vendredi 16 septembre 2011

Brakna : Boghé accueille le 1er festival du fleuve




Après près de deux mois de préparatifs intenses, la ville de Boghé accueille à partir de ce vendredi, « le festival du fleuve » organisé par ministère de la culture, de la jeunesse et des sports avec l’appui de l’UNICEF.

La cérémonie d’ouverture de cette grande manifestation culturelle, artistique et sportive a été rehaussée par la présence du Wali Mouçaïd chargé des affaires économiques du Brakna, le secrétaire général du ministère de la culture, de la jeunesse et des sports, le Hakem de Boghé, les élus locaux, les acteurs politiques, les chefs de services régionaux et départementaux, les chefs coutumiers, les notables et les représentants des associations de jeunes et de femmes et plusieurs autres personnalités venues de tous les coins du terroir.

De tous les côtés de la tribune officielle, des banderoles frappées du sceau de l’Etat et du logo de l’UNICEF, affichaient des slogans tels que « la diversité culturelle : une richesse pour notre patrimoine national », « vive l’unité et la solidarité nationale », « tous contre le terrorisme », « l’UNICEF, un partenaire sérieux pour le développement ».

Le défilé d’ouverture a été riche en couleurs : des centaines de jeunes filles et garçons et de femmes ont montré les différentes facettes de la culture mauritanienne en général, celle du fleuve en particulier marquée par un brassage séculaire entre communautés diverses mais unis par un destin commun.

Tour à tour, les jeunes de Sinthiane Diama, Daghve, Bassine, Mbagnou, Lewlewal Pinal, Génération consciente du millénaire (Boghé Dow), Thidé, Dar El Avia et Bowdé ont montré les différents aspects de notre riche patrimoine culturel transmis de générations en générations par nos ancêtres.

Ils ont mis en scène, sous un décor riche, les activités économiques, artistiques et artisanales traditionnelles (agriculture, élevage, pêche, parade de moutons et de chevaux, lutte traditionnelle) ainsi que les sports modernes (football, karaté, king-fu) sur fonds d’ensembles instrumentaux, de chants authentiques et de détonations intermittentes de fusilleurs nostalgiques d’un passé glorieux.

Pour M. Adama Moussa Bâ, maire de Boghé, « cet évènement qui regroupe les quatre communes de la mouqata’a pour redynamiser le patrimoine culturel commun de la région du fleuve, restera gravé dans les annales de notre histoire ». Poursuivant dans cette démarche, le maire s’est dit persuadé que ce festival « contribuera au renforcement de l’unité nationale et de la cohésion sociale et au rapprochement des citoyens de la mouqata’a qui trouvent ici un formidable dénominateur commun pour la construction de leur avenir ».

Ensuite, l’édile a évoqué le rôle et la place du fleuve dans l’intégration, l’unité, la paix et le rapprochement des populations rappelant le symbole que représentait le Bou El Mogdad « ce bateau mythique qui faisait la fierté des populations riveraines tout au long du siècle dernier ». Au delà des symboles, explique-t-il, les riches terres de la vallée ont permis une sédentarisation autour du fleuve et le développement de l’élevage transhumant mais aussi et surtout la réalisation d’ambitieux projets dans le cadre de l’OMVS tels que les barrages de Diama et de Manantali.

Avant de terminer, le 1er magistrat de la ville de Boghé a remercié les pouvoirs publics, à travers elles, Mme la ministre de la culture, de la jeunesse et des sports « pour avoir initié ce festival et pour les efforts qu’elle déploie pour la promotion de la jeunesse mauritanienne », le Wali du Brakna, le Hakem de Boghé et les cadres du département et les jeunes « pour leur grande mobilisation ». L’UNICEF n’est pas également en reste en raison de « son appui constant au développement de la culture, des sports, de la santé et de l’éducation ».

Quant au secrétaire général du MCJS, il s’est d’abord déclaré honoré de participer à cette manifestation organisée dans cette ville qui fut pendant longtemps, « un carrefour des cultures et un des creusets de la civilisation arabo-islamique relayée par ses éminents ulémas » avant d’indiquer que « ce festival est une occasion pour les jeunes de raffermir leur unité et de leur cohésion autour d’un idéal commun, celui de la construction du pays ».

Prenant la parole à son tour, M. Tandia Yacouba a, au nom de la représentante de l’UNICEF, rappelé que « cette manifestation qui regroupe les jeunes du Brakna s’inscrit dans le cadre du Programme national de prévention des conflits et de la cohésion sociale appuyé par le système des Nations-Unies ». Le responsable onusien s’est réjouit du « climat de paix qui prévaut en Mauritanie et qui offre un cadre approprié au développement économique et social ».

Durant six jours, les jeunes venues des quatre communes du département, organiseront diverses activités culturelles et artistiques (soirées traditionnelles, théâtres, conférences, régates), sportives et ludiques (football, athlétisme, scrabble) qui leur permettront de se connaître et de raffermir leurs liens contribuant ainsi à la consolidation de l’unité nationale.

La réussite de la cérémonie d’ouverture est le résultat d’une longue et riche expérience héritée des mouvements associatifs depuis le début des années 70 mais aussi de la mobilisation des jeunes autour de l’inspection départementale et du personnel de la commune avec à sa tête le secrétaire général, M. Diakité Ibrahima qui a mis les bouchées doubles pour donner à l’évènement tout l’éclat qu’il mérite.

Dia Abdoulaye
camadia6@yahoo.fr





Toute reprise d'article ou extrait d'article devra inclure une référence à www.cridem.org


Source :
Dia Abdoulay

Rapport des rapatriés mauritaniens de Worriguel, Gourel, Fally et Kankossa sur les titres fonciers




Demande de titres et des champs. Aprés concertation,nous avons jugé necessaire de reprendre nos terres quelque soit leur nature. Cette décision unanime constitue pour nous un élement primordial et pour cela nous lancons un appel au gouvernement Mauritanien, aux organisations nationales (ANDH) et internationales (HCR).

Vu notre vie de rapatrié et face aux quotidiens que nous vivons ,nous avons jugé primordial de retrouver nos terres, droit non négligeable dans la vie de tout citoyen et base de toute réinsertion digne de son nom. Cela n'est certainement pas possible si nous ne detenons pas les titres fonciers et non plus si nos terre ne nous sont pas remises.

Ces deux éléments sont fondamentaux pour nous. En plus de cela, les titres fonciers et les champs representent. Le monde entier est persuadé que nous sommes propriétaires de ces terre dans no differentes localités avant l'evenement de 1989.

Pour quoi celá reste difficile étant donné que nous sommes sur nos propres terres? Qui n'est pas persuadé de nos terres que nous avions toujours occupées bien avant les evénements de 1989! Nous ne pensons pas qu'il y'a doute la dessus

Ces terres sont aujourd'huit dans les mains de nos compatriotes depuis notre départ. L'Etat et les organisations internationales qui nous ont toujours accompagnés durant le processus doivent dans les delais les plus brefs palier a ce probléme. Nous réclamons nos terres telles qu'elles etaient avant 1989. Nous ne réclamons á personne et pour personnece qui ne l'appartient pas, mais simplement nos droits.

Nous ne sommes que des éleveurs et des travailleurs de la terre d'oú l'importance de ce rapport. Nous sommes prét á utiliser tous les moyens disponibles pour obtenir nos terres. Il est temps de nous attribuer nos terre.

Nous espérons que vous aller dés la réception de ce rapport,arriver a résoudre ce delicat probléme des titres fonciers et des champs.

Dans l'espoire d'obtenir un rendez-vous pour de plus amples informations sur nous, nous vous prions l'assurance de notre consideration distingue.

LES CHEFS DE SITES

Kankossa : Maimouna Ballé Diallo
Woriguel : Harouna Hamadi Barry
Gourel Fally : Abdoulaye Fally Bá
Pour plus d'info bamoleba@gmail.com


Cridem