samedi 2 juin 2012

Boghé : Fin de la Ziarra Annuelle de Thierno Amadou Mountagha Cheikh Oumar.

[Maxi Reportage Photos] - C’est parmi les meilleures Ziarra Annuelle célébrées à Boghé. Sur le plan d’organisation, les jeunes de Boghé Escale, Boghé Dow et Démette ont mobilisé leur force et stratégie pour réussir cette rencontre religieuse et annuelle. Madani Mountagha Amadou est venu en personne présidé cette Ziarra en compagnie d’une importante délégation des grands connaisseurs de la famille Oumariennne. On peut citer: Thierno Cheikh Mountagha, Thierno Chérif Amadou Aliou Tall, Thierno Amadou Tijane Ba, Thierno Chérif Baba, Thierno Alassane Barry (orateur – artiste et Historien de la famille Oumariennne), Abdallah Tall, Mountagha Ngaidé et Amadou Touré. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a dépêché une délégation pour partager avec les Halaibés ou mieux les musulmans de cette rive du fleuve Sénégal cette journée typiquement sacrée religieuse. La délégation de Mr le président est conduite par le conseiller à la présidence Mr Abdallah Ould Ahmed, le sénateur de Boghé Mr N’diaye Ba, le Général Dia Adama, le Wali du Brakna, le Hakem de Boghé. Vers les coups de dix heures, on entendait déjà les échos des versets du coran, les marabouts, fidèles talibés, sympathisants de la famille Oumariennne, venus des deux pays (Sénégal et RIM) pour assister à cet événement religieux. Chaque délégation est hébergée à un lieu dans les quartiers de Boghé. A 12 heures plus, Thierno Madani et ses invités arrivèrent au cimetière de Boghé où se tiend la Ziarra. Ils visitèrent la tombe du feu Amadou Mountagha cheikh Oumar, firent quelques rakaas et des prières à sa mémoire enfin regagnèrent le grand hangar pour saluer la délégation envoyée par le président. La lecture du coran, marque l’ouverture de cette Ziarra, des prières faites par des grands marabouts de Boghé, Sarandogou, Bolol Dogo, de Touldé Doubango, Dara Halaibé et Dara Diolof. Madani pris la parole, remerciant toute personne venue pour la circonstance et priant pour la paix dans le monde et félicitant le président Aziz et son gouvernement. Il exhorta la population à la solidarité des cœurs, le bon voisinage et être les serviteurs d’allah et son prophète. Boghé a acquis un grand prestige par son rayonnement spirituel. L’islam dans ce fief est sunnite et ses rites appartiennent à l’école de jurisprudence malékite. Les tijaniya ici dans ce milieu croit a Ahmed Tijane originaire de la ville de Aioun El Madi en Algérie et dont le Mausolée se trouve à Fez au Maroc. Le sage Thierno Mamadou Amadou Kélly a fait un exposé sur la Biographie sur le feu Amadou Mountagha cheikh Oumar el foutiyou Tall. Le doyen des ages Thierno Sada Baba (101 ans) a pris la parole pour retracer l’historique de cette Ziarra Annuelle, il dira qu’il est parmi ceux qui ont créer cette Ziarra Annuelle et louant les qualités de cette confrérie Oumariennne. Invitant aux les musulmans à croire à Dieu et aimer le Prophète Mohamed (PSL). Des témoignages sur Thierno Madani Mountagha, Thierno Amadou Tijane de Horé Fodé a affirmé haut et fort : « que Thierno Madani un homme pieux, homme intègre, loyal, droit, correct et fidèle aux principes de l’islam et toute sa vie est réservée et faite pour prier, honorer Allah et son Prophète Mohamed. Il est aujourd’hui le Khalife Général de la famille Oumariennne. La Ziarra a pris fin vers les coups de 17 heures. Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel CP au Brakna le véridique.

Tidjikja/ Un mari assène des coups de machette à son épouse


Fou furieux, Idoumou Ould Achour un habitant de Médina, quartier périphérique de Tidjikja, n’a pas trouvé mieux que d’asséner des coups de machette à son épouse , jeudi dernier, aux environs de trois heures du matin. Shoulthana Mint Beye, l’épouse d’Idoumou Ould Achour a eu le bras droit fracassé et de sévères impacts au niveau de la tête mais sa vie n’est pas heureusement en danger. Connu dans le quartier pour ses écarts de comportements, le mari violent aurait, selon des sources proches de la famille Ehel Beye, formulé des menaces de mort à la fois à l’égard de son propre frère et de sa propre sœur mais également de son épouse. D’ailleurs ce n’est pas la première fois qu’il s’en prend à son épouse de la sorte. L’année dernière Idoumou Ould Achour a été mis aux arrêts pour des faits similaires. L’arrangement trouvé entre les deux familles avait permis de le soustraire des mains de la justice. Les proches d’Idoumou Ould Achour le présentent comme un homme impulsif, violent et rancunier. L’acte barbare qu’il vient de commettre était prévisible selon l’un des frères de Shoulthana : « Je sais qu’Idoumou est un homme agressif et je savais qu’il allait, malheureusement, en arriver à ce stade ». « En réalité, cet homme est victime de démence et son comportement de tous les jours prouve qu’il n’est pas normal » lance un voisin. Notons que Shoulthana Mint Beye a été acheminée à Nouakchott pour des soins intensifs et Idoumou Ould Achour après deux jours de garde à vue au commissariat a été mis à la disposition du parquet de Tidjikja. Khalil sow Khalil1965@yahoo.fr

Périclès /Tagant : Lancement du programme FIDEL

Les maires des communes du Tagant et les représentants régionaux des services déconcentrés de l’Etat ont été conviés, vendredi 01 juin 2012, à un atelier organisé par le Centre de Ressource N°3 du Périclès basé à Tidjikja. L’atelier avait pour but le lancement officiel de la facilité d’innovation pour le développement local (FIDEL), un outil transitoire permettant au Gouvernement et aux partenaires européens de tester les dispositifs de financement adaptés aux communes. L'atelier a été ouvert sous la supervision du Wali du Tagant entouré du Wali adjoint, des responsables régionaux de sécurité et du coordinateur du PERICLES entouré de ses proches collaborateurs. Les experts du Périclès en charge d’expliquer aux participants les procédures relatives aux requêtes de financement des projets ont insisté sur trois aspects. Il s’agit, d’abord, de l’appui que les communes doivent solliciter auprès du Centre de Ressource N3 pour présenter des requêtes adressées au PERICLES élaborées selon une procédure très détaillée justifiant clairement l'opportunité du projet, sa pertinence et sa faisabilité. Ensuite de l’obligation d’inscrire les projets dans les domaines de compétence des communes précisés par l'ordonnance 87.289, portant institution des communes en Mauritanie. Et enfin de la part de financement des communes fixée à hauteur de 10% du cout du projet à financer. Après les communications des experts du Périclès, les maires ont intervenus, tour pour, pour demander plus de clarification. Des explications détaillées portant sur l’ensemble des questions soulevées leur ont été apportées. Par la suite, le coordinateur du projet a souhaité la bienvenue à tout le monde et a demandé aux maires de présenter leurs requêtes le plus rapidement possible. Notons PERICLES est le fruit d'une coopération mutualisée des partenaires au développement membres de l'Union Européenne. Et les Centres de Ressources qui sont des structures déconcentrées du Périclès, sont des structures dont le rôle est d’assurer un appui de proximité aux communes. Cet appui porte sur tous les aspects de la gestion communale notamment; l'élaboration et la gestion du budget, l'élaboration du compte administratif, la gestion du personnel, la mobilisation des ressources propres la conception et l'exécution des projets de développement local. Khalil Sow khalil1965@yahoo.fr

Brakna : Boghé : L’APLVB célèbre la journée mondiale du lait


Le Hakem mouçaïd de Boghé, M. Mohamed Salem Ould sellahi a présidé vendredi en début de matinée, la cérémonie de célébration de la journée mondiale du lait organisée par l’Association des producteurs de lait et de viande du Brakna (APLVB) sous le thème : « consommons notre lait local » avec le concours de l’AMAD et de TIVISKY. Souhaitant la bienvenue aux invités, le président de l’APLVB, M. Sidi O. Hamoud O. Maouloud a d’abord rappelé que cette journée dédiée au lait a été décidée en 2001 par la FAO mais célébrée pour la 1ère fois dans la Wilaya du Brakna dans le but de « susciter la réflexion et le débat sur le développement de la filière lait dans un pays à grande vocation agro-pastorale comme le nôtre ». Poursuivant, il a explique que cette ONG a organisé, formé les éleveurs depuis 2009 sur les techniques d’alimentation, de traite et de l’hygiène et mis à leur disposition de l’aliment de bétail et des médicaments à bas prix. M. Ould Hamoud a ensuite remercié ses partenaires tels que l’AMAD et l’APPE pour « leur contribution inlassable dans la formation des éleveurs et leur appui à l’amélioration de la production et de la santé animale (vaccination et formation de relais vétérinaires)». Il a mis en exergue le rôle de l’AMAD dans l’organisation d’ateliers sur la rationalisation du bétail et dans l’initiation d’une petite unité de transformation de lait aux villages d’Ari Hara et de Belel Ournguel dans le but de maximaliser les revenus des éleveurs. Avant de terminer le président de l’APLVB a interpellé les pouvoirs publics sur la nécessité de réduire l’importation de lait en période d’hivernage pour permettre aux éleveurs d’écouler leur production ainsi sur l’urgence d’ouvrir une caisse de crédit d’élevage à l’image du crédit agricole. A l’issue de la cérémonie d’ouverture, nous avons rencontré Mme Mariam Ali Bâ, membre de l’unité de transformation du lait de Ari Hara (commune de Boghé) financée par l’AMAD en partenariat avec OXFAM qui nous a livré ses impressions : « Ce projet répond à un besoin pressant des femmes productrices de lait qui étaient confrontées à un énorme problème d’écoulement surtout en période d’hivernage en dépit de l’existence de l’unité de collecte de TIVISKY. L’AMAD nous a dotés d’équipements à énergie solaire et de matériels sophistiqués de conservation du lait dans des conditions d’hygiène impeccables. Cependant les sachets nous proviennent du Sénégal voisin ». L’APLVB a été créée en 2006 pour tenter de résoudre la problématique de l’approvisionnement en aliment de bétail. Elle compte aujourd’hui 517 membres dont 176 femmes organisés en 29 groupes solidaires (GS) répartis dans 34 villages. Dia Abdoulaye Cp. Brakna Source : Cridem