mardi 29 décembre 2009

Lutte contre la désertification Lancement à Tidjikja du Programme d’actions concertées pour les oasis



Un atelier sur le lancement du Programme d’actions concertées pour les oasis (PACO) vient de se tenir à Tidjikja le 28,29 et 30 décembre. L’ouverture officielle de l’atelier a été présidée par le Wali adjoint du Tagant chargé des affaires administratives Cheikh Ould Meddah accompagné du Hakem de Tidjikja Sid’Ahmed Ould Houweîbib, du commissaire de police de Tidjikja, le commissaire N’Diaye Al Housseynou, du Chef de Brigade la gendarmerie et de l’intérimaire du commandant de la garde de Tidjikja.
Organisé par l’ONG Tenmiya point focal en Mauritanie du Réseau Associatif du Développement durable des Oasis, cet atelier était une occasion pour sensibiliser les participants (responsables des quatre ADP de Tidjikja) sur les enjeux du RADDO et du PACO et sur le rôle des Oasiens dans la lutte contre la désertification. Le RADDO qui est un réseau Maghrébin des ONG intervenant dans le milieu oasien, est composé de la Mauritanie, la Tunisie, le Maroc et l’Algérie. Ce réseau est géré par un Comité permanant de suivi (CPS) constitué de quatre points focaux : L’Ong ASOC pour la Tunisie, APEB pour l’Algérie, ALCESDAM pour le Maroc et Tenmiya pour la Mauritanie. Ces ONG Maghrébines sont appuyées par des partenaires Européens : les ONG Françaises CARI et CCFD et l’Ong Espagnole CIVES MUNDI. D’ailleurs le PACO est financé par CAIXA (une Fondation d’une banque privée Espagnole) et par le Ministère Français de la coopération.
Les participants à l’atelier ont reçu d’amples informations sur les enjeux et le fonctionnement du partenariat qu’ils auront avec l’ONG Tenmiya et ils ont suivi avec intérêt les communications faites par les cadres de cette ONG : Sidi Aly Ould Zeine, Madwoury Tandia et Sidi Ould Ahmed Chein. Ces communications ont porté essentiellement sur la gestion communautaire des associations Oasiennes, la présentation des outils de gestion communautaire, le rôle des oasiens dans la lutte contre la désertification, les échanges sur la lutte contre la désertification en milieu oasien expérience d’ici et d’ailleurs et sur le système oasien face aux nouvelles formes de citadinité.
Il convient de souligner que l’accent a été mis particulièrement sur la gestion de l’eau dans le milieu oasien une préoccupation largement partagée. D’ailleurs, une première expérimentation sur l’irrigation basée sur la gestion technique, financière et l’économie de l’eau sera introduite comme première activité pour une gestion optimisée de cette ressource de base.
Cette activité sera suivie par d’autres interventions visant toutes le développement du milieu oasien et l’amélioration des conditions de vie de ses habitants.
A la fin des travaux de l’atelier, les organisateurs et les participants ont visité certains sites oasiens de Tidjikja dans un cadre expérimental de certains aspects du PACO.
Khalil Sow CP/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr


Encadré
Les Objectifs du PACO
- La communication entre oasiens et vers l'extérieur afin d'échanger l'expérience et le savoir-faire,
-L'accès aux droits et le soutien au désenclavement (territorial, social, institutionnel...) des oasiens,
-L'ouverture du milieu associatif oasien aux autres acteurs sociaux et politico-institutionnels du développement durable,
-Le renforcement et la qualification du milieu associatif oasien de façon à consolider ses compétences techniques, institutionnelles et financières pour agir sur le développement local dans les oasis,
-L'appui à la formation, appui institutionnel, renforcement de la concertation entre les associations et les universités.
Les volet thématiques du PACO
-L'amélioration de la production de semences adaptées aux milieux oasiens : création d'une parcelle de démonstration, rétablir la production de semences locales non hybrides, mise en place de programme de sensibilisation.
-L'appropriation et la diffusion des innovations dans le domaine du traitement et conservation des dattes : mise en place de session de formation sur les techniques de récolte et de transport, sensibilisation des agriculteurs, échange d’expérience.
-Le développement des pratiques et des techniques de gestion économe de l'eau dans le milieu oasien : amélioration des techniques culturales et économie de l'eau (amélioration du système d'irrigation, installation de pompe solaire.), amélioration des structures d'organisation notamment par la formation.
-La formation à une agriculture motivante pour les jeunes, et plus en phase avec l'environnement et le concept d' « agro-écologie » y compris une approche labellisée : création d'un centre de formation à l'agroécologie, formation de formateurs, formation des fellahs, développement d'un label oasis.

Arrivée à Rosso aujourd'hui de 259 rapatriés du Sénégal

Un nouveau groupe de nos citoyens rapatriés du Sénégal, qui se compose de 259 personnes reparties sur 57 familles a été accueilli, lundi à son arrivée à Rosso, par le wali mouçaid du Trarza chargé des affaires administratives, M. Cheikhani ould Mohamed Saleh et Mme Oumou Kelthoum Mint El Yassa, directrice adjointe de l'Agence Nationale d'accueil et d'insertion des citoyens rapatriés du Sénégal.


Le groupe a été hébergé provisoirement dans des tentes pour permettre à ses membres de recevoir leurs pièces d'état civil en attendant d'être transférés définitivement dans leurs lieux d'origine à Rosso-ville, Sanay et Dar Selam où l'Agence nationale d'accueil et d'insertion des citoyens rapatriés du Sénégal leur disponibilisera tous les services nécessaires à la vie (habitat, eau potable, scolarisation des enfants, produits alimentaires...).

ANI

Un mort et quatre blessés grièvement par l’explosion d’une mine

Selon le correspondant de l’ANI à Dakhlet Nouadhibou, un homme a été tué et quatre autres blessées, lundi, par l’explosion d’une mine antichars dans la zone tampon de Ghandahar sur la frontière entre le Maroc et la Mauritanie.


L’explosion a eu lieu au passage d’une voiture de type « Mercedes 190 » avec cinq passagers à bord dans cette zone frontalière ente les deux pays.
Les blessés furent évacués sur l’Hôpital de Nouadhibou où le chauffeur Didi Ould Aimar a succombé à ses blessures.
Selon des sources militaires, cette zone est connue pour être truffée de mines terrestres de tous genres. Ce qui, par le passé, a été à l’origine d’explosions pareilles au passage de voitures qui quittent, souvent, les axes routiers fréquentés pour échapper aux check-points.
ANI

Nouadhibou : Arrestation de 18 candidats à l’immigration clandestine




La marine nationale a intercepté, au large de Nouadhibou,18 candidat à l’immigration clandestine , pour la plupart originaires du Ghana, dans la nuit du lundi au mari, au large de Nouadhibou, à bord d’une petite embarcation.


Selon le correspondant de l’ANI à Dakhlet Nouadhibou, ces clandestins tentaient de rejoindre l’Espagne, avant d’être arrêtés par les marins et conduit au centre de rétention d’immigrés clandestin de Nouadhibou, où ils doivent subir les formalités nécessaires, avant leur refoulement vers leur pays.
Nouadhibou constitue une destination de choix pour les candidats, africains et asiatiques, à l’immigration clandestine à destination de l’Europe.

ANI