lundi 5 avril 2010

L'UPR publie la liste de ses coordinateurs régionaux.



L’UPR, parti au pouvoir, a publié les listes des responsables du parti chargés de la supervision des opérations de sensibilisation et d’implantation des structures du parti sur toute l’étendue du territoire. Douze coordinateurs régionaux et trois pour Nouakchott coiffent ces opérations qui impliquent des centaines de cadres du parti et qui débuteront cette semaine. Il s’agit de :

Hodh Charghi : Mohamed Ould Cheikh, homme d’affaires
Hodh Gharbi : Camara Ali Guéladio, député de Seilibaby
Assaba : Mohamed Ould Abdi, ancien ministre

Gorgol : Tijani Ould Boilil, ancien représentant de l’Asecna
Brakna : Ali Ould Alada, directeur de l’ENS
Trarza : Moulaye Ely Ould Daf, DGA des Douanes

Adrar : Moctar Ould Dahi, Secrétaire Général du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme

Dakhlet Nouadhibou : Bouya Ahmed Ould Chrif, député de Tichitt
Tagant : Diallo Daouda

Guidimagha : Nagi Mohamed Limam, Conseiller du ministre de la Culture
Inchiri : Sellama Mint Lemrabott, ancienne ministre
Tiris Zemmour : Sidi Mohamed Ould Maham, député d’Atar et président de la Haute Cour de Justice

Nouakchott (zone 1) : Bâ Abdoulaye Mamadou, ancien ministre
Nouakchott (zone 2) : Mohamed Yahya Ould Kharchi, député de Nouakchott
Nouakchott (zone 3) : Fatimetou Mint Yaye, enseignante.




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Info source :
Canalrim (Mauritanie)

Le RFD à l’assaut des “Stéphanois”: Au menu, “Aziz” et sa gestion du pouvoir.




Une délégation du RFD, conduite par son vice-président, le député Mohammed Mahmoud Ould Lemmatt, a pris part du 2 au 3 avril 2010, à Nouadhibou, à un séminaire politique organisé par sa fédération au niveau de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou.

Il était question d’expliquer aux militants et aux sympathisants du parti dans la capitale économique l’«échec du pouvoir sur le plan politique économique, social et diplomatique».

A cette concertation du RFD, avaient pris part les représentants régionaux, non seulement de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), mais aussi du Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD-Tawassoul).

Une forte délégation.

Une délégation du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), conduite par son vice-président, le député Mohamed Mahmoud Ould Emmat, et comprenant Diabira Fousseynou, membre du Comité Permanent, Yedaly Ould Cheikh, Président de la Commission chargée de la Communication, Abderrahmane ould Mini, Président du Groupe parlementaire du Parti à l’Assemblée Nationale,

Cheikhani Ould Mohamedou Salem, représentant des Maires RFD et El Id Ould Mohameden, Vice- président de la Commission Nationale des Jeunes, s’est rendue, jeudi dernier, dans notre capitale économique, pour prendre part, le vendredi et le samedi passés, à une série de conférences débats organisées par sa fédération au niveau de la wilaya de Dakhlet Nouadhibou.

Ouvrant cette série de conférences débats, le député Ould Emmat ne passera pas par quatre chemins pour jeter le discrédit sur le “président des pauvres” dont il qualifiera la méthode de gestion gouvernementale de “dramatique” pour l’avenir du pays. Faisant le point de la situation actuelle, il rappellera la “nécessité” de la poursuite du “dialogue inclusif politique” prévu par l’Accord Cadre de Dakar (ACD).

Par ailleurs, il soulignera pour lever toute équivoque : “L’opposition démocratique, du moins le RFD ne participera jamais à un gouvernement dirigé par Mohamed Ould Abdel Aziz et ses partisans”. Une réplique certainement aux propos de la ministre des Affaires étrangères qui n’a cessé de marteler lors du meeting populaire de la Coordination des Partis de la Majorité (CPM) en mars dernier qu’“il n’y aura pas de partage du pouvoir”.

La main tendue pour le dialogue.

Mieux, selon le directeur de la communication du RFD, Mohamed Vall Ould Handeya, “l’opposition démocratique ne demande que le respect strict de l’Accord de Dakar, tel qu’il est inscrit dans son texte intégral. Cet Accord ne met pas fin à la poursuite du dialogue national sur les autres points qui peuvent renforcer la réconciliation nationale et la démocratie.

Dans le prolongement de l’élection présidentielle, le dialogue national inclusif devra être poursuivi et intensifié entre toutes les forces politiques mauritaniens en vue notamment …du renforcement des assises et de la pratique de la démocratie pluraliste ; de la promotion de la bonne gouvernance politique et économique ; de la possibilité d’arrangement politiques de partenariat dans l’exercice du pouvoir, et des perspectives de tenue d’élections législatives anticipées ; de toutes les questions susceptibles de renforcer l’unité nationale, la réconciliation, la stabilité, la moralisation de la vie publique nationale et le développement socio-économique du pays… C’est tout ce que l’opposition démocratique demande au pouvoir de mettre en place, rien d’autre”.

D’ailleurs, la délégation du RFD, partie à Dakhlet Nouadhibou ne manquera de faire cette mise au point à ses militants et sympathisants “stéphanois”. La délégation saisira l’occasion pour expliquer la doctrine actuelle du pouvoir caractérisée, selon elle, par une “fuite en avant” par rapport aux questions importantes du pays, surtout l’absence de dialogue entre les acteurs politiques mauritaniens et éviter de se “regardent en chiens de faïence”.

Aussi, les membres de la délégation à Dakhlet Nouadhibou rappelleront-ils que “le chef de l’institution de l’opposition démocratique devrait rencontrer le président de la République au mois une fois au cours de trois, mais hélas, toutes ces règles ont été chamboulées par la gestion unilatérale de Mohamed Ould Abdel Aziz. Plus de communication entre le président et le chef de file de l’institution de l’opposition démocratique”.

“Le Parlement ne doit pas être une caisse de résonance du pouvoir”.

Les membres de ladite délégation ne passeront pas sous silence le rôle du Parlement dans un Etat de droit. Ainsi, ils mettront un accent particulier sur le rejet de “la loi sur le terrorisme” par les parlementaires de la COD. Le président du groupe parlementaire du RFD à l’Assemblée nationale, le député Abderrahmane Ould Mini dira: “Le Parlement ne doit pas être une caisse de résonance du pouvoir dans un Etat de droit. Nous avons jugé nécessaire de nous opposer à la loi sur le terrorisme car c’est une loi qui violait la liberté individuelle de nos compatriotes”.

Pour sa part, le chef de la section du RFD de Dakhlet Nouadhibou, Cheikh Ould Bacar dénoncera «la crise sans précédent de l’emploi dans la capitale économique, la flambée des prix des denrées de première nécessité, le pillage systématique des ressources halieutiques par des flottes étrangères, l’immigration clandestine et le crime organisé».

“Où sont passés les 19 millions de l’Union Européenne"?


Des sources proches de la direction de la communication du RFD ont laissé entendre que “la délégation de l’Union Européenne aurait demandé aux autorités mauritaniennes ce qu’elles en ont fait de leurs 19 millions d’Euros octroyés à la Mauritanie”, souhaitant qu’elles “apportent” une réponse claire et précise.

“Nous tenons à léguer à nos enfants une Mauritanie unie et solidaire”
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Se prononçant les discours du Premier ministre et la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports qui ont fait jaser plus d’un Mauritaniens, le directeur de la communication du RFD, Ould Handeya laissera entendre: ‘’La langue arabe est la langue officielle du pays. Par conséquent, nous tenons à l’unité nationale et nous tenons également à léguer à nos enfants une Mauritanie unie et solitaire pour les siècles et les millénaires à venir.

Au niveau du RFD, nous ne comprenons rien aux envolées lyriques du Premier ministre et la ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports. Ce sont des cadres en manque d’inspiration, de programmes politiques et de projets sociétés. Nous ne cautionnerons jamais les actions de ce gouvernement”.

Camara Mamady



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Info source :
Nouakchott Info

Kung Fu à l’honneur 10 eme Anniversaire : les Dragons D’Or à Boghé.




Le terrain de basket ball du Lycée de Boghé a abrité ce 3 Avril 2010, la grande cérémonie des activités commémorant le dixième anniversaire de l’association culturelle et sportive du Kung Fu de Boghé « Dragon D’Or ».

Plusieurs personnes se ont déplacées pour la circonstance, on note la présence des Kung Fun des clubs de Nouakchott, de Keadi et un autre club de Karaté de Nouakchott. Ils étaient une trentaines de jeunes filles et garçons des clubs différents à manifester leur savoir faire et talent devant des milliers d’amateurs de l’art martial.

Maître Cheikh Oumar Dem de l’association Dragon d’or de Boghé a adresser une allocution et dit « c’est pour moi un grand plaisir de m’adresser à vous à l’occasion de ce grand rendez-vous du sport. Au nom de notre association et à mon nom propre, je vous souhaite la bienvenue et vous témoigne de notre profonde reconnaissance, en effet votre présence parmi nous en dépit de vos occupations, témoigne de votre attachement infaillible et indéfectible à l’essor du sport en général et au KUNG Fu en particulier.

Nous retenons par la même occasion notre attachement à cette discipline comme instrument de rapprochement et non de division entre les peuples et les cultures. C’est dans cet esprit que nous réaffirmons solennellement notre refus de toute utilisation du sport à des fins politiques. Il ne serait en être autrement car les disciplines sportives par essence, sont censées regrouper des individus d’horizons divers de races, d’ethnies de cultures et d’opinions différentes mais unis autour d’un idéal, celui de la fraternité.

Par ailleurs, la promotion du Kung Fu exige La mise en place d’infrastructures suffisantes. Certes, des efforts ont été faits mais il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine. A Boghé, nous invitons et demandons que tous les jeunes filles et garçons adhérent d’où la nécessité d’étendre les aires de jeu, car il est aujourd’hui admis qu’il n’y’à pas de place uniquement réservée à cette discipline et du matériels nécessaire nous manque.

Je ne serais terminer cette allocution sans remercier au fond du cœur Messieurs : Baba Hawa, Adama guisset, Abdallah dia, Mariéta Abdallah dia, Mohamed Daouda Barro dit Ibra Barro, Ibrahima Aliou pour leur rôle, qu’ils ont joué dans la promotion du Kung Fu et sans oublier le premier Mauritanien qui a amené le Kung Fu en Mauritanie Maître Aboubakrine Bâ et Maître Harouna Bâ qui a mis en place le DOJO à Boghé avec Cheikh Oumar Dem.

La Mauritanie a besoin des gens capables de rehausser le Kung Fu, en fin nous formulons le Souhait que la compétition se déroule dans un climat de fraternité et d’amitié loin des passions et des rancoeurs, je vous remercie. ».

Après ce discours d’ouverture des cérémonies, les clubs présents se sont livrés au défilé et démonstration de leur savoir faire, sous les applaudissements de la jeunesse Boghéenne unie dans sa diversité culturelle, on note la présence remarquable des filles et femmes et surtout les professeurs du lycée et collège

La fête a duré pendant quatre heures d’horloge dans une ambiance riche en cadence, rythme et son. « Les spectateurs venus sont satisfaits » nous confie un des notables de la ville de Boghé invité à cette occasion.

La délégation de Keadi est repartie sur le champ sous les remerciements, des cris de joie des enfants curieux de la ville qui ne connaissent l’art martial que sur les films à la télévision. Et Ndiaye élève Dragon d’or de NKTT de dire haut et fort : « ah si tu savais, nous sommes content, aujourd’hui. »

Diop Mohamedou Abou dit Hbodiel
CP Le Véridique au Brakna.


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Info source :
Mohamedou Abou Diop

Démarrage à Nouadhibou d'une session de mise à niveau de 500 marins




Les travaux d'une session de mise à niveau de 500 marins mauritaniens ont démarré dimanche soir à l'école nationale d'enseignement maritime et de pêche à Nouadhibou.

Cette formation, qui durera 3 mois, vise à qualifier et améliorer les compétences des marins, d'officiers de bords, et d'officiers mécaniciens opérant à bord des bateaux de pêche industrielle.
Elle s'inscrit dans le cadre des efforts entrepris par le ministère des pêches et de l'économie maritime visant à qualifier la main d'œuvre nationale dans le domaine des pêches.
Supervisant le démarrage de la session, le secrétaire général du ministère des pêches et de l'économie maritime, M. Sidi Mohamed Ould Sidi a précisé qu'elle 'inscrit dans le cadre de la mise en application du programme politique du Président de la République visant à valoriser la main d'œuvre nationale et à organiser et renforcer le rendement de tous les secteurs vitaux de l'économie nationale.
Pour sa part, le directeur de l'école nationale d'enseignement maritime et des pêches, M. Ibrahim Ould Mahfoudh a indiqué que toutes les mesures ont été prises afin que la formation se déroule dans les meilleures conditions.
La cérémonie s'est déroulée en présence du wali mouçaid de Dakhlet Nouadhibou chargé des affaires administratives, M. Touré Moussa.
AMI

Caravane UPR pour le Tagant : Une simple opération tape-à-l’œil



Deux cent « acteurs politiques» au bord d’une cinquantaine de véhicules ont séjourné au Tagant (Tidjikja, Moudjéria, Ghoudiya) le week end passé, pour, dit-on, aider à la bonne préparation de la campagne d’adhésion de l’UPR qui se déroulera du 10 avril au 10 mai 2010.
Mais bizarrement, sur le terrain on n’a noté aucune présence effective des éléments de ce groupe qui, d’ailleurs, n’ont rendu public aucun programme d’action concerté.
C’est pourquoi, certaines mauvaises langues n’ont pas hésité à assimiler cette caravane à une arnaque, à ciel ouvert, commanditée par des seconds couteaux dont l’objectif inavoué est de brouiller les cartes à une semaine du lancement de la campagne d’adhésion.
Une vieille habitude qui a connu ses lettres de noblesse sous le règne de Ould Taya pendant lequel des arnaqueurs patentés usés de toutes sortes d’astuces pour se rendre populaires.
C’est, vraisemblablement, ce même jeu qui est remis au goût du jour par les « cadres » UPR à travers des initiatives et des regroupements fantaisistes qui risquent de compromettre la réussite de leur campagne d’adhésion au Tagant en l’influençant négativement.
D’ailleurs, la géopolitique de cette région tout comme ses hommes et ses femmes d’influence sont connus de tous.
Dans son écrasante majorité l’entité Idawaly est opposée à Ould Abdel Aziz et par ricochet à son parti. Ses véritables leaders politiques, qu’ils soient de Tidjikja ou de Ghoudya, sont tous affiliés à l’opposition et rien au monde ne leur fera changer de trajectoire. Contrairement à leurs rivaux politiques, ils drainent des masses importantes de sympathisants d’une fidélité avérée.
L’UPR ne pourrait donc compter que sur une infime partie des Idawaly de Ghoudiya (malgré leur tintamarre) et ceux de Moudjéria.
Ce parti bénéficiera toutefois d’un vaste mouvement d’adhésion de l’entité Kuntas toutes fractions confondues, des Ideyboussatt de la Commune de Lahsera, d’une bonne partie des chorvas, des Macinas et des Rayanes de la Moughattta de Tichit et de la communauté Ehel Soueid Ahmed de Soudoud et certains de leurs alliés Torkoses.
A Tidjikja, le parti de Ould Abdel Aziz doit faire face à une opposition (Adil, UFP, APP) bien installée avec des militants convaincus et des structures de base intacts qu’il suffit juste de réactiver pour les rendre opérationnelles. Dans cette ville, l’assise politique des rares cadres idawaly se reconnaissant de l’UPR est aléatoire parce que circonstancielle. Leur arrogance et les promesses non tenues ont fini par écorner leur image et entamer sérieusement leur crédibilité.
L’UPR fait donc face à un vrai chalenge au Tagant et ce n’est pas avec des caravanes tape-à-l’œil que ce parti parviendra à relever le défi.

Khalil sow
Khalil1965@yahoo.fr

Ould Abdel Aziz bientôt à Nouadhibou




Selon des sources généralement bien informées, le Président de la République se rendra à la mi-avril à Nouadhibou. Dans la capitale économique du pays, Ould Abdel Aziz procédera, entre autres, à la pose de la première pierre du nouveau port minéralier.

Il s’agit d’un ouvrage ambitieux qui permettra d’accueillir des navires de 50 000 à 250 000 TPL. Il vise à améliorer la compétitivité de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) dans un secteur où la concurrence mondiale fait rage.

Cette visite est très attendue par les populations de Dakhlet-Nouadhibou sévèrement touchées par la léthargie du secteur des pêches et par la dégradation de leur pouvoir d'achat.

rim24


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Info source :
Rim24