jeudi 31 mai 2012

Le serviteur de la communauté Omarienne, Thièrno Madani Tall accueilli chaleureusement à Boghé.

C’est aux alentours de 15 heures 30 minutes que le Khalife Omarien accompagné d’une forte délégation est arrivé à Sayé, un village situé à 7 kilomètres de Boghé. Là, plusieurs n disciples dont beaucoup de notabilités religieuses l’attendaient et une foule de jeunes et de femmes. Sous une chaleur assez forte, les fidèles musulmans ont tenu à démontrer leur attachement à leur guide spirituel. Dans ce village, l’Imam de la mosquée de Sayé, Thièrno Silèye N’Dongo entouré d’autres notabilités religieuses comme Mamadou Djiby Kelly, Thièrno Djiby Kelly, Mohamed El Mourtada Hadi Tall (Nioro-Mali) furent parmi les premiers après le maire de la commune, M. Adama Moussa Bâ ) à serrer la main du khalife lors de son escale qui dura environ un quart d’heure. Un groupe de disciples (Almoubé), chantaient en chœur les louanges d’Allah et du guide religieux. Avant 16 heures, le cortège impressionnant qui suit le marabout et composé de plusieurs véhicules escortés par des motos s’ébranle à destination de Boghé où l’attendait une foule immense massée devant le domicile de la famille Tall situé dans le quartier de Boghé Escale. Les services d’ordre mis en place ont eu du mal à contenir les disciples (femmes et hommes confondus) qui se bousculaient pour serrer la main du saint homme. D’importantes personnalités religieuses et coutumières ont fait le déplacement du côté Sénégalais et Mauritanien pour accueillir le Khalife, Thièrno Madani Mountagha Tall. Les femmes de la Daîra de Boghé Escale habillées de voiles et de boubous verts ont ravi la vedette aux autres dames venues accueillir le marabout. Quelques Talibés chantaient les louanges d’Allah dans la cour. Après une brève allocution prononcé à l’endroit du public par Thièrno Oumar Ly (Boghé Dow), c’est Cheîkh Oumar Dia qui eu l’insigne honneur de prononcer à l’endroit du Khalife et de sa délégation, l’allocution de bienvenue en langue arabe, au nom de tous les disciples de Cheîkh Oumar El Foutiyou Tall à Boghé. A sa suite, c’est Thièrno Saîdou Nourou Ly de Dara Halaîbé qui s’adresse au marabout en lui disant qu’il est chez lui. Lui succédant au micro, Thièrno Djiby Kelly de Sarandogou a souhaité la bienvenue au serviteur de la communauté Omarienne, non sans convoquer quelques récits de l’histoire d’El Hadj Omar Tall avec ses disciples Foutanké. Le serviteur de la communauté Omarienne, a, par la voix de son porte parole du jour, Thièrno Chérif Tall, venu de la localité de Kougno Kari au Mail, remercié les disciples de leur mobilisation et de l’accueil qu’ils lui ont réservé lui et sa suite et qui témoignent de leur attachement aux enseignements de la religion musulmane. C’est sur des bénédictions dites par le marabout Malien (petit fils d’El Hadj Omar Tall) que la cérémonie de réception organisée à l’honneur du Khalife s’est achevée. Rappelons que Thièrno Madani Tall vient à Boghé pour présider demain la 10 édition de la Ziarra dédiée à Thièrno Ahmadou Mountagha Tall, le père de Thièrno Mountagha Tall qui s’ouvre demain, 31 Mai 2012 dans la ville de Boghé. Après la cérémonie de recueillement qui est prévu au cimetière de Boghé, le Khalife procédera, le vendredi, 01 juin à l’inauguration de la nouvelle grande mosquée de Touldé. Thièrno Souleymane Cridem

Centenaire de la création du garde nationale: Un événement célébré en pompe par le GR8 du Tagant.

Le Groupement Régional de la Garde nationale N°8 commandé par le Commandant Chighaly Ould Mohamed Yahya a célébré en grande pompe, mercredi 30 mai 2012, le centenaire de la création de la Garde nationale. Cette célébration a été marquée par la levée des couleurs à 8heures, le mot du commandant du GR8 et celui du Wali du Tagant suivis d’un pot offert à une quarantaine d’invités notamment : autorités administratives et militaires, élus locaux, notabilités et représentants de la société civile. Le public a été convié par la suite à assister à trois exercices militaires : défilé militaire avec l’hymne nationale et l’hymne de la garde, un exercice de maintien de l’ordre (actes collectifs et individuels avec boucliers et bâtons et démontage et remontage d’une arme les yeux bandés avec distribution des prix aux trois premiers. A 12 heures un repas de cohésion a été offert au PC (Poste Central) du groupement auquel ont été conviés l’ensemble du personnel de la garde travaillant à Tidjikja, deux représentants par brigade, deux représentants par section ainsi que des invités de la gendarmerie, de la police et des représentants des retraités. Parallèlement, un déjeuner est offert par le Commandant du GR à son domicile à l’intention des autorités administratives locales et les cadres du GR 8. Il convient de préciser que le discours du Commandant du GR8 a été marqué par l’historique de la création de la Garde nationale et les hauts faits qui l’ont jalonné. Parlant des missions de la Garde nationale le Commandant a mis l’accent sur la mission sécuritaire, la police générale des circonscriptions administratives et la défense de l’intégrité territoriale. Enfin de sa création à nos jours la Garde Nationale a vu se succéder à la tête de son commandement 14 chefs d’état-major dont le dernier est le Général Felix Négri apprécié par son sens d’organisation, l’amélioration des conditions socioéconomiques des gardes et les efforts qu’il a fait sur le plan des infrastructures et des équipements. Khalil Sow Khalil1965@yahoo.fr

Nouadhibou : Annonce d’un accord sur l’augmentation des salaires des travailleurs de mer.

Selon une source informée, les négociations collectives consacrées aux travailleurs de mer ont abouti, mercredi, à un accord consacrant l’augmentation des salaires et des indemnités des travailleurs. Selon cette même source, c’est cours du huitième round de ces négociations ayant réuni toutes les parties prenantes à l’école national pour l’enseignement maritime a conduit à un accord au terme duquel les travailleurs de mer bénéficieront d’une augmentation de salaire de 20 000 ouguiyas, de 19 500 ouguiyas pour l’alimentation à raison de 650 par jour. Les clauses de cet accord devront être mises en vigueur, à titre rétroactif pour compter de décembre 2011/ Une source proche de ce dossier a affirmé que l’article 66 du code maritime 107 relatif aux salaires a constitué une base pour les travaux de ces négociations collectives ayant abouti à cet accord. Les travaux des négociations collectives des travailleurs de mer avaient été ouverts le 8 janvier dernier avec la participation de représentants de différents syndicats maritimes et du patronat sous la supervisions des ministres de la pêche et de la fonction publique ;Les sept premiers rounds de ces négociations n’avaient pas permis de dépasser la question des salaires eu égard aux divergences notoires ayant ressurgi entre les parties concernées. www.cridem.org Source : ANI (Mauritanie)
Lycée de Maghama : Visite de la représentante de l’Ambassade des Etats Unis chargée de l’Education.
Ce vendredi 24 Mai 2012, le lycée de Maghama a connu la visite de Délia Dunlop, représentante de l’Ambassade des Etats Unis chargée de l’Education. Comme dans le mois de mars de l’année passée, elle est venue une fois encore rencontrer les membres du Club d’Anglais (meilleurs élèves en Anglais et leurs profs), l’ensemble du corps professoral et le personnel de l’administration. A 8h30, ce fut la cérémonie d’ouverture et le mot d’ordre de bienvenue était à l’honneur du Directeur du lycée, Monsieur Ly Racine. Après les mots d’usage de bienvenue, Monsieur Ly Racine a affirmé que le Lycée de Maghama se réjouit d’abriter de pareilles cérémonies qui sont une occasion d’échanges et l’ensemble de la famille éducative, dit-il apprécie à sa juste valeur les dons reçus de la part de l’Ambassade des Etats unis. Monsieur Ly Racine, a aussi précisé que le Lycée de Maghama regorge de ressources humaines compétentes et surtout motivées qui ne ménageront aucun effort pour se mettre au service des élèves même en dehors de leurs heures de travail. Donc toute aide est la bienvenue. Avant de finir, le directeur n’a pas manqué de renouveler des doléances comme des ordinateurs, imprimantes et autres objets vecteurs des technologies nouvelles de l’information et de la communication. Daouda Alassane Thiam, porte parole des élèves dans son allocution en Anglais a remercié les professeurs d’avoir apporté leurs soutiens sans faille dans tous les domaines au profit des élèves. Selon lui depuis la mise en place du club d’Anglais, il y a eu un environnement serein entre les élèves et leurs professeurs et entre élèves et élèves. Les élèves deviennent de plus en plus unis et déterminés à faire face aux défis qui les attendent. Il s’est surtout appesanti sur l’importance de l’éducation. Avant de finir, le porte des élèves a félicité le directeur et son staff des activités réalisées au cours de cette année scolaire. La meilleure élève du lycée Faty Alassane Koréra a aussi montré son talent en lisant un poème que le doyen des professeurs Barry Samba Hamady avait dédié à Délia Dunlop. Prenant parole, Délia Dunlop a exprimé tout son enthousiasme face à l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Son choix sur le Lycée de Maghama, selon ses termes est dû à la motivation de ses professeurs, élèves et surtout la mise en place d’un Club d’Anglais. Contrairement à l’année passée cette année, Délia Dunlop est venue avec ses deux meilleurs élèves en dessin à l’Ecole Normale Supérieure de Nouakchott. Et elle a amené avec elle 20 livres (changing times tenses), 24 livres (American English Idioms) 02 ballons de foot 02 Dictionnaires et 07 Dictionnaires Anglais- français et 60 t-shirts. Après la pause les 50 élèves membres du Club ont été repartis en cinq groupes de dix pour se donner à des activités de jeux d’esprit et de loisirs sous la supervision de leurs professeurs. Le samedi 25 mai à 8 heures, les professeurs hôtes ont montré leurs talents en calligraphie. C’est ainsi que le club d’anglais sous la supervision des hôtes ont dessiné un arbre explicatif, représentant toutes les disciplines enseignées dans les établissements secondaires. Cet arbre qu’on pourrait appeler « l’arbre de la connaissance et de la sagesse » ; Le Club d’Anglais a aussi réfectionné beaucoup de tables bancs et peint les 12 tableaux noirs qui étaient fissurés et dégradés. Le soir la finale de l’athlétisme féminin suivi d’un sketch de sensibilisation sur les IST et VIH/SIDA ont été organisés dans l’enceinte de l’établissement à l’honneur des hôtes. A rappeler que cette cérémonie coïncide à la clôture des activités scolaires. Depuis février plusieurs activités ont été organisées dans le lycée. A cela on peut citer : les génies en herbe, tournoi scolaire de football, d’athlétisme, formation sur le secourisme animée par le Dr Diagana medecin chef du centre de santé de Maghama, match de Gala entre professeurs et élèves… Alassane Sarré Cp à Maghama Cridem

mercredi 30 mai 2012

Boghé : Un camion remorque écrase un enfant âgé de 8 ans

C’est un accident horrible et tragique qui a eu lieu le 28 mai 2012, aux alentours de 19 heures à proximité du Pélican hôtel de Boghé. Le camion remorque qui transportait du bétail en partance sur Nouakchott a écrasé le jeune garçon répondant au nom de Mohamed O Abdel Kérim, âgé seulement de 8 années. Le jeune traversait la route goudronnée avec un pneu lorsque le camion l’a fauché mortellement en broyant presque une bonne partie de son corps. Excepté la poitrine et la tête, tout le reste du corps de la victime a été broyé par les roues du camion. Les premiers qui étaient présents sur les lieux au moment du drame, ont éprouvé toutes les difficultés pour rassembler les parties du corps complètement déchiquetés par le camion. Les parents et bonnes volontés ont éprouvé toutes sortes de difficultés pour accomplir la toilette mortuaire, vu l’état dans lequel se trouvait le corps. L’enterrement a eu lieu dans la soirée en présence du père de l’enfant, Abdel Kérim O M’Bareck, un ex-militaire qui était sous le choc comme tous ceux qui étaient présents au cimetière. Sur les lieux du drame, quelques ossements trainaient encore au sol avant d’être ramassé plus tard et enterrés. Sur les circonstances de l’accident, un témoin oculaire qui s’appelle Limam Dia (propriétaire du cheptel qui était à bord du véhicule) et qui était lui-même dans la voiture raconte que le défunt traversait effectivement la voie goudronnée en passant sous un autre camion mal stationné sur la route. C’est lorsque le gosse est sortie de la carrosserie du camion avant de traverser définitivement la route que le véhicule l’a fauché mortellement en toute vitesse. Un autre témoin, un commerçant qui habite le coin affirme avoir vu le conducteur entrain de causer avec une autre personne dans la cabine au moment où il est tombée sur gosse. Donc à en croire ce dernier, il y’a eu un manque de vigilance de la part du chauffeur qui était distrait au où il est tombé sur l’enfant. En tout cas, cet accident relance de plus belle, le débat sur la nécessité ou pas de remettre les gendarmes couchés sur la route goudronnée. La mairie avait érigés des dos d’ânes mais à la veille de la visite présidentielle, les autorités en haut lieu ont demandé leur suppression. Alors que le médecin chef de Boghé dans un récent entretien avec la presse disait que les gendarmes couchés avaient réduit considérablement les accidents dans la ville. Des promesses avaient été faites de réaliser des ralentisseurs goudronnés à la place des ralentisseurs en béton. Mais on ne voit rien encore venir. En attendant, Minettou Mint Saleck, la mère du jeune garçon pleure son enfant qui lui été fauché à la fleur de l’âge. Jules Diop Cp de L’Eveil Hebdo au Brakna

mardi 29 mai 2012

Tidjikja : Mohamed Ould Mbareck appuie les travailleurs de l’informel.

Le Président de l’ONG « Lutte contre le discours extrémiste et pour l’Unité nationale » Mr Mohamed Ould Mbareck s’est constitué, dimanche dernier, porte parole et défenseur des droits des travailleurs de l’informel à Tidjikja. Selon lui plus de 700 travailleurs de cette catégorie lui ont soumis une liste de leurs doléances pour qu’il l’introduise auprès des autorités administratives régionales. « C’est ce que j’ai fait sans hésiter. J’ai saisi le Wali du Tagant et le Hakem de Tidjikja et ces derniers m’ont rassuré que les points évoqués trouveront des solutions dans les meilleurs délais » indique Ould Mbarek avant de préciser : « Les travailleurs de l’informel à Tidjikja ne demandent pas les yeux de la tête. Leurs doléances sont simples, il s’agit de les permettre d’exploiter les carrières aux alentours de la ville, de donner instruction aux sociétés ou entreprises locales qui recrutent des travailleurs pour qu’ils aient la priorité et enfin de leur permettre de bénéficier du volet distribution gratuite de l’opération Emel 2012 ». Mohamed Ould Mbareck a, selon ses dires, introduit une demande d’autorisation de prélèvement de gravier au nom de travailleurs de ce secteur auprès du maire de Tidjikja et ce dernier a donné son accord. Tout comme, il a contacté le Hakem de Tidjikja qui lui a promis que des réaménagements seront faits pour que les travailleurs de l’informel qui remplissent les conditions puissent bénéficier de la distribution gratuite. Notons que le Président de l’ONG « Lutte contre le discours extrémiste et pour l’Unité nationale » a également profité de son séjour à Tidjikja pour prêcher la bonne parole (unité nationale, cohésion sociale, les dangers de l’extrémisme…) dans les mosquées d’Argoub, de Gaada et de Gire le vendredi dernier. Khalil Sow

Le wali du Guidimagha arrête la distribution des aliments de bétail après avoir découvert une vaste opération de supercherie impliquant des commerçants et des éleveurs.

Le wali du Guidimagha, sud de la Mauritanie, Isselmou Ould Meinouh, a ordonné, ce lundi l’arrêt de la distribution-vente des aliments de bétail, dans le cadre du plan d’urgence « Emel 2012 », après avoir découvert une vaste fraude dans laquelle seraient impliqués des commerçants et des éleveurs. Le correspondant de Sahara média qui rapporte la nouvelle indique que cette mesure, qui prend effet à partir de ce lundi et pour une durée indéterminée, a été signifiée aux éleveurs eux-mêmes dont des dizaines ont protesté devant les magasins d’Emel 2012 de ne pas pouvoir se faire servir comme par le passé. Le correspond rapporte également que les autorités administratives viennent d’achever une nouvelle opération de recensement des animaux se trouvant sur le territoire de la wilaya. Ainsi, les nouveaux reçus discernés aux ; à partir de mai 2012, rendent caducs tous ceux qu’ils avaient avant cette date et qui sont fortement suspectés d’avoir été obtenus de manière frauduleuse. Le wali justifie cette mesure en indiquant avoir découvert que de grands commerçants se servent d’éleveurs pour s’emparer de grandes quantités de blé qu’ils stockent par la suite, ce qui est inadmissible », conclue-t-il. www.cridem.org Source : Sahara Medias (Mauritanie)

Aïoun : Les professeurs en sit-in devant la wilaya pour dénoncer 'l’injustice'.

Ce dimanche 27 mai, plus d’une dizaine de professeurs ont fait un sit-in, de 12heures de temps, devant la wilaya. A dix huit heures précises, assis à même le sol, les professeurs ont occupé le site jusqu’au lendemain matin et pris leur diner sur place. C’est une décision émanant de la coordination locale du SIPES (Syndicat Indépendant des Professeurs de l’Enseignement Secondaire). Ces manifestants protestent contre les mesures, selon eux, arbitraires entamées par l’administration locale par rapport aux professeurs grévistes. Ils ont affirmé qu’au niveau de la DREN leurs noms sont en rouge. De ce fait, il est prévu qu’ils vont perdre toutes les faveurs et primes qu’ils devraient avoir comme la coordination, la surveillance général, le laboratoire. Par ailleurs, ils ont ajouté que qu’ils ne seront pas parmi ceux qui vont bénéficier de la promotion car ils sont blamés. Ils ont aussi affirmé que les professeurs grévistes ont été empêchés durant la période de la grève de dispenser des cours dans les établissements privés et tel n’était pas le cas dans les autres régions et l’année dernière tous les professeurs grévistes ont été remplacés par leurs collègues pour la correction du baccalauréat. Aux yeux de ces protestants la direction régionale prend toujours des décisions selon leur velléité. Une situation qui les oblige à sortir pour dénoncer cette injustice et réclamer leur droit. Adama Sy cp Hodh El Gharbi Cridem

Atar : Périclès organise un séminaire au profit des communes de l’Adrar.

Dans le cadre du Programme Européen de Renforcement des Institutions des Collectivités Locales et de leurs Services PERICLES, le centre de Ressources d’Atar ( CRA ) destiné à appuyer les communes des régions de l’Inchiri, Adrar et Tiris Zemmour, est ouvert ce lundi 28 Mai à Atar,au profit des communes de l’Adrar, un séminaire de formation sur l’établissement du compte administratif et l’élaboration du budget complémentaire. Ce séminaire intervient pour combler certaines insuffisances contactées au niveau des paramètres de gestion communale , par le CRA lors de sa dernière tournée d’évaluation dans les communes qui lui sont adhérentes. Il a été ouvert dans les locaux PERICLES, par le Wali adjoint de l’Adrar en présence du Hakem d’Atar. Il durera deux jours aux cours desquels sont données des explications détaillés sur l’établissement du compte administratif des communes ainsi que l’élaboration du budget complémentaire. Les bénéficiaires sont les communes de Ain Ehel Taya, Tawaz, Choum, Bennichab, Chinguetti, Aoujeft, Ain Savra, Maaden, El Meddah , N’Terguint. Il importe de rappeler que PERICLES est né : — – À la suite d’une concertation entre le gouvernement mauritanien et ses partenaires européens pour la mise en place d’une coordination opérationnelle de l’appui à la décentralisation. - C’est ainsi que la Commission Européenne et les coopérations techniques allemande, espagnole et française ont décidés d’associer leurs moyens et savoir faire, dans un Programme commun. - La concrétisation de cette mutualisation des interventions dans la décentralisation s’inscrit dans la droite ligne de la Déclaration de Paris (03/2005) visant à améliorer l’efficacité de l’aide et son impact sur le développement. Il se donne comme objectifs spécifiques : * Asseoir la commune dans son rôle d’acteur et d’animateur réel de développement Accompagner l’évolution et le pilotage du processus de décentralisation, offrant aux communes le cadre leur permettant de jouer ce rôle. www.cridem.org Source : Adrar-Info (Mauritanie)

lundi 28 mai 2012

Communiqué de Presse : Fausse alerte de méningite à Kankossa.

Dans la journée du 26 mai 2012, certains organes de presses et sites électroniques dont El Akhbar, ont publié une information non fondée se rapportant à la méningite qui frappe des localités proches de kankossa et faisant état de 02 décès d’enfants et 04 autres malades attendant le traitement spécifique. Les services du Ministère de la Santé, après une visite de terrain, vérification et investigation de la rumeur ont confirmé ce qui suit: - Un enfant de 7ans décédé le 25/05/2012 à la suite de ses blessures après un accident traumatique (chute d’un arbre). - Un enfant de sept ans souffrant de paludisme et évolue bien sous traitement antipaludéen. - Un enfant de 02ans présentant une diarrhée aigue avec déshydratation et qui a été orienté à l’Hôpital de kiffa pour une meilleure prise en charge. - Un autre enfant de 10 ans qui présentait une douleur abdominale aigue. Il a été ramené en urgence à l’Hôpital régional de Kiffa puis opéré pour une appendicite aigue. Le Ministère de la santé saisit cette occasion pour attirer l’attention de la Presse nationale sur le danger de publication de telles informations non vérifiées qui peuvent avoir des répercutions socio –économiques importantes sur le bien être des communautés. Il rassure les populations que tout a été mis en œuvre pour assurer une meilleure prise en charges gratuites éventuelles des cas liés à cette maladie en particulier les médicaments et consommables. A Kankossa, il n’existe aucune épidémie de méningite à ce jour mais des cas sporadiques ont été signalés depuis quelque temps et correctement pris en charge par les services de santé. Nktt le 27/05/2012 Pour le Ministère de la Santé Cellule de communication www.cridem.org Source : Communication Ministère de la Santé

Un commerçant rapatrié écrit au Directeur général de l’ANAIR pour réclamer une indemnisation des pertes de sa marchandise lors de l’accident du camion qui transportait la charge.

Djibril Demba Bâ est un rapatrié qui tient une boutique au marché de Boghé. Au mois d’Août 2011, Djibril avait commandé de Nouakchott une grande quantité de marchandises périssables composée de lait en poudre, d’huile, de tomates, de sucre, de thé, de riz, d’oignons, de pommes de terre, de bouteilles de maillonnaise entre autres. Lorsque le camion, roulant à une vive allure est arrivé à l’entrée de la ville de Boghé, juste à la hauteur de ligne électrique de haute tension qui alimente les forages de la SNDE, le conducteur perd le contrôle du volant, dévie de sa trajectoire et percute violemment l’un des poteaux électrique provoquant ainsi une coupure de l’énergie vers les postes du réseau de la SNDE. Toute la marchandise perdue lors de cet accident est estimée à une valeur de 1.923.000 Ouguiyas par son propriétaire. Après l’accident, le commerçant désemparé avait sollicité l’appui de l’ANAIR pour obtenir une indemnisation. Depuis, il ne désespère pas de voir un jour l’Etat à travers l’ANAIR lui venir en aide. Djiby continue de courir derrière le directeur général de l’ANAIR pour voir sa requête satisfaite. Les pertes enregistrées par le commerçant au cours de cet accident qui heureusement n’a pas fait de victime en vie humaine, sont énormes. Le commerçant a vu depuis son chiffre d’affaire chuter de façon drastique. C’est pourquoi, il lance un appel à Monsieur Bâ Madine, directeur général de l’ANAIR pour lui venir en aide. www.cridem.org Source : Elfoutiyou
Mauritanie:Pénurie d'eau potable à Kiffa et Aleg
Kiffa en Assaba et El Azlatt au Brakna vivent depuis plusieurs jours une pénurie aigue d'eau potable, ce qui a provoqué des cris d'alarme de la part des populations, nous révèlent des sources sur place. Les populations continuent de protester devant les autorités et les élus locaux pour qu'ils interviennent à temps, "mais rien n'est encore fait" attestent nos sources. A Kiffa, les populations parcourent de longues distances pour chercher de l'eau et même phénomène chez les habitants d'El Azlatt,ajoutent nos sources. Selon nos informations le système de vases communicants à Azlatt est en panne depuis quelques jours et aucune intervention de dépannage n'est encore entreprise de la part des autorités. Notons que les villes de l'Est sont connues par la forte chaleur en cette période de l'année et les besoins en eau deviennent très importants, tant pour les personnes et les animaux. ALAKHBAR

Nomination d’Alassane Mamadou Djigo au poste de 1er Conseiller de l’Ambassade de RIM au Nigeria : une promotion méritée !

Le Ministère des Affaires Étrangères
et de la Coopération, vient de procéder le dimanche 20 Mai 2012 à un vaste mouvement qui a touché plusieurs fonctionnaires dans les représentations diplomatiques de notre pays. Dans ce mouvement M. Alassane Mamadou Djigo, cadre de ce ministére a été promu au poste de 1er Conseiller de l’ambassade de Mauritanie au Nigeria. La nouvelle a été bien accueillie à Boghé, sa ville natale où il jouit d'une trés grande estime. M. Djigo est un jeune cadre bien formé et qui a fait ses preuves au niveau de tous les postes responsabilités qu’il a eues à occuper et ceci du début de sa carrière à nos jours. Né dans la ville de Boghé en 1966, marié et père de 5 enfants, il a d’abord fréquenté la Mahadra (l’école coranique) avant d’entrer à l’école primaire de Boghé III où il fera tout son cursus fondamental de 1973 à 1980. C’est à cette date qu’il décroche son Certificat d’Etudes Primaires et fit son entrée au Collège de Boghé. En 1986, après avoir obtenu son baccalauréat, série Lettres Modernes Arabes au Lycée de Boghé, le jeune Djigo peu familier des centres urbains, arpenta alors pour la première fois de son histoire, les couloirs de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Nouakchott, précisément au département de l’Interprétariat et de la Traduction, option Langue Chinoise. Studieux et tenace, il obtint en 1990 une bourse d’études de perfectionnement à l’Institut des Langues de Pékin, offerte par la République sœur de Chine. Dès son retour en Mauritanie, il sera recruté en au mois de juillet 1992 au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération en qualité d’Administrateur- Traducteur. De 1993 à 1995, il occupa successivement dans le même département ministériel, les postes de Chef de Division Europe- Amériques au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération puis de Chef de Division Asie- Afrique par intérim et enfin de Chargé du dossier de l’Europe de l’Ouest et de la Francophonie à la Direction de l’Europe et Amérique au MAEC. En 1998, il est détaché au Ministère des Finances comme Attaché à la Direction du Budget et des Comptes. De Janvier 2004 à décembre 2005, il est nommé Responsable des Affaires administratives et financières du projet chargé du suivi des actions financées sur les ressources PPTE à la Direction du Budget et des Comptes. De janvier 2005 jusqu’en Octobre 2007, il hérita du service des Inspections et du Personnel à la Direction du Budget et des comptes. Auparavant, en 2006 ; il est nommé Responsable des Affaires Administratives du projet RACHAD/DBC « Réseau Automatisé de la chaîne des Dépenses de l’Etat à la Direction du Budget et des Comptes. C’est à cette période, qu’il décide de retourner à son ministère d’origine où on lui confia le Service Accueil et Cérémonial à la Direction du Protocole au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. En février 2011, il atterri au Service du suivi des missions à l’étranger au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération. Partout où il est passé, Elimane Puri comme le surnomme ses amis, a forcé l’estime de ses collaborateurs. Alassane est un jeune cadre dynamique, sérieux et compétent. Il a tissé d’excellentes relations avec les fonctionnaires et hauts cadres qu’il a côtoyé durant son parcours professionnel. Il est estimé dans les milieux de la jeunesse et des notabilités à Boghé. C’est un jeune courtois et d’un abord facile qui a été promu à l’ambassade de Mauritanie au Nigeria après bien sûr 19 ans d’expériences dans l’administration Mauritanienne. De par son parcours et le dévouement qui l'a toujours animé de bien servir sa patrie, l'homme capitalise une grande expérience dans la conduite des affaires administratives et financières voire la gestion des ressources humaines grâce à ses qualités morales, intellectuelles et humaines. Fin connaisseur des arcanes de l’administration Mauritanienne, Alassane est aussi un expert-traducteur Agréé près des Tribunaux mauritaniens, titulaire d’une maîtrise sur « Les difficultés de la phonétique chinoise en comparaison avec la langue maternelle Pulaar». Une langue qu’il adore et pour la promotion de laquelle, il s’est beaucoup investi. Djigo Alassane Mamadou a une bonne maîtrise du français, de l’arabe et de l’anglais et du chinois. Son profil est idéal pour le poste qu’il occupera très prochainement. Ce jeune cadre bigame de surcroit, est aussi un acteur de la scène politique et qui est adhérent à l’UPR. Il a été un soutien actif du Mouvement de la Rectification en 2008 et toujours en première ligne sur la scène politique à tous les rendez vous du parti, au service des idéaux du Président Mohamed Ould Abdel Aziz pour que son slogan de Changement Constructif soit une réalité. Pour cette mission, l'homme en a l'expérience pour avoir été en 2006 candidat à la députation à Boghé. Avec cette nouvelle mission que l'Etat lui confie, c'est une nouvelle page de sa carrière diplomatique qui s’ouvre. Nous lui souhaitons une très bonne chance. Djigo a toutes les qualités requises pour relever les nouveaux défis qui s’ouvrent devant lui. Jules Diop Cp Brakna de L’Eveil Hebdo www.cridem.org Source : Elfoutiyou

dimanche 27 mai 2012

De la transparence.

Ils étaient près de 80 élus, entre Maires, Députés et Sénateurs, à avoir été attendus à Rosso, capitale de la région du Trarza, en vue de participer au séminaire organisé par le Comité national de l’ITIE au profit des élus des régions du Brakna et du Tarza. Similaire à celui orga,isé à Kaédi, capitale du Gorgol, il y a trois mois et qui a regroupé les élus du Gorgol et du Guidimakha, le séminaire de deux jours entre dans le cadre de la sensibilisation autour de la question de l’Initiative de transparence des industries extractives (ITIE). C’est en 2006 que la Mauritanie, à la faveur de la transition de l’époque, a adhéré à l’Initiative. Mais c’est seulement en février 2012 que le pays a été déclaré «pays conforme», en même temps que le Pérou. « Le Pérou montre la voie concernant la transparence des ressources naturelles en Amérique latine, notamment en divulguant les paiements au niveau local comme au niveau national. La Mauritanie a surmonté des circonstances difficiles et a démontré un engagement soutenu envers la mise en œuvre de leur ITIE. Je voudrais féliciter le gouvernement, les organisations de la société civile ainsi que les entreprises de ces deux pays qui ont mené à bien ces deux processus. Je me réjouis de l’engagement du Pérou à l’égard d’une transparence accrue au niveau régional, ainsi que des intentions de la Mauritanie d’inclure le secteur de la pêche dans ses déclarations ITIE». Ce sont là les mots du Président du Conseil d’Administration de l’ITIE commentant l’évènement. Ils sont 14 pays déclarés «conformes», ce qui veut dire qu’ils disposent d’un processus crédible, efficace et transparent de divulgation et de rapprochement annuels des données concernant l’ensemble des revenus de son secteur extractif. C’est une manière d’imposer de nouvelles règles permettant aux citoyens de savoir combien leur pays reçoit en contrepartie de l’exploitation de ses ressources par les compagnies internationales. Il touche tous les domaines extractifs gaziers, pétroliers et miniers. L’objectif étant d’améliorer la gouvernance dans ce domaine, premier pourvoyeur de corruption des Etats. Les séminaires de sensibilisation visent justement à confronter les opérateurs miniers, gaziers et pétroliers d’une part, les structures étatiques d’autre part, aux représentants des populations. Une manière pour les premiers de dire «voilà ce que nous versons aux autorités», aux seconds de dire «voilà ce que nous recevons» et parfois «voilà où ç a va», enfin pour les représentants des citoyens d’avoir une idée exacte des revenus et de leur destination. Le séminaire de Rosso qui dure les 26 et 27 mai, sera suivi d’une journée de réflexion à Nouakchott. Cette journée sera consacrée à la réflexion sur les défis futurs de l’ITIE. Une façon de faire participer la partie mauritanienne, désormais partie prenante et modèle du processus. La journée de Nouakchott sera animée par Marie Ange Kalenga, Directrice Afrique Francophone au Secrétariat international de l'ITIE, et sera l’occasion pour le Comité national mauritanien de concrétiser certaines de ses propositions-phares dont notamment la prise en compte des ressources halieutiques dans le domaine de l’extractif donc l’Initiative. Il faut rappeler que 35 pays ont engagé la mise en œuvre de l’Initiative. Qu’elle est fondée sur un processus volontaire, participatif, incluant gouvernements, secteur privé et société civile. Au niveau du Comité national mauritanien, la répartition est la suivante : 8 pour les autorités gouvernementales, 8 pour le privé de l’extractif, 8 de la société civile (ONG spécialisées dans le secteur, ou celui de l’environnement ou même celui des Droits de l’Homme), 2 représentants de la presse, 2 de l’Association des Maires, 1 représentant du Barreau national des avocats et 1 expert. Mohamed Fall Oumeir Cridem

mercredi 23 mai 2012

Brakna : Arrestation d’un chinois ayant pris la fuite après avoir heurté mortellement une personne avec sa voiture.

Le poste de gendarmerie du point de contrôle du PK 18 (Bouhdida) axe Aleg –Boghé, a arrêté un ressortissant chinois ayant pris la fuite après avoir tué une personne et blessé une deuxième avec sa voiture. Selon une source informée, les deux victimes dormaient prés de leur voiture stationnée au PK 20 du même axe quand elles furent heurté de plein fouet par la voiture conduite par un chauffeur chinois. De même source, on précise que des traces de sang se trouvant sur les pneus de la voiture du chinois avaient éveillé les soupçons chez les gendarmes, avant que le chauffeur n’avoue avoir heurté « un corps qu’il pensait être celui d’un animal ». La voiture appartient à une société chinoise qui exécute actuellement les travaux du tronçon de route Kaédi-Sélibabay. Le prévenu a été transféré à la brigade de gendarmerie d’Aleg, en attendant l’ouverture de l’enquête préliminaire. Source : ANI (Mauritanie

Adrar : Ehel Ksair Torchane en colère.

Photo 313Village situé à 20 Km au Nord d’Atar, Kseir Torchane a vécu son époque de gloire, lorsqu’il était poste- relais sur la route transsaharienne qui reliait Tindouf (Algerie) à Saint Louis (Sénégal). Ses populations constituées d’agro-pastoraux –chasseurs, partageaient leur vie sur un territoire de transhumance couvrant toute la zone Atar-Choum –Fdérick -Ouarane. Guides intrépides, leurs hommes convoyaient et sécurisaient les caravanes de sel en partance de F’Derick via Ouadane –Chinguetti vers le Soudan. Aujourd’hui les habitants de Kseir Torchane, comme ceux de tous les anciens centres urbains abandonnés, tentent difficilement de survivre…..sans eau ni électricité, ni médicaments ni infirmiers, ni établissement scolaire secondaire ils ne peuvent plus contenir leur colère. Ils sont venus ce mercredi 23 Mai, le prouver au Wali de l’Adrar et ses collaborateurs. Md BeihUn groupe d’une vingtaine de jeunes cadres se réclament porte-parole d’Ehel Kseir Torchane, portant une banderole et des slogans manuscrits sur papiers volants se sont rassemblés ce matin devant la Wilaya de l’Adrar. A l’aide d’un haut parleur portable, ils psalmodiaient des slogans et énuméraient une liste de revendications. Le hakem d’Atar qui passait par là, s’est arrêté prés d’eux. Le directeur de l’école de Kseir Torchane et 2 autres responsables lui ont expliqué la raison de leur manifestation. En marge de ce rassemblement, l’imam, de mosquée et notable de Kseir Torchane, Mohamed Ould Sid’Ahmed Ould Beih a déclaré à Adrar Info. « Malgré les moult demandes formulées depuis l’indépendance du pays, notre village ne dispose toujours pas de réseau d’adduction d’eau . Pourtant le village dispose de 4 sondages dont le 1er forés sur financement Saoudien a fonctionné quelques années, un 2eme puits pastoral à Tengharada suffit à peine au bétail et les 2 autres sont fermés ; Nous n’avons pas de réseau d’électricité malgré les nombreuse études faites ; Le censé être collège d’enseignement secondaire partage les classes de l’école fondamentale . C’est pourquoi plusieurs de nos enfants ont abandonné les classes ou se sont faits transférer ailleurs ; La ville menacée constamment par les eaux de pluie dévastatrices, nécessite la construction d’un barrage solide de protection ; Nous avons un local centre de santé mais sans infirmier ni médicaments…Nous nous attendions à beaucoup d’espoir suite au projet du Bassin Versant de Tinghqrada qui visait des objectifs de développement communautaires à valeur de plus d’un milliard d’Ouguiyas pour Kseir Torchane mais malheureusement il semble que ce projet s’est enfumé » Les manifestations sont restées quelques heures devant la Wilaya attendant d’etre reçu par le Wali.Photo 315Photo 314Photo 309. Ely Salem Khayar

mardi 22 mai 2012

Hommage à un élève modèle, Mohamed El Ghali Bâ, décédé à Boghé en Avril dernier dans une noyade !

Il était un élève studieux, poli et calme. Bâ Mohamed El Ghali, fréquentait la Mahadra dite des Imarat située dans le quartier de Niloy, en face des magasins du CSA. Son maître coranique, Thièrno Mamalamine Sokho de Touldé le décrivait comme un garçon modèle parmi d’autres. Un autre de ses maîtres à la Mahadra, Yacoub correspondant du site Essaha au Brakna a fait des témoignages poignants sur les qualités morales et intellectuelles du défunt jeune garçon. Agé d’une vingtaine d’années, Bâ Mohamed Ghali voulait se rendre à Demett, village Sénégalais frontalier de la ville de Boghé pour assister à un match de football qui opposait une équipe de Boghé à un équipe de Demett dans le cadre du tournoi de l’Intégration organisé par la municipalité de Demett. Après avoir hésité plusieurs fois à embarquer dans une pirogue, Ghali qui dissuadait même ceux qui voulait traverser à bord de la pirogue, décida finalement d’embarquer à bord de pirogue avec un groupe de jeunes venus du village Mauritanien de Thiènel pour regagner l’autre rive du fleuve. Une fois embarqués à bord de la pirogue, les jeunes garçons commencèrent à la ramer avec leurs propres mains à défaut d’une pagaie. Au fur et à mesure que l’embarcation légère et étroite avançait dans sa traversée nous rapportaient des témoins oculaires, la pirogue agitée par le mouvement des jeunes qui la pagayaient dans le désordre se mit à balancer dans les deux sens (à droite et à gauche). Agitation qui provoqua la panique chez ses occupants. Brusquement, l’un des adolescents sursauta dans l’eau du fleuve. Ghali, qui ne sait pas nager, suit immédiatement le jeune garçon qui sait quant à lui nager. Un troisième, les suit pour tenter de sauver de la noyade Ghali qui tenait de toutes ses forces le second par sa culotte. Le jeune que Ghali tenait par la culotte pour se sauver de la noyade réussi à ôter sa culotte selon les témoins rescapés. Celui qui tentait de sauver Ghali criait de toutes ses forces en vain « au secours », au secours ». Il y’avait que des femmes affolées sur les berges du fleuve. Le corps du jeune homme ne sera repêché que le lendemain tôt dans la matinée. Une foule immense avait assisté à l’inhumation du jeune Ghali. Son marabout qui l’a élevé, l’Imam Thièrno Mamalamine Sokho lui rendra un vibrant hommage en louant toutes les qualités du jeune Ghali que le père, Bâ Amadou Tidjane (cadre à la Banque centrale) avait décidé de lui confier pour lui fournir l’enseignement coranique et la Charia Islamique. Pieux, studieux, poli et agréable sont des qualités citées en lui par son maître avant son enterrement. Devant l’assistance, lors de la prière mortuaire au cimetière de Boghé, Thièrno Mamalamine Sokho dira « je m’apprêtais à lui attribuer le titre de Alpha ces jours-ci, ce n’était qu’une question de date mais Allah en a décidé ainsi ». Le titre de Alpha (terme de la langue Pulaar) est attribué aux élèves de l’école coranique qui ont maîtrisé tous les versets du livre de coran. Et le marabout d’ajouter « le père de Ghali, (Bâ Amadou Tidjane en l’occurrence) a atteint son objectif. » il voulait faire de son fils Ghali, qu’il m’avait confié un Hafith du coran (un élève qui mémorise le saint coran), Ghali a réussi cela ». A la Mahadra dite Imaratt, Ghali étudiait aussi l’Anglais et le Français. Sa mort a profondément bouleversé son marabout, sa famille et ses amis ainsi que tous les jeunes qui l’ont connu. Un jeune d’une vingtaine d’années fauché à l’affection de son père et de sa mère à la fleur de l’âge, c’est difficile à supporter. Mais, la vie est ainsi faite. A cette douloureuse circonstance qui affecte ses parents et tous ses proches, nous saisissons l’occasion pour adresser nos sincères condoléances à son père, sa mère, Ami Kane, son marabout, Thièrno Mamalamine Sokho et tous ceux qui l’ont perdu. Nous profitons de cette occasion pour adresser nos remerciements à son marabout pour l’éducation exemplaire qu’il a inculqué au défunt garçon qui doit servir d’exemple aux jeunes générations de Boghé et de la Mauritanie en général. Inna Lillahi Wo Inna Ileyhi Rajihounes. Paix à son âme. Jules Diop Cp Brakna de L’Eveil Hebdo Cridem

Nouadhibou : L’alternance au pouvoir passe par les urnes (député)

Par définition, la démocratie veut dire alternance pacifique au pouvoir, qui ne peut se faire que par les urnes, a expliqué Beddahya Ould Soubai, parlementaire du parti Alliance populaire progressiste (APP) dirigé par Messaoud, président de l'Assemblée nationale en Mauritanie. Intervenant à Nouadhibou au cours d’une émission de la station régionale de Radio Mauritanie, Ould Soubai considère que le modèle sénégalais est celui qui conforme le plus à la situation actuelle de son pays. Il a estimé d’ailleurs que les résultats du dialogue national entre la majorité et une partie de l’opposition (dont APP) commencent à se faire sentir, ce qui aura pour effet de rassurer, selon lui, ceux qui étaient réticents par rapport audit dialogue. Ould Soubai a parallèlement qualifié «d’enfantin» l’acte d’incinération de livres du rite Malékite, une des quatre plus grandes écoles de la Jurisprudence islamique. Si les auteurs de l’incinération pensent que ces livres encouragent la pratique de l’esclavage en Mauritanie, pour Ould Soubai l’acte ne servira en aucun cas la lutte contre le phénomène. Plutôt, propose-t-il, nous avons de mettre en place de grands projets pour faciliter l’intégration socioéconomique des anciens esclaves et l’amélioration de leurs conditions de vie. ALAKHBAR

Des tirs intensifs aux environs de la base militaire de Bassiknou

D'intenses tirs d'armes lourdes ont été entendus, lundi, en fin d'après-midi, aux alentours de la base militaire de Bassiknou, ville frontalière du Mali, a appris Alakhbar de source fiable. "Une situation qui a plongé les populations de la ville et ses alentours dans une grande panique , et les habitants ont fait allusion à une attaque relative aux troubles qui sévissent au Mali", note une source sécuritaire, sur place . Notre source a confirmé , ces détonations intensives et elle a précisé qu’il s'agit des entrainements militaires opérés par des unités de l’armée mauritanienne à quelques kilomètres de la ville. ALAKHBAR

Les assoiffés des localités de Boutilimitt menacent de couper la route de l'Espoir

Les populations des localités de Boutilimitt, ville située à 150 Km de la capitale Nouakchott, menacent de couper la route de l'Espoir, suite au manque cruel de l'eau potable, et ce depuis plusieurs semaines, nous révèle le porte des habitants des localités. Notre source de souligner, que cela fait plus de 48 heures, que les habitants des villages de Zem-Zem, lehwach et autres, n'ont pas eu une goutte d'eau.Et, elle ajoute que les villages disposent de bornes fontaines et paient régulièrement leurs factures. Un habitant de la localité de Zem-Zem a indiqué que la SNDE ne cherche pas à améliorer le réseau pour ravitailler les populations en quantité d'eau suffisante et surtout en cette période de forte chaleur. Ces facteurs comptent pousser les habitants à descendre dans la rue et couper la route de l'Espoir, jusqu'à ce que les autorités du pays résolvent leurs revendications dans les plus brefs délais, déclare notre source. Notons que cette année, plusieurs villes et villages du pays ont connu des manifestations et sit-in de la part des populations, suite aux pénuries d'eau. ALAKHBAR

Sélibaby /des jeunes ratent leur soirée pour avoir refusé de corrompre un Brigadier chef de la police et le citoyen lambda réclame plus de liberté.

Avec le denier mouvement opéré au sein de la police, à Sélibaby et ailleurs dans la région du Guidimakha l’espoir était permis chez le citoyen lambda qui n’a cessé de dénoncer la corruption et autres comportements auxquels se livrent d’éléments de la police et hommes en uniforme. En effet lors de ce vaste mouvement de la police, seul un brigadier chef a été épargné. Resté à son poste au commissariat de police à Sélibaby à la grande surprise des beaucoup de personnes qui ont l’habitude de passer dans ce service, ce brigadier chef ,pourtant natif de la wilaya se croyant plus puissant que tout ne cesse de se lancer dans des sales affaires. En se prenant comme chef du corps urbain, le nommé Tidjani se donne à des pratiques de nature à ôter du corps de la police de sa valeur, qu’ est de sécuriser le citoyen et ses biens. Ainsi avant de faire rater à un groupe des jeunes qu’avait organisé dans la nuit du 17/5/2012 une soirée à la maison des jeunes de Sélibaby, ce sous officier est également cité dans plusieurs choses sans que ses supérieurs ne le donnent l’ordre : arrêt de construction sans autorisation ni du wali ni du hakem et sans que le délégué de l’habitat ne soit mis au courant. Le chef du groupe organisateur a qui le brigadier chef avait demandé 10000um pour avoir une autorisation s’était confié à un Diallo Harouna, qui est parvenu à obtenir une autorisation signée du Maire, du Wali mouçaid, assurant l’intérim du Hakem et du directeur régional de Sûreté Nationale, le commissaire étant absent. Irrité il n’a pas donné aux jeunes autorisés par ses supérieurs le temps même d’animer. En effet lors que les jeunes ont commencé la soirée, le brigadier chef s’est présenté et les a intimidé d’arrêter. Les jeunes n’ont pas osé continuer et ont raté leur soirée pour laquelle, ils ont dépensé 25000 um dans l’espoir gagner plus. Saisi pour cette affaire, le délégué de la culture, de la jeunesse et des sports au Guidimakha a promis d’en discuter avec les autorités administratives et les supérieurs de celui qu’utilise la tenue de la police pour se faire de l’avoir. En attendant le changement promis et qui tarde à venir dans une Mauritanie où on ne cesse de parler de changement constructif pour mieux exploiter les pauvres, il importe de noter que le moindre service rendu au citoyen est payant. C’est ainsi qu’on parle de 500um pour les déclarations des pertes qu’exige un autre policier qui s’occupe du secrétariat, 1000um que l’un des secrétaires à la préfecture réclame aux éleveurs qui viennent récupérer leur bon de blé avant de subir tous les maux au magasins C S A où des commerçants payent et revendent sur place alors que les éleveurs, pour lesquels est fait le programme Emel 2012, eux sont obligés de faire la queue pendant des semaines pour n’avoir que des modestes quantités de blé. Avec la réouverture de l’état civil à Sélibaby, le calvaire des populations est plus que continu. Le Guidimakha est la région où les populations vivent encore pires que les années 1989. Si rien n’est fait pour changer les comportements, plus de confiance désormais entre administrés que d’aucuns considèrent comme des citoyens de seconde zone et administrateurs qui rendent l’administration plus loin des citoyens. Signé Gaynaako Cridem Pour plus de preuve et le lecteur nous envoyons en annexe l’autorisation signée des personnes compétentes concernées.

Brakna : Boghé : Tostan forme ses facilitateurs sur l’alphabétisation et le calcul.

Dans le cadre de son projet intitulé « renforcement des capacités des communautés mauritaniennes pour la promotion de l’abandon de l’excision », l’ONG internationale Tostan, en partenariat avec l’UNICEF et le MASEF, organise à partir de ce lundi 21 mai 2012 à la Maison des associations de Boghé, une session de formation sur la lecture, l’écriture et le calcul/gestion au profit des facilitateurs et superviseurs issus des 30 communautés bénéficiaires du programme. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été marquée par un échange d’allocutions entre le maire de la commune de Boghé, le Hakem de la mouqata’a et le coordinateur de l’ONG en présence des superviseurs et des facilitateurs issues des zones d’Aleg/Maghta Lahjar, Bababé/Mbagne et de Boghé. Le maire M. Bâ Adama a remercié Tostan et sa partenaire l’UNICEF pour « les multiples actions qu’elles mènent en faveur du développement des communautés du Brakna en général, de sa commune en particulier ». Pour sa part, le Hakem, M. Ahmedna O. Mohamed Lemine, a d’abord invité les participants « à tirer le maximum de profit du contenu de la formation et de servir de relais à leurs camarades et collègues » avant de remercier cet organisme « qui investit beaucoup dans la promotion et la formation de la ressource humaine, gage de tout développement social et économique ». Quant au coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, il a rappelé que cette formation qui s’étalera jusqu’au 6 juin a pour but de « former 30 facilitateurs sur les différentes techniques d’enseignement de la lecture, de l’écriture et du calcul/gestion pour assurer une bonne démultiplication dans leurs communautés respectives » ajoutant que « cette étape est très décisive dans la mise en œuvre du programme ». En marge de la cérémonie d’ouverture, nous avons rencontré l’un des formateurs, M. Guélel Boubacar Djigo qui a nous révélé le contenu de la présente session. Pour cet homme de terrain qui vient d’achever une formation de 60 enseignants dans la Région de Kolda (Sénégal), « ce module dénommé Aawde 1 a pour objectif d’amener les participants à adopter les règles de travail et de conduite en classe et à maîtriser les rudiments de la lecture, de l’écriture et du calcul après les concepts théoriques développés dans les Kobi 1 et 2». M. Djigo a également rappelé que la présente session qui a été précédée par une rencontre de 5 jours à Aleg avec les superviseurs pour les mettre au parfum des curricula sera sanctionnée par des évaluations partielles et globales. Au terme de la formation, les apprenants doivent être capables de reconnaître les lettres de l’alphabet (Arabe et Pulaar), d’écrire leurs noms, celui de leurs villages et de leur pays, écrire les chiffres et les nombres, maîtriser les quatre opérations, utiliser le calendrier et dire l’heure. Dia Abdoulaye Cp. Brakna Cridem

lundi 21 mai 2012

Un héritage bien embarrassant.

Alassane Amath Niang lutte depuis des années pour récupérer l’héritage de son père, une maison à Mbout, que le fils de sa belle-mère, a vendu après le décès du vieux Amath, de la mère d’Alassane et de sa propre mère. L’affaire a déjà fait l’objet de plusieurs jugements avec des verdicts aussi fluctuants que le vent du désert. Le vieux Amath Niang qui a vécu pendant des années en Mauritanie s’était mariée avec une Mauritanienne du nom de Faty Sy en plus d’une seconde épouse sénégalaise dénommée MBouri. Il aura avec cette dernière un seul fils Alassane. En 1989, sa femme MBouri et son fils Alassane qui n’avait alors que 5 ans regagnent le Sénégal. Amath Niang reste à M’bout comme restaurateur. A la normalisation, MBouri et Alassane retournent à M’Bout. La famille, bien connue des MBoutois, fut accueillie avec beaucoup de nostalgie. La famille vivait en totale symbiose. En 1995, le vieux Amath décéda en Mauritanie. Ses parents viendront du Sénégal assister à ses funérailles. Veuve, MBouri retourna au Sénégal avec son fils Alassane, puis décéda quelques années plus tard. La seconde épouse d’Amath, Faty avec qui il n’avait pas eu d’enfant, décéda à son tour. Elle avait un fils né d’un autre homme avant Amath. Ce dernier s’appelle Mokhtar Ould Abdallah. Ce dernier liquida la maison deux fois, une première fois à un nommé Java Ould Mohamed, puis à un second type dénommé Abdallahi Ould Abeid Barka. Alassane apprit la nouvelle et se rendit à Mbout, pour demander de quel droit Mokhtar avait-il vendu la maison alors qu’il n’a rien à voir avec elle, ni de près ni de loin. En tant qu’héritier unique d’Amath Niang avait au moins 75% de la maison et Mokhtar ne devait en principe hériter que des 25% revenant à sa défunte mère. Alors que les deux jeunes se disputaient les parts d’héritage, Java Ould Mohamed et Abdallahi Ould Abeid Barka se battaient également pour la propriété de la maison qu’ils prétendaient tous les deux avoir achetés. L’affaire de l’héritage atterrit sur la table du Cadi de Mbout qui attribua la propriété de la maison à Abdallahi Ould Abeid Barka. Décision rejetée par Java qui interjeta Appel. Devant la Cour d’Appel, Alassane exhiba ses titres qui confirmaient que la maison appartient d’abord à son père, qu’il est son unique fils et que Mokhtar qui a vendu la maison n’est que le fils de la femme qu’il avait épousé. Il présenta l’acte de décès de son père et de sa mère. Mokhtar ne put produire comme document que l’acte de décès de sa mère. Me Diallo El Hadj, l’avocat d’Alassane Niang trouvait injuste qu’une telle affaire qui était aussi limpide puisse faire objet de tant de problème. La Cour d’Appel après examen de tous les documents déclara que seul Alassane avait le droit de disposer de la maison de son père. Ce verdict prononcé en 2007 fut considéré de juste des deux côtés de la frontière, saluée aussi bien par les parents du défunt Amath Niang que les voisins de la famille à Mbout. Mais la Cour de cassation, réexamina l’affaire et attribua la légitimité de la propriété de la maison à Abdallahi Ould Abeid Barka. Le dossier fut renvoyé devant la Cour Suprême où il est bloqué depuis 6 ans. Depuis 6 ans, Alassane fait des va-et-vient pour débloquer le dossier en vain. Me Diallo El Hadj malgré ses démarches n’est pas encore parvenu à sortir le dossier de la maison du défunt Amath Niang de sa longue léthargie. Découragé, Alassane en est réduit à des supputations. Selon lui, c’est parce qu’il est étranger que la justice mauritanienne se comporte ainsi avec lui. De l’autre côté, des sentiments similaires sont développés. Dépités, certains de ses proches ne cessent en effet de lancer "c’est ce qui coûte à quelqu’un qui choisit d’investir dans un pays qui n’est pas le sien ". Pourtant, l’espoir subsiste que la justice mauritanienne finira par dire le droit, rien que le droit, dans cette affaire et qu’elle rétablira Alassane dans ses droits. www.cridem.org Source : L'Authentique (Mauritanie)

La section de l’UPR à Boghé réagit au Communiqué de presse : Ralliement au MPR... des cadres de Boghé de l’UPR.

Avec tout le respect que nous devons à ces cadres qui se réclament de l’UPR, nous sommes dans l’obligation de fournir des éclaircissements au sujet de ce communiqué de démission de l’UPR suivi du ralliement au MPR et qui porte leurs signatures. Et ce, en ma qualité de président de la section départementale de l’Union Pour la République (UPR) à Boghé. En effet, lors de la campagne d’implantation du parti qui s’est déroulée en Mars 2010, nous avons mené une campagne de sensibilisation d’une durée de 15 jours dans toute la Moughataa ; la même durée pour ce qui est des adhésions et de la formation des structures de base (unités de base, sous sections, sections et fédération). A aucun moment du déroulement de ce processus d’implantation, nous n’avons rencontré un seul parmi les cadres prétendants appartenir à l’UPR et par ailleurs signataires de cette déclaration de démission de notre formation politique, datée du 18 mai 2012. Nous défiions quiconque parmi eux pourrait nous montrer sa carte d’adhésion dument signé par un responsable de l’UPR à commencer par M. Aboubacri Amadou Lam, N’Gaîdé Aliou Moctar, Amadou Tidjane Oumar Bâ, Housseînou Hamet Sy, Ali Coumba M’Bow, Sall Mamadou Barka pour ne citer que ceux là. Nous, sommes en droit de nous poser la question de savoir, dans quelle unité de base, les signataires de cette déclaration de démission sont-ils recensés ? Avant de démissionner d’un parti politique quelconque, il faut d’abord adhérer ! Vous êtes franchement libres d’adhérer dans le parti qui vous convient. Cependant, il ne vous est pas permis de créer de la diversion encore moins de la confusion dans les esprits des citoyens Mauritaniens. Remplir une liste de personnes ramassée par ci et par là, ne grandit guère l’image des hommes politiques que vous êtes. Fait à Boghé, le 20 Mai 2012 Bâ Alassane Adama, Président de la Section départementale de l’UPR à Boghé. www.cridem.org Source : Elfoutiyou Elfoutiyou Source : Elfoutiyou

dimanche 20 mai 2012

Atar : Crise d’eau la plus grave ,jamais connue !

Après Ehel Teyaret le 26 Avril, Ehel Ifriqiya, Kanaoil, Rguueyba le 17 Mai; voilà que les gens d’Aghnomrit, M’Barka Oumara , Dhalaa sont privés eux aussi de l’eau courante depuis quelques jours. Les responsables de la SNDE locale n’arrivent pas à localiser le blocage. Le ton monte partout, au moment où les grosses chaleurs d’été commencent à brûler et déshydrater les corps . Face à cette situation dramatique, les autorités administratives et populations ne cessent de presser constamment les responsables locaux de la SNDE dont les ouvriers travaillent nuits et jours « à traire la chamelle dans la marre » car, creusant partout des fosses de découvertes conduites, sans résultats positifs. D’ailleurs leur chef de service surmené de fatigue fut hospitalisé hier à l’hôpital d’Atar. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il se trouve que ni la SNDE , ni la mairie d’Atar, ni les particuliers (hommes d’affaires) ne disposent de citerne disponibles ; L’eau douce ne se puise que des puits de la Batha de Kanaoil ( 2Km au sud de la ville ) et seuls les charretiers peuvent y accéder.. Du flou là dans !!! Pourtant les sondages forés au niveau de la nappe phréatique de Teyaret-Azougui qui alimentent Atar, tournent normalement ; La zone administrative (centre ville ) est bien servie en eau; Certains robinets dans certains quartiers populaires , parviennent par moments à libérer quelques gouttes d’eau soulageant ça et là quelques familles !La pente –amont des conduites d’eau Teyarit-ville est abrupte….Mais qué passa ? C’est la question que se pose tout un chacun ce matin à Atar. Ely Salem Khayar

Incendie à Lekraya : Une maison réduite en cendre et 4 morts.

A Lekraya, un village situé à quelques kilomètres d'Achram, sur la route de l'Espoir, un violent incendie a ravagé toute une maison et a fait cinq blessés graves, nous révèlent des parents aux victimes. C'est le mardi dernier que le feu entrainé par l'explosion d'une bouteille de gaz s'est déclaré. Les blessés qui étaient dans un état critique ont été évacués d'urgence , au Maroc pour des soins intensifs. Suite à la gravité de leurs blessures, quatre parmi eux ont perdu la vie, aujourd'hui, dimanche, dans un hôpital du Maroc, tandis que le cinquième est encore sous traitement. www.cridem.org Source : Alakhbar (Mauritanie)

Boghé : Un groupe de jeunes cadres claquent la porte de l’UPR

Un groupe de jeunes cadres militants mécontents de la gestion politique l’UPR a annoncé sa démission de ce parti lors d’une réunion tenue dans la soirée du vendredi 19 Mai 2012 à Boghé. La cérémonie s’est déroulée au cours d’un dîner-débat organisé au domicile de Lam Aboubacri, cadre au ministère de l’Equipement et des Transports dans le quartier de Boghé Dow. La veille, les démissionnaires qui ont décidé désormais d’inscrire leur action politique au sein du Mouvement Pour la Refondation (MPR), dirigé par le docteur Kane Hamidou Baba, ont dîné à Thidé (à 6 kilomètres de Boghé), chez leur camarade N’Dongo Dahirou Abdoulaye, responsable local du parti. C’est aux alentours de 22 heures que Lam Aboubacri Amadou, Ingénieur des Travaux, porte parole du groupe, entouré du docteur Bâ Mamadou (président du groupe d’Appui de Boghé), de M. N’gaîdé Aliou Moctar, ancien commandant d’escorte de la garde présidentielle, de M. Diba Abdoulaye (professeur et membre du bureau politique du MPR), de Amadou Tidjanie Oumar Bâ, Housseîne Hamet Sy entre autres a lu la déclaration par laquelle, les nouveaux transfuges ont annoncé leur départ de l’UPR et dans la foulé leur adhésion au MPR. « Nous avons été exclus de la gestion du pouvoir » a martelé Lam Aboubacri dès l’entame de son propos avant d’ajouter « nous étions des militants de l’UPR et nous avons fait tout pour ce parti qui nous a ignoré et nous a marginalisé dans sa gestion ». L’UPR est parti qui ne prend pas en compte les préoccupations de ses militants et du peuple. Quand les responsables de l’UPR viennent à Boghé, ils se rendent à Ponguel Kodé ou ailleurs pour organiser leurs réunions a affirmé M. Lam qui ajoute « nous ne sommes plus disposés à jouer les seconds rôles dans l’UPR qui dit-il a oublié les préoccupations des populations du département de Boghé en matière d’éducation, de santé, d’agriculture, de chômage des jeunes. L’UPR est un parti incapable d’accompagner l’action du président Aziz, il a échoué dans sa mission, il ne prêche que de bonnes mais ne mène aucune action sur le terrain a asséné monsieur Lam. C’est partant de tout ce qui précède que ce groupe de cadres a décidé de rompre avec l’UPR et de continuer son chemin politique dans le MPR a fait savoir le porte parole qui n’a pas manqué de lancer un appel solennel aux Boghéens pour venir adhérer massivement dans leur nouveau parti. Grosso modo, les nouveaux militants du MPR « dénoncent la marginalisation des cadres de la vallée au sein de l’appareil d’état, les injustices dans les promotions des cadres, la léthargie, la non prise en compte des problèmes d’unité nationale et de justice sociale dans la pays, l’opacité qui caractérise la gestion du parti, le contournement des structures légales du parti au profit de structures occultes parrainées par des individus tapis dans l’ombre et le mépris des militants de base». A sa suite, N’gaîdé Aliou Moctar a pris la parole pour remercier l’assistance de sa présence. Il a lui aussi indiqué « qu’il y’ a pas de rendements à l’UPR ». sur les raisons qui les ont poussé à adhérer au MPR, figurent la prise en charge des questions comme l’unité nationale par ce parti a fait savoir l’ancien pensionnaire du bagne de Oualata qui n’exclut guère la fibre ethnique dans les raisons qui ont motivé leur ralliement à ce parti. « Nous ne voulons pas aller sans vous ! » a martelé le rescapé du mouroir de Oulata avant d’ajouter « à condition que vous soyez consentants ». Seuls, les militants les plus anciens sont mis au courant des activités menées par le parti et la coordination des cadres de Boghé en tête a déclaré N’gaîdé qui a dénoncé sans ménagement le népotisme, le clientélisme, la marginalisation des cadres au sein du parti avant de conclure son intervention en disant « il y’a pas beaucoup à manger et à boire quand il s’agit de l’UPR». Diba Abdoulaye est un vieux routier de la scène politique comme N’gaîdé Aliou Moctar et Lam Aboubacri. Réagissant à une de nos questions, relatives à l’opportunité de cette défection du parti au pouvoir à un moment où le président de la république vient d’effectuer une visite à Boghé et fait certaines promesses et même des réalisations concrètes, M. Diba a indiqué le président Aziz ne dirige plus l’UPR en vertu des dispositions constitutionnelles Mauritaniennes qui l’en interdisent. Mais que l’UPR fait parti de la majorité présidentielle consolidée avec le MPR et d’autres formations politiques qui ont décidé d’accompagner l’action du président Aziz. A ce titre, le MPR applaudit les réalisations positives de Aziz mais aussi n’hésite pas à pourfendre les actions négatives de ce dernier. Le professeur Diba n’a pas manqué de tresser des lauriers au docteur Kane Hamidou Baba en affirmant que c’est ce dernier qui a convaincu Mohamed O Abdel Aziz à engager un dialogue avec l’opposition. Cette nouvelle adhésion de cadres venus de l’UPR est un signal fort a-t-il dit. Et Diba de finir son intervention en annonçant la mise en place très prochaine de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Petit Lam comme le surnomment ses amis reprendra de nouveau la parole pour répondre à une question posée par un journaliste sur la marginalisation des Négros africains par le pouvoir de Mohamed O Abdel Aziz. Il donné l’exemple sur lui en parlant de la marginalisation des cadres Négros africains, affirmant qu’il est victime de cette situation. La majorité de ceux qui ont été nommés au ministère de l’Equipement et des Transports sont du personnel non permanent. Sur 4000 cadres nommés en conseil des ministres depuis l’arrivé au pouvoir de Aziz, seule une centaine de cadres sont Négros africains. « Tous les chefs de service (Hakems, Commandant de brigade, commissaire de police…) dans la vallée appartiennent à une seule ethnie ». L’UPR ne lui a pas apporté son soutien dans cette épreuve et plus grave, ce parti sabote toutes les initiatives de Aziz dit monsieur Lam qui continue « l’UPR ne sert pas Aziz et ne sert pas le pays, tout le monde le sait ». Notre décision de quitter l’UPR a été très bien accueilli ici par les notables dont certains ont affirmé que nous avons même tardé à le faire. L’affirmation est de Lam Aboubacri. Et le combat du MPR consiste à mettre fin aux injustices sociales. Le représentant local du MPR s’est lui aussi adressé à l’assistance. Il s’est félicité de cette initiative des cadres qui ont décidé de venir renforcer la base du parti. Comme lui, le docteur Bâ a expliqué le rôle que compte apporter aux militants de Boghé le groupe d’appui, une structure crée pour soutenir l’action politique des membres du MPR à Boghé. Les membres de la structure n’ont pas d’ambitions politiques locales a-t-il précisé. Leur démarche consiste plutôt à accompagner les structures de base du MPR à Boghé, à rejeter tout parachutage de candidat aux élections municipales ou législatives, et de respecter leurs choix durant les futures échéances. La défection de ce groupe de cadres de l’UPR intervient quelques jours après la visite effectuée par madame Cissé Mint Cheîkh O Boîdé au Brakna pour tenter vainement de remobiliser les troupes du parti qui ne se font pas encore voir. La ministre et secrétaire exécutive nationale du parti avait avoué discrètement à Bababé que les cadres de Boghé ont boycotté sa visite la fois dernière. En effet, la défection de ce groupe risque de porter un coup dur à l’UPR aux futures échéances électorales. Diop Mohamedou Abou Cp du journal le Véridique au Brakna Thièrno Souleymane (Quotidien de Nouakchott) ---------------------------------------------- COMMUNIQUE DE PRESSE : Ralliement au MPR des cadres de Boghé de l’UPR Nous, cadres de Boghé, signataires de cette déclaration, avons décidé de mettre fin à notre qualité de membres du Parti UPR qui a fini de démontrer son incapacité à créer une atmosphère de confiance entre le sommet et la base, étouffant ainsi l’enthousiasme débordant de nos bases et suscitant un doute dans les esprits de chacun et de tous. Il est vrai qu’à sa création, l’UPR a suscité un véritable espoir chez l’ensemble des Mauritaniens notamment au sein des populations du département de Boghé qui n’ont ménagé aucun effort pour adhérer massivement au programme du président Ould Abdel Aziz. Malheureusement, la nouvelle direction de l’UPR qui a pris les rennes du parti au lendemain des élections présidentielles s’est révélée incapable de prendre en charge les réelles préoccupations de ces populations confrontées à des difficultés majeures dont entre autres le chômage endémique des jeunes, la mise en jachère permanente de la plaine de Boghé, l’expropriation progressive des terres, le délitement des services publics de l’Etat, la marginalisation des cadres du département, etc. Ainsi, - Soucieux d’apporter notre contribution à la refondation de notre unité nationale, de notre démocratie et de notre développement économique et social dans l’équité ; - Résolument engagés à trouver des solutions pérennes aux conditions de vie de nos populations ; - Décidons d’adhérer massivement au Mouvement Pour la Refondation (MPR) dont les orientations et les valeurs sont, sans doute, les mieux à même de répondre à nos attentes ; - Appelons l’ensemble de nos militants à rejoindre dans un même élan et à se mobiliser avec force et loyauté pour participer à l’œuvre grandiose conduite par le Camarade Dr Kane Hamidou Baba au sein du MPR œuvrant pour une société ouverte, intégrée, respectueuse de sa diversité pour la consolidation de notre destin commun. Boghé, le 18 Mai 2012. Les signataires : 01) - Aboubacri Amadou Lam, Ingénieur des Travaux 02) – Ibrahima Sy, Agronome 03) – Mamadou Yéro Diallo, Technicien supérieur 04) – N’ Gaîdé Aliou Moctar, Directeur d’Entreprise 05) – Aîssata Oumar Lam, Enseignante 06) – Amadou Tidjane Oumar Bâ, Retraité 07) – Housseînou Hamet Sy, Retraité 08) – Ali Coumba M’Bow, Retraité 09) – Maîmouna Amadou Lam, Technicienne électricité 10) – Salamata Oumar Lam, Etudiante 11) – Abou Dia, Directeur des Etudes de Lycée 12) – Mamadou Lam, Licencié en Gestion 13) – Seydi Silèye Djigo, Chauffeur 14) – Alassane Aliou Djigo, Chauffeur 15) – Boubacar Sall, Retraité 16) – Alassane Mamadou Wagne, Génie Civil 17) - Amadou Samba Dia, Artiste 18) - Silèye Wagne, Chauffeur 19) – Mamadou Alassane Basse, Agent de sécurité 20) – Aliou Samba Lam, Notable 21) - Silèye Amadou Djigo, Notable 22) – Sall Mamadou Barka, Retraité 23) – Amadou Wagne, Notable 24) – Moussa Amadou Lam, Enseignant 25) – Amadou Oumar, Chômeur 26) – Ali Amar, Chômeur 27) – Aliou Mamoudou Lam, Enseignant 28) – Fatimata Ibrahima N’Diaye, Femme d’affaires 29) – Aîssata Mamadou Dia, Femme d’affaires 30) – Aîssata Amadou Mamadou Lam, Retraité 31) – Hawa Samba Dia, Infirmière 32) – Dem Hamath, Paysan 33) – Houlimata Ibrahima N’Diaye, Secrétaire de direction 34) – Ahmed O Moctar, Agent de sécurité 35) – Yacoub O Moctar, Notable

Festival Assala en Inchiri : Fiasco général de l’édition.

La seconde édition du festival Assala de l’Inchiri organisée par la mairie centrale d’Akjoujt dans la capitale de cette wilaya devait être couronnée d’un succès éclatant, en raison de sa longue préparation, mais sur le terrain c’est, un échec cuisant qui a déçu les invités et les participants à cet événement régional qui a failli à sa vocation culturelle. En effet, ce qui s’est passé à Akjoujt s’apparente plus à une comédie jouée par le maire de la ville dont la commune est le co-bailleur avec les sociétés minières opérant dans la wilaya de cet événement régional marqué par l’absence fort remarquée du maire de Benechab, seconde commune principale de cette wilaya. Pire, les autres élus étaient aux abonnés absents dont le sénateur et le député d’Akjoujt, généralement très impliqués dans les affaires se rapportant à leur wilaya. Les notables ont brillé aussi par leur grande absence à cette seconde édition à laquelle, comme les élus précités, ils n’avaient pas été conviés pour participer aux premières loges d’un événement spécifique dans leur wilaya. Par ailleurs, si les autorités administratives ont été invitées à ce festival, notamment les commandants de la garde et de la brigade régionale de la gendarmerie, le colonel commandant chef de la base militaire d’Akjoujt, a été par contre omis de l’événement. Autant de griefs qui accablent cette édition tout sauf culturelle, présentée par des analystes comme ayant les allures d’une précampagne électorale avant terme ; dés lors où son organisation a manqué au principe de la bénédiction de sa tenue et de ses honneurs par tous les fils de la wilaya, quelques soient leurs divergences ; puisque c’est l’intérêt général de l’Inchiri qui est mis en jeu dans ce rendez-vous culturel. D’autres observateurs ont déploré quand eux l’organisation caricaturale de l’édition, rappelant que les sociétés minières actives en Inchiri avaient apporté des contributions appréciables pour le succès du festival sans que ces financements se traduisent par une plus grande qualité de l’événement. Un fiasco total reconnu enfin par les populations même de la wilaya, lesquelles sont unanimes sur l’échec du gros tapage fait autour d’une édition culturelle présentée publiquement pour donner une excellente image de la wilaya mais qui n’a reflété de bout en bout que l’image de profondes entre les élus inchirois, porteuses de sérieux coups au développement régional de la wilaya. www.cridem.org Source : Le Véridique (Mauritanie)

samedi 19 mai 2012

Rosso, la jeunesse attend toujours des Réponses.

Nos leaders politiques doivent être sommés à l’ordre, car ils n’ont jamais rien fait de concret pour la jeunesse de cette commune. Si l’on discerne la situation dans la quelle baigne la commune de Rosso depuis des années, nous jeunes Rossossois, nous devons nous brandir pour statuer sur la situation actuelle à Rosso. Nous devons nous prononcer entre autres sujets sur les candidats à investir pour conduire les destinés de notre commune, même s’il ya lieu de dégager l’aspect d’appartenance aux partis politiques pour défendre nos intérêts communs. Les populations de Rosso, pères, mères, frères et sœurs vivent depuis des années plus de politique politicienne que d’actions concrètes, il est temps que nous jeunes, nous prenons nos propres destinés en main, par un mouvement unique de sens à proscrire les intérêts communs de cette commune. Les populations doivent avoir cette marque à nous soutenir, pour une question d’appartenance, Rosso appartient aux Rossossois, comme d’autres villes se sont mobilisées pour le sauvegarde de leurs patrimoines traditionnels, mais jamais à Rosso, car se sont nos leaders politiques qui nous ont divisés pour mieux régner. C’est pour mettre ainsi un terme, à la mauvaise gestion des affaires communales. Car, on déplore toujours ne pas comprendre pourquoi nos populations vivent-elles dans des difficultés pendant que nos localités regorgent de potentialités. Nous devons être éveillés pour comprendre que par rapport aux réalités fortuites de ce monde, aucun jeune ne doit rester apolitique à l’instant où se sont les politiciens qui nous bloquent et nous dissocient de nos valeurs. Aller voir la situation du grand stade Ramdan qui nous rappel les grands ténors du foot Mauritaniens : Tahara, Ndiobo, Adellahi Hamza, Moussa wade, feu Mamadou Ndao dit Eleve et d’autres encore que le nom actuel que porte ce stade fut Ramdan le grand athlète Mauritanien tombé aux pas de course, le terrain basket et maison des jeunes complètement livrée aux animaux, le chaumage des jeunes en est une autre cause qui incite beaucoup de jeunes à l’exil vers la ville Nouakchott devenu trop serrée, où même les Ressortissants Rossossois ne se reconnaissent plus à ne jamais réussir des programmes d’unité pour s’intéresser au développement de Rosso. C’est la faute de nos leaders qui certes n’ont jamais pu définir la couleur du tissu que cette mère (Rosso) a revêtit pour servir notre pays dans tous les domaines. Nous jeunes Rossossois, nous devons battre le rappel pour statuer sur la situation politique locale marquée par le choix et la défense de nos intérêts communs face à nos leaders qui nous prennent toujours pour des moutons. Un appel est convainquant pour tout bon Rossossois, Ressortissants ou Résidents, pour que l’on ne soit plus tendres envers des leaders hors de chez nous qui nous reviennent que pour des voies payantes cash au détriment de nos valeurs, nous devons ensemble dénoncer et sauvé la gestion du développement de notre commune, car elle nous appartient et celui qui ne reconnais plus sa valeur est une feuille volante, nous devons tous agir, dans l’intérêt des populations et durablement. Le retour et l’intéressement de nos cadres ressortissants doit aussi être remise en cause, car ils sont restés depuis quelques années hors des questions de développement qui intéressent nos localités (surtout pour la génération 50). Dans presque tous les domaines (environnement, santé, culture, éducation, sport), notre commune répond aux abonnés absents. Selon les jeunes, c’est une ambiance de déception et de regret qui anime les populations en ce moment à Rosso, aller voir vous-même qui connaissez Rosso avant, il n’ya rien de tel, ces leaders nous ont détruits à tel point qu’on ne se reconnaît même plus entre nous. Ceux-ci pensent qu’on peut rester toute sa vie à compter sur les leaders politiques ? non à notre avis, nous pensons que cette question de leaders politique à un terme qui s’arrête justement aux élections , mais une fois élus avec la confiance des populations, la reconnaissance et le respect seraient de s’investir en leaders et acteurs de développement pour défendre des intérêt communs de développement. Dommage, c’est cela que nos leaders n’ont jamais compris en échange de l’intérêt personnel. Pour avoir connu notre ville d’auparavant, nous devons ensemble être convaincus qu’il ne suscite plus comme par le passé, l’espoir que munissaient les populations de cette commune doit être aujourd’hui une réalité. Une situation qui doit nous faire dire « de mémoire de Rosso, jamais notre commune n’a été aussi en veilleuse que celle-ci depuis avant les années 1989. Plus de 23 années durant que nos leaders trahissent le contrat de confiance qui les liait aux populations en ne se mettant jamais à leurs services, pour dire que nos élus ne sont motivés que par leurs intérêts. On l'a constaté depuis longtemps, chacun essaie de sauver sa peau et celle de son entourage immédiat», la majorité d’entre eux brillent par leur absence, particulièrement dans les périodes critiques et n'interviennent qu'après coup. A bon entendeurs salut. Ibrahim Idriss Cridem

La grande Mosquée de Touldé Doubango : l’ouverture prévue le 1er juin 2012.

Invité de marque, Thierno Madani Mountagha Tall, figure emblématique de la famille Omarienne, honorera de sa présence tant souhaitée à la grande cérémonie d’ouverture de la Grande Mosquée de Touldé Doubango E Hartallo, prévue le 1er juin 2012. Juchée dans un terrain de 100 mètres sur 50, la Mosquée de Toulde Doubango, dimensionnée de 27 mètres sur 20 a été construite et réalisée à la hauteur de 39 millions six cent de nos Ouguiyas : Diop Ibrahima, appelé communément « commissaire Diop », cadre, originaire de la localité s’est beaucoup investi dans la discrétion pour la bonne cause, en concédant aux siens le terrain qui abrite la mosquée et en injectant de surcroît une somme colossale de trente millions pour la réalisation effective de cette grande Mosquée de vendredi qui fait la fierté des Touldénaabé. Un geste louable que Diop, le courtois, le discret, voulait pourtant voir traité en coulisses et gardé en anonymat n’eut été l’indiscrétion de l’Opinion qui étale au grand jour les différentes contributions des uns et des autres .Et que cette attitude menée, s’inscrit en filigrane dans l’avalanche des remerciements et des sentiments de gratitude que l’Opinion réserve en retour aux bienfaiteurs, défenseurs ardents de la bonne Cause. Equipée au prix de quatre millions d’Ouguiyas par Lo Kalidou, un cadre et fils du village, la mosquée regorge des tapis flambant neufs, campant un décor précieux à la sublimité du culte musulman. Mises à contribution, les communautés de Touldé en Mauritanie et la Diaspora ne sont pas en reste et ont assuré, dans la plénitude leur part de financement au prorata des capacités requises et qui se situe aux alentours de neuf millions de notre monnaie nationale. Pour rappel le village de Touldé est crée aux environs du 13ème siècle. Il se localise dans la wilaya du Brakna, précisément dans la Moughataa de Boghé. Distant de 350 km de Nouakchott, Toulde Doubango E Hartallo se situe à 70km d’Aleg. Géographiquement, le village de Touldé est perché sur une élévation des dunes comme l’indique son nom motivé, et se trouve placé au centre sur un site stratégique et compte une population principalement Halpoularen de 13 300 habitants à en croire une source fiable d’une enquête statistique menée en 2010. Doté au début du 19ème siècle d’une mosquée conçue à base des matériaux locaux traditionnels, à l’image des habitations des peulhs du Fouta Toro, Touldé Doubango verra la conception architecturale de sa mosquée évoluer en construction banco ,plafonnée de poutres boisées. C’est à la fin des années 70 que verra jour la première mosquée en béton armé à Touldé. Comme prévu, le 1er juin 2012, il sera procédé à l’inauguration de la grande mosquée de Touldé construite en un laps de temps de deux ans (2009-2011) et qui fera désormais office de la prière de Vendredi. Pour l’historique de l’Almamiya au sein du village : le premier Imam de Touldé est issu dit-on de l’ensemble Jawonaabé du clan des Ba et répondait au nom de Amadou Joulowel. Ce sera feu Mamadou Ibrahima Soko du clan des Sokoobé qui reprendra le flambeau de l’Almamiya et qui par la suite, sera succédé par feu Thierno Adama Elimane Soko. Après feu Thierno Adama Elimane Soko, la relève fut asurée par son frère Thierno Bocar Adama Elimane Soko : un érudit de haute facture. Imbu d’une forte et saine culture islamique, feu Thierno Bocar Adama Elimane Soko, achevé d’exégèse fut à la fois un brillant Imam et un enseignant apprécié ce qui lui a valu son surnom Mouallim et a fait des élèves de Touldé de l’époque (1970-1979) de véritables connaisseurs de la langue arabe. Appelé communément Thierno Bocar Aissé, ce savant hors pair fut désigné le Grand Imamam de la Grande Mosquée de Boghé et son fils Amadou Soko devient Imam de la Mosquée de Touldé. Rappelé à Dieu en 1994, feu Thierno Bocar Adama Soko céda la place de l’Almamiya de la grande Mosquée de Boghé à Thierno Saada Baaba Lam de Touldé Doubango : sage, grand connaisseur du coran un éminent érudit de la charia et du fighn Thierno Saada Baaba Lam constitue une véritable source de savoirs islamiques ou viennent s’abreuver les Oulémas de la zone. Délégué en 1958 au congrès d’Aleg, ce centenaire aux idées encore bien assises, dirige brillamment et dans la lucidité les prières de Vendredi dans la grande Mosquée de Boghé Escale. Force est de constater que Touldé Doubango E Hartallo constitue un véritable creuset de culture islamique qui a marqué et marquera de son empreinte les générations anciennes et futures. D’éminents marabouts de connaissance approfondies et de moralité sans faille font légion et rivalisent d’ardeur dans la perpétuation et la vulgarisation de la connaissance du livre saint du coran et de la sunna du Prophète PSL dans le village de Touldé :Thierno Bocar Ali Ba- Thierno Abdoul Mamadou Ba – Thierno Mohmed lamine Soko –Thierno Kalidou Abou Djibi Dia- Thierno Ali Moctar Hamedine Ba-Thierno Mamadou Moussa Sy- ThiernoTahirou Abou Soko- Thierno Amadou Chouaibou Thiam –Thierno Ali Wagne- Thierno Mamadou Samba Ba-Thierno Ablaye Baidi Ba… etc En fait les préparatifs pour l’ouverture de la Mosquée de Touldé battent leur plein : Ba Abdoulaye dit Ablaye Defa, l’une des figures appréciées de la jeunesse touldéenne nous révèle que sur « le plan organisationnel tout est clean et net .Tout Touldé est totalement impliqué sans distinction d’âge et de sexe. Des commissions et des sous-commissions ont été mises sur pieds et fonctionnent en tâches déterminées suivant les groupes d’âge. Et que pour la Circonstance les autorités administratives locales et les élus locaux feront le déplacement de Touldé. Plus de 80 Imams de Mosquée seront présents au Grand Rendez-vous du 1er juin à Touldé Doubango. Et que 3 millions d’Ouguiya supportés par les communautés de Touldé seront injectés à bon escient dans les différentes activités de la journée mémorable du 1er juin 2012 » Interrogé à propos de l’inauguration de la Grande Mosquée de Touldé qui pointe à l’horizon, Djibril Amadou Seydi Ali Pathé Thiam (Luqué), cadre originaire du village dit que « c’est une occasion religieuse en or qu’il ne faut jamais rater et que les commissions d’organisation montées pour la circonstance travaillent d’arrache- pied pour une réussite éclatante de la cérémonie ». Considérés comme personnes ressources et défenseurs ardents et infatigables des idéaux de paix et de la concorde de la jeunesse de Touldé, il y a belle lurette, Abdarahimou Dia et Ba Alassane Adama (actuel chef de Village de Touldé) sont en plein impliqués, comme d’habitude, dans l’organisation et la gestion des activités relatives à l’inauguration de la grande Mosquée de Touldé. Que les vœux de tout Touldé Doubango E Hartallo soient exaucés : que l’ouverture de la Grande Mosquée de Touldé soit un succès éclatant. Mbaye Demba Cridem

Boghé : Le LFTP sensibilise les filles sur l’importance de la formation agronomique.

Le lycée de formation technique et professionnelle de Boghé (LFTP), en partenariat avec la Fondation Mon 3 et Ajuntament de Barcelone, a organisé ce vendredi 18 mai 2012, un atelier de sensibilisation des filles sur l’importance de la formation en agronomie au profit de 71 jeunes filles dont 52 issues du lycée de Boghé. Selon le directeur de l’établissement, M. M’rabbih Ould Abderrazaq, la tenue de cet atelier est motivée par le constat que le taux de scolarisation des filles dans l’enseignement technique demeure faible. Pour illustrer ses propos, il a indiqué que le lycée technique de Boghé ne compte que 71 filles soit 19,38% de ses effectifs. L’objectif est de donc de « rehausser le niveau de participation des filles dans les filières techniques et professionnelles en leur créant des branches plus attrayantes telles que la couture ». Pour sa part, M. Dia, a au nom de la Fondation Mon 3, remercié le LFTP de Boghé pour « cette initiative heureuse qui vise à promouvoir l’enseignement technique qui est aussi une priorité du gouvernement. Pour M. Dia, l’exploitation de nos ressources naturelles requiert la formation de cadres dans les domaines scientifiques et techniques ajoutant que la fonction publique ne peut à elle seule satisfaire la forte demande sociale. Après cet échange d’allocutions, les participantes ont suivi un exposé présenté par M. Haïba Ould Sidi Khaïr (professeur d’agronomie) sur le mode de fonctionnement de cet établissement public autonome qui a vu le jour en 1995 avec une capacité d’accueil de 300 élèves. Il a pour objectif, « la formation de techniciens capables de satisfaire les exigences en quantité et qualité des opérateurs nationaux dans les domaines agricoles ». Le LFTP de Boghé accueille au cours de l’année scolaire 2011-2012, 360 élèves répartis en 7 spécialités : Grande culture, maintenance machinisme agricole, artisanat rural, construction métallique, menuiserie bois, électricité rurale et santé animale. La formation qui est assurée par 32 professeurs est divisée en trois types : la formation initiale de 2 ans ouverte aux jeunes de 16 à 30 ans et sanctionnée par le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et le Brevet de technicien et la formation continue au profit de certaines catégories socioprofessionnelles (diplômés chômeurs, membres de coopératives). A ce titre, il faut souligner qu’à l’heure actuelle, le lycée forme 125 diplômés chômeurs sur les techniques de production agricole et animale dans le cadre du programme de mise en valeur de 1300 hectares de la plaine de M’pourié. Après cette présentation sommaire, les participantes ont effectué une visite des différents ateliers où elles ont reçu des explications détaillées sur le fonctionnement du travail. Dia Abdoulaye Cp. Brakna www.cridem.org Source : Dia Abdoulaye