lundi 31 août 2015

Boghé : Séminaire international sur le management des projets de développement

Boghé : Séminaire international sur le management des projets de développement [PhotoReportage]

Du 21 au 23 août 2015, le Lycée de Formation Technique et Professionnelle de Boghé a accueilli un "Séminaire international sur le management des projets de développement" organisé par "l’Association Terre Espoir et Développement" (ATED) en partenariat avec "l’Institut Africain de Développement Local (IADL)" basé à Thiès au Sénégal.

Cette session de formation qui constitue la deuxième du genre après celle organisée au mois de mars 2015 sur la décentralisation, le développement local et le partenariat a vu la participation de plusieurs cadres d’ONGS nationales et internationales opérant dans notre pays comme la World Vision, Caritas, le GRET, AMAD, Cives-Mundi, ESD, le FONADH, la Croix Rouge Internationale et des représentants de plusieurs municipalités des régions du Gorgol, de Guidimakha, du Brakna, de l’Assaba ainsi que des cadres de l’enseignement public.

Comme l’a si bien dit, M. Cheybani Diagana, responsable d’ONG venu de Kaédi, cette session de formation a permis à plusieurs cadres de se ressourcer aux compétences managériales sans avoir besoin d’effectuer un déplacement au Sénégal.

Ainsi, pendant trois jours, les participants ont reçu une formation axée sur le définition du concept du management de développement, la différence entre programme et projet de développement, l’évaluation des activités, des résultats, des indicateurs d’un projet de développement, comment concevoir un budget sur le logiciel Excel, le suivi, l’évaluation et la planification des activités d’un projet de développement entre autres.

Ces thèmes ont été approfondis dans les travaux de groupe enrichissants selon M. Cheybani Diagana et qui ont réuni des personnes cosmopolites. Au troisième jour, le séminaire a reçu la visite d’une forte personnalité de l’Etat, Mohamed El Hadi Macina, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation qui a tenu un discours majestueux à l’endroit des participants. Macina a salué à sa juste valeur l’organisation de ce séminaire à l’initiative des jeunes membres d’ATED qu’il a encouragé et promis de soutenir pour aller de l’avant.

Il a également salué le rôle joué par "l’Institut Africain de Développement Local (IADL)" dans la formation des Mauritaniens. A la clôture du séminaire, le président de l’ONG ATED, M. Amadou Silèye Sall a prononcé un mot de remerciement à l’endroit des séminaristes. Il a rendu un vibrant hommage à monsieur Alioune M’Baye Niang, directeur général de l’Institut Africain de Développement Local et principal animateur de la formation. Il a aussi rendu hommage au directeur du lycée technique M’Rabih O Abdelrrazagh qui n’a jamais ménagé ses efforts pour soutenir les initiatives d’ATED. Des diplômes ont été décernés aux récipiendaires.




Avec Cridem, comme si vous y étiez...









Elfoutiyou

vendredi 28 août 2015

Education : ARAEF organise une session de formation au profit de 300 enseignants



Dans le cadre du lancement de ses activités, l’Association pour la Récupération, l’Appui à l’Education et à la Formation  (ARAEF) organise du 27 au 30 Aout 2015, une session de formation ouverte aux enseignants du public et du privé,  titulaires ou contractuels. Au total se sont 300 enseignants qui ont été regroupés dans sept salles de formation.  Ces enseignants suivront pendant quatre jours des modules traitant de la didactique des disciplines, la planification des apprentissages, l’utilisation des manuels scolaires et la sensibilisation sur l’arrêté 592 qui traite de l’organisation et fonctionnement des écoles primaires. Selon les organisateurs de cette session de formation « Parmi les problèmes identifiés dans le cadre de la transmission des savoirs et des savoirs faire au profit des élèves des écoles fondamentales dans les différentes Wilayas du pays, figure la difficulté exprimée ou pas  par de nombreux enseignants à pouvoir gérer et trouve les bonnes pratiques didactiques de classe . Parallèlement à cela, il est aussi prouvé de plus en plus que, les connaissances des enseignants en matière de planification des apprentissages sont limitées tout comme l’utilisation des manuels scolaires ».
C’est dans ce contexte  que l’ONG  ARAEF a décidé selon son Président Mr Mohamed Samba Sedinté : « d’organiser en cette année 2015 déclarée année de l’Enseignement par le Président de la République son excellence Mohamed Ould Abdel Aziz, un premier atelier de formation dont l’objectif est de contribuer à la volonté du MEN à répondre à ce besoin urgent ».
Les résultats attendus au terme de cette formation sont les suivants : 80% des enseignants formés mènent leurs séances   d’apprentissage conformément aux techniques acquises lors des ateliers ; 95% des formés réalisent une bonne planification des apprentissages et font un bon usage du manuel scolaire ; les DREN dont les enseignants ont subi la formation sont informés des résultats de l’atelier pour un suivi et une consolidation des acquis.
Notons que les cours sont dispensés par des inspecteurs et des formateurs chevronnés qui prennent leurs tâches au sérieux en témoignent la rigueur et le sérieux qui règnent dans les salles de formation.
Enfin après cette session estivale,  un programme de formation plus étendu et ciblant les autres régions du pays sera déployé par les responsables de l’ONG ARAEF. l'ONG se chargera egalement de mener des activités de récupération et d'insertion  et de suivi des enfants non scolarisés ou déscolarisés.

Khalil Sow











jeudi 27 août 2015

Le "filon" pour Kiffa

Le

  Une belle nappe d'eau estimée à environ deux milliards de m3, c'est la découverte faite par l'ingénieur géophysicien Mohamed Lemine Ould Yahya qui a travaillé en indépendant dans la région de Kiffa.

Il avait lui-même soupçonné l'existence d'un tel "gisement" qu'il avait validé par deux forages dans les années 90. Mais c'est seulement ces derniers temps que la Société nationale d'eau (SNDE) a accepté de l'accompagner dans ses efforts.

Cet effort a permis de s'assurer de l'existence de la nappe par deux nouveaux forages. La qualité de l'eau est excellente (0,07g/litre pour le sel). La nappe s'étend sur une grande zone allant de Kandra (20 km à l'ouest) vers le sud-ouest du département.

Durant des années, les autorités mauritaniennes auront tout essayé : du Lac de Kankossa, à Foum Legleyta et même le Dhar de Nema, toutes ces sources d'alimentation ont été envisagées pour résoudre le problème d'eau dans la ville de Kiffa.

Avec la découverte de cette nappe, la solution définitive est trouvée : la grande métropole de l'Assaba, la deuxième grande ville de Mauritanie du point de vue de la taille, pourra être alimentée durablement en eau potable et à moindre coût. Il suffit pour la SNDE de lancer immédiatement le projet d'exploitation qui doit commencer par l'élaboration d'un programme de recherche soutenu par une douzaine de forages de manière à cerner la géométrie du réservoir et ses caractéristiques hydrodynamiques.
Mohamed Fall Oumeir

Alerte : la Zone franche de Nouadhibou donne un ultimatum de 48 heures à des dizaines de familles

Alerte : la Zone franche de Nouadhibou donne un ultimatum de 48 heures à des dizaines de familles

Beaucoup de familles de fonctionnaires et agents de l’Etat (professeurs, policiers, etc) risquent de se retrouver, du jour au lendemain, dans la rue. En effet, après avoir reçu un ultimatum de la Zone Franche de Nouadhibou pour déguerpir, dans les 48 heures, des maisons qu’ils occupent depuis deux à trois décennies, ces fonctionnaires et agents de l’Etat se posent un tas d’interrogations : pourquoi la ZFN les fait déguerpir, sans leur donner le temps de trouver une solution ?

A-t-elle tellement besoin de l’argent que la vente de ces maisons va générer pour combler le manque de ressources (investissements) sur lesquelles elle a bâti, déraisonnablement, son plan de développement ?

Il est clair cependant que cette mesure risque de créer plus de problèmes qu’elle n’en résout. La ZFN, dont un responsable interrogé par nos soins dit ne pas être au courant, alors que les personnes victimes de cette mesure de déguerpissement disent avoir reçu la visite d’individus se réclamant de cette institution accompagnés par un garde, risque de provoquer le courroux d’une autre catégorie de citoyens, après celles qui ont souffert de ses mesures irréfléchies. Les gens veulent savoir d’abord qui est derrière cette mesure inique, du fait que ni le wali ni le président de la ZFN ne se trouvent présentement dans la ville ?

On se demande même si, avec de tels agissements transformant les espoirs des habitants de voir leur ville changer de visage en désespoirs de tous les jours, la ZFN n’a pas tout simplement perdu sa raison (d’être) : au lieu de permettre aux habitants de tirer profit des potentialités économiques de leur ville, elle est en train de les tuer.

Le commerce avec le voisin Marocain est perturbé, les activités sont soumises à une restriction qui est en contradiction flagrante avec le sens même de zone franche et, pire que tout, des citoyens sont menacés de devenir des SDF (sans domiciles fixes) parce que des hommes d’affaires voraces, en connivence avec des responsables véreux ont décidé de les déloger, au motif que la ville doit changer de visage ! Mais à quel prix ?
Elhourriya
Sources : Sidmhamed Ould Mhaymed

Contrepoint/LEXEIBA II. Poilce des frontières, loin d'une logique de changement

Contrepoint/LEXEIBA II. Poilce des frontières, loin d'une logique de changement

Des mauritaniens de Lexeiba II (Région du Brakna) outrés par le comportement des forces de l’ordre à leur endroit, nous font part dans six appels téléphoniques de leurs déboires.

Comme annoncé dans un reportage dans la vallée du fleuve (voir Cridem des 29 et 31 juillet 2015), des hommes de tenue appliquent un racket en règle sur des citoyens. A quelle fin ? Un policier ou un gendarme est un agent de l’Etat, salarié et ne doit sous aucune forme et sous aucun prétexte « faire les poches » à de pauvres paysans, commerçants et pécheurs.

Aucune cause ne justifie un tel comportement. « Si l’Etat ne dissuade pas ces voleurs en tenue de s’approprier les biens d’autrui, qui le fera ?» s’inquiètent les populations de Lexeiba II. Dans ce patelin l’adjudant Ould Barar y va à sa guise, s’il aurait laissé du lest pour les sénégalais qui rentrent chez eux, c’est contre ceux de ce village composé majoritairement de hratines, qu’il pratique sa délinquance économique.

Et le préfet, a-t-il était saisi de ces agissements ? Réponse de nos interlocuteurs, « il est en vacances ». Mais une femme nous confie « que nous avons été les premières à voir l’autorité préfectorale à ce effet, sans résultat, elle n’a même pas fait attention à nous, nous vivons de notre sueur, pas pour nourrir des agents de police des frontières ».

Un colonel de la garde nationale aurait fait le déplacement à appris Cridem, de même qu’un commissaire de police de la ville de Rosso, certainement pour atténuer cette délinquance économique qui prend de plus en plus de l’ampleur et qui, chaque jour met en péril l’ensemble de la cohésion nationale.

La permission (si permission y a) de ce racket et l’audace de le faire, obéissent à des règles opaques, qui ne favorisent que les hommes de tenue. Ce pillage systématique des biens des pauvres bougres est encore plus révoltant s’il est exécuté par ceux qui devaient être les premiers à le combattre.

A Lexeiba II, des populations attendent que leur persécution cesse, au moment où dans cette zone (Dar El Barka), des problèmes de terre surgissent, et que les populations sont sur les nerfs, l’Etat aurait tort de fermer l’œil sur le comportement de quelques policiers en manquent d’éthique.

ADN

©Cridem / 27 Août 2015

mercredi 26 août 2015

La culture du Maralfalfa : Une alternative pour sauver le cheptel Mauritanien face aux sécheresses récurrentes

La culture du Maralfalfa : Une alternative pour sauver le cheptel Mauritanien face aux sécheresses récurrentes

  L’ONG Mauritanienne AMAD, expérimente dans le département de Boghé une espèce végétale appelée le Maralfalfa. Dans la ferme de l’ONG situé en pleine forêt sur la lisière du fleuve, non loin du village de Thiénel, le Maralfalfa pousse sur une superficie de 1,5 Ha.

Une espèce végétale qui produit jusqu’à 450 tonnes voire 500 tonnes à l’hectare selon Bâ El Hadj, président de l’ONG AMAD. D’une seule bouture, peuvent émerger 40 tiges de Maralfalfa qui forment une petite forêt sur une superficie expérimentale de 1,5 hectares à l’intérieur de la ferme de l’ONG.

Nous avons constaté de nos propres yeux. Cette espèce qu’est le Maralfalfa, a besoin juste de l’eau, de la lumière et du composte pour une croissance normale au bout de 75 jours. Un producteur du Maralfalfa n’a pas besoin de dépenser de l’argent pour acheter des engrais chimiques, a affirmé El Hadj Bâ.

Une fois l’espèce est mature, vous pouvez récolter de grandes quantités de Maralfalfa, tous les 40 jours. Et la plante, a une durée de vie de 7 ans à en croire le responsable de l’ONG. C’est le Maralfalfa que les agriculteurs Espagnols utilisent pour l’alimentation de leurs vaches et chèvres laitières. Un lait qui sert de base à la fabrication du fromage précise, M. .

Il a fallu une visite d’échanges effectuée auprès des éleveurs Espagnols de la ville de Ténérife par les responsables d’AMAD, de l’APLVD avec l’appui de ses partenaires ATICA et CERAI pour convaincre les Mauritaniens de la pertinence de promouvoir cette espèce végétale pour protéger le cheptel Mauritanien des sécheresses récurrentes dans notre pays.

Comparée aux autres cultures fourragères, le pois d’angole, le sorgho fourrager ou le niébé fourrage qui dépasse rarement 60 tonnes à l’hectare, cette culture fourragère riche en protéines constitue une véritable alternative face aux sécheresses récurrentes qui sévissent en Mauritanie depuis de nombreuses années. Et sa promotion dans notre pays, peut à terme réduire considérablement la facture que l’Etat injecte pour la nourriture du cheptel à chaque fois qu’une sécheresse fait son apparition.

Le président de l’ONG AMAD appelle le gouvernement Mauritanien à investir désormais dans la vulgarisation du Maralfalfa pour sauver le cheptel Mauritanien en cas de sécheresse. L’ONG AMAD remercie la coopération Espagnole et ses partenaires ATICA et CERAI qui sont entrain de vulgariser actuellement le Maralfalfa dans les régions du Brakna, du Gorgol et du Guidimakha. Les organisations des éleveurs doivent saisir cette excellente opportunité pour mieux faire face aux sécheresses et trouver de la nourriture pour leur bétail.



Source : Elfoutiyou

Les inondations démolissent plusieurs maisons à Akjoujt

Les inondations démolissent plusieurs maisons à Akjoujt

Les fortes précipitations enregistrées dans la ville d’Akjoujt située au nord de la Mauritanie, estimées selon le réseau administratif de télécom (RAC) à plus de 40 mm, ont inondé lundi soir dernier plusieurs quartiers de cette cité minière et démoli plusieurs maisons.

Le wali adjoint de l’Inchiri Mohamed Abderrahmane a indiqué dans une déclaration faite à l’AMI, que les inondations enregistrées dans la ville lundi dans la soirée, n’avaient pas causé de pertes humaines.

« Les autorités et la MCM ont coopéré ensemble afin d’écarter le danger, notamment en déverrouillant le barrage sis en aval de la ville et en orientant les eaux hors de la cité » a-t-il confié.
Saharamedias

Traduit de l’Arabe par Cridem

dimanche 23 août 2015

Ton départ Mohamed Said Homody laisse un vide que rien ne peut combler

Ton départ Mohamed Said Homody laisse un vide que rien ne peut combler   J’ai appris le voyage vers l’au-delà, de feu Mohamed Said Hamody. Mon émotion a été grande et mon affliction profonde. Il a voyagé vers l’au-delà, car ce monde n’est plus le sien. Tu es allé, très cher défunt, rejoindre les élus comme toi.

Ton départ laisse un vide que rien ne peut combler. Aujourd’hui, la culture encyclopédique est orpheline, la sagesse confucéenne est décapitée, le savoir perd une grande valeur et le valoir est privée d’une grande école.Je n’ai pas connu l’homme.

Je n’ai pas eu cette chance, ce grand privilège. Pourtant, il était sobre, modeste, digne, fier et à tous accessible. Je crois avoir l’occasion de lui serrer la main une foi, et j’en étais tout à fait honoré. C’est à la fin des années 70 que j’avais entendu parler du Monsieur.

A l’époque, il occupait de hautes fonctions étatiques. On m’avait dit qu’il était l’auteur des « Mémoires d’un Hammam ». Un ouvrage irrésistible, à travers lequel Said Hamody avait transcrit notre hassanya-charbia en français à la Molière-Voltaire-Hugo. Très jeune à l’époque, j’avais dévoré l’ouvrage avec une inoubliable délectation.

Ton départ nous laisse désemparés. Nous nous rendons compte que les générations-sagesses sont en train de nous manquer. Il n’en reste que très très peu.

Un Baobab est tombé. Un Baobab, ça ne repousse pas. N’oublions pas Mohamed Said Hamody ! Œuvrons pour le triomphe des idéaux pour lesquels il s’est toujours pacifiquement battu, et de manière hautement civilisée.

Paix à sa grande et généreuse âme ! Condoléances les plus attristées à sa famille, la restreinte (proches) et celle des grands. On ne trouve pas, dans ce genre de circonstances les mots expressifs. Mais Alfred de Vigny avait dit « Seul le silence est grand; tout le reste n’est que faiblesse ».

Debellahi Abdeljelil

Mémoire de Mederdra (suite) / Par Brahim ould Ahmed Ould Memadi

Mémoire de Mederdra (suite) / Par Brahim ould Ahmed Ould Memadi

Chapitre 13 : Les filles aînées

Les siècles consécutifs, les grands érudits très célèbres, leurs confréries et autres unités (facultés) d’enseignement traditionnel, de recherche et de formation, firent bien de la fabuleuse Méderdra, l’université islamique notoire en Afrique de l’Ouest…

Elle fut surtout et simultanément, la grande académie militaire de référence et de préférence ! S’agissant de l’exceptionnelle gloire guerrière ascendante de ses nobles et intrépides émirs !! Ses très nombreux guerriers furent tous des héros célèbres et leurs plans de combat réputés tactiquement infaillibles et foudroyants !!!

L’illustre bataille de ghazzi el mounkasse, parmi tant d’autres et beaucoup plus encore ne fut alors qu’une illustration simplifiée d’une très longue et solide tradition, hautement combative ! Laquelle logique n’avait de mesure que son effet propre suscitant, par sa violence destructrice, le spectre de la frayeur, de la crainte et le respect évident et bien à distance.

Ainsi, le rempart, rebutant, du Trarza, fut solidement bien érigé, par l’effet très efficace de la plus redoutable arme qui n’est autre que la dissuasion ! Edifice et socle glorieux !!!

Que dire d’un combattant solidaire, sur une jument qui venait juste de mettre bas, n’ayant qu’une seule bouche à feu, « le fameux el guergar », sur les trousses d’un bataillon de boucaniers aguerris et armés jusqu’aux dents qui infestaient le pays terrorisant les paisibles populations ?! Pourtant, le très vaillant émir alerté et intervenant depuis Saint-Louis du Sénégal ramena tout le butin, en plus de nombreux prisonniers qui reconduisirent les inestimables troupeaux, et, là exactement, où ils les enlevèrent !!!

C’était donc aux environs du piton « n’neich boukhzame », au Nord d’Akjoujt, qu’Ely Ould Mohamed Lehbib rattrapa les assaillants !!! Malgré la longueur d’avance qui les séparait de n’darr, dans l’espace et le temps !!

Certes, la bravoure inégalée du prince, sa parfaite utilisation du terrain et l’effet tactique de la surprise, firent nettement la différence au plan de la valeur militaire intrinsèque…

Que dire aussi de la « terreur » des colons, le sommet de l’intrépidité Ahmed Ould Deid le redoutable système du raisonnement tactique ?! Que dire alors de l’onde de choc terrible et terrifiante qu’entretenait un métissage réussi d’entre les deux rives du fleuve, le roi des monarques Ahmed Salem Ould Brahim Salem !!! Que dire donc de toutes ces célébrités, de leur genre et leurs exploits, tous ?!

Il faut bien plusieurs encyclopédies pour essayer d’en cerner le sujet ! Un passé glorieux méritant l’immortalisation !!! Non loin de cette époque et beaucoup trop loin de notre vaste désert et, à partir d’un autre continent, Léopold Sédar Senghor fut bien député du protectorat qui, plus tard, se métamorphosa en Mauritanie… Pourtant, il n’avait jamais vu son cher fief électoral, que sur carte topographique !

Pire, ses électeurs inconnus, l’avaient extrêmement démocratiquement « élu » !!

Donc, l’incroyable en « l’ailleurs », fut bien vrai chez nous, depuis bien, avant la soi-disant accession à la souveraineté ! Quand Senghor, sans y croire lui-même sûrement, ni bouger d’un pouce, à partir de l’hexagone « irrégulier », réalisa banalement, ce qu’aucun patriote très honnête et, en l’occurrence mauritanien, ne peut réussir aujourd’hui !!!

C’est ce qu’on appelle en jargon « militaire » : LARGAGE, ou BABELISME, puisqu’incompréhensible et, continu !

Et du fait que nous portons ce virus depuis la gestation, il est bien nôtre !

Donc, ce mode de scrutin, toujours de « l’ailleurs », fait bien partie intégrante de nos traditions républicaines !!!

C’était à cette époque de grossesse, sûrement précoce pour la vieille-nouvelle Mauritanie, qu’à Méderdra, la fille aînée des émirs du Trarza, naquit une autre fille, la Médersa !! Elle aussi, aînée de l’enseignement moderne du pays. Bien avant celle des fils des chefs, fondée à Aine Selame, sous une tente en laine, à la veille de la deuxième guerre mondiale et qui fut transférée à Boutilimit.

La nouvelle-née de S’sangue portait sur sa façade en lettres métalliques, le nom de son premier directeur : « Ecole de garçons, monsieur Follenfant » Ainsi, l’enseigne de l’Eparse fut bien la fierté de tout l’univers pédagogique national !

La Médersa, appellation à résonance maghrébine, parade et astuce à connotation destinée à atténuer un sentiment de haine et de rejet automatique de tout ce qui est mécréant, chez les maures !

Les premiers enseignants furent presque tous déportés des autres colonies.

Ainsi, le quartier malgache de Méderdra, doit son nom aux enseignants et employés originaires de la grande île. Ils avaient installé leur « popote » sur ce terrain, contigu à la cour de l’école.

Quant aux élèves, ils étaient en majorité enrôlés de force de partout dans le désert, et installés à l’internat, très loin des familles et complètement déboussolés !

Il fallait donc, et à tout prix « franciser » la nouvelle colonie !!! Et voilà que nous y sommes depuis plus d’un siècle justement !! Et comme dit bien l’adage de chez nous : « faîtes de ce qu’on vous impose, un exploit »… Sous d’autres cieux, les vertus de la très belle langue de Molière sont parfaitement bien mises à profit malgré qu’elle soit considérée comme un butin de guerre.

Les premiers enseignants de la médersa étaient de la génération des :

- Ben Moussa l’algérien

- Alioun Kébé le malien

- Séyni N’diaye le sénégalais

- Sall Clédor mauritanien

-Kokou Degbello Rogobert béninois

Etc.

Ce béninois fut le dernier étranger en service à S’sangue.

Après l’indépendance et avant la décomposition, malheureusement très avancée, du système éducatif, les célèbres directeurs de Follenfant furent :

Feu Abdellahi Diallo

N’gaidé Abass

Saw Diouldé

Mohamed ould Bouhoum

Etc. Quelques enseignants illustres :

Seyidne Aly, Zeidoune, Sid’Ahmed ould Abderrahmane (poète), Habib, Soumaré, Syla Allé, mint el Wennane, Aichata Diarra, Mâme Diallo, Vatimetout mint Didi, etc.

Les surveillants :

Dah ould El Bowah, El Moctar Ould Eleye, Mohamed Ould Cheddad…
La cloche était la jante d’une roue d’un camion T46 suspendue au tronc gercé du géant arbre mirobolant. L’arbre à palabre !

En face, à l’Est « Levrig », les tentes de la cantine et la cuisine de Salme, la mère gigogne, avec sa grande pipe sempiternelle ! Elle ne se marrait jamais de manipuler sa pelle-écumoire dans la panse de ses géantes marmites noircies par le feu de bois…

Impassible, elle partageait équitablement son riz, d’une blancheur immaculée, dans des dizaines de gros « T’baçil », alignés en colonnes tortueuses… Ses repas, sans condiments, extrêmement chauds, d’apparences fades, donnaient pourtant beaucoup d’eau à la bouche ! Puisque de grande réputation pour leur saveur succulente ! Oui, très souvent, on trinquait avec nos amis internes ! C’était aux temps où l’originalité et la pureté étaient essentiellement à la base de n’importe quoi et n’importe qui, surtout !

Quant aux engrais et autres O.G.M., ils n’étaient que complètement ignorés !

Parmi les élèves de notre école, il y avait bien des célèbres. Selon que l’individu eût été gros, gourmand, frêle, pachyderme, soigné, brouillon, poreux, fretin ; brillant, ignard, confus, court, n’diol, âne, costaud, moqueur, fripouille, courageux, froussard, con carré, distrait, solitaire, timide… Il y avait aussi et surtout ceux qui ne se mouchaient jamais, d’autres qui ne cédaient au sommeil qu’une fois en classe et bien sûr les victimes de la colique chronique, tout le temps assis sur le trou.

Les sobriquets ne manquaient guère : Kreidich, le hérisson, Diella, Vreighich, la taupe, el var, Keidar, Qneiqenn, jojo, ejmel, kiss-kiss, welbarke, gouchard, tâewerre, Messou-eîdikoum, m’bâlit, etc.

Les deux et seuls faits qu’aucun sujet ne justifiait et qui ne comptaient complètement pas, furent invariablement, la pigmentation de la peau et l’appartenance socioculturelle !!

A ce propos justement, on dirait que la grande inconnue de l’équation nationale mauritanienne demeure toujours et par prédilection au Trarza !!

Notre école comptait de grands poètes dont Bouh Ould Kori : ses boutades nous émoustillaient !!!

Perchés sur une échelle,
J’ai vu deux nourrissons,
Keïdar el mouchekel
Et Dieng le hérisson
Terket el cantine ma’merdi
Avec tout leur brouhaha
Koullou dabetinn vil ardhi
Alel ilahi rizqouha…, etc.

Sixième édition du Festival des dattes de Tidjikja

Sixième édition du Festival des dattes de Tidjikja

  Le maire de Tidjikja livre ses impressions, au lendemain de sa première édition à la tête de la mairie: «Le festival a été un succès, en termes de notoriété, d’affluence, d’organisation et d’impact sur les producteurs de la ville».

Quelques dix jours après la clôture de la 6ème édition du Festival des dattes de Tidjikja, son maître d’œuvre et maire de la commune, Saleck Ould Saleck, a accepté de livrer ses impressions aux lecteurs du Calame.

Le Calame : Il y a dix jours que les rideaux ont été tirés sur la 6ème édition du Festival des dattes de Tidjikja. Quelle évaluation en faites-vous ?

Saleck Ould Saleck : Cette 6ème édition aura été une réussite à tous les points de vue. D’abord, en notoriété. En effet, c’est la première fois que cette manifestation a été parrainée par le président de la République. Ensuite, en affluence.

Nous avons reçu plusieurs personnalités nationales et internationales, notamment la ministre de la Culture et de l’artisanat qui a ouvert et clôturé la manifestation ; celui de l’Agriculture, celui du Commerce et, enfin, celui de l’Urbanisme et de l’habitat et de l’aménagement du territoire.

A ces hôtes, il faut également ajouter le directeur général de l’agence Tadaamoun et le coordinateur du Système des Nations Unies (SNU) en Mauritanie. Trois de ces ministres et Tadamoun ont expliqué, devant l’Association des Maires du Tagant pour le Développement (AMTD), à Rachid, localité située à 45 kilomètres à l’ouest de Tidjikja, leur différentes stratégies et programmes de leur département.

Ils répondaient à l’invitation des maires du Tagant qui ont déroulé, devant eux et le public, leur plan de développement intercommunal.

A cela s’ajoute, la mobilisation des citoyens de la ville et ses cadres qui ont bien voulu sacrifier leur temps et leurs moyens, pour accompagner et soutenir la manifestation, hélas marquée cette année, comme vous le savez, par une mauvaise production de dattes qui n'a, cependant, en rien diminué l'engouement et l’enthousiasme des populations et des festivaliers. En termes d’organisation, tout s'est bien passé, il n'y a eu aucun incident, aucun désagrément à déplorer.

Enfin, l’impact sur la ville et ses populations. Cette 6ème édition aura aussi été une réussite à cet égard, dans la mesure où elle a permis, aux producteurs locaux, malgré la modestie de leur rendements et ceux venus d’ailleurs, d’écouler leur production, au cours de la foire des dattes, organisée à cette occasion.

Je signale que la foire des dattes, organisée, par le passé, au marché central et dans la Batha, n’a jamais connu de succès comparable à celui de cette année. Les vendeurs de bétail ont également profité de la manifestation, ainsi le commerce local en général.

Autre impact direct du festival, la rencontre des ressortissants de la ville de Tidjikja a conduit à la naissance, sous l’égide de Sidi ould Choumad ould Zeïne d’une initiative citoyenne : « Tidjikja, ville propre ». Vous avez remarqué que cette initiative a connu un début d’exécution, sur financement des ressortissants de la ville. Je peux donc me permettre d’affirmer que cette 6ème édition a connu un plein succès.

- On a noté, cependant, l’absence de vos collègues des autres wilayas oasiennes, alors qu’il existe une association des maires des communes oasiennes. Peut-on savoir pourquoi ?

- Les maires de l’Adrar étaient attendus ; ils ne sont pas venus à cause, je crois, de leur calendrier. Cependant, vous aurez remarqué la présence, à la foire des dattes, des producteurs de l’Adrar venus de façon organisée.

- Que répondez-vous à ceux qui ont qualifié le festival d’« initiative UPR », et à ceux qui vous accusent de n’avoir pas « démocratisé la gestion du festival, d’avoir tout concentré entre les mains des membres de votre famille » ?

- Vous savez, dans ce genre de manifestions, il y a des attentes diverses. Certains y viennent par curiosité ; d’autres, pour tirer un profit matériel égoïste, et d’autres, enfin, pour un échange d’expérience, pour découvrir d’autres contrées, d’autres us et coutumes ; certains pour répondre à une invitation d’un ami… On ne peut donc répondre à chacune de ces préoccupations, du reste humaines.

Vous avez l’avantage de connaître Tidjikja et ses habitants. Je ne vous apprends rien, de ce point de vue. On ne peut empêcher les gens de dire ce qu’ils pensent. En ce qui me concerne, j’estime que nous avons fait l’essentiel, pour rassembler les hommes et les femmes de Tidjikja à la réussite de cette manifestation. Le festival est pour l’ensemble des populations de la commune, ce n’est pas une affaire du maire ou de sa famille, de son clan politique…

Je ne peux pas me reconnaître dans ces considérations. Je suis le maire de tous. Je considère que les Tidjikjois ont tous contribué à la réussite de leur festival, de près ou de loin.

Je profite d’ailleurs de l’occasion que vous m’offrez pour remercier les autorités administratives et sécuritaires, tous nos sponsors sans lesquels cette manifestation n’aurait pas connu ce succès. En tout cas, le résultat est là et nous ferons une évaluation objective du travail qui a été abattu devant tous les Tidjikjois. On jugera sur pièces.

- L’eau constitue une grave préoccupation de la ville et de son oued. D’ailleurs, un atelier a été consacré à la problématique de l’eau à Tidjikja. Qu’entendez-vous faire pour y trouver une solution durable ?

-Vous avez parfaitement raison, Tidjikja connaît un véritable problème d’eau, aussi bien pour les populations (eau potable) que pour l’oued, fondement économique de la ville. Comme vous le savez, des sécheresses successives ont fortement abaissé le niveau de la nappe phréatique.

Du coup, nombre de palmeraies sont menacées de disparition, si ce n’est déjà fait. Face à cette situation préoccupante, nous avons en effet organisé, avec les ONG Ecodev et Tenmiya, un atelier autour de cette problématique. Vous avez assisté aux débats, importants, entre les cadres et notables de la ville, sur les propositions préconisées par les experts.

Et au terme des échanges nous avons mis en place une commission de suivi qui devra rapidement plancher sur la réalisation d’une étude sur les voies et moyens de trouver l’eau pour Tidikja et son oued. Je salue, au passage, la décision de la Fondation Mohamed Abdallahi ould Zeïne qui a décidé d’investir ses moyens pour aider à trouver une solution au problème.

Et j’espère que cette annonce va susciter une émulation, parmi d’autres bonnes volontés, bailleurs de fonds, structures de l’Etat, etc., afin de nous permettre d’atteindre notre objectif commun, celui de régler définitivement cet épineux problème d’eau.

C’est ce à quoi je m’attèle. D’ailleurs, nous pouvons compter sur le soutien du président de la République qui n’a pas manqué d’exprimer sa détermination à nous aider en ce sens. Je souhaite, d’ici là, que l’hivernage de cette année soit très pluvieux, que l’orage qui a perturbé la cérémonie d’ouverture du festival, le vendredi 31 Juillet, soit signe annonciateur d’une bonne saison de pluie, cette année.

Propos recueillis par Athié
 Le Calame 

vendredi 14 août 2015

L’ARBECA récompense les meilleurs élèves et instituteurs du fondamental à Boghé

L’ARBECA récompense les meilleurs élèves et instituteurs du fondamental à Boghé

  L’Association des Ressortissants de Boghé et Environ au Canada (ARBECA) a organisé le lundi, 10 août 2015 dans le quartier de Nioly-Carrefour, une cérémonie pour récompenser les meilleurs élèves ainsi que les instituteurs qui se sont distingués au cours de l’année scolaire 2014-2015 dans le département de Boghé.

Cette cérémonie a été présidée par M. M’Bodj Oumar, secrétaire général de la Moughataa de Boghé, représentant le Hakem absent en présence de M. Dia Hamadi Hachimiyou, maire de la commune de Boghé, de Bâ Hamadi Yéro, l’IDEN de Boghé, de M. Senghott Djibril, président de l’ARBECA, de M. N’Diaga Choueîn, vice président du bureau des parents d’élèves de l’école 7 où devait se tenir la cérémonie avant d’être transféré à cause de l’inondation des lieux ainsi que de plusieurs parents d’élèves et notables de la commune.

Après la lecture des versets de coran, l’assistance a écouté le discours prononcé par le représentant local de l’ARBECA, notre confrère Dia Abdoulaye dans les trois langues, Arabe, Pulaar et Français. Après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance, il a rappelé que cette initiative porte l’empreinte de l’ARBECA, une association créée en 2012 par les ressortissants de Boghé basés au Canada qui œuvre pour le développement économique et social de la commune de Boghé.

Dia Abdoulaye a énuméré les réalisations de cette association qui porte sur la scolarisation des enfants issus des familles démunies et sans soutien, l’instauration d’un prix d’excellence dans l’enseignement fondamental, l’instauration d’une bourse d’études pour la fille qui s’illustre mieux au concours d’entrée en 1ère AS, des dons en matériel pour les participants aux cours de vacances en 2014 et l’élaboration d’une banque de données sur les villages du département de Boghé.

Ainsi, pour le concours au fondamental de l’année 2015, sur 1668 candidats qui ont postulé à travers 32 centres, 1143 candidats ont été déclarés admis ; soit un taux de réussite de 68,52% selon M. Dia. C’est sur la base de ces résultats que l’Inspection Départementale de l’Education Nationale a choisi les lauréats (élèves et enseignants) et la meilleure école a indiqué Dia Abdoulaye. Des distinctions qui s’inscrivent en parfaite harmonie avec la décision du président de la république de faire de l’année 2015, « Année de l’Education » a-t-il poursuivi, remerciant au passage toutes les autorités administratives, municipales et scolaires ainsi que les parents d’élèves.

A sa suite, c’est Senghott Djibril, président l’ARBECA qui s’est adressé au public avec beaucoup d’émotion. Il a signifié à l’assistance que l’association qu’il dirige n’a pas de moyens et elle finance ses activités sur la base des cotisations de ses membres. L’ARBECA précise Senghott, ne perçoit aucune subvention de la part de qui que ce soit.

Il a demandé aux parents d’élèves de veiller davantage sur l’éducation de leurs enfants qui sont l’avenir de demain. Il a affirmé que l’ARBECA est traversée par des divergences entre ses membres, divergences qui font obstacles au développement de l’association. Il a fait part de son intention d’organiser prochainement une soirée culturelle pour collecter des fonds dans le but de financer les activités éducatives de l’ARBECA.

Quant au maire de la commune, Dia Hamadi Hachimiyou, il a félicité et remercié l’ARBECA de son initiative et dit toute la disponibilité de la mairie à accompagner les activités menées par cette association. Il a exprimé la disponibilité de la mairie à travailler main dans la main avec les ressortissants de la commune de Boghé au Canada pour l’essor de la municipalité qu’il a l’honneur de diriger.

Le vice président du BPE de l’école7, N’Diaga Choueîn a remercié la diaspora Boghéenne au Canada ainsi que les autorités présentes et dit toute sa reconnaissance à l’endroit des lauréats et lauréates. C’est M’Bodj Oumar, secrétaire général de la préfecture de Boghé qui a clôturé le bal des orateurs. Parlant au nom du Hakem de Boghé, il a remercié les membres de l’ARBECA, exprimé la disponibilité des pouvoirs publics à accompagner leurs actions et initiatives et rappelé les efforts louables déployés par l’Etat Mauritanien pour promouvoir l’éducation dans notre pays.

M’Bodj Oumar a exhorté les parents d’élèves à donner davantage de temps à l’apprentissage de leurs enfants. Le jeune SG n’a pas été long dans son discours limpide et très bien articulé devant l’assistance. Deuxième et dernière séquence, la remise des prix aux lauréats et lauréates. Ainsi, Zeinebou Mint Moussa Samba, née en 2000 à Boghé et élève de l’école 7 a remporté deux prix. Classée 1ère au concours d’entrée en 1AS parmi tous les candidats du département de Boghé avec 178 points sur 200. Elle a été également désignée meilleure élève fille dans la Moughataa.

Elle a empoché 60 000 UM pour ces deux prix. Le 2ème prix a été remporté par l’élève Abdoulaye Mamadou Bâ, né en 2004 qui fréquentait l’école d’Abbaye qui a récolté 175 points sur 200. Il a empoché 20 000 Ouguiyas. Le prix du meilleur enseignant en arabe a été remporté par monsieur, Dah O Malick qui enseigne à l’école de M’Beydia Taboîtt tandis que le prix du meilleur enseignant en français est revenu à l’institutrice, Dieynaba Alassane Wagne de l’école 7.

Les deux ont reçu chacun 30 000 UM. Et le prix de la meilleure école a été décerné à l’école d’Abbaye, localité située à 13 km sur l’axe reliant Boghé à Aleg. Cette école de la Moughataa de Boghé a obtenu le plus grand taux d’amis au concours d’entrée en 1 AS pour l’année 2015. Les prix ont été remis successivement aux différents récipiendaires par le secrétaire général de le préfecture, M’Bodj Oumar, le maire Dia Hamadi Hachimiyou, l’IDEN, Bâ Hamadi Yéro, le directeur de l’école 7 Haddou, le président de l’ARBECA, Senghott Djibril et Sy Samba, ancien député de Boghé.

El Foutiyou






Avec Cridem, comme si vous y étiez...








mercredi 12 août 2015

Le Brakna honoré : Thiam Djibril, Major de sa promotion à l’ENS

Le Brakna honoré : Thiam Djibril, Major de sa promotion à l’ENS

  Thiam Djibril alias Luke, du nom de l’ancien footballeur international Argentin, était en formation depuis deux années à l’ENS. Après plusieurs années passées dans les salles de classe à Néma, Zouératt, Bababé, Boghé, Nouakchott et Kaédi, Thiam Djibril vient d’être classé Major de sa promotion à l’ENS.

Il ne quitte certes pas les salles de classe, mais avec son nouveau statut, il est appelé désormais à jouer un autre rôle dans nos écoles. Parallèlement à cette fonction, Thiam Djibril, milite activement dans les organisations des droits de l’homme et les syndicats d’enseignement.

Cet ancien footballeur de l’équipe de Touldé, du milieu des années quatre vingt est titulaire de son baccalauréat, série lettres modernes reconnu pour sa droiture, sa courtoisie et une générosité exemplaire à l’égard des siens.

C’est toute la communauté du Brakna en général et de Boghé qui s’honore de cette brillante prestation d’un de ses fils à l’Ecole Normale Supérieure (ENS). Nous félicitions chaleureusement Thiam Djibril et lui souhaitons longévité, santé et plein succès dans sa nouvelle mission.

Daouda Abdoulkader Diop dit Jules

La Table Régionale de Protection de l’Enfant : l’enfant, sujet, mais aussi acteur

La Table Régionale de Protection de l’Enfant : l’enfant, sujet, mais aussi acteur
  Lundi 10 Août 2015 s’est tenue la Table Régionale de Protection de l’Enfant. L’évènement, qui a eu lieu à la mairie de Kaédi, est présidée par le Wali, avec la Coordination Régionale du MASEF qui en assure le secrétariat. Cette réunion de coordination s’est déroulée en présence de la Direction de l’Enfance, de ONG Actions, partenaire d’exécution de l’UNICEF et de l’UNICEF.

L’activité est l’occasion pour tous les acteurs de protection de la société civile d’échanger avec les acteurs du gouvernement sur les thématiques de protection de l’enfance de la wilaya du Gorgol.

Il ne s’agit pas d’un évènement nouveau : depuis cette année, chaque trimestre, avec l’appui financier de l’Union Européenne et l’appui technique de l’UNICEF, ces réunions sont organisées pour permettre aux différents acteurs de coordonner leurs activités de protection de l’enfant. L’année dernière, en Mauritanie, 30 000 enfants vulnérables ont été identifiés.

56% des enfants identifiés ont été référés et ont eu accès aux services intégrés de protection. L’objectif de ces réunions est de s’assurer que la question de la protection de l’enfant soit maintenue comme priorité pour tous dans la région et dans le pays.

Les participants ont présenté leurs résultats trimestriels en matière de prise en charge des problèmes de protection de l’enfant et ont échangé sur les problèmes persistants de protection auxquels les enfants du Gorgol font face. Du défi de l’obtention de l’état civil, aux enfants victimes des pires formes de travail et/ou aux enfants victimes de violences, tous les problèmes de protection ont été passés en revue, et le référencement et la prise en charge discutés.

Pour la première fois, des enfants ont pris part à ces discussions en donnant leurs opinions et en témoignant. Une nouveauté qui renvoie à l’article 12 de la Convention des Droits de l’Enfant, ratifiée par la Mauritanie en 1991, qui stipule que tout enfant a le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant. Cette nouveauté sera maintenue pour les prochaines Tables Régionales.

Ces réunions de coordination se poursuivent également au niveau communal avec Lexeiba et Monguel cette semaine.

Un pas de plus pour garantir la protection des garçons et des filles en Mauritanie.
UNICEF

mardi 11 août 2015

Un conseiller municipal accuse le maire de la Commune de Lexeiba 2

Un conseiller municipal accuse le maire de la Commune de Lexeiba 2 Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali, porte-parole des conseillers municipaux de Lexeiba 2 accuse le maire de dilapider les fonds destinés à la Commune.

«Le maire dit avoir dépensé quelques 42,5 millions d’ouguiyas dans la construction des locaux de la Commune de Lexeiba 2 - constitués de deux pièces en zinc - ; dans la construction d’une seule salle de classe en zinc ; l’achat d’un bus de transport pour les élèves et 6 puits ; la réalisation de six (6) puits dont la profondeur ne dépasse guère les quinze mètres», affirme en substance Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali.
À l’issue d’un vote qui s’est déroulé le 27 juillet passé, une courte majorité de conseillers municipaux a fait comprendre qu’elle pense que les 22 millions alloués à la Commune en 2014 n’ont pas été dépensés à bon escient, affirme Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali.

Sidi Mohamed Ould Mohamed Ali rappelle qu’une courte majorité des conseillers s’était, par le passé, prononcée pour dire que les 20,5 millions alloués à Lexeiba 2 en 2013 avaient été dilapidés.

Enfin Sidi Mohamed Ould Mohamed appelle l’Inspection générale de l’Etat (IGE) et la Cour des comptes à diligenter une enquête afin de voir plus clair dans la gestion des fonds alloués à Lexeiba 2.

SC

©Cridem / 11 Août 2015

Reportage. La Zone Franche de Nouadhibou… En attendant la réalisation des projets structurants !

Reportage. La Zone Franche de Nouadhibou… En attendant la réalisation des projets structurants !

Créée au mois de janvier 2013 et lancée officiellement au mois de juin de la même année, la Zone Franche de Nouadhibou résulte de la volonté de l’Etat Mauritanien de faire de la capitale économique de notre pays, un véritable Pôle de croissance économique.

Jusque là, la Zone Franche de Nouadhibou, tant chantée par nos gouvernants, reste encore à l’Etat embryonnaire. Les stéphanois qui en parlent beaucoup déjà, attendent avec impatience pour certains, et avec inquiétude pour d’autres, de voir les premiers chantiers sortir de terre.

Comme semble le confirmer les propos de M. Mohamed MOHAMED ASKER, chargé de la presse à la cellule de communication de la free zone lors de notre entretien « la Zone Franche existe depuis deux ans, elle est en phase d’émergence et la majorité de nos projets sont à la phase étude ».

Une petite phrase qui résume tout sur le degré d’évolution de ce projet ambitieux de l’Etat Mauritanien. Un entretien facilité par Allal El Hadj, le responsable de la cellule de communication de l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche. A notre passage, le président de l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche, Mohamed OULD DAF et Moussa O Ahmednah Elémine, président du Comité de Régulation de la Zone Franche, une autre autorité rattachée à la présidence de la république et qui siège à Nouadhibou.

D’ores et déjà, le transfert des compétences de la Wilaya (région) et de la commune au profit de la Zone Franche de Nouadhibou, sonne comme une véritable alerte dans la ville de Nouadhibou. Ainsi, l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche (AN-ZF) a presque, dépouillé la Wilaya et la commune de l’essentiel de leurs compétences.

La ville de Nouadhibou est en pleine transformation avec la célébration des festivités commémoratives du 55ème anniversaire de l’indépendance nationale prévue cette année dans la capitale économique. Les routes goudronnées, l’éclairage public, les feux de signalisations, les belles villas jaillissent dans plusieurs quartiers de la ville.

Les quartiers, El Jedida et Baghdad naguère oubliées par les régimes successifs ont été restructurées depuis l’arrivée au pouvoir du président Mohamed O Abdel Aziz. Des services sociaux de base tels que l’eau, l’électricité, la santé, l’éducation et des logements sociaux ont cédé la place aux quartiers anarchiques qui défiguraient la ville de Nouadhibou où la propreté est à mettre à l’actif de la l’Autorité de Nouadhibou de la Zone Franche qui a dépouillé la commune de cette prérogative. Un embryon d’une ville moderne, si vous me permettez l’expression, se dessine petit à petit dans la capitale économique.

La Free Zone ?

Quatre projets structurants constituent le portefeuille prioritaire de la Zone Franche. A savoir la création d’un pôle de compétitivité halieutique, la réalisation d’un port en eaux profondes, d’un Aéroport et l’aménagement d’un Pôle touristique. La création de la Zone Franche résulte du croisement des atouts très diversifiés du territoire de Nouadhibou et de la forte volonté politique du gouvernement Mauritanien de concrétiser cette ambition.

Les ressources minières, la richesse halieutique, le cadre géographique, l’accessibilité maritime et la douceur climatique sont quelques unes des bases sur lesquelles s’appuie un recensement des opportunités pour le développement de la Zone Franche de Nouadhibou où les barrières douanières ont été supprimées pour favoriser l’investissement. A terme, la ville de Nouadhibou avec l’avènement de la Zone Franche, va connaître de grands bouleversements sur le plan économique, social et urbanistique.

L’objectif de la Zone Franche est d’attirer l’investissement et d’encourager le développement du secteur privée, développer les infrastructures dans la région de Nouadhibou, promouvoir le développement de Nouadhibou pour en faire un pôle de compétitivité et un hub régional de classe internationale, créer de nouveaux emplois et améliorer les compétences professionnelles des travailleurs, bref impulser le développement économique et social de la Mauritanie dans son ensemble.

La banque mondiale soutient ce projet à hauteur de 50 millions de dollars US et d’autres bailleurs arabes comme l’Autorité de la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privée (ICD) qui est membre de la Banque Islamique du Développement (BID). D’autres promoteurs privés comme "AL RAJHI HOLDING", la société Chinoise "HONG DONG", le groupe Marocain "UNIMER" ont manifesté un intérêt pour la Zone Franche de Nouadhibou.

Et pour ce faire, la Mauritanie a besoin d’être un pays sûr face à la menace Jihadiste, Aqmi, Bokko Aram, l’OEI, qui font peser une menace de déstabilisation dans la sous région Ouest Africaine.

Portefeuille des projets prioritaires

Pour donner corps au portefeuille des projets prioritaires de la Zone Franche de Nouadhibou, il a fallu la conception d’un Schéma Directeur Opérationnel (SDO) par le groupe français d’ingénierie "Egis", spécialisé dans le montage de projets et d’exploitation dans le but d’engager de manière rapide et cohérente la mise en œuvre du projet de développement de la free zone.

Naissance de la SONID

C’est dans ce cadre que la Société Nouadhibou pour l’Investissement et le Développement (SONID) a été créée dont le but est de contribuer à la mise en œuvre d’un pôle de développement au sein de la zone franche, réaliser des projets structurants sur fonds propres ou dans le cadre de partenariats entre autres. Une société qui aura pour ressources propres, les transferts financiers directs de l’AN-ZF ou de l’Etat Mauritanien sous forme de souscription au capital, un important patrimoine foncier mobilisé par l’AN-ZF sous forme de souscription au capital et que la SONID valorisera dans le cadre de ses opérations d’investissement, des ouvrages publics qui lui seront concédés en apport au capital et gérés dans le cadre de partenariats avec des tiers.

Restructuration du Pôle Halieutique

A ce niveau, l’AN-ZF ambitionne de développer l’activité de la pêche dans le but de débarquement et de la valorisation d’un million de tonne de produits de mer à terme. Le développement et la domestication de la pêche seront encouragés par la constitution d’un « Pôle de compétitivité halieutique moderne ». Ce pôle comprendra la réalisation d’équipements immobiliers et d’infrastructures, une politique de gestion de la filière et des équipements de formation, la modernisation de la flotte des infrastructures existantes et la mise en place de moyens de recherches, d’innovation et de formation et d’un label spécifique de reconnaissance de qualité et d’origine.

Développement du Pôle Hôtelier et Touristique

Le climat favorable, les ressources halieutiques, l’espace littoral et les plages naturelles participent à la capacité d’attraction du lieu. Son cadre paysager et ses sites d’exception constituent aussi une force incontestable du site : baie de l’étoile, parc naturel du banc d’arguin, cap blanc, fond de la baie entre autres. Le projet de développement touristique vise à installer sur le secteur de la Baie de l’Etoile tous les équipements nécessaires pour répondre aux opportunités et aux objectifs fixés. Et l’offre touristique s’adresse à la clientèle locale et à une demande internationale.

La clientèle d’affaires et la fréquentation des expatriés du secteur minier seront ainsi renforcée par le développement économique impulsé par la zone franche. Avec une estimation de 5000 touristes en provenance de Nouakchott durant la saison estivale. Plusieurs types de produits touristiques ont été répertoriés dans le SDO : hôtels, resorts comprenant des bungalows, villas, restaurants et centres commerciaux.

L’Aménagement d’un Port en Eaux Profondes

Eu égard à la position géographique de Nouadhibou située à l’intersection des lignes de transport maritime reliant l’Europe, l’Afrique et l’Amérique et qui présente un atout considérable, l’AN-ZF attend du projet qu’il renforce sa position géographique de Nouadhibou et catalyse son développement. Le port en eaux profondes, a vocation, à booster l’activité des secteurs de la pêche, des projets miniers, du commerce, des hydrocarbures etc. La ville de Nouadhibou est en forte croissance et l’activité minière présente des perspectives de trafic en très forte hausse. Pour accompagner cette dynamique et gérer ces nouveaux trafics, il est prévu de moderniser les installations portuaires, et d’en construire de nouvelles. Des projets de grande ampleur qui auront comme conséquence de moderniser toute l’offre portuaire et de dynamiser toute l’économie de Nouadhibou.

Le Nouvel Aéroport International de Nouadhibou

La création du nouvel aéroport est l’une des priorités portée par l’AN-ZF. Dans le cadre de la mise en œuvre du SDO, l’actuel aéroport sera délocalisé à 50 kilomètres de la ville. Car l’actuel aéroport constitue une barrière entre la ville et le front de mer, bridant ainsi son extension et ses possibilités de devenir de bord de mer à part entière. Le trafic attendu va passer de 20 000 passagers à 300 000 à l’horizon 2030, le fret de 100 tonnes à 10 000 tonnes par an et les mouvements de 1250 à 20 000 annuellement. Pour les appareils de type A 320 et B 737, moyens porteurs avec de gros porteurs de type A 330 et B 777 sont amenés à opérer désormais à Nouadhibou dans le nouvel aéroport. Une délocalisation, en plus, qui permettre la valorisation du foncier de l’aéroport actuel.

Nouadhibou : vers une nouvelle identité

Il est prévu dans le cadre de la mise en œuvre du SDO de Nouadhibou, une profonde reconversion du cadre urbain de la ville. De la signalisation en passant par l’éclairage public, l’aménagement d’espaces verts, la construction d’un technopole, de bâtiments et d’équipements publics qui répondent aux normes de l’environnement, l’alimentation en eau potable, un système d’assainissement durable, un réseau électrique, les énergies renouvelables, le développement du réseau internet de haut débit, les moyens de communications (TIC) et la construction d’un centre hospitalier de qualité conforme aux normes internationalement certifiées.

Dans ce cadre, les travaux de construction du nouveau centre hospitalier sont très avancés. Reste toute fois à savoir si l’option des feux de signalisations faite par l’AN-ZF peut assurer la fluidité du trafic routier à l’intérieur du périmètre de la zone franche sans que ce projet ne soit accompagné d’échangeurs pour éviter les embouteillages dans la ville.

Daouda Abdoul Kader Diop
Le Terroir 

Manifestations à Nouadhibou après le décès d’un scaphandrier dû selon les participants à une erreur médicale

Manifestations à Nouadhibou après le décès d’un scaphandrier dû selon les participants à une erreur médicale   Des dizaines de personnes ont manifesté lundi devant l’hôpital espagnol de Nouadhibou pour protester après le décès d’un jeune scaphandrier qui devait subir une opération au doigt dans cette structure médicale.

Selon les manifestants, le jeune homme devait être opéré après une anesthésie locale, mais que l’anesthésiste, sollicité depuis un centre médical de la ville, lui avait administré une dose élevée de l’anesthésiant.

Les proches du défunt, ses collègues et ses connaissances ont participé à la manifestation devant l’hôpital espagnol de la capitale économique.

Ils ont demandé l’ouverture d’une enquête indépendante et transparente pour faire la lumière sur ce décès.

Les cas similaires antérieurement enregistrés, ont été réglés à l’amiable.

Sahara Médias 

Boghé: à Waboundé démarrage de la campagne maraichère de la coopérative des femmes

Boghé: à Waboundé démarrage de la campagne maraichère de la coopérative des femmes [PhotoReportage]   À Waboundé, les 147 Femmes bénéficiaires du projet maraicher ont démarré la première campagne agricole des deux(2) produits oiselle de Guinée (bissap) et Gombo. La cérémonie a eu lieu à Waboundé, L’initiative émane de l’ONG, ESD (ensemble pour la solidarité et le développement).

Il s’agit d’un projet Maraîcher financé par l’ambassade des USA en Mauritanie, Ce périmètre fonctionne par la mise en place d’un système d’exhaure avec équipement solaire irriguant le périmètre à travers 1 grand bassin et 6 bassins secondaires de rétention d’eau C’est dans une atmosphère riche en son et rythme qu’a eu lieu la cérémonie d’ouverture.

Des centaines de femmes venues exprimer leurs satisfactions à l’encontre de l’ong ESD et à l’ambassade des usa en Mauritanie. Après, la lecture du coran, le mot de la bienvenue du chef de village, les remerciements de la présidente de la coopérative, Mr Aliou Nango Ba dit Hadji Ba (président de l’ong) a remercié les autorités administratives locales, la commune de Boghé, la communauté de Waboundé et surtout les femmes de la coopérative.

Il a rappelé à l’assistance que ce projet est financé par l’ambassade des USA en RIM en partenariat avec L’ONG ESD. Aliou Nango Ba par la suite , élucidera haut et fort que tout cela s’inscrit le cadre de lutte contre la pauvreté, Appuyer la Coopérative des femmes de Waboundé dans la valorisation de 1 ha ,la commercialisation de l’oseille de Guinée, de la menthe verte et la culture des légumes en appoint au bout de 08 mois. Les bénéficiaires reçoivent de L’encadrement et la rentabilité financière de cette action pour la création d’autres AGR.

Le principal objectif visé par le projet est de contribuer au développement socio-économique et à l’amélioration des conditions de vie des populations par la création de source de revenus durables.

L’ONG ESD a mis en place des groupes de femmes pour mieux les organiser dans le travail d’arrosage et supervision des cultures, de la gestion des ressources financières de cette action.

L’adjoint au maire, le secrétaire général de la Moughataa et d’autres intervenants ont mis l’accent sur l’importance de ce projet agricole qui permettra à ces femmes braves de gagner à partir de leur sueur leurs besoins.

Etaient, aussi présents à cet événement : Alassane Sarré (chef antenne ESD à Sélibaby), N’Diaye Diarry (responsable de l’administration et de ressources humaines), Amadou Bolol Ba (superviseur de l’ONG à Kaédi), Ablaye Sy, Safiétou Diallo, Fatim Lam, Aissata Souleymane Ba (Assistante Sociale).

Rappelons, que l’ONG/ ESD avait réalisé un projet similaire à Gourel Boubou qui par la suite a eu le mérite d’être visité par son excellence l’ambassadeur des U SA en RIM et qui recommandé son extension.

Diop Mohamedou Abou dit HBodiel (Hebdomadaire- Mauritanoix)




Avec Cridem, comme si vous y étiez...