dimanche 26 janvier 2014

M’Bagne : Baila Dia, investi nouveau maire de Niabina/Garalol

M’Bagne : Baila Dia, investi nouveau maire de Niabina/Garalol Le nouveau maire élu de la commune Niabina/Garalol M. Baila Dia aété investi et installé dans ses nouvelles fonctions de maire. Il remplace à cette charge Sao Abdoulaye de l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDP), battu au 2e tour par le candidat de l’Union pour la République (UPR). La cérémonie s’est déroulée dans l’hôtel de ville de Garlol en présence d’un public venu de différents villages de la commune.

Après le port de l’écharpe officielle et les applaudissements qui s’en sont suivis, il a été procédé à l’élection des membres du bureau communal. C’est ainsi que Sy Alassane Youba (M’Botto), Binta Sileye Bâ (Niabina), Bâ Mamadou Abdoul (N’Diawaldi Mango), Amadou Hamadi Bâ (N’Diawaldi Boully) et Dialel Daouda Sy (Bahé), tous de l’UPR ont été élus respectivement, 1e, 2e, 3e, 4e et 5e adjoints.

Huit prétendants dont ceux de l’UDP avaient postulé à ces postes. La cérémonie d’installation a été présidée par le Hakem de M’Bagne accompagné du chef de brigade de la gendarmerie.

Dans un bref discours prononcé à cette occasion, le nouveau maire a remercié l’ensemble de ceux sont venus de tous les villages de la commune, notables, jeunes, cadres…Il s’est ensuite engagé à servir l’ensemble des populations de la sa commune, sans distinction.

« Je suis maire de la commune, donc de l’ensemble des villages qui la composent, nous nous efforcerons, à travers le conseil municipal de traduire cela dans nos actes quotidiens et je combattrai ceux et celles qui tenteront de briser cet élan», a déclaré Baila Dia qui a ajouté qu’il accordera une attention particulière aux jeunes et femmes de la circonscription.

Côté économie, le nouveau maire qui disait, au cours de sa campagne qu’il n’avait de programme que les préoccupations des populations entend booster l’agriculture et l’élevage dans sa commune.




OUDAA OU LES EXTRAVAGANCES DU ROI DU NORD


altLa SNIM a toujours joué un rôle central dans l’économie nationale, tant du point de vue des rentrées en devises du pays qu’au plan de l’emploi (1 ,127 milliard de dollars en 2012 et plus de 5.000 salariés).    A partir de cette position dominante, la société a toujours exercé une grande fascination sur les esprits des citoyens. Mais c’est surtout grâce à l’aura de ses premiers directeurs (ISMAIL OULD AMAR, MOHAMED SALECK OULD HEYINE), que le nom de la SNIM a  vite été associé aux valeurs de probité dans la gestion et  de recherche de l’excellence dans les résultats. Cette image  presque mythique a amené les différents pouvoirs politiques qui se sont succédés à la tête du pays  à réserver  à la société un statut spécial qui la  soustrait au contrôle d’Etat (Cour des Comptes ou IGE), pensant que ses dirigeants sont ‘au-dessus de tout soupçon’ et n’ont nullement besoin de quelque rappel à l’ordre que ce soit. D’ailleurs, disait-on,  ce contrôle, n’allait-il pas discréditer aux yeux des partenaires extérieurs ‘la plus fine fleur ‘de notre élite que constituent les dirigeants de la SNIM, nos meilleurs ambassadeurs auprès des cercles les plus fermés de la décision économique mondiale ?  L’on décida alors  de mettre la bride sur le cou à la société ou si l’on préfère une image plus moderne  on  laissa la société en ‘pilotage automatique’…
Ce raisonnement naïf permet certainement de donner une marge de manœuvre et une souplesse dans la gestion indispensable aux grandes entreprises engagées dans la concurrence internationale  et devant prendre des décisions quelquefois rapides et risquées. Mais il est construit sur une hypothèse fondamentale, à savoir que le dirigeant de la SNIM est ‘au-dessus de tout soupçon’, qu’il  est toujours sur la voie des ‘pères fondateurs’ que sont ISMAIL OULD AMAR et MOHAMED SALECK OULD HEYINE. Et pour être abrupt et tout à fait à jour, posons alors carrément la question : est ce que MOHAMED ABDALLAHI OULD OUDAA, puisque c’est lui qui  tient les manettes actuellement, est de ces calibres-là ? Appartient-il à cette race-là?
Jugeons-en,  à travers des exemples concrets :
1.       Il y a d’abord son arrivée à la tête de la société qui n’a pas soulevé un grand enthousiasme, les cadres et employés de la société ayant plutôt de mauvais souvenirs de cet ancien responsable de la centrale électrique qui avait dû quitter la société dans des conditions plutôt embarrassantes. Première différence avec les ‘Pères Fondateurs’…
2.       Le marché du montage de l’usine des Guelbs a constitué l’un des tests révélateurs de la conduite du nouvel ADG et de sa forte propension à tordre le cou aux procédures.
Le projet était dirigé par un cadre dont la compétence et la probité étaient reconnues de tous. Pour faire ‘main basse’ là-dessus et avoir les mains libres sur le grand magot qu’il représente, la première des choses à faire était de dégager ce responsable pour le faire remplacer par quelqu’un de plus docile, ce qui fut fait rapidement.
Puis après le lancement de l’appel d’offres et l’ouverture des plis de ce marché, l’on déclara le marché infructueux, des ‘salauds‘ d’indiens ayant eu la prétention d’être les moins-disants…
Après manipulation du cahier de charges, l’appel d’offres fut lancé une seconde fois pour permettre à des ‘amis espagnols’ de le remporter, en abaissant de seulement  60 millions d’Euros leur première offre. Le contrat qui fut signé avec eux stipulait clairement qu’il ne saurait donner lieu à des avenants. Malgré cette clause on ne peut plus explicite, un avenant fut bel et bien signé, qui permit aux ‘amis’ de compenser la baisse inexplicable de prix qu’ils ont dû faire pour obtenir le marché, sur lequel des retards considérables d’exécution ont été accusés par ailleurs. Deuxième sortie de la voie tracée par les ‘Pères fondateurs’….

3.       Le nitrate d’ammonium utilisé comme explosif à caractère minier a carrément explosé avec le nouvel ADG, mais dans un autre sens. En effet, celui-ci a fait introduire  dans ce segment aussi  pointu et dangereux  des approvisionnements et pour la première fois dans l’histoire de la SNIM, des Marocains, en lieu et place de fournisseurs connus dans l’industrie mondiale, passant outre les rapports techniques des services de la SNIM qui n’ont cessé de l’alerter sur la mauvaise qualité du nitrate marocain.
Bien plus, l’ADG promit à ces Marocains de construire avec eux en Mauritanie une usine de nitrate qui aura le monopole à vie des explosifs de la SNIM, mettant ainsi fin à la concurrence génératrice d’économies et de qualité. Des terrains sont d’ores et déjà attribués à ces marocains à Zouérate et Nouadhibou, pour réaliser leur projet. Troisième sortie du chemin des ‘Pères Fondateurs’…

4.       Le Port Pétrolier est un autre exemple où l’ADG a dû recourir à la technique de la tricherie en deux temps, consistant d’abord à déclarer ‘infructueux’  l’appel d’offres, lorsque les ‘amis’ auxquels le marché est  destiné ne viendraient pas en tête des évaluations et inciter ces amis à baisser anormalement les prix lors de la deuxième relance pour les compenser ensuite par des avenants..
Ainsi, une société espagnole possédant toutes les références nécessaires et ayant soumissionné pour 9 millions d’Euros, s’est vue refusé l’adjudication. L’appel d’offres fut lancé une seconde fois pour être remporté par une société chinoise avec 12 millions de dollars et…un avenant de 9 millions de dollars. Il est vrai que ces chinois avaient comme partenaire EHL WEDDADY, mais il est vrai aussi que les ‘Pères Fondateurs’ n’avaient pas laissé de recommandation particulière pour cette famille. Quatrième sortie de la piste…
5.       Chami Steel est une société fantôme créée par l’ADG pour faire main basse sur la ferraille de la SNIM qui s’élève à plusieurs centaines de milliers de tonnes d’acier de très bonne qualité et donc plusieurs dizaines de millions d’Euros. Théoriquement, cette société est constituée entre la SAFA (filiale de la SNIM), la famille WEDDADY (encore elle) et un individu syrien (qui est-il, au fait)? Mais justement où est ce projet ? S’il existe, même à l’état embryonnaire, même au stade de la première pierre, pourquoi n’a pas est-il été présenté au Président Malien, IBK, lors de sa visite à Chami justement ? Où sont les fonds récoltés de la vente de la ferraille ? Où sont les apports de la famille WEDDADY et du Syrien  dans la
Société ? Pourquoi la SAFA, filiale de la SNIM et sidérurgiste, vend-elle sa matière première (la ferraille) à un concurrent (Chami Steel) ? Autant de questions qui glaceraient le sang des ‘Pères Fondateurs’

6.       Alors que la distribution des carnets de carburant était le cadeau que les gabegistes distribuaient à leurs amis et clientèles politiques, sous l’ancien régime, avec Monsieur OUDAA c’est  le forage minier qui devient le cadeau banal que l’ADG  donne aux hommes de salon et filles de joie présentées en femmes d’affaires. Ainsi, les marchés de forage miniers à 1 million de dollar l’unité sont-ils distribués de gré à gré, à tort et à travers. Cela rappelle bizarrement les fameux SE4 de la BCM il  y a quelque temps.  Voilà une dangereuse
sortie de piste que les ‘Pères Fondateurs’ ne pardonneront pas à ce jeune loup, décidément bien affamé…
7.       S’il existe une preuve que M. OUDAA s’est senti véritablement libéré de quelque contrainte que ce soit dans la gestion de la société et qu’il n’a absolument aucun compte à rendre sur sa gestion, c’est lorsque l’intéressé a cru devoir prêter 15 milliards d’UM à la société privée en charge de la construction du nouvel aéroport international de Nouakchott. C’est là un cas d’irresponsabilité  caractérisée qui se passe de tout commentaire, impossible à imaginer sous la gestion des ‘Pères Fondateurs’.

8.       Au plan de la gestion des ressources humaines et des nominations aux postes de responsabilité de la société, l’attitude de M. OUDAA a été exactement celle d’un caporal bombardé au grade de général et promu à la tête d’une armée. En effet, le nouvel ADG a immédiatement commencé par écarter les vrais cadres sur lesquels la SNIM a longtemps reposé (KHALIFA, MOCTAR OULD TALEB, MOHAMED VALL OULD TLEIMIDI, DIDI OULD BIHA) pour les remplacer par des hommes de paille à sa dévotion.
Aujourd’hui, la SNIM n’a plus aucune crédibilité. Seul un prix encore élevé du minerai de fer permet de cacher l’énorme chaos dans lequel l’actuel ADG a durablement plongé la société. Mais l’arbre des prix peut-il continuer à cacher la forêt que constitue ce chaos ? Pour combien de temps encore ? Ne pourrait-on pas dire finalement qu’au niveau de la gestion des ressources humaines, M. OUDAA se démarque, là aussi nettement, de la ligne des ‘Pères Fondateurs’ ?
9.       On ne saurait terminer cette longue énumération de frasques sans citer, à titre anecdotique, le petit cadeau de 50 millions d’UM offert par l’ADG ou plutôt le Roi OUDAA aux MOURABITOUNES. Cela rappelle les petits jetons que les flambeurs des grands casinos donnent comme pourboire au croupier lorsqu’ils font de gros gain.  Là aussi, rien dans la voie des ‘Pères Fondateurs’ ne pouvait inspirer l’actuel ADG pour faire un tel geste, au moment où d’autres priorités l’interpellent dont la moindre n’est pas la nécessité de normaliser la situation des travailleurs dits ‘journaliers’.  En fait et au terme de cette revue forcément incomplète car la transparence et la disponibilité de l’information ne sont pas la marque dominante de la société, une constatation simple s’impose : nous sommes bel et bien en présence d’un royaume s’étendant de Chami jusqu’à Bir Mogrein sur lequel règne en maitre absolu le Roi OUDAA, sans Cour des Comptes, sans IGE, sans morale, sans esprit des Pères Fondateurs de la SNIM dont le civisme, le patriotisme, la sobriété et le mépris pour l’argent constituaient  à eux seuls des gages de bonne gestion.
Puisque le Roi OUDAA ne possède pas  ces qualités, alors  agissons vite pour arrêter ses frasques, il y a péril en la demeure .
Ely Salem Ould Bakar
Source : Mauriweb.info

Boghé : Formation des Enseignants de trois Moughataas sur l’importance du Jardin Scolaire - [PhotoReportage]


Boghé : Formation des Enseignants de  trois  Moughataas sur l’importance  du Jardin Scolaire - [PhotoReportage] L’initiative émane de l’ONG – ESD (ensemble pour la solidarité et le développement) en partenariat avec l’UNICEF. Cette formation a eu lieu à Ganki-Diéry un village situé dans la commune de Boghé, ce Samedi 25 Janvier 2014.

20 enseignants issus des trois Moughataas : Boghé, Bababé et M’Bagne ont été formés sur les thématiques suivants : l’importance des jardins scolaires, les techniques de semence et les techniques d’utilisation des produits phytosanitaires.

L’objectif final c’est d’abord : d’amener les enfants (élèves) à saisir l’importance des produits maraîchers dans l’équilibre alimentaire et nutritionnel, ensuite, initier les enfants sur la culture et la protection de l’environnement.

Les écoles ciblées pour la formation dans ces trois Moughataas sont : Ecole1 de Boghé, Touei-Diéry, Thidé, Ary Hara, Diawaldi Manwgo, Dawaléle, M’Bahé, Abdalla Diéry, Aéré M’Bar, Bababé 1 et 2, Waboundé, Ganki Diéry, Sarandogou, Liliya, Chinguelel, Seno Boussobe, Windingue, Abbaye et Zemzem.

L’ONG – ESD a choisi 6 enseignants dans la Moughataa de Bababé, 6 autres de M’Bagne et en fin 6 éducateurs dans la Moughataa de Boghé. Ce séminaire de formation était assurée par les formateurs de l’ong : Mr Ba Abdoul agent agricole, N’diaye Amadou Mamadou de M’Bagne, Ba Amadou Djiby de Bababé et ces derniers sont assistés de Safiétou Abou Diallo assistante financière de l’ong et Aissata Abdoulaye M’Bodj animatrice.

Les séminaristes ont eu à débattre entre autres et dans les questions diverses : comment faire le plan de préparation du jardin, la clôture, brise vent, points d’eau, les terres fertiles, Aménagement de la terre, le traitement du sol, fumière du sol et un calendrier cultural.

Après, l’apprentissage dans la salle, ce fut la phase de la pratique dans le jardin de l’école de Ganki Diéry où tous les 20 enseignants se sont retrouvés pour démontrer et mettre à l'épreuve ce qu’ils viennent d’apprendre tout de suite, sous la supervision du coordinateur du projet Mr Nango Ba dit Elhadj Ba.

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel (Hebdomadaire - Mauritanoix)



Avec Cridem, comme si vous y étiez...













Les documents historiques qui racontent Oualata, cité carrefour pour le commerce transsaharien

Les documents historiques qui racontent Oualata, cité carrefour pour le commerce transsaharien Un historien mauritanien a effectué un précieux travail de recherche sur les archives familiales de Oualata. Ces documents racontent l’histoire des caravanes transsahariennes qui faisaient escale dans cette cité carrefour, revenue au premier plan à l’occasion du dernier festival des villes anciennes (13-16 janvier).

Les documents recueillis par l’historien Ahmed Maouloud Ould Eida révèlent de précieux enseignements sur les usages passés des habitants de Oualata, dans le sud de la Mauritanie.

La ville, inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1996, est restée longtemps une étape renommée sur la route des caravanes transsahariennes. Une véritable cité carrefour où les marchands s’échangeaient le sel du Sahara contre l’or du Soudan mais aussi les esclaves.

- Monsieur Ould Eida, quel genre de documents avez-vous trouvé à Oualata ?

- J’ai trouvé des documents que l’on appelle les kanânîch, ce sont des recueils pour toutes sortes de pièces documentaires. On y trouve des actes d’achat, de vente, de don, de mariage ou de divorce, des correspondances, des décisions de justice ou des témoignages de répartition d’héritage et d’autres documents comme les pièces comptables des caravanes «Zimam» qui sont très détaillées. Ces pièces servaient à faire l’inventaire des achats et des ventes.


«Le commerce transsaharien était très bien organisé»

On trouve également des détails sur les lieux de chargement et de déchargement. Certains de ces documents datent de la fin du 18ème siècle. Ce sont des pièces très précieuses. Elles nous rappellent que le commerce transsaharien était très bien organisé. J’ai également pu mettre la main sur un manuscrit très rare dans une bibliothèque. Son auteur se nomme Al-Akhdari. Il a écrit ce texte en pulaar mais il l'a calligraphié en arabe. C’était destiné aux peuls qui ne parlaient pas bien l’arabe.

- Depuis quand la ville de Oualata existe-t-elle ?

- On ne le sait pas exactement. Avant Oualata, il y avait un village soudanais nommé Birou et peuplé de populations noires. Ce village a subsisté jusqu’à l’occupation berbère. La ville de Oualata telle que nous la connaissons aujourd'hui a été fondée suite à la chute de l’empire du Ghana par des commerçants soninkés et arabo-bérbères qui fuyaient Koumbi-Saleh pour se réfugier à Birou.

Il y a une relation entre la chute de la capitale de l’empire du Ghana et la fondation de Oualata. Ce sont des agglomérations situées dans la région du Hodh, à la frontière entre deux mondes, le monde arabo-berbère et le Soudan. Deux mondes qui dépendaient de cette économie du sel et de l’or.

- Comment la ville a-t-elle évolué au fil du temps ?

- Le Ksar de Oualata tient une place prépondérante dans l’histoire de l’ouest saharien. Ses premiers habitants étaient des noirs du Sahel soudanais. Ils ont été chassés par les nouveaux arrivants berbères. Des tribus Sanhaja de la fraction Massoufa se sont ensuite installées dans la ville. Il s’agissait de guerriers mais fait étonnant, ce sont des hommes qui se sont instruits par la suite et qui sont devenus des érudits.

«Oualata tient une place prépondérante dans l’histoire de l’ouest saharien»

Le savoir islamique a été diffusé depuis Oualata vers Ouadane, Tichit, Chinguetti et les autres villes de la région. L’évolution de la culture arabo-musulmane dans les villes de Mauritanie au 18ème et 19ème n’est pas venue directement du Maroc.

- Y avait-il un mode de vie particulier à Oualata ?

- Les habitants de Oualata se sont bien acculturés avec les soudanais. Ils sont imprégnés d’influences soudanaises. Prenez les habitudes alimentaires. Les habitants de Oualata mangent très pimenté. Ils ont une variété de plats qu’on ne trouve pas ailleurs. Et cela est lié à l’acculturation avec les populations venues du Soudan. Ils ont également pris beaucoup des habitudes de vie de Tombouctou. Il y a une proximité géographique entre les deux cités.

- Les habitants des deux cités communiquaient beaucoup entre eux ?

- Plusieurs historiens évoquent les liens séculaires entre les deux villes. Les érudits de Tombouctou et de Ouadane échangeaient beaucoup. Les marocains établis à Tombouctou au début du 16ème siècle allaient parfois jusqu’à Oualata pour chercher les gens qui les fuyaient. Et les caravanes couvraient toute cette zone là. Au 17ème siècle, Mahmoud Saadi a écrit un ouvrage sur l’histoire du Soudan. Il affirme que la cité de Oualata a été fondée avant Tombouctou. Et selon lui, c’est après la fondation de Tombouctou que Oualata a commencé à perdre de son attrait dans la région.

- Oualata se caractérise aussi par son architecture très particulière avec notamment des façades richement décorées.

- Oui et c’est différent de Tichit, Chinguetti et Ouadane, des villes où la pierre sèche est utilisée dans la construction. A Oualata, on couvre la pierre sèche avec de l’argile, une caractéristique de l’architecture soudanaise. Il y a bien sur l’influence saharienne avec la pierre comme structure de base mais à Ouadane, on utilise une variété d’argile particulière afin de produire ces belles décorations murales.

En visitant la ville, on peut découvrir de très beaux monuments influencés à la fois par l’architecture soudanaise de Djenné et Tombouctou mais aussi par l’architecture saharienne telle qu’on la connaît à Chinguetti et Ouadane.




Zoueratt/ Cérémonie d’hommages à Ball Amadou Tidjane, élu 1er adjoint au maire - [PhotoReportage]

Zoueratt/ Cérémonie d’hommages à Ball Amadou Tidjane, élu 1er adjoint au maire - [PhotoReportage] Après la cérémonie d’investiture du maire élu de la commune de zouerate, Cheikh ould Baya, le conseiller Ball Amadou Tidjane, 1er adjoint au maire, a eu droit ce 25 janvier à son domicile à une soirée en son honneur.

A l’origine de ces honneurs, l’Initiative Ball 2013 dont les représentants ont salué la disponibilité de leur leader politique, sa vertu, son courage, son engagement sans faille et sa contribution à la victoire du parti au pouvoir dans une ville traditionnellement frondeuse et acquise à l’opposition.

D’autres ont appelé les partisans et sympathisants à appuyer, épauler Ball Amadou dans cette lourde tâche pour accomplir les charges qui lui incombent, rappelant à la préservation des acquis du mouvement et à la consolidation des liens.

Prenant la parole, Ball Amadou Tidjane a remercié l’assistance pour le travail colossal qui honore sa communauté à laquelle revient le mérite de la victoire de l’UPR dans cette circonscription électorale. « Cette victoire, cette distinction sont les vôtres », affirme-t-il.

Avant d’ajouter, « lors de la campagne, nous avions choisi de travailler pour le parti-Etat en tant que rassemblement de représentants d’une communauté fière d’elle, qui a le sentiment de la dignité personnelle, le parti a gagné grâce aux efforts de tous ».

Ball a déclaré que lors d’une rencontre avec la fédération du parti une motion de reconnaissance des instances dirigeantes de l’UPR ainsi du président de la République leur a été transmise car, dit-il, Zouerate est une ville difficile à gagner par le parti au pouvoir.

Revenant sur les péripéties de son élection, Ball précise « Dans la même foulée, le parti a donné feu vert au maire élu pour la désignation de ses cinq premiers adjoints. Devant l’appétit, les postulants étaient nombreux, raison pour laquelle, Ould Baya a demandé à chacun de fournir son C.V., sur la base desquels il a pris cinq conseillers, après le dépouillement, nous avons obtenu 18 voix sur 21 ».

Le 1er adjoint au maire, a, dans son allocution insisté sur la préservation de l’unité nationale, le rassemblement de toutes les populations. « le travail commence tout de suite, la commune est pour tous les citoyens mais pas pour le parti, nous travaillerons avec tout le monde dans l’intérêt des populations, le programme du candidat sera réalisé, la priorité immédiate c’est l’alimentation en ’eau qui sera réglée dès la fin du mois de février », déclare-t-il.






Avec Cridem, comme si vous y étiez...