mercredi 27 janvier 2010

Brakna : Découverte d’un jeune homme pendu




Selon le correspondant de l’ANI à Aleg, un jeune homme d’une trentaine d’années, répondant au nom de Bekay Ould Mohamed Haiballa a été découvert pendu à un arbre, mardi à Elb Jmel, 7km à l’ouest d’Aleg.


La police a ouvert une enquête pour élucider les contours de la mort du jeune homme, à un moment où ses proches n’excluent pas la thèse du suicide.
Ces derniers ont souligné que le défunt souffrait de troubles psychiques, depuis qu’il a déserté l’armée où il servait comme soldat.
Selon eux, il exprimer des sentiments paranoïaques, en se disant, en permanence persécuté par les patrouilles de la police militaire pour le faire retourner, de force dans son unité d’affectation.
Des membres de sa famille ont également affirmé qu’il a quitté le domicile familial dans la nuit du mardi au mercredi, pour ne plus revenir.

Expropriations, on n'est pas loin du drame à Faad.





L'un des représentants du dernier contingent d'ex déportés arrivés récemment à Faad vient de contacter Sos Discriminés pour remonter une alerte d'extrême urgence.

Le chef du village maure accolé, Cheikh Ould Yeslim, aurait obtenu des papiers pour transformer l'ancien village des halpulaars déportés par le régime raciste de Taya en champs! Une manière commode de ne plus avoir comme voisins immédiats ces mauritaniens revenus du Sénégal dans le cadre de l'accord tripartite Mauritanie-HCR-Sénégal.

Les femmes négro-mauritaniennes ne se sont pas laissés faire faire. Elles ont pris ce matin leurs houes et leurs dabas pour aller labourer les dits champs de leur village.

Sos Discriminés tire sa sonnette d'alarme.

Si le gouverneur et le préfet de la localité continuent à suivre les desiderata des seules familles moussafrins, on risque d'assister, dans les heures qui vont suivre, à un affrontement sanglant. Les maures sont armés de fusils, pas les paysans halpulaars.

Dans un premier temps, nous prions le Ministre de l'Intérieur de parer au plus pressé en envoyant des policiers et des gardes pour rétablir la sécurité civile. La vraie solution de ce problème est que l'Etat mauritanien respecte d'abord les engagement signés avec le premier contingent qui attend toujours la restitution d'une bonne partie de ses manguiers et de ses terres de culture Nouakchott, le 27 janvier 2010 - 11h20

Sos Discriminés


www.cridem.org


Info source :
Sos Discriminés

De manifestants pour la proclamation du 25 mars journée de la réconciliation nationale.



Le 25 mars 2009, à Kaédi, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, au cours d’un meeting, au sujet du passif humanitaire, a condamné : «les atrocités qui ont marqué les évènements des années 90 et 91 et magnifié la disponibilité des victimes au pardon et à la réconciliation. »

Dans la foulée de ce discours, a été organisé une prière à la mémoire des victimes de ces atrocités. 11 mois après, samedi 23 janvier 2010, toujours à Kaédi, au cours d’une marche populaire, des milliers de manifestants ont demandé au général devenu président de la République de faire du 25 mars, la journée de la réconciliation nationale.

Les habitants de la commune de Kaédi ont organisé samedi dernier une grande marche de soutien au président de la république, Mohamed O. Aziz. Des milliers de kaédiens sont sortis exprimer leur adhésion au programme politique du président de la république.

La marche s'est ébranlée du carrefour du centre hospitalier régional à la wilaya où les marcheurs ont été accueillis par le wali mouçaid chargé des affaires économiques et sociales assurant l'intérim du wali, entouré du hakem de la moughataa, des chefs de services régionaux et des élus locaux.

Dans le discours prononcé pour la circonstance en arabe, en français et dans les langues nationales, les organisateurs ont exprimé leur engagement à soutenir et à accompagner la mise en œuvre des programmes de développement initiés par son excellence Mohamed O. AbdelAziz ainsi que les actions menées au profit des populations.

Ils ont énuméré quelques unes des actions entreprises par les autorités visant la consolidation de l'unité nationale, la moralisation de la gestion des deniers publics et l'amélioration des conditions de vie des populations, surtout les plus démunies.

Il s'agit entre autres de la lutte contre la gabegie et la corruption, le début du règlement du passif humanitaire dont le coup d'envoi avait été donné à Kaédi le 25 mars 2009 consacrant une reconnaissance officielle des exactions commises, la lutte contre le terrorisme, le recensement des fonctionnaires victimes des évènement de 1989 en vue de leur réinsertion et de leur réhabilitation, la mise en place de programmes visant l'élimination des séquelles de l'esclavage, la prise en charge gratuite des personnes atteintes de paludisme et l'exonération de taxes pour certains médicaments pharmaceutiques.

Par ailleurs, les organisateurs de la manifestation ont exprimé un chapelet de doléances dont la proclamation de la journée du 25 mars journée nationale de la réconciliation, l’octroi d’une compensation aux paysans des PPG de Kaédi qui vivent essentiellement de leurs récoltes et le respect des délais d’exécution des travaux de réhabilitation desdits périmètres, la protection des cultures pour limiter voire éliminer les risques de conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, la disponibilisation d’intrants d’intrants d’élevage et d’agriculture à des prix accessibles aux petits producteurs ainsi que le traitement des sols du walo et du diéri,

La facilitation de l’accès au crédit des coopératives féminines et le renforcement de leurs capacités, l’application stricte du code de statut personnel, la construction de dos d’ânes, la réhabilitation du centre frigorifique, de l’Enfva, du bac, de l’éclairage public de la ville et l’extension des réseaux Eau et Electricité aux quartiers périphériques de Kaédi, Pimpadiel, Bélinabé et Rindiaw ainsi que la prise en compte des nombreuses poches de pauvreté existant dans ces quartiers.

La marche était voulue citoyenne, populaire et unificatrice des Kaédiens par les organisateurs, au-delà des appartenances politiques. Ce qui n’a pas été du goût de certains élus de l’Udp qui ont demandé en vain à leurs militants de la boycotter. Cette attitude pour le moins surprenante a conduit à leur désaveu par la base et certains cadres locaux du parti comme Bah O. Sneiba, Lemchacha, Cheikh Tidjani Tandia. M. Tandia lancera même à la fin de la cérémonie « notre unique parti, c’est Kaédi et aucun politicien ne nous divisera plus".

Vieux GAYE
Cp/ Gorgol
www.cridem.org


Info source :
Le Quotidien de Nouakchott