dimanche 29 novembre 2015

Tidjikja : Célébration du 55 eme anniversaire de l’Indépendance nationale

Tidjikja : Célébration du 55 eme anniversaire de l’Indépendance nationale [PhotoReportage]

  Le 55 eme anniversaire de l’indépendance nationale a été célébré à Tidjikja dans une ambiance solennelle et festive. La journée a été marquée par la revue des troupes par le Wali du Tagant Mr Sidi Maouloud Ould Brahim, la levée des couleurs, le défilé et les jeux des écoliers, un match de football, un exercice de tir à la cible et un diner offert par le Wali dans la soirée.

En effet, les festivités qui ont débuté à 9 heures ont été marquées par la revue des troupes suivie de la levée des couleurs assurée par les éléments de la brigade de la gendarmerie de Tidjikja et d’un imposant défilé des écoliers agrémenté par des chants patriotiques.

Ces mêmes écoliers ont ensuite tenu en haleine le public à travers des chants et jeux au cours desquels ils ont fait montre d’adresse et d’intelligence.

Toutes ces festivités se sont déroulées sous le regard attentif du Wali du Tagant Monsieur Sidi Maouloud Ould Brahim entouré de ses proches collaborateurs dont le Wali adjoint le directeur de cabinet, le conseiller du Wali chargé des affaires administratif, celui des affaires politiques et sociales, le Hakem de Tidjikja, le commandant du GR8, le chef de la brigade de gendarmerie, le Directeur régional de le sureté par intérim, le maire de la commune de Tidjikja, le président de l’APE régional et les chefs de services régionaux (DREN, Hydraulique, MASEF,Elevage, Impot, MDR, Environnement, le directeur de l’hôpital de Tidjikja ect).

Au programme des festivités du 55 eme anniversaire de l’indépendance figurait en bonne position la cérémonie d’attribution d’un prix d’excellence à la meilleure enseignante qui a réussi l’exploit, au titre de l’année scolaire 2014-2015, de totaliser 100% d’admis au concours d’entrée en première année secondaire.

Directrice de l’école Oudey Lekchour, Mme Khadijetou Mint Mohamed parce que c’est d’elle qu'il s’agit, a reçu la distinction des mains du Wali du Tagant en présence du DREN du Tagant Mr Makhtour Ould Ahmed Jiddou et de l’IDEN de Tidjikja Mr Khalidou Mamadou Abdoulahi.

Khalil Sow-Tagant













Le Président de la République donne une conférence de presse à Nouadhibou

 Le Président de la République donne une conférence de presse à Nouadhibou   La conférence de presse donnée par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz à Nouadhibou, à l'occasion de la célébration du 55eme anniversaire de l'indépendance nationale a débuté il y a quelques instants.

Participent à cette conférence de presse des représentants des moyens d'information nationaux.

Le Président de la République a tout d'abord félicité le peuple mauritanien et particulièrement les populations de la wilaya de Daklhlet Nouadhibou et tous les citoyens venus dans la wilaya pour participer aux festivités commémorant le 55eme anniversaire de l'indépendance nationale.

Il a en outre remercié les forces armées nationales et de sécurité pour leur travail excellent et le défilé parfait qu'elles ont organisé à l'occasion du 55eme anniversaire de l'indépendance nationale.

Il a ajouté qu'il a voulu donner cette conférence de presse exclusivement à la presse privée pour informer les citoyens sur un certain nombre de questions qui les intéressent, notamment dans les domaines économique, sécuritaire et politique.

En réponse à une question relative à l'intervention militaire au Yemen, le Président de la République a dit qu'il y a de nombreux milieux qui parlent de ce sujet, soulignant que le ministère de la Défense nationale et le gouvernement ne sont pas au courant d'une telle intervention et que les rumeurs circulant à ce sujet ne reposent sur aucun fondement. La question, a-til dit, n'a pas aussi été discuté au niveau bilatéral ou multilatéral.

En réponse à une question relative à la refondation de la Mauritanie, ces dix dernières années, et aux priorités dans le deuxième mandat, le Président de la République a dit que depuis 2005, une rupture a été opérée avec la dictature et l'étouffement des libertés et qu'une politique de lutte contre la gabegie a été mise en place.

Le pays a connu aussi des changements radicaux qui se sont répercutés positivement sur différents secteurs, a dit le Président de la République qui a précisé, dans ce cadre, que les progrès réalisés en matière de sécurité ont été reconnus au niveau international.

Il a aussi souligné que les mesures prises dans ce domaine ont été largement saluées. Le pays, a-t-il ajouté, dispose de nombreuses richesses, mais la gabegie qui régnait avant 2005, a-t-il noté, n'a pas permis aux populations de bénéficier de ces richesses.

Aujourd'hui, le budget national est entièrement orienté au développement équilibré aussi bien dans le domaine de la sécurité que dans celui de l'enseignement, étant entendu qu'il n'existait dans le pays qu'une seule université, a dit le Président de la République.

Aujourd'hui, a-t-il noté il existe de nombreux plans dans les domaines sécuritaire, économique, social, au moment même où différents projets de développement sont en train d'être réalisés dans le secteur des infrastructures grâce à des financements supportés par le budget de l'Etat qui était auparavant marqué par l'anarchie et qui est maintenant caractérisé par la rigueur.

Il a en outre insisté sur les réalisations accomplies depuis 2008, comme la création pour la première fois d'une société de transport aérien fiable et disposant de 4 avions, le développement du secteur sanitaire et la création d'infrastructures sanitaires qui reçoivent aujourd'hui des malades de pays auxquels on a souvent recouru dans le passé.

Le Chef de l'Etat a parlé aussi des réalisations accomplies dans le domaine de la formation professionnelle et technique grâce à un financement de l'Etat et non à une aide extérieure, et dans celui du renforcement de la démocratie et des libertés publiques, soulignant que la porte est aujourd'hui grandement ouverte devant la presse qui rencontre qui elle veut et pose les questions qu'elle veut.

Le Président de la République a rappelé les pressions qui étaient exercées sur les hommes politiques dans le passé, précisant que des candidats étaient même jeté en prison.

Les acquis réalisés, a-t-il dit, sont un acquis irréversible pour tout le peuple mauritanien.

Le Président de la République a dit que le défilé militaire qui s'est déroulé aujourd'hui à Nouadhibou à l'occasion du 55ème anniversaire de l'indépendance nationale est un message adressé au peuple mauritanien relevant que cette fois l'on a choisi de célébrer sa commémoration hors de la capitale pour donner l'occasion à toutes les wilaya du pays de l'abriter.

Le Chef de l'Etat a noté que la ville de Nouadhibou abrite également la zone franche avant d'ajouter que le défilé est aussi un message pour ceux qui mettent en doute les réalisations accomplies dans le pays. Par ailleurs, rien n'empêche que les parties étrangères prennent en considération ce message.

Répondant à une question sur le secteur des pêches, le Président de la République a précisé que ce secteur est l'objet d'un intérêt particulier de la part de l'Etat qui a mis en place une stratégie que le département des pêches est en train de mettre en oeuvre pour relever son rendement pendant que les investisseurs sont entièrement encouragés.

Il a encore indiqué que les permis seront prochainement liés à la réalisation d'investissement et d'infrastructures sur le terrain, en particulier les entrepôts frigorifiques ainsi qu'à l'offre d'emplois. De même, les sociétés qui apporteront une plus- value aux produits de pêche seront encouragées.

Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a relevé l'attention que l'Etat accorde à l'appui des marins pour renforcer leurs capacités et leur rendre disponibles des embarcations sécurisées dotées d'équipements de navigation modernes en plus du renforcement de la formation des marins, ce qui ne manquera pas de se répercuter positivement sur leurs conditions de vie.

Dans sa réponse à une question sur le passif humanitaire, le Président de la République a souligné que ces pratiques ont influé dans le passé sur la réputation de la Mauritanie faisant remarquer que c'est une affaire qui a une influence sur tous.

Il a réaffirmé que les organisations des droits de l'Homme ainsi que les Imams et leaders d'opinion ont été impliquées dans cette affaire sans l'Etat n'ait eu à intervenir.

Le Chef de l'Etat a ajouté à ce sujet que la seule solution offerte était alors d'indemniser les familles des victimes et de les aider à transcender leur épreuve, précisant que ce sont ces familles qui ont proposé les solutions qui ont été retenues. Aussi, il ne convient pas d'exploiter cette affaire pour susciter la haine et encourager la division entre les fils de cette seule et même nation.

A une question sur l'après 2019, date de la fin de son mandat, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré qu'il y a lieu d'attendre l'approche de cette date butoir pour répondre à la question.

Sur un article publié par le journal français "Le Monde" indexant des proches du Président, celui-ci a répondu ne pas être au courant. Il a toutefois précisé qu'il y a des informations qui montrent qu'il y a un homme d'affaire mauritanien résidant à l'étranger qui fait courir des mensonges qui peut être lié à cette information.

Le Président de la République a souligné qu'il n'a pas eu à rencontrer un fonctionnaire de Taziast ou un de ses responsables, mais qu'il les a toujours mis en garde contre le trafic d'influence et demandé d'éviter de subir des pressions de qui que ce soit, notant que les problèmes auxquels Taziast fait face la concerne elle-même et l'Etat a informé officiellement les responsables de la société qu'il suspend toute relation avec eux tant que cette situation n'est pas clarifiée.

Il a encore dit que ce que la société présente comme service à certaines parties sécuritaires se fait suivant des usages connues au plan international.

En réponse à une question sur le retrait du caractère de l'utilité publique de la Fondation Moktar Ould Daddah, le Président de la République a indiqué que la mesure n'est pas dirigée contre cette fondation et n'a aucun rapport avec ce qui a été propagé à ce sujet mais est motivée par le communiqué qu'elle a publié et qui a été considéré comme préjudiciable au pays, insistant sur la nécessité de faire la différence entre le soutien au Président et ternir l'image du pays.

Le Président de la République a nié le retrait de l'agrément accordé à la fondation, précisant qu'il s'agit simplement d'arrêter le soutien accordé à la fondation en vertu d'un décret du conseil des ministres.

Il a souligné qu'en tant que Président de la République, il ne pouvait ignorer ce qui est dit dans ce communiqué, précisant qu'après concertations au conseil des ministres, il a été décidé de retirer le financement comme mesure minimale pouvant être prise.

Le Président de la République a précisé, par ailleurs, s'agissant des eaux de l'Aftout Chergui, que malgré le retard enregistré entraînant des mesures contre les milieux chargés de l'exécution, les eaux arriveront à Néma en 2016.

Il a en outre parlé de l'explosion qui a eu lieu récemment à Bamako, soulignant que les pays membres de l'OMVS ont annoncé un deuil en solidarité avec le Mali frère.

Il a indiqué que cet attentat montre les menaces que fait peser le terrorisme sur toute la région, soulignant qu'il est nécessaire de renforcer les mesures pour y faire face.

Le Président de la République a noté que les particularités du G5 Sahel c'est de faire face aux mêmes défis, précisant que c'est pourquoi ces pays ont créé un cadre qui leur est propre comme celui, par exemple, de l'Union du Maghreb arabe qui regroupe la Mauritanie, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie et la Libye.

Il a affirmé que le G5 Sahel dispose d'énormes potentialités de coopération et de complémentarité lui permettant de prendre des mesures, dans le cadre des frontières communes, pour faire face au terrorisme.

Le Chef de l'Etat a indiqué que les relations de la Mauritanie avec les pays voisins sont excellentes et que les frontières avec ces pays sont ouvertes.

En ce qui concerne le dialogue, le Président de la République a réaffirmé que l'Etat est déterminé à organiser un dialogue politique inclusif sans conditions préalables avec la participation de toutes les formations politiques de la majorité et de l'opposition.

En réponse à une question relative à la zone franche de Nouadhibou et l'ouverture par l'Etat d'une université dans la ville de Nouadhibou, le Chef de l'Etat a dit qu'un institut pour l'enseignement de la langue anglaise et la traduction verra le jour très prochainement, précisant que la durée de formation dans cet institut sera de 4 ans.

Il a souligné que la zone franche de Nouadhibou comme toute création nouvelle a besoin de beaucoup de temps et des contributions efficaces du secteur privé et des investisseurs étrangers, précisant que de nouveaux projets prometteurs sont en train d'être réalisés, dont un aéroport et un port, ce qui, a-t-il dit, se répercutera positivement sur le développement de la ville et l'amélioration des conditions de vie de ses populations.

En réponse à une autre question, le Président de la République a indiqué que les nommés Biram et Brahmi ont fait l'objet d'un jugement judiciaire affirmant qu'ils dirigent une organisation non autorisée, précisant que cette décision de justice n'a aucun rapport avec l'esclavage.

Il a enfin affirmé que Biram a échoué de présenter des preuves démontrant l'existence de pratiques esclavagistes dans le pays.

Le Président de la République a dit que la situation économique du pays est excellente et que le budget 2016 enregistrera un excédent. C'est ce que L'Etat va refléter en s'engageant à aider les franges vulnérables comme les dockers et les marins en plus de prise en charge les soins des plus de 75 ans; tout comme il poursuivra son effort d'assistance aux citoyens.

S'agissant de la question portant sur le retour à la politique de dialogue, avec les prisonniers sur fond de l'évolution de la situation dans le monde en rapport avec les événements terroristes, le Chef de l'Etat a indiqué que ces événements intéressent les pays où ils se déroulent et n'ont pas nécessairement de rapport avec la sécurité nationale.

Il a ajouté que les pouvoirs publics ont engagé un dialogue avec les prisonniers égarés du fait des réseaux terroristes et a libéré 36 d'entre eux suite à ce dialogue. Seuls deux d'entre ces derniers ont regagné les réseaux terroristes.

S'agissant du reste, certains ont purgé leur peine et ont été libérés et l'Etat reste en rapport avec eux et a financé des projets économiques pour certains d'entre eux; d'autres ont toutefois les mains ensanglantées car ayant participé, avec des terroristes étrangers, au massacre de citoyens et ont fait l'objet de condamnation à mort et par conséquent il n'y a pas lieu de discuter avec eux.

Sur une question à propos de recrutements en Mauritanie pour le compte d'organisations terroristes, les pouvoirs publics laissant faire, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a précisé qu'il n'est au courant d'aucun mauritanien, que ce soit à l'intérieur du pays ou à l'extérieur, qui ait regagné l'Etat Islamique et il n'existe pas de mosquées où l'on recrute au profit de cette organisation terroriste ou d'une autre. Par conséquent tout ce qui se dit et s'écrit n'est qu'un montage exploité par certains pour porter ombrage à l'image du pays.

Concernant une question sur l'annulation du concours des instituteurs contractuels, le Président de la République a affirmé que l'Etat a besoin d'enseignants et que le concours n'a pas été annulé mais que l'on est plutôt en train d'étudier les décisions à prendre à ce sujet.

Le Chef de l'Etat a, à la fin de la conférence de presse, souhaité que ces éléments de réponses puissent éclairer l'opinion publique sur les questions posées et contribuer à corriger certains clichés ou informations à propos de la situation générale du pays.
AMI

mardi 24 novembre 2015

Le bureau du maire de Zouerate Cheikh Ould Baya saccagé par un gang à la recherche d’argent

Le bureau du maire de Zouerate Cheikh  Ould Baya saccagé par un gang à la recherche d’argent

Un gang de voleurs a brisé ce mardi 24 novembre courant, l’une des fenêtres de la mairie de Zouerate puis défoncé la porte du bureau du maire de la commune Cheikh Ould Baya, déplaçant par la suite tous les objets de leur place, sans rien emporter à son retrait.

La bande cherchait, semble-t-il, de l’argent. En effet, quand les voleurs ont fini leurs fouilles du bureau du maire, créant un grand désordre, ils ont défoncé par la suite celui du secrétaire général de la mairie avant de défoncer plus tard celui du responsable de la culture au niveau de la commune.

Les informations relatives à cette tentative de cambriolage des fonds de la commune sont encore incomplètes et doivent se préciser au cours des prochaines heures, après la connaissance des premiers résultats de l’enquête menée par les autorités sécuritaires de la citée minière.
Mourassiloun 
Traduit de l’Arabe par Cridem

Libre Expression : Le député de chami Lemrabott Ould Tangi malmené par les policiers de ‘’Mesgharou’’.

Libre Expression : Le député de chami Lemrabott Ould Tangi  malmené par les policiers de ‘’Mesgharou’’. Le député de chami Lemrabott Ould Tangi, a été malmené par des policiers connus sous le nom de ‘’ policiers Mesgharou’’, la semaine dernière, à un point de contrôle sortie Nouakchott- Chami, cette information a rapidement fait le tour de la wilaya de Nouadhibou et particulièrement la commune de chami suscitant des réactions indignées des habitants de la wilaya, notamment Ehel chami.

Le député accompagnait par l’un de ses amis en route vers chami pour préparer l’arrivée de La mission de son parti ‘’UPR’’ en vue de préparer la visite présidentielle, qu’effectuera le président de la république le 28 Novembre à la wilaya se fait arrêter par des policiers.

Au moment de se présenter aux policiers déclinant sa carte professionnelle de député de la nation, le policier aurait proféré des propos déplacés envers le député.

Le policier aurait confisqué la carte professionnelle du député , Le ton est alors monté, et le député se refusant à se faire interpeller de manière brutale par le policier, aura repris le chemin de retour à Nouakchott pour saisir le président du parlement Mohamed Ould Boilil pour lui faire part de cet acharnement délibéré de la police contre sa personne.

Les brutalités des policiers Mesgharou envers les citoyens sont fréquentes. Les citoyens subissent toute sorte de traitement de la part des éléments de cette police, dont certains sont sans doute des mystiques de mauvaise foi, se révèlent des hommes de loi en quête d’humiliation des citoyens paisibles.

Ce que démontre à souhait leur délire pour brutaliser la population, c'est la démission des autorités sécuritaires qui laissent libre court à ces ajustements irresponsables de ces policiers. Signalons par ailleurs que certains députés dont le député Mohamed Ould Aya ont fais les frais de cette brutalité dénoncée.

Rappelons que lors de la dernière réunion du premier ministre Yahya Ould Hademine avec les députes de l’Union Pour la République, les représentants de la nation ont tiré l’alarme quant aux réalités que font vivre cette police à la population mauritanienne.

Cet acte d’humiliation au jeune député n’est il pas une réponse claire aux interrogations de nos députés par les éléments de Mesgharou? Wait and see. HAMOUD

Hamety 

samedi 21 novembre 2015

Boghé : L’ONG « Actions » section –Brakna aux côtés des couches sociales vulnérables

Boghé :   L’ONG «  Actions » section –Brakna  aux côtés des couches sociales vulnérables [PhotosReportage]

  L’ONG « Actions » section-Brakna a procédé entre les 15 et 20 Novembre 2015 à une distribution de commodités aux femmes en état de grossesse et aux femmes allaitantes dont les enfants sont âgés entre 0 et 6 mois.

Cette action a eu lieu dans les départements de Boghé, Bababé et d’Aleg. Il était question d’appuyer les femmes en état de grossesse et les femmes allaitantes de 0 à 6 mois dans les anciens villages tels que Ferouga, Bouhdhida, Houdallaye.

Cette fois-ci le programme de l’ONG a pu élargir ses interventions en associant de nouvelles zones comme Rouemdi Med Taleb, Muftah el khair, Dar Elbewa, Sénokouna soit une cible de soixante dix(70) femmes. Cette distribution de commodités dans le département de Boghé a touché la commune de Boghé, le Centre de Santé, les villages comme Houdallahi, Ferouga, Belel Koylé, Rouemdi A Taleb, le village de Muftah El Khair dans la commune de Dar El Avia.

Dans le département de Bababé, l’ONG « actions » a distribué des commodités dans la commune de Bababé : le village Abary, ensuite dans la commune d’Aéré M’bar : le village Sénokouna, la commune d’El Vaor : le village dar Elbewa et enfin dans le département d’Aleg : la commune de Bouhdhida : le village Bouhdhida et Moundi.

Partout dans ces départements ciblés, l’ONG Actions et son partenaire FLM ont distribué des commodités composées de balles de couvertures de qualité, de pâte de dentifrice complète, de savons de différentes qualités et des cartons d’habits pour enfants.

Rappelons que le médecin chef départemental de Boghé, après analyse et avec le concours des infirmiers chefs de postes par village ont orienté l’ONG actions vers les quatre(04) villages que sont Wadoundé, Sarandogou Bababé, Bakaw, Dagveg et le Centre de santé de Boghé (CSB). Moundi deux handicapés, Bélél Koylé : les albinos, Ferouga la famille sinistrée, à Abary (Bababé) 16 femmes allaitantes et en état de grossesse, le maire de la commune de Boghé.

Les femmes en état de grossesse dans ces localités touchées représentent 60%, les femmes allaitantes 40% dont 6 cas spéciaux (2 handicapés à Moundi) 3 albinos à Bélél Koylé et une famille sinistrée lors d’un incendie.

Cette démarche de l’ONG Action est à saluer dans la mesure où elle apporte un réconfort à ces couches défavorisée de notre société.

Espérons simplement qu’elle n’en soit qu’à ses débuts et que d’autres organisations qui évoluent dans le même secteur imiteront cette démarche qui participe à n’en pas douter à soulager ces populations victimes du sous développement.

Diop Mohamedou Abou dit HBodiel (hebdomadaire- Mauritanoix)


Avec Cridem, comme si vous y étiez...














Sélibaby / Arrestation par la police d’un jeune en partance pour Nouakchott en sa possession du chanvre indien et des bouteilles de wiski.

Sélibaby / Arrestation par la police d’un jeune en partance pour Nouakchott en sa possession du chanvre indien et des bouteilles de wiski.  Ce mardi, 17 Novembre 2015 les éléments du commissaire Abdou ould Abass, commissaire de la ville de Sélibaby ont procédé à l’arrestation de Thiémokho Elhad Drame, fils de l’ancien régisseur de la prison civile de Sélibaby en partance pour Nouakchott en sa possession deux kilogrammes et demi du chanvre indien et des bouteilles de wiski.

C’est lors du contrôle des bagages des passagers que les brigadiers Hamoud Ould Bijel et Mohamed Ould Samba ont découvert les produits que ce jeune tentait de faire entrer à Nouakchott enfuis dans un sac de charbon.

Grâce au plan de sécurité instauré par le commissaire Abdou, la police avait mis la main sur Djibril Kane et Ahmed Ibrahima Lam qui venaient de Melga à la frontière avec le Mali le 24 octobre passé à leur possession six kilogrammes de chanvre indien, 36 bouteilles de wiski et une importance quantité d’alcool qu’ils tentaient d’acheminer sur la capitale.

N’eu été aussi la vigilance des limiers opérant au niveau du garage communément appelé garage de Nouakchott, le malien Souleymane Tomata allait entrer à Nouakchott le 11 septembre passé avec une quantité de deux kilogrammes de chanvre indien.

Le Guidimakha, à la frontière avec le Mali à l’Est et au sud -Est, le Sénégal au sud est en passe de devenir Une zone de vente et de passage des produits prohibés et qui menacent la santé de plus d’un.

Signé Amadou Bocar/Gaynaako

Naufrage d'un navire au large des côtes de Nouadhibou

Naufrage d'un navire au large des côtes de Nouadhibou   Le navire battant pavillon SOMA 11 a échoué ce samedi 21 novembre courant, vers 3h, au large des côtes de la capitale économique Nouadhibou, rapportent des sources, selon lesquelles, aucune perte humaine n’a été déplorée dans ce drame maritime.

L’équipage du bateau aurait eu la vie sauve, grâce à son abandon précipité du navire qui coulait dans les eaux profondes mauritaniennes, non loin du quai du port de Nouadhibou.

SOMA 11 est la propriété du Groupe commercial Ehl Noueiguidh. Toutefois des sources, parlent de la vente du bateau par ses détenteurs à d’autres hommes d’affaires.
Alakhbar
Traduit de l’Arabe par Cridem

Gorgol : De l’invasion des oiseaux à une famine programmée

Gorgol : De l’invasion des oiseaux à une famine programmée   Au sortir d’un hivernage qui a fortement arrosé les terres cultivables à la grande satisfaction des paysans et agriculteurs qui se sont sacrifiés pour tirer le maximum de profit afin de juguler cette famine récurrente pour les soustraire de l’assistance quasi permanente des ONG et autres donateurs de fortune, Voilà bien que l’espoir risque de s’envoler sous la menace des oiseaux granivores qui assombrissent le ciel de Lexeiba à Kaédi, depuis quelque temps.

Inquiets de cette situation qui évolue de mal en pis, les paysans se sont réunis pour trouver les moyens auprès des décideurs pour qu’une action rapide et efficace soit menée dans la préservation des cultures hélas déjà entamées.

Ainsi, au cours d’une réunion, ils ont décidé d’aller à l’attaque des oiseaux dans leur forteresse avec des moyens mécaniques qui consistent, nuitamment, à les attaquer dans leurs niches ; les disperser pour amoindrir leur capacité de nuisance.

Quoique archaïque et souvent inefficace, cette méthode de lutte demeure pour les travailleurs de la terre le dernier recours face à la lenteur des services concernés qui, pour toute réponse depuis l’alerte il y a un mois, n’ont acheminé à Kaédi que deux véhicules en très mauvais état, dépourvus de personnels et de surcroit sans produits chimiques.

Après une nuit de chasse aux résultats encore douteux, les représentants des paysans ont eu l’honneur d’être reçus par le Wali du Gorgol M.Yahya Ould Cheikh Mohamed Vall dont la réaction a été fortement saluée par les paysans grâce à sa disponibilité et sa grande préoccupation pour avoir saisi les autorités compétentes du danger quasi national pour qu’enfin celles-ci décident d’acheminer quelques jours plus tard un avion et les produits chimiques.

Après ce plaidoyer du premier responsable, les paysans auraient pu être tranquilles face à cette invasion démesurée si l’opération effectuée n’avait pas été en de ça de l’enjeu.

Elus aux abonnés absents

Alors que les paysans s’attendaient à un ratissage large et durable, l’avion qui constituait le moyen le plus efficace, après un survol fugitif qui n’a duré qu’un clin d’œil, et au moment où les oiseaux sont absents de leurs dortoirs, repartait comme il est venu.

La situation est d’autant plus inquiétante que les périmètres rizicoles longtemps tenus en laisse par le fardeau de la dette risquent, si rien n’est fait de s’écrouler davantage sous le poids de la dette-posture de cessation de paiement-, d’une part et, d’autre part, priverait les populations des moyens de subsistance qui leur ont toujours permis de supporter les effets conjugués des périodes de soudure et de leurs agrégats.

Cette menace pesante aux allures d’une catastrophe nationale étonne encore les paysans qui ne comprennent point la légèreté voire l’indifférence avec laquelle les services compétents saupoudrent une réelle menace au lieu d’apporter des solutions durables qui peuvent sauver une si bonne campagne en perspective.

Impuissants, et n’ayant d’autres alternatives, les agriculteurs passent les nuits et les journées dans les champs, sans voix pour avoir trop crié, courant par-ci par-là pour sauver ce qui peut encore l’être.

Ils sont d’autant plus stupéfaits et bouleversés que leurs représentants (députés) ignorent tout leur calvaire pour entreprendre une action de plaidoyer ou de lobbying qui leur assure un réel espoir.

Au moment où nous mettons ces lignes sous presse, les agriculteurs sont encore dans «l’antre» des oiseaux pour détruire les nids et autres œufs et donner au besoin des petits couloirs aux véhicules pour atteindre les cibles.

En tout cas, le rythme auquel ces essaims d’oiseaux, sans répit s’adonnent aux cultures, les paysans déjà aphones n’auront plus que leurs yeux pour pleurer avec la fébrilité propre à l’affamé broyant son amertume de n’avoir jamais été écouté et suivi ne serait-ce qu’en qualité de citoyen de producteur tout court. Alors s’il faut agir, c’est maintenant, l’instant d’après, il serait trop tard.
Le Calame
Biry

mardi 17 novembre 2015

Mauritanie: arrestation d’un ressortissant français



Mauritanie: arrestation d’un ressortissant français Un ressortissant français du nom d’Ian Mansour de Grange a été arrêté lundi 16 novembre en Mauritanie sur la demande de l’Ambassade de France à Nouakchott. Ian Mansour de Grange a été interpelé dans la localité de Mata moulana située dans la région de Trarza (sud) pour motif de « harcèlement sexuel » qu’il aurait commis en France il y a de cela 20 ans.

Paris aurait déjà demandé son d’extradition, selon des sources d’Alakhbar. L’interpellation du Français qui séjourne depuis plusieurs années en Mauritanie est intervenue 72 heures après les attentats qui ont ensanglanté Paris, la capitale française, faisant 129 morts et 350 blessés.

L’homme d’obédience soufi est marié à une mauritanienne et il a travaillé dans un établissement de la presse privée local. Et selon les sources d’Alakhbar, Ian Mansour avait exprimé, il y a un an, à un journaliste mauritanien son soutien à une lettre ouverte au calife de l’Etat islamique en Iraq, El-Badhadi.

Une lettre datée le 19 septembre 2014 et signée par une centaine de savants musulmans de différents pays qui critiquaient les exécutions sommaires perpétrées par l’EI.
Alakhbar  

Société/ L’association Geewu sensibilise la communauté wolof.

Société/ L’association Geewu sensibilise la communauté wolof [PhotoReportage] L’Association wolof Gee wu Takku Taxaw Askan wi, Mouvement pour l’Unité et le Développement, vient de boucler une tournée marathon dans une partie de la vallée du fleuve. Ces membres ont, avant la tenue de l’assemblée générale prochaine de cette composante de la population mauritanienne, de « prendre la question de notre marginalisation de bout en bout, dégager la question de fond sur le cas wolof, qui portent la souffrance de concitoyens portant un legs qu’on leur a quasiment imposé », confie M. Habib Sall.

Sur fonds propres, l’association Geewu a en effet, tenu à rencontrer tous les villages wolofs du pays soit un total de 23 et quelques hameaux situés le long de la rive droite. Une feuille de route qui les aura mené jusqu’aux portes de Saint-Louis du côté mauritanien à la grande satisfaction des villageois.

La composante wolof estime qu’elle est la plus marginalisée des quatre ethnies qui composent la Mauritanie. Traditionnellement cultivateurs et pécheurs, ouvriers, cadres, les wolofs se répartissent en Mauritanie dans le Trarza, une implantation géographique, liée aux besoins des terres arables des crues des fleuves et de la ressource halieutique.

Sédentaires, les wolofs de la Mauritanie, sont tous musulmans. On trouve une même composante au Sénégal voisin où la langue wolof est la plus partagée.

L’association Geewu, dans sa croisade a mis sur la touche les cadres de cette ethnie « qui ne sont d’aucun apport à leur frères », cette sentence est d’un grand intérêt pour Geewu, quoique confusément sévère et polémique.

Son intérêt est tel qu’il a poussé les membres de l’association à un retour à la case départ pour, « prendre langue avec nos parents dans leurs villages respectifs, se concerter sur le cas de notre marginalisation, comme si nous n’étions pas une composante de ce pays, dieu merci, tous les villages visités nous ont compris et saluer notre démarche » souligne Habib Sall.

Les fils wolofs qui s’estiment victimes de mesures de rétrogradation dans leur carrière et dans l’accaparement de leurs terres, veulent à travers cette association apolitique « regrouper tous les wolofs sous une même organisation, pour donner un sens à une véritable protestation contre l’exclusion dont nous sommes victimes » a poursuivi Habib Sall.

Revenant sur la dialogue, les quatre langues du pays, il fera savoir « qu’il nous concerne tous, pourtant pas un seul wolof ne s’est prononcé sur cette question nationale, quant aux langues elles doivent être partagées par toute la communauté mauritanienne ».

ADN

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