jeudi 2 mai 2013

Journée Pédagogique des élèves de l’école Avenir de Boghé axée sur la 'citoyenneté et le civisme'

Les élèves de l’école privée Avenir de Boghé ont organisé le mardi, 30 avril 2013 une journée pédagogique dans l’enceinte de l’établissement. C’est une initiative des élèves de la classe 5ème D. la cour de l’école était rempli de monde, des écoliers de l’établissement majoritairement avec ceux du lycée de Boghé. Cette journée a vu la participation de plusieurs enseignants et profs et des notables de la ville. La cérémonie a débuté par la lecture de versets de coran. Ensuite, ce fut Marième Daouda Dia magnifiquement habillée de se présenter devant le public pour lire le mot de bienvenue des élèves. Elle a définit dans son discours le sens des concepts «civisme et citoyenneté » en affirmant qu’ils sont des valeurs qui fondent la réussite d’une communauté. Elle a indiqué le but de cette journée qui vise dit-elle « à sensibiliser les jeunes aux notions et aux enjeux du civisme et de la citoyenneté ». Autrement dit, « freiner l’anarchie dans le mode de vie des jeunes, retrouver l’équilibre dans notre société, la valorisation, le respect des règles et lois d’une communauté digne de ce nom» a précisé mademoiselle Dia. Après l’allocution très applaudit de mademoiselle Dia dont la version en arabe a été lue par son collègue Ousmane O Hamada, c’est le conférencier du jour, M. Samba Fall qui a présenté un exposé sur la thématique « Civisme et Citoyenneté ». Il a définit la signification de ces deux concepts et leurs sens dans la vie courante. Ainsi, le conférencier a critiqué de façon virulente certains comportements de nos concitoyens qui dit-il ne concourent guère à faire avancer la société. Pour demander ses droits, il faut d’abord accomplir ses devoirs a martelé Bath. Une société ne peut pas avancer sans le respect et l’application stricte de ces deux notions. Deux notables et non des moindres ont fait des interventions pour appuyer l’exposé de Samba Fall. Il s’agit de N’Diaye Djibril, adjoint au maire, de Mariata Dia et de Sall Djibril, commissaire à la retraite qui ont exhorté les jeunes à étudier sérieusement dans les écoles s’ils veulent réussir la vie. La société d’aujourd’hui n’accepte plus de confier son destin à des ignorants a martelé l’’adjoint au maire de la commune. Même son de cloche du côté de Mariata Dia qui a demandé aux jeunes filles de redoubler d’efforts pour égaler les hommes à tous les niveaux. « Copier sur les femmes du royaume d’Espagne qui excellent aujourd’hui dans les études et sont devenues plus compétitives que les hommes » a lancé la présidente de la Nissa Banque aux collégiennes et lycéennes présentes. Raison pour laquelle, « celles-ci occupent tous les postes importants dans ce pays rendant par la même occasion caduques le débat sur la parité » a-t-elle dit. Le programme de cette journée s’est poursuivi avec la présentation de sketchs sur l’éducation, le civisme et la citoyenneté et une séance de génie en herbes. La journée a été clôturée par un concert de rap animé par le jeune rappeur Three Are alias Moussa M’Bingue. Il a tenu en haleine le public durant une demi-heure avec des messages chocs qui ont le mérite de traduire la réalité aujourd’hui de l’école Mauritanienne. Tout au long du concert, le jeune rappeur a été applaudit par le public qui a dansé pour accompagner ses chansons.

Tagant: Les habitants de Moudjéria manifestent contre la soif !

Plus de deux cent personnes sont regroupées actuellement en sit-in devant les locaux du Hakem de Moudjéria pour réclamer qu'une solution soit trouvée au récurent problème de soif qui sévit dans cette ville depuis de longues années . L'Imam de la Mosquée, notabilités, jeunes, femmes représentants de la société civile attendent de pied ferme qu'une réponse soit apportée à leur demande. De source informée, le Hakem de Moudjéria n'est pas encore sorti rencontrer les manifestants. Selon cette source proche des manifestants , la Hakem est toujours emmuré dans son bureau et n'a encore donné aucune suite aux revendications formulées à tue-tête par manifestants de plus en plus remontés. Selon Mohamed Ould Chamakh professeur au lycée de Moudjeria et représentant local de l'APP, le problème d'eau au niveau local est dû principalement à la vétusté des équipements et à la forte augmentation de la demande.
Khalil Sow-Tagant

Démenti

Selon une source proche du Wali du Tagant, les accusations relayées la semaine dernière sur le web faisant état de la négligence affichée par ce dernier vis-à-vis des gendarmes accidentés à la veille du lancement du salon de Tamourt ENAJ, sont dénuées de tout fondement. La même source indique que le véhicule de gendarmerie qui a subi l’accident ne faisait pas partie du cortège du Wali : « L’accident a eu lieu à 35 km de NBeika alors que le convoi du Wali se trouvait déjà à 5Km de la ville » précise notre source avant d’indiquer que lorsqu’il fut informé de l’accident le Wali a aussitôt appelé le Hakem de Moudjeria pour qu’il saisisse le médecin chef de la Moughattaa pour les premiers soins et apprêter l’ambulance pour l’évacuation urgente des blessés. Seulement alors que le Wali et le Hakem de Moudjéria attendaient les gendarmes accidentés à NBeika, le commandant de brigade de Tidjikja a jugé nécessaire de les évacuer sur Tidjikja au lieu de Moudjéria comme convenu. Informé de la nouvelle donne, le Wali a saisi son Dircab pour s’occuper du nécessaire (médicament, personnel soignant, ambulance) avant l’arrivée des blessés. Après les premiers soins qui ont été administrés à Tidjikja, une ambulance a été mise à la disposition des accidentés pour les évacuer sur Nouakchott. Le Wali accompagné du commandant du Groupement Régional N°8, a accueilli les gendarmes accidentés à l’entrée de NBeika, il leur a souhaité prompt rétablissement avant de mettre à leur disposition tout ce dont ils pourraient avoir besoin. Notre source précise que le Wali est resté en communication téléphonique avec les accidentés et leurs accompagnants jusqu’aux environs de 4 heures du matin au moment où ils venaient juste d’arriver à Achorguit. Enfin la même source d’indiquer qu’en dépit des fausses allégations parues sur le Net, le Wali a reçu les félicitations des responsables régionaux de la gendarmerie qui en auraient rendu compte à leurs supérieurs hiérarchiques.
Khalil Sow-Tagant

La Banque Mondiale approuve un financement de 132 millions d’Ouguiyas au profit de la commune de Boghé

Une mission conjointe composée d’une équipe de 6 consultants de la banque mondiale accompagnés du directeur du Programme de Développement Urbain (PDU), M Mohamed O Bebetta a effectué une visite à Boghé, le 28 avril 2013. Cette importante mission qui fait suite à plusieurs autres déjà effectuées dans la ville par les consultants de la banque avait pour objet d’annoncer l’approbation d’un financement d’un montant de 132 millions d’ouguiyas qui marque le lancement officiel du programme de l’institution en faveur de la commune, mais aussi d’évaluer l’état de performance de la gestion administrative et financière de la commune de Boghé. Cette enveloppe servira à financer trois projets vitaux pour les populations. Il s’agit d’une école à cycle complet, d’un nouveau marché et d’un hôtel de ville. Pour ce troisième projet qui représente une priorité pour la commune alors qu’elle n’est pas considérée comme telle par la banque, la mairie devra formuler une requête spéciale motivée suivant une procédure spéciale adressée aux bailleurs pour obtenir le financement. La commune a fait un plaidoyer avec des arguments en béton (vétusté des locaux abritant actuellement l’hôtel de ville, toiture en tôle, bureaux insuffisants et exiguë, essor démographique de la ville) pour justifier de la pertinence de ce projet. La commune a présenté à la mission une maquette du plan de l’hôtel de ville qui est en cours d’élaboration. Mais, ce plan a peu de chance de passer si l’on en croit les propos du directeur du PDU, Mohamed O Babetta qui indiqué que son institution a confié le travail à son bureau d’études à lui. Crispation et silence radio dans la salle lorsque le directeur du PDU lâcha ces mots! Cependant, le délai du financement accordé à la commune ne dépasse pas une année. La commune devra dépenser 50% en au courant du second semestre de l’an 2013 et le restant au courant du 1er semestre 2014. A cela s’ajoutent des conditions rigoureuses auxquelles restera soumise la commune, notamment un audit financier tous les six mois. Et si par malheur les résultats de l’audit ne sont pas certifiés par le bailleur, le financement sera bloqué. Toutefois, la commune pourra anticiper sur la préparation des dossiers techniques d’appel d’offres avant l’accord de crédit apprend-on auprès de la mission. Une convention sur l’exécution des projets sera signée entre le PDU et la commune. Mais, quelques zones d’ombres persistent dans tout ça et qui reste à clarifier.
Source : Elfoutiyou