mercredi 22 janvier 2014

Investiture : Mise sur place de l’équipe municipale de la commune de Tidjikja




L’équipe municipale qui aura en charge la gestion de la commune de Tidjikja au cours des cinq prochaines années vient d’être désignée à l’issue d’une séance qui a duré plus de quatre heures d’horloge.
La remise des insignes boutonnières aux conseillers municipaux et l’intronisation du maire titulaire Mr Saleck Ould Saleck ont été les premiers actes qui ont marqué cette cérémonie d’investiture présidée par les conseillers du ministre de l’intérieur et de la décentralisation Mrs Abdallahi Ould Mohamed Mahmoud et Mohamed Ould Cheikh Ould Ghowz  ainsi que le Wali du Tagant Mr Yahya Ould  cheikh Mohamed Vall.
L’élection des cinq adjoints au maire qui devait suivre a été retardée par le conseiller du Sursaut de la jeunesse Mr Mohamed Lemine Ould Ahmed Cheîn qui, contre toute attente, aurait oublié sa pièce nationale d’identité à Nouakchott.  Après des conciliabules qui ont duré plus de trois heures, il fut décidé finalement de sursoir au vote du conseiller de Sursaut  et de s’attaquer aussitôt au déroulement normal des opérations pour la désignation des cinq adjoints.
Neuf postulants  se sont tout de suite manifestés il s’agit de : Mohamed Abdarahme Ould Youmbaba (Vadila), Abderrahmane Ould Mohamed Ould Cheikh (Tawassoul), Tar Ould Sid ‘Ahmed (UPR), Mohamed Ould Néné Ould Jaber (UPR), Moumne Mint Khaliftamou (UPR), Mariem Mint Isselmou Ould Kairy (UPR), Aminetou Mint Sidi (UPR), Jedat Mint Achour (El Wiam) et Mohamed Salem Ould Sid’Ahmed (UPR).
Après dépouillement le classement des adjoints au maire de la commune de Tidjikja s’est présenté comme suit : 1er adjoint Tar Ould Sid ‘Ahmed (16 voix), 2eme adjoint Moumne Mint Khaliftamou (12voix), 3eme Mohamed Salem Ould Sid ‘Ahmed (10voix), 4eme adjoint Mohamed Ould Néné Ould Jaber (9voix) et 5eme adjoint Mariem Mint Isselmou Ould Khairy (9 voix). 
Face à ce classement pour le moins prévisible, il est aisé de constater que les consignes de vote de l’UPR ont été respectées à la lettre par ses conseillers. Tout comme il saute aux yeux que des conseillers de l’opposition (ceux de l’APP en particulier) ont porté leurs voix sur les candidats de l’UPR dont  certains à l’image du 1er adjoint ont pu bénéficier de 6 voix sur les 9 voix de cette opposition.  Il est tout aussi loisible de constater la débâcle de cette même opposition qui n’est parvenue, malgré ses trois candidats en lice (Mohamed Abdarahme Ould Youmbaba (Vadila), Abderrahmane Ould Mohamed Ould Cheikh (Tawassoul) et Jedat Mint Achour (El Wiam), à conquérir aucun des sièges en compétition.
Khalil Sow-Tagant 










L’Enseignement Originel: La montée des marches et la mobilisation pour le redressement de « la Madrassa de Boully»

L’Enseignement Originel: La montée des marches et la mobilisation pour le redressement de « la Madrassa de Boully» Créée en 2007, la Madrassa de Boully (Guidimakha en Mauritanie), Mahadra à l’origine, est née d’une ingénieuse idée de N’Diaye Diadié Bidia. La Madrassa, en arabe, signifie «école» et n'implique pas une affiliation politique ou religieuse.

Soutenu dans son engagement pour l’éducation et l’accompagnement des enfants et même des adultes, il fut joint dans ses efforts par un groupe de volontaire. C’est dans cette dynamique qu’est née l’association de soutien à l’enseignement originel notamment à la Madrassa, en 2012.

La création de cette association « Jamiiyetel Kheire » a donné un nouveau souffle à cet enseignement, le travail devient plus consistant et régulier, même si l’établissement ne jouit pas pour l’heure d’une reconnaissance officielle au niveau de l’Etat.

La Madrassa de Boully, dispose aujourd’hui d'un effectif de 256 enfants et constitue un véritable refuge pour les enfants non scolarisés ou victimes de la déperdition des écoles publiques.

La création de cet établissement répond à une demande récurrente des populations de la localité de Boully relative à la mise en place d’une entité organisée adaptée au contexte et aux réalités du moment. Son but, est essentiellement, la conservation, la préservation des valeurs éthiques et morales de la religion musulmane, également la promotion de l’éducation religieuse.

Le français est également enseigné.

Bien que les premières Madrassas aient été fondées principalement pour "la connaissance de Dieu», ils apprennent aussi d'autres sujets, y compris les mathématiques et la poésie. Ceci est similaire aux institutions de l'Eglise catholique en Occident. Aujourd’hui, la situation de faillite de l’enseignement classique (l’école publique fondamentale) ouvre les portes d’une déshérence des enfants devenue de plus en plus préoccupantes.

La Madrassa, est alors, devenue incontournable dans notre société pour transmettre une éducation de base aux enfants. Cette école fait face aujourd’hui à des difficultés financières d’une ampleur exceptionnelle pour sa gestion au quotidien. En effet, elle ne subsiste que grâce aux cotisations mensuelles des membres de l’Association en raison de 200 UM et du soutien des quelques bonnes volontés.

Pour pallier au manque de financement de l’établissement, pour chaque enfant inscrit, une participation financière à hauteur de 500 UM est exigée aux familles. Cette contribution est devenue impérative pour la survie de la Madrassa, considérée comme une réelle nécessité pour les enfants de Boully.

A sa création, des enseignants « volontaires » donnaient bénévolement des cours sans aucune rémunération. Mais aujourd’hui, à défaut des salaires fixes, la prise en charge de la « motivation » s’impose avant qu’une solution ne soit trouvée.

Les fonds dont dispose la Madrassa ne permettent pas de faire face à ses frais de fonctionnement. Comme autre fois, la prise en charge technique des cours est assurée de façon hebdomadaire et à temps complet par les volontaires. Ces derniers ne disposent pas de salaire mensuel contractuel mais d’une rémunération appelée « indemnité de motivation » comprise entre 20.000 UM et 24.000 UM.

L’Etat et l’effectif de la Madrassa

Il s’agit d’une école de 6 classes au lieu de sept prévues initialement, construites en banco délabrées. Elle est composée d’un effectif de six enseignants dont deux maliens. Depuis la rentrée scolaire, trois classes ont été réfectionnées mais l’état d’une manière générale de l’Ecole est dégradant.

La Madrassa compte aujourd’hui 256 enfants. Pour certains il s’agit d’un choix ou une option, et pour d’autres, c’est par manque d’infrastructures d’accueil à l’école publique car Boully dispose d’une seule école et manque cruellement des moyens pour accueillir tous les enfants en âge d’être scolarisés. La Madrassa compte 124 garçons, 132 Filles. Contrairement à l’école publique, le nombre de filles est relativement plus élevé à la Madrassa.

Répartition par classes:

1èreannée : 72 élèves dont 36 garçons, 36 filles
2èmeannée : 69 élèves dont 46 filles, 13 garçons
3èmeannée : 59 élèves dont 29 garçons, 30 filles
4èmeannée : 25 enfants dont 11 filles, 13 garçons
5èmeannée : 19 enfants dont 7 filles, 12 garçons
6èmeannée : 12 enfants dont 2 filles, 10 garçons

Quelques besoins essentiels

Dans le cadre du renforcement des capacités d’accueil de l’école et la prise en charge des besoins élémentaires indispensables, quelques actions sont nécessaires à entreprendre immédiatement :

• La construction de plusieurs autres salles de classes et la réfection de l’école d’une manière générale,

• La reconnaissance officielle de l’école par l’Etat,

• L’amélioration de la qualité de l’enseignement par la mise en place d’un système de formation pour le renforcement des capacités pédagogiques des enseignants,

• La mise en œuvre et l’enseignement de programmes adaptés au contexte national et international,

• La disponibilisation des outils et documents pédagogiques,

• La construction d’une bibliothèque,

• L’accès à l’eau (mise en place d’un robinet)
• L’installation d’un système d’électrification de l’établissement,

• La mise en place d’une rémunération contractuelle des enseignants et la sécurisation de la prise en charge financière des frais de fonctionnement de l’établissement.

Le cadre d’intervention

Le 04 janvier 2014, une réunion des soutiens de l’école, a eu lieu dans la ville d’Aubervilliers en France. Les difficultés de financements de la Madrassa ont été les points de focalisation de cette rencontre. Un bureau a été créé composé d’un Président, d’un Secrétaire Général et d’un Trésorier pour coordonner les actions entreprises par des membres bénévoles engagés dans le financement par une contribution individuelle à hauteur de 20 € par mois.

Parallèlement aux actions de financement et d’organisation entreprises en France, un dossier a été constitué en Mauritanie pour obtenir la reconnaissance officielle de la Madrassa par l’Etat. Cette reconnaissance aura pour conséquence, la prise en charge définitive du budget de fonctionnement par le Ministère des Affaires Islamiques, de l’Enseignement Originel et de l’alphabétisation en charge de l'exécution de la politique nationale en matière des affaires islamiques, de l’enseignement originel et de l’alphabétisation.

Les acteurs en charge de ce dossier lancent un véritable cri d’alarme pour sauver la Madrassa de Boully avec des actions d’appui et d’assistance pour sa survie.

Auteurs: F.Samba Doulo & D. Waly Boubou

Mauritanie: l'opposition convoque un congrès sur les prochaines élections présidentielles

Mauritanie: l'opposition convoque un congrès sur les prochaines élections présidentielles  Spécial!!!!!!!!
Certains partis politiques de l'opposition mauritanienne ont décidé de convoquer, dans 15 jours, un congrès général autour des prochaines élections présidentielles avec la participation de l'ensemble des partis de l'opposition, a appris Alakhbar d'une source politique.

En effet, la Coordination de l'Opposition, l'Alliance Patriotique (Adil, Mouvement Pour la Réfondation, Renouveau Démocratique) et Tawassoul sont en discussion autour d'une élection présidentielle capable de sortir la Mauritanie de l'impasse politique ainsi que avec les conditions de transparence requises, selon la même source.

Aussi, les trois pôles vont constituer une commission commune qui regroupant d'autres personnalités nationales et de la société civile, la commission sera chargée des préparations du congrès.





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Maghama : Cris d'un orphelin politique

Maghama : Cris d'un orphelin politique Quelle émotion fut naitre en moi à la lecture de cet article intitulé : éclairage sur la Moughata de Maghama. Je ne pus résister à l’envie de verser des larmes, connaissant la nostalgie qu’éprouve son auteur sur les bienfaits de feu Ba Mamadou dit Mbare dans le département de Maghama.

Faudrait –il encore une fois rappeler que le fait de ne pas être investi candidat n’est pas une fin en soi ? La reconduction des candidats de L’UPR est une volonté du parti et non d’un particulier.

C’est la présence de l’ego dans certains esprits immatures politiquement qui a conduit à une confusion totale pas dans le département mais à Maghama, certains diront que : puisque je ne suis pas investi candidat donc je me ferais entendre ailleurs dans un autre parti oubliant que seul et seulement seul un candidat peut être investi dans un parti et non 6 candidats à la fois

Ba Mbare est resté UPR jusqu’à sa dernière demeure donc ceux qui ont défendu les couleurs de L’UPR à Maghama ou dans le département n’ont fait que respecter sa volonté, alors que dira –t-on de ceux qui sont partis soutenir d’autres couleurs parce qu’ils n’ont pas été investis? Renégats ? Traitres ? Égoïstes ? aidez moi à trouver l’adjectif qu’il faut.

Ceux qui se croient compagnons de feu Ba Mbare sont justement ceux qui l’ont désavoué malgré l’effort qu’il a consenti pour une réconciliation totale dans le département .

Certes il n’est pas facile de digérer une telle situation surtout quand on est assoiffé politiquement mais soyons d’accord que ceux qui travaillaient avc Ba Mbare continuent toujours à le faire en soutenant L’UPR à Maghama ,je veux nommer le deputé Niang Mamoudou, Diallo Daouda, Colonel Sogho et le Maire sortant wade Alhousseine.

Rappelons que sur les 8 communes de Maghama, L’UPR a obtenu 6 communes ce qui prouve la détermination de ceux-ci à respecter cette réconciliation prônée par feu Ba Mbare .

Pour ce qui est des résultats à savoir qu’aucun parti ne s’est tiré avec les 50% si tel est le cas pourquoi ne pas porter recours au niveau de la CENI c’est justement le deputé Niang qui devrait réclamer ces 300 voix englouties par L’UDP.

Maghama est et restera de L’UPR malgré les multiples tentatives d’achat de conscience.

Gorgo dougouba

Qui est donc candidat à la présidentielle?

Spécial!!!!!!!!!!!l
 Quoi de neuf sur le plan politique,cette semaine?  Rien de très significatif.  On s’attendait à la victoire de l’UPR au deuxième tour reporté au  18 janvier dans des circonscriptions de l’Adrar et du Gorgol. Chinguetti fut l’exception attendue. Maintenant on attend la mise en place...


... des conseils municipaux, du bureau de la communauté urbaine de Nouakchott et les Sénatoriales, car l’on trouve assez original que  soit convoqué  le  nouveau Parlement avec deux catégories de l’une de ses  chambres,  issues d’une ancienne législature.
Et le nouveau gouvernement ? Ah !  Il devait y en avoir?  Bon , parce que les journaux le disent, sans dire  suivant quelle logique,   et avancent  dejà des noms,  nous nous demandons tout de même, s’il sera un gouvernement en relation avec les résultats du dernier scrutin, ou une équipe  de campagne pour la présidentielle en vue?
 La dernière présidentielle prévue le 6 juin 2009 avait été reportée  et organisée au  19 juillet de la même année. Nous sommes bien  à 5 mois de l’échéance et à 3 mois de la révision de la liste électorale, du dépôt des candidatures  et de la campagne électorale. Mais où sont-ils donc les candidats ? En premier,  ceux, parmi eux,  qui se lancent à chaque fois pour passer à la Télé  et amuser la galerie ?  Ils attendent, apprend-on. Car l’échéance chez nous est aléatoire : on devait élire des députés, des sénateurs et des maires  en 2011, on les a élus en 2013. Nous pouvons donc  attendre pour la présidentielle surtout que l’on ne se plaint pas avec Aziz,  même si après tout,   on peut se passer d’un président.
N’étions-nous pas  restés  trois jours sans président sous Ould Taya, et deux mois sans président avec Ba Mbaré,  paix à son âme ? N’empêche qu’un président est un «mâle» nécessaire.
Qui sont  donc les futurs candidats, bon sang ! Daddah ? Y en marre ! Ely, Maouloud, Sarr, Saleh, c’est du 15 %.
 Jemil, Messaoud et Boidiel,  c’est la fourchette moins de 20%.  Ahmedou Abdellah ?  Le personnel onusien ne  vote en Mauritanie. Et d’ailleurs, même si…. Merzoug ! So What ? Un mémorable retournement de l’UFD en 1993, un maillot fortement mouillé sous Ould Taya, un long séjour à l’extérieur,  et  une rupture  avec le réel émergeant  qui font qu’un score  de 3%  soit un objectif difficile. Sans compter qu’il y a  déjà, assez de joueurs sur la double  dimension sociale, qu’on se le dise.
Un vrai casse-tête  en définitive, ce  challenger,  qui comme en 1992 sortira d’ici, ou d’ailleurs,  rassemblera sur un mirage et franchira la barre des 30% pour imposer un second tour.
Daddah reste à ce stade,  le seul, à mesure de le faire et de perdre au second tour.
IOMS

Inauguration de la nouvelle gare routière de Boghé : Dernier acte grandiose du maire sortant ! - [PhotoReportage]

Inauguration de la nouvelle gare routière de Boghé : Dernier acte grandiose du maire sortant ! - [PhotoReportage] Le Hakem de la Moughataa de Boghé, Hmada O Khatra a présidé le jeudi, 16 janvier 2013, la cérémonie d’inauguration de la nouvelle gare routière de la commune de Boghé. La cérémonie d’inauguration de cette nouvelle infrastructure s’est déroulée en présence du nouveau maire élu, Hamadi Hassimiyou Dia et de plusieurs notabilités de la localité et de quelques représentants des transporteurs.

La cérémonie a démarré avec la lecture de quelques versets de coran lus par un jeune immigré aux USA, Abdallaye Dia suivi après d’une brève allocution de Menah, le représentant des transporteurs qui demeurent pour la plupart encore très réticents pour rejoindre la nouvelle gare routière.

Ensuite, le maire sortant, Adama Moussa Bâ a prononcé un discours dans lequel, il a salué parmi l’assistance la présence du nouveau maire élu qu’il a félicité et auquel il formulé des vœux de succès pour « la mission exaltante et citoyenne qui vient de lui être confiée » ;

Avant de remercier tous les partenaires (PERICLES, Union Européenne, CR2) qui ont contribué à la réalisation de cette belle œuvre qui a coûté 20 000 000 d’ouguiyas avec la participation de la commune de Boghé à hauteur 30% sur l’enveloppe globale.

Le maire sortant qui a demandé à la population de soutenir le nouveau maire et son équipe, n’a pas manqué d’égrainer les grands projets (hôtel de ville, marché forain, 3 écoles fondamentales à cycle complet, 1 salle de spectacles de 500 places, le mur en béton armée du cimetière de Boghé) qui vont démarrer au cours de cette année 2014.

Pour la première phase, une enveloppe de 138. 000. 000 Um a été dégagée et le reste le sera entre 2015 et 2016 dans le cadre du programme national du développement local et de l’emploi jeunes (PNIDDEL) financé par la banque mondiale, l’Etat Mauritanien et l’Union Européenne.

Les autorités avec les invités, ont visité les différents compartiments de la nouvelle gare composés d’une salle de détente pour les passagers avec une passerelle pour les handicapés, deux bureaux pour les gestionnaires et la sécurité, un restaurant, six latrines pour les femmes et les hommes, une loge de gardien et sa toilette, un mur de clôture d’un périmètre de 400 m.

Lire ci-dessous le discours intégral du maire sortant Adama Moussa Bâ, prononcé à cette occasion


« Discours prononcé par le Maire Adama Moussa BA à l’occasion de l’ouverture de la gare routière de Boghé le 16/01/2014 ».

Monsieur M’Hada Ould Khattra, Hakem de la Moughataa de Boghé;
Monsieur Hamady Hassymiou DIA, Maire Elu de Boghé ;
Messieurs et Mesdames les conseillers municipaux ;
Messieurs les chefs de services départementaux et de sécurité ;

Messieurs les représentants des ONG et partenaires du développement local ;
Messieurs les chefs de villages et de quartiers de Boghé ;
Chers Notables et laborieuses populations de Boghé ;
Mesdames et Messieurs les invités.

Dés l’entame de mes propos, je tiens particulièrement au nom du Conseil Municipal et l’ensemble des populations de la Commune de Boghé à remercier la présence parmi nous de Monsieur M’Hada Ould Khattra, Hakem de Boghé, qui depuis son arrivée à la Moughataa n’a cessé d’accompagner le processus combien laborieux du développement local.

Aussi, nous saluons fraternellement, la présence symbolique et républicaine de notre frère, j’ai nommé Monsieur Hamady Hassymiou DIA, Maire Elu de la Commune de Boghé, à qui j’adresse mes félicitations et mes vœux de réussite pour la mission exaltante et citoyenne qui vient de lui être confiée.

Monsieur le Hakem, chers invités ;
La cérémonie qui nous réunit ce jour, est le couronnement d’une démarche participative avec les populations et la société civile qui ont préalablement défini leurs priorités au cours des journées de concertations organisées en 2011-2012 pour la construction d’infrastructures marchandes pouvant stimuler la croissance et organiser les sous-secteurs du transport par la gare routière et l’élevage à travers l’abattoir.

Nul besoin de faire le diagnostic et l’état des lieux dans ces deux domaines caractérisés par l’occupation irrégulière du domaine public, les embouteillages et les abattages clandestins sauvages au niveau du marché de Boghé Escale et du carrefour avec leurs corollaires d’accidents et de vente de viandes dont la traçabilité est douteuse.

Ce projet de gare routière financé par l’Union Européenne à travers le PERICLES et le CR2 sur la base des bons indicateurs de performance de la Commune de Boghé qui a également participé à hauteur de 30 % à l’enveloppe globale du financement total de près de 20.000.000 UM dont 17 % ont été prélevés par la TVA et l’IMF au profit de l’Etat. Mais, la mise en œuvre de ce projet structurant n’à point été une sinécure, tant il est vrai que les obstacles furent nombreux à la tête desquels, les difficultés d’accès au foncier.

C’est le lieu de remercier les exploitants du CPB, tous les notables et cadres de la commune qui se sont dressés comme un seul homme pour barrer le chemin à la spéculation foncière et au bradage à un vil prix du patrimoine collectif.

Dans ce même registre, nos remerciements s’adressent aux pouvoirs publics sous la haute impulsion de son Excellence Monsieur Mohamed Ould ABDEL AZIZ, Président de la République dont la saisine dans cette affaire a été salvatrice puisqu’elle a permis à la Commune de Boghé pour la première fois de bénéficier de plus de 3 hectares de terrain dont un hectare occupé par la gare routière. Les deux hectares restants seront rapidement aménagés, car leurs financements sont acquis et intégrés au budget 2014 pour 138.000.000 UM destinés aux infrastructures suivantes :

- l’Hôtel de Ville,
- le marché forain,
- une école fondamentale cycle complet ;
- une salle de spectacles de 500 places.

Il s’y ajoute la programmation en 2015 et 2016 par le même bailleur le PNIDDELE (Programme National Intégré du développement Local et de l’Emploi jeunes) qui financera la clôture en béton armé du cimetière de Boghé et la construction de deux autres écoles fondamentales en béton armé. Je rappelle que ce programme tripartite est financé conjointement par l’Etat Mauritanien, la Banque Mondiale et l’Union Européenne.

Ainsi, cette zone anciennement dédiée au CPB, apportera des changements qualitatifs, changera la physionomie architecturale du centre ville et sera à n’en pas douter un pont économique entre la partie périurbaine (5 quartiers) et rurale (56 villages) pour une estimation de 60.000 habitants.

Monsieur le Hakem, Monsieur le Maire Elu, honorables invités ;

Les différents compartiments de la gare routière que nous nous apprêtons sous peu à découvrir sont composés ainsi qu’il :

- une salle de détente pour les passagers avec une passerelle pour les handicapés ;

- deux bureaux pour les gestionnaires et la sécurité ;

- un restaurant de 9 m x 5 m ;

- six latrines pour les femmes et les hommes ;

- une loge de gardien et sa toilette ;

- un mur de 100 m x 100 m.

Aussi, dans un proche avenir l’aile Nord de la gare routière ferait l’objet d’un partenariat stratégique avec la Star Oïl, leader des hydrocarbures en Mauritanie qui envisage d’y construire une station de services avec une salle d’entretien et de lavage de véhicules pour créer de la valeur ajoutée par les emplois jeunes.

Pour les raccordements en eau et électricité, de l’ouvrage des correspondances ont été adressées à la SNDE et la Somelec depuis plusieurs mois, nous en appelons Monsieur le Hakem afin que ces questions importantes soient réglées dans de meilleur délai, car il y va de la fonctionnalité même de la gare routière.

Par ailleurs, pour assurer la pérennité et la rentabilité de cet ouvrage comme des autres, plusieurs réunions ont été présidées par Monsieur le Hakem, réunions qui ont porté sur la sensibilisation des acteurs et des usagers des sous-secteurs du transport et de l’élevage. Dans ce cadre des arrêtés concertés ont été adoptés pour mettre définitivement fin au désordre qui prévaut actuellement dans ces domaines importants pour le cadre de vie des populations. Comme mesures d’accompagnement, 18 latrines ont également été construites en collaboration avec la World Vison à proximité du marché pour offrir aux usagers les services essentiels de base.

Afin de préserver ces acquis, je demande au personnel municipal et à toutes les populations de bien vouloir aider Monsieur le Maire Elu et le nouveau conseil municipal à relever les nouveaux défis qui se posent à la Commune et dont la résolution nécessite une synergie d’actions de toutes les bonnes volontés et des partenaires du développement local.

Enfin, Messieurs et Mesdames,

En commençant mes propos par les remerciements, permettez-moi d’en conclure par la reconnaissance éternelle que j’exprime encore une fois à l’endroit des vaillantes populations de Boghé qui m’ont fait le redoutable honneur de représenter leur prestigieuse Commune pendant la dernière décennie. Les succès enregistrés ont été les leurs et les insuffisances constatées sont celles de l’œuvre humaine qui restera à jamais perfectible…

Je vous remercie.




Avec Cridem, comme si vous y étiez...















Source : Elfoutiyou