mercredi 5 mai 2010

Arrestation à Dar El Barka de deux voleurs se servant d’armes à feu dans leurs actes de cambriolage





Une unité de la brigade de gendarmerie de la Commune de Boghé a réussi aujourd’hui à mettre fin, à une série de vols, commis avec des armes à feu, par des jeunes dans la localité de Dar El Barka, à 35 km, le long de la rive du fleuve Sénégal.

Selon alakhbar, qui révèle l’information, les pickpockets sévissaient dans les lieux depuis quelques jours, sans se faire inquiéter, parvenant à confisquer aux pauvres leurs biens, aux femmes leurs bijoux et autres victimes leurs téléphones et leur argent.

Suite aux nombreuses plaintes introduites auprès des autorités départementales de Boghé, celles-ci ont décidé de se diriger vers la localité « terrorisée », dans l’espoir de mettre fin aux souffrances des habitants, prêts à tout donner à leurs agresseurs, pour avoir la vie sauve.

Encerclés dans leur refuge de repli par les éléments de la gendarmerie, les voleurs n’ont finalement manifesté aucune résistance, préférant se rendre. Ils ont été aussitôt conduits vers Boghé où l’enquête devra permettre d’avoir plus d’informations sur cet inédit type de piraterie, pratiqué dans des zones rurales et paisibles.

C’est vrai, car le vol avec des pistolets, c’est un signe spécifique à la vie urbaine, des grandes villes. Avec ce phénomène, la sécurité intérieure doit mériter elle aussi plus d’intérêt de la part des autorités, en croisade aux frontières avec les terroristes d’Aqmi.


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Info source :
Emjad (Mauritanie)

Un responsable étranger de la société MCM dans l’Inchiri renverse un travailleur mauritanien.

Une source digne de foi, rapporte que ce matin, un des employés de la société de sécurité "MSS" qui travaillait pour le compte de l’entreprise MCM a été volontairement renversé par une voiture conduite par l’un des responsables étrangers.

Cet accident est survenu alors que le travailleur mauritanien exerçait son travail comme d’habitude au milieu entre l'usine d’exploitation et la ville. Le responsable aurait refusé les avertissements du travailleur mauritanien et a poursuivi sa route comme si de rien n’était. C’est ainsi qu’il s’arrêta avant de faire marche-arrière, renversant le mauritanien. Ce dernier tomba immédiatement à cause du choc.

Effrayé par son acte odieux, le responsable étranger a contacté le superviseur du personnel de la sécurité pour lui informer de l’accident et lui demander d’intervenir rapidement pour étouffer l’affaire avant qu’elle ne prenne d’autres tournures.

Pour acheter son silence, l’étranger aurait promis au superviseur un poste d’employé officiel au sein de la société. Ainsi, les deux hommes ont ramené le pauvre travailleur gravement blessé à son domicile. Mais les stigmates de l’accident devenaient de plus en plus visibles, ce qui a attiré l’attention des proches du travailleur blessé qui ont été avertis de la situation.

C’est à la suite de cela, qu’ils ont déposé une plainte à la police en exigeant l'arrestation du conducteur. La question qui se pose actuellement c’est de savoir si l’étranger sera arrêté en attendant l'achèvement de l'enquête? Ou continuera t-il de jouir de sa liberté. Selon certains, l’homme en question est très connu pour son grand mépris envers les mauritaniens. Il est donc nécessaire de voir une intervention rapide des autorités pour instaurer l’ordre dans ces sociétés et mettent fin au calvaire des travailleurs.

GPS


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Info source :
GPS (Mauritanie

Brakna, Garlol : Tostan tire un bilan de trois années d’exécution de son programme.

Tostan est une Organisation Non Gouvernementale sous régionale et qui s’est installée en Mauritanie depuis la fin de l’année 2007 plus précisément dans la Wilaya du Brakna où elle concentre ses activités.

En trois ans, cet ONG s’est distinguée dans l’Alphabétisation, la promotion des droits humains, la violence contre les femmes et la lutte contre les mutilations génitales féminines. En trois ans, elle a réussi des progrès considérables dans ses zones d’interventions et dans les domaines précités.

Le village de Garlol, chef lieu de la commune de Niabina- Garlol situé dans le département de M’Bagne était l’hôte le 29 Avril d’une grande rencontre inter villageoises regroupant les superviseurs et facilitateurs de 30 communautés du Brakna bénéficiaires directs du projet intitulé «éducation des droits humains et promotion de l’abandon des pratiques néfastes telles que l’excision ».

Un projet mis en œuvre, voilà trois années consécutives par Tostan en partenariat avec l’UNICEF et le Ministère des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille.Les populations de Garlol, encadrés par MM. Sy Hamidou et Baïla Dia avaient réservé la veille un accueil riche en couleurs aux différentes délégations venues des différentes Moughata’a du Brakna.

Les tam-tams, les youyous, les danses folkloriques accompagnées par les voix mélodieuses des sœurs M’Bow (Kadia Baïlel et Djeïnaba) ainsi que la soirée théâtrale organisée par « Goomu pinal » avaient déjà donné un avant-goût de l’hospitalité légendaire des hommes et femmes de ce village du Fouta qui conserve jusque là encore son riche patrimoine culturel malgré les agressions culturelles du monde moderne.

C’est cette même voix de Kadia Baîlel entonnant le célèbre morceau de Walo Fendo- chanson en pulaar- qui a accueilli les délégations à leur arrivée à la place où se déroulait la cérémonie organisée non loin de l’hôtel de ville de Garlol. A cette occasion, la troupe folklorique du village encadrée par Sow Dieynaba Samba dite Wouri Sarr, Aminata Demba Thiam et Marième Touré dite N’dèye et la troupe des cadettes ont défilé devant les délégations officielles et le public pour exposer les différentes facettes de la culture Peulh.

Les femmes et les fillettes portaient des boubous et des pagnes traditionnels avec des coiffures ancestrales à côté de la troupe Maure pour démontrer la diversité culturelle du peuple mauritanien. Une belle exposition du trésor culturel Peulh et Maure fut étalée devant l’assistance au milieu d’un magnifique décor.

Plusieurs orateurs ont pris la parole au cours de cette cérémonie. Le coup d’envoi de la cérémonie a été donné par monsieur Ly Oumar, Inspecteur Départemental de l’Education à M’Bagne représentant le Hakem de la Moughata’a empêché.

Après le mot de bienvenue du chef du village, M. Moctrar N’dongol, l’IDEN a pris la parole pour d’abord remercier les populations avant d’indiquer que « le programme de cet organisme se recoupe avec celui du ministère de l’enseignement car il repose sur la promotion de la scolarisation des filles, la lutte contre la déperdition scolaire et les pratiques néfastes telles que l’excision, les violences contre les femmes et les mariages précoces».

Et ce programme a ajouté monsieur Ly s’inscrit dans le cadre des orientations du président Mohamed o Abdel Aziz.

Selon le coordinateur national de Tostan en Mauritanie, M. Mamadou Baba Aw, « l’objectif de cette rencontre est de discuter avec les agents de l’organisation, le personnel de santé, la société civile, le gouvernement et la presse du bilan des trois années d’activités et des modalités pratiques de l’organisation de la cérémonie de déclaration publique d’abandon de l’excision prévue à Mbagne le 25 mai prochain à laquelle prendront part les communautés bénéficiaires, les villages adoptés, les délégations du Sénégal, de la Gambie, du Mali, de la Guinée-Bissau et de la Guinée Conakry ».

Pour M. Aw, le choix de la commune de Garlol pour abriter ce forum inter villageois s’explique par « le dynamisme de ses habitants qui ont œuvré inlassablement pour la promotion de l’abandon des pratiques néfastes telles que l’excision et les mariages précoces ».

Tous les orateurs qui se sont succédés au micro ont remercié vivement l’ONG Tostan des efforts que déploit celle-ci dans la lutte contre l’ignorance, l’analphabétisme et la promotion des droits humains.

Mme Aminata Demba Thiam, accoucheuse du poste de santé de Garlol a exhorté ses consoeurs à faire vacciner leurs enfants contre la poliomyélite avant de les mettre en garde contre la pratique de l’excision qui, dit-elle est aujourd’hui interdite et passible de peines de prison et d’amendes.

Ensuite, les porte-parole des trois zones d’interventions de Tostan au Brakna (Boghé/Dar El Barka, Bababé/Mbagne et Aleg/Maghta Lahjar ont fait l’état des lieux de l’exécution du programme dans leurs zones respectives de 2007 à 2010. Cette situation se présente comme suit :


Zones/ Activités Boghé/D. Barka Bababé/Mbagne Aleg/M.Lahjar
Effectifs participants 589 451 448
Taux de fréquentation (%) 77,69 73,28 74,67
Nombre assainissements 21 803 35
Séances animation et sensibilisation 11 296 50
Séances causeries sur l’excision 20 26 15
Montant de la caisse (UM) 404 720 799 300 792 000
Arbres reboisés 325 45 70
Conflits réglés 10 12 27
Nombre foyers améliorés - 352 -

Ils ont également noté les retombées positives du projet dont notamment le renforcement des acquis en matière de santé, de droits humains et de règlement des conflits, le changement des comportements tel que l’abandon de l’excision et des mariages précoces etc.

Les superviseurs et facilitateurs réunis tard dans la matinée, n’ont pas manqué de souligner également quelques insuffisances dont les plus importantes sont : l’absence de contrat de travail, la faible rémunération, l’absence de sources de financement des CGC, manque de moyens matériels et l’insuffisance des allocations de transports.

Après ces exposés bilans, les participants ont eu droit à un sketch mettant en scène les risques de l’excision dans un milieu où, malgré les sanctions prévues par la loi, cette pratique a encore de beaux jours devant elle.

Clôturant les débats au nom de la coordinatrice régionale du MASEF, Mme Hapsa Abdoulaye Bâ, présidente de la Nissa Banque de Bababé a d’abord rappelé que « bien qu’elle soit une pratique ancestrale, l’excision n’est pas une prescription divine selon les conclusions des ulémas de plusieurs pays musulmans réunis au Caire» avant de lancer une mise en garde à ses sœurs en attirant leur attention sur les dispositions pénales prévues par l’Etat mauritanien pour punir les auteurs de cette pratique et leurs complices.

En marge des discussions de cette journée, les femmes de Garlol dont le dynamisme associatif a été salué, ont saisi l’occasion pour exposer es problèmes auxquels elles sont confrontées au quotidien et qui gênent leur volonté manifeste d’exécuter le programme de Tostan. Parmi ceux-ci, l’enclavement, le sous-emploi, l’insuffisance de moulins et de décortiqueuses, le manque d’équipements sanitaires (tensiomètre, bassins, lits, ciseaux stérilisés etc.).

Il faut noter en fin qu’une minute de silence à la mémoire des victimes de la noyade de Sèno Boussobé a été observée par l’assistance à l’initiative de l’IDEN de M’bagne, monsieur Ly Oumar. Cette rencontre constitue l’avant dernière rencontre de Tostan avant celle prévue à M’Bagne le 25 Mai prochain .


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Info source :
L'Eveil Hebdo

Implantation de l'UPR : une rixe entre clans rivaux fait plusieurs blessés

Une rixe entre deux clans rivaux à Yaghref, commune de la moughataa d’Atar en Adrar, a fait hier, plusieurs blessés graves. L’affaire a éclaté lorsque des partisans d’El Kory Ould Hmeity, DG de l’ADER, ont pris d’assaut ceux de son adversaire local, Salem Ould Bouchama.

La pomme de discorde : la mise en place des structures de base de l’UPR. Chacun des clans prétend détenir la majorité.

Dans une lettre qui nous est parvenue, le deuxième clan met en cause, directement, le DG de l’ADER et ancien député d’Atar, El Kory Ould Hmeity, qu’il accuse d’avoir commandité l’agression contre eux par le biais de certains employés de l’agence qu’il dirige en utilisant quatre véhicules de cette institution de l’Etat : deux Toyota Hilux (immatriculés 8922 AL 00 et 3622 AL 00), un véhicule Mitsubishi L200 (immatriculé 1067 AL 00) et un véhicule Toyota GX (immatriculé 9954 IF).

Le clan opposé, pour sa part, a accusé l’autre partie de « blocage délibéré et de falsification des opérations » et a minimisé la gravité des blessures estimant que les préjudices subis ont été enregistrés de part et d’autre.
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Canal RIM (Mauritanie)

Rosso: Alerte ! les villages de Tounguène et de Jédida sont au bord d'une bataille !!!

Monsieur le Président de la République, quand un ministre ne fait pas son travail, c'est au PM d'intervenir; s'il ne fait rien, le gardien de la constitution entre en jeu pour le règlement définitif du problème... . Sachez que depuis plus de quatre (4) mois, les population de Tounguène (Wolof) et de Jédida (Peul ne cessent de frôler un massacre mutuel.

Hier, lundi le 03 mai courant, le chef du village de Tounguène et un notable de Jédida ont failli en venir aux mains devant le Hakem de Rosso et son peloton de gades!

Le ministre de l'intérieur avait promis de régler le contentieux depuis sa rencontre avec les notables Jédida mais,malheureusement, rien n'a été fait jusqu'à nos jours; et chaque jour, avec la complicité du Hakem, les responsables du village de Tounguène viennent au cœur de Jédida accompagnés d'un agent des Travaux Publics, le Hakem et ses gardes pour procéder au lotissement et à la délimitation des terrains qu'ils revendiquent étant les leurs...

En tout cas vous êtes avertis, si rien n'est fait le plus rapidement possible, on connaîtra une boucherie sans précédent!!!

Monsieur, le Président, sachez que l'administration Centrale n'a pas changé ses pratiques d'autres fois, une administration que vous même aviez qualifiée de néfaste et principale responsable des malheurs de nos citoyens, de nos patriotes j'allais dire...

Il manque de contrôle et de suivi à l'intérieur du pays et surtout au Trarza où l'on retrouve quotidiennement l'intimidation, l'exclusion, la tricherie, le racisme, le trafic d'influence, bref, la mal gouvernance sous toutes ses formes et tous ses aspects; ceci, à tous les niveaux.

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Info source :
bonguide

Les voleurs de rails menacent la voie ferrée de la Snim.




Les autorités administratives du Tiris Zemmour ont fait la découverte, hier, d’un important dépôt de stockage de rails usagés à une vingtaine de kilomètres de Zouérate. Le lieu servirait de cache à un réseau de trafic de ferraille en forte expansion, ces dernières années.

Ces trafiquants, organisés en bandes transfrontalières utilisent des moyens sophistiqués pour exploiter cette activité lucrative boostée par une forte demande mondiale du fer.

Utilisant des scies à métaux, ils n’hésitent pas à tromper, parfois, la vigilance des services de sécurité de la Snim pour découper les rails du chemin de fer, menaçant à tout moment le train minéralier de déraillement.

Il est à rappeler que le gouvernement a adopté, il y a quelques jours, un décret réglementant la collecte, le stockage, le transport, l’achat, la vente et l’exportation de la ferraille en Mauritanie.

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Info source :
Canal RIM

Un membre du comité permanant de l’UPR à Tidjikja.




Madame Sinya Mint Sidi Haiba membre du comité permanent de l’UPR vient de séjourner au Tagant pour s’enquérir du déroulement des opérations d’implantation en cours.

Mint sidi Haiba est chargée de la coordination des Wilayas du Tagant, Gorgol et Guidimakha et c’est à ce titre qu’elle sillonne ces trois régions avant le bouclage des opérations d’adhésion. Le séjour de madame à Tidjikja a été l’occasion pour le coordinateur régional chargé de l’implantation de l’UPR au Tagant de convoquer les belligérants (Nimlane, Ghoudiya et Tichit) pour venir exposer leurs griefs.

Les motifs exposés sont liés pour l’essentiel à des tiraillements alimentés par des rivalités politiques longtemps enfouies (depuis le temps du PRDS) et qui viennent de ressurgir et de s’intensifier.

Mais parmi les causes directes des antagonismes observés au niveau des trois foyers de tension que sont Nimlane, Tichitt, Ghoudiya, tous sont unanimes à dire qu’en aucun cas, elles n’ont été le fait de la coordination régionale et de ses organes déconcentrées mais qu’elles sont plutôt provoquées par des positions figées et souvent inconciliables des acteurs politiques.

Le manque de transparence, l’inexistence de compromis et le non respect des textes du guide d’implantation évoqués par certains sont des arguments qui ont constitués le fond des discussions lors des huis-clos tenus entre Madame Mint Sidi Haiba, le coordinateur régional Monsieur Diallo Daouda Samba et les protagonistes.

Cependant même s’il est reconnu que les coordinateurs départementaux ont, par moment, tordu les textes, il n’empêche que ces derniers ont toujours agi au su et au vu des membres des commissions communales composées des représentants des différentes tendances belligérantes.

Après avoir écouté les intéressés Madame Sinya s’est faite certainement une idée de l’ampleur donnée aux différents problèmes qui ne sont pas en réalité des problèmes de fond mais juste des incompréhensions. Aussi, elle a décidé que les dispositions du guide d’implantation soient appliquées pour mettre fin aux tiraillements.

Il convient toutefois de préciser qu’au cours de réunions restreintes présidées par Mint Sidi Haiba, les acteurs politiques toutes tendances confondues ont reconnu la transparence, la clarté du discours et la recherche du consensus du coordinateur régional. Tous ont été unanimes a félicité Monsieur Diallo Daouda Samba pour sa disponibilité son sens du compromis.

Tous reconnaissent, également, que ce dernier a toujours travaillé dans la transparence et l’impartialité. « Il n’a jamais eu des apartés avec qui que ce soit. Il traite les problèmes en présence de tout le monde en privilégiant constamment le consensus. Je suis sûr qu’un autre que lui n’aurait pas réussi à maintenir soudés les acteurs politiques de Tidjikja une ville reconnue pour être une poudrière » soutient ce monsieur.

Madame Sinya Mint Sidi Haiba a reconnu, à son tour, les qualités du coordinateur régional avant de le féliciter pour son souci de transparence et de justice reconnu par tous les acteurs politiques de quelque bord qu’ils soient. Elle a enfin apprécié à sa juste valeur les efforts déployés par les staffs départementaux et les staffs communaux avant d’inviter les acteurs politiques de montrer de réelles dispositions au dialogue et d’éviter de s’enliser dans des guéguerres futiles et improductives.

Khalil Sow
Khalil1965@yahoo.fr