. Cette région s’ouvrait simultanément au commerce des biens et à l’échange des connaissances. Elle sut devenir par elle-même, et grâce au brassage de cultures, un foyer de création et d’inspiration, un cadre rayonnant aussi bien d’une intense vie religieuse, que de nombreuses activités scientifiques et artistiques.
OUADANE :
La capitale caravanière
Fondée au 6ème siècle de l’Hégire (12ème après J.C), Ouadane était une importante étape du commerce caravanier transsaharien. Les produits de l’Afrique sahélienne y étaient échangés contre ceux du Maghreb. En 1487, les Portugais atteignirent Ouadane et y fondèrent un entrepôt commercial, apportant leurs us et coutumes en même temps que leurs produits destinés au commerce. La ville a connu une intense activité culturelle. Il y vivaient plusieurs érudits. Le premier commentaire de l’abrégé de KHALIL, un livre de référence en culture musulmane était rédigé dans cette ville.
Chinguetti :
La capitale historique
Les traditions orales établissent la fondation de Chinguetti à 660 de l’hégire (13ème siècle après J.C). Importante étape caravanière, les produits de l’Afrique sahélienne (Or, ivoire…) y étaient échangés contre ceux de l’Afrique du nord (sel, métaux, verroterie …) La ville a connu son apogée entre le 17ème et le 19ème siècles. Son prestige est dû à son rôle religieux et culturel: enseignement, bibliothèques de manuscrits. Le rayonnement de la ville débordait le cadre sous-régional. En effet, à cette époque, la Mauritanie était connue sous le nom de Bilad Chinguetti.
Tichitt :
Joyau du désert
Tichitt est fondée au 6ème siècle de l’Hégire (12ème siècle après J.C)
Comme les autres villes, elle tait une étape importante pour les caravaniers. Tichitt était l’une des plus belles cités médiévales de l’Afrique du nord-ouest. Les pierres utilisées dans sa construction offrent une gamme de teintes dont l’effet décoratif confère à l’ensemble un éclat unique. Tichitt abritait des savants qui faisaient des recherches dans les domaines les plus variés du savoir. Les milliers de manuscrits anciens et de bibliothèques qui s’y trouvent aujourd’hui témoignent de cette richesse culturelle. La ville est classée patrimoine culturel de l’humanité par l’UNESCO.
Oualata :
Le rivage de l’éternité
Oualata est fondée au 5ème siècle de l’Hégire (11ème siècle après J.C). Placée à la périphérie des empires soudanais dont elle subit l’influence, Oualata s’est développée avec le commerce transsaharien car elle constitue, à l’instar des autres villes, une étape sur l’axe des caravanes qui reliait le Soudan au Maghreb. L’historien Ibn Battuta y séjourna sept semaines avant de se rendre à Tombouctou. Oualata a atteint son apogée entre le 15ème et le 16ème siècle, lorsque l’élite de Tombouctou, fuyant l’invasion Touarègue, était venue s’y réfugier en 1446. La ville est connue pour ses motifs de décoration qui jouissent d’une très grande notoriété dans la sous-région.
Koumbi Saleh :
La mystérieuse
Elle pourrait être la capitale de l’empire du Ghana. Les fouilles archéologiques tentent de tirer des sables cette civilisation qui compte parmi les toutes premières au monde. Le roi du Ghana aurait régné à partir de cette ville et officiait dans une cour complètement couverte d’or; le trône, les boucles portées par le souverain, les armes des soldats…On célébrait aussi dans cette ville, le culte du dieu serpent, WAGADOU BIDA qui était le totem de l’empire. La culture architecturale de la ville serait très impressionnante avec des rues bien tracées et des maisons à étage.
Il y avait aussi à Coumbi Saleh une activité métallurgique; ce qui témoigne d’un développement d’une culture scientifique qui aurait connue une évolution certaine si la quiétude et la survie de l’empire n’ont pas été menacées.

Source : http://thiaski.wordpress.com

soninkara

Zoueirat : vente de bande de tapis usés et recyclés, un métier prometteur:




L’exploitation à la Snim engendre tellement de résidus de ferraille, de pièces cachées, de machines en panne a Zoueirat, à telle enseigne que cela crée un encombrement monstre dans les chantiers de la société.

A une certaine époque, les résidus métalliques, métallurgiques et autres étaient jetés non loin des verses des chantiers ou enfouis sans autre forme de récupération ou d’usage pour les populations. Seules les bandes de tapis usés n’étaient pas jetées pour cause d’encombrement car elles rapportent beaucoup d’oseilles.

Actuellement de nombreuses pièces usées font l’objet de recyclage de la part des populations. En dehors des chantiers TO14, Roueissa. M’Haoudatt, l’usine des Guelbs est le site où les bandes transporteuses roulent à plein régime.

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Une source a indiqué qu’une bande de tapis avec beaucoup de maintenance fait 60 mois, il arrive aussi qu’on monte tout de suite une bande, un corps étranger la troue. Ainsi, la maintenance et le suivi des bandes et des structures de leurs convoyeurs connaissent un flux massif.

Les tapis récupérés : un marché juteux

Le marché local et même les autres parties du pays sont ravitaillés par les acheteurs et revendeurs de tapis de la Snim. Il y a plusieurs usages de ces bandes dont notamment des hangars, des tapisseries de véhicules, de confections d’objets pour puiser de l’eau à abreuver les animaux.ect.

Idiome O.Lavrac tenancier d’un atelier de soudure, fabrique des mortiers à piler, des fourneaux et des poteaux pour les hangars à partie du matériel de récupération de la Snim. Parallèlement à cela, il un atelier de vente de tapis industriels avec un arsenal de décorticage des bandes avant la vente, il se dit heureux pour son métier, qui, souligne-t-il est rémunérateur et fructueux, il achète les tapis avec les circuits en place. Le prix d’achat est de 500 um le mètre et celui de vente 800-1000 um le mètre après le décorticage.

Ainsi, à l’usine des Guelbs où la consommation en tapis est intense, des travailleurs de l’exploitation, du suivi et de la maintenance, retrouvent le sourire après chaque opération de remplacement de bandes usées car une partie leur est octroyée, les responsables aussi se frottent les mains par l’intermédiaire de coutiers.

Les bandes de tapis usés sont aussi octroyées aux nécessiteux et indigents pour la revente.

Leur distribution est périodique se faisant généralement chaque six mois. Mais, les acquéreurs de ces bandes ne les voient pas souvent, il y a des agents qui font l’interface entre eux et les futurs acheteurs, ce qui créent une opacité dans ce processus. Les bandes de tapis sont alors livrés aux commerçants par le truchement des moyens logistiques de la Snim. Alors des tractions se nouent entre les acheteurs et les agents chargés de la liquidation des tapis sur le marché.

Selon une source, les acheteurs paient parfois à l’avance en attendant de trouver des bandes à recyclage, qui prennent du retard, ce qui crée souvent une situation de gêne et de culpabilité dans le milieu chargé de la livraison de ces résidus à l’usine des Guelbs.

A signaler que les individus contactés ont précisé que les responsables concernés directement par la gestion et l’exploitation des bandes transporteuses font des recettes faramineuses dans les opérations de remplacement des bandes usées et percées.

D.S. CP/ Tiris Zemmour.



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Source :
Le Quotidien de Nouakchott