jeudi 16 juin 2011

Témoignage pour l’histoire




Il est rare de découvrir le courage chez les hommes d’affaires. Portés sur le résultat et le profit, ils évitent tout ce qui ne rapporte pas. Ils ne s’engagent jamais, pour les causes même justes. Et quand ils s’engagent, c’est pour gagner de l’argent. Pas pour en perdre.

Fortement ancrée en moi, cette conviction a été finalement ébranlée. Oui, il y a encore des hommes d’affaires qui ont du courage, du patriotisme, de la générosité et de la compassion.

Cheikh Melainine Ould Gharraby est de ceux-là. Malgré ses intérêts à la MCM cet homme d’affaires nous a fortement soutenu dans notre grève légitime à l’issue de laquelle nous avons obtenu gain de cause.

Il était parmi nous, en citoyen, en fils honorable d’Akjoujt au moment où les autres hommes d’affaires, élus et notables de cette ville nous évitaient pour préserver leurs intérêts personnels.

En tant que porte-parole des travailleurs de la MCM, je tiens à exprimer Cheikh Melainine Ould Gharraby notre gratitude et nos remerciements et à lui témoigner surtout de notre considération et respect.

Il y a encore de grands hommes dans ce pays qui marquent les grands moments de l’histoire.

B.O.M.A
Porte-parole des travailleurs de la MCM


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Source :
Tahalil Hebdo (Mauritanie)

Sebkha d’Aghzazirs : Nouvelles astuce des familles féodales : diviser pour régner !!!




Il y’a trois ans, le dimanche 15/O6 /2008, les représentants de la communauté des Aghzazire accompagnés de Birame Ould dah Ould Abeid, Sidati Ould Demba de SOS Esclaves, Balla Touré du mouvement Conscience et résistance et Madina Athié du FONADH, avaient solennellement refusé le paiement de toutes taxes sur leur travail, autres que de la mairie de F’derick !

Ils avaient tous crié d’une seule voix l’injustice du néo-féodalisme qui aspire à une résurgence au pays de la nouvelle Mauritanie de son excellence Mohamed ould Abdel Aziz !!! Trois ans après, les conditions d’exploitation de la Sebkha d’Aghzazirs n’ont vraiment connu aucune amélioration !

Les sauniers Aghzazirs continuent de céder de leurs revenus à des familles féodales ce qu’elles ne méritent pas ! Encore plus, ces dernières se sont accaparées de la justice et de l’administration de la Wilaya pour les dresser contre les paisibles pauvres sauniers.

Donc du côté des familles féodales on a fait monter de plusieurs crans le ton de la bêtise humaine ! Elles veulent coute que coute discréditer le régime du président des pauvres en utilisant son administration et ses magistrats pour usurper les droits des citoyens sensés être égaux en droits et en devoir. En sus, les familles dites d’Ehel Hamod ont cru pouvoir dresser contre ses siens, le vieux sage de la communauté Aghzazire Mohamed Salem ould Bille !

Cependant, c’est grâce à cet homme qui gérait la Sebkha depuis 1958 que les familles Hamod ont pu percevoir en espèce et directement leur part de Zakat que les Aghzazirs versaient aumônière aux chefs religieux et nécessiteux de la zone!

De l’autre côté, le groupe des sauniers Aghzazirs et son avant-garde ont participé à la conscientisation des autres membres de la communauté Aghzazirs et de l’opinion nationale. L’abnégation sans égale de ces militants a suscité un grand intérêt et une forte solidarité chez la plupart des bonnes volontés.

Une toute nouvelle mise en scène orchestrée par ses dites familles : (Nous avons été molesté par la communauté Aghzazire et nous demandons à ce que cette dernière présente ses excuse à toute la communauté des Kountas !!) fin de citation !!

Voilà comment on procède au pays de la nouvelle Mauritanie, à la machination des décisions de la justice !! Faute de preuve suffisantes pour appuyer une injustice donnée, on procède à l’intimidation de l’adversaire et à la production artificielle des présomptions illégales !! Faire courir l’information qui recycle une certaine mise en scène de fausses attitudes !

Que l’on sache vraiment que la communauté des sauniers Aghzazire ne reproche rien aux autres Kounta frères et alliés depuis des siècles ! Elle gardera de son côté le respect, l’entraide et la complémentarité mutuelles qui ont toujours existé entre elle et la communauté Kounta ! Il ne s’agit pas d’inverser la situation et de demander au plaignant vachement opprimé de présenter ses excuses à son bourreau assoiffé de l’injustice organisée !

La communauté des sauniers Aghzazires signe et persiste son refus catégorique de se laisser exploitée par les descendants de ceux qui recevaient la zakate prescrite par notre sainte religion. A bon entendeur salut !

PS: Nous attirons l’attention de ces familles dans et de l’opinion publique que nous irons jusqu’au bout Incha Allah jusqu’à ce que nous recouvrons l’ensemble de nos droits.

Mohamedou ould boydiye
Sociologue et journaliste indépendant
Boydiye2@yahoo.fr




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Source :
ibnssahra

Nouadhibou : LES TRAVAILLEURS JOURNALIERS OBTIENNENT SATISFACTION



image manquante Les travailleurs « Journaliers » à Nouadhibou ont fini par obtenir mercredi 15 juin,la signature d’un accord avec les sociétés intermédiaires, après d’âpres négociations dans les locaux de l’Inspection régionale du travail à Nouadhibou. Avec la signature de celui-ci, les travailleurs ont mis fin à leur mouvement de grève déclenché, depuis hier, pour exiger l’amélioration de leurs situations socioprofessionnelles. L’accord prévoit une hausse de 15% des salaires des travailleurs journaliers, l’augmentation des indemnités de logement à hauteur de 10000 l’établissement d’un contrat de travail en bonne et due forme pour tous les travailleurs évoluant dans ce secteur qui n’en disposent pas, à compter du 1er Juillet prochain. Ledit accord leur octroie également une prise en charge médicale de 40%, ainsi que pour les membres de leurs familles, et la suppression des heures de récupération. Il a été aussi convenu que les travailleurs ayant participé au mouvement de grève peuvent reprendre leur travail sans aucune forme de sanction. Rappelons que les travailleurs non-permanents de la SNIM à Nouadhibou ont décidé d’observer une grève, depuis le lundi 13 juin courant, au cours d’une assemblée générale, pour exiger l’amélioration de leurs situations socioprofessionnelles, à l’instar que leurs collègues de Zouerate. Ainsi, c’est grâce à leur mobilisation, malgré les pressions et harcèlements, dont ils n’ont cessé de faire l’objet, que les travailleurs journaliers sont parvenus à arracher l’acceptation de leurs doléances. Il faut également noter la participation très active de la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (CGTM), pour le règlement de la situation des travailleurs journaliers, à Nouadhibou comme à Zouerate. D’ailleurs, c’est le Secrétaire général de la section de l’Infrastructure de Nouadhibou à la CGTM qui a été à la tête du mouvement de grève s’exposant ainsi à des menaces et harcèlements, suite à sa position qui consistait à défendre les revendications légitimes des travailleurs. Espérons que les employeurs tiendront parole, et ne renieront pas leurs engagements comme certains d’entre eux en avaient l’habitude de le faire. CGTM
le Calame

Entretien avec Sao Abdoulaye, maire de la commune de Niabina



« On est passé d’une commune sans mémoire, à une commune en pleine mutation ».



MPR hier, Sao Abdoulaye est aujourd’hui militant de l’UDP qui attend impatiemment d’accueillir la présidente du parti, Naha Mint Mouknass ex ministre des affaires étrangères et de la coopération, en voyage à l’étranger.

C’est au lendemain de la tenue du Conseil Municipal extraordinaire que nous avons rencontré le maire de la commune. Sao Abdoulaye a bien voulu répondre à quelques questions que nous lui avons posées.

Quotidien de Nouakchott : Vous venez de tenir une session du conseil municipal à Garlol où se trouve localisé le siège de la commune. Quel était l’objet de cette session et quelles sont les décisions qui ont été prises ?

Sao Abdoulaye : Nous avons tenu effectivement une session du conseil municipal le mercredi 1er juin 2011. Elle était consacrée à l’examen et l’approbation du compte administratif de l’année 2010. La session s’est déroulée en présence du Wali adjoint chargé des affaires administratives du Brakna. Y ont assisté également 12 conseillers municipaux. Le quorum ayant été largement atteint, le conseil a valablement délibéré et adopté à l’unanimité l’approbation du compte administratif de l’exercice 2010.

Après cette session, j’ai fais une communication aux conseillers municipaux relative, d’une part, à la désignation de nos représentants à la commission chargée de la révision des listes électorales, et d’autre part, à l’arrivée prochaine du GRET pour le projet « AICHA » (Appui aux Initiatives Communales de l’Hydraulique et de l’Assainissement).

Dans la même foulée, nous avons également tenu une session extraordinaire le 6 juin 2011, session à laquelle ont participé 11 conseillers municipaux en présence du wali adjoint chargé des affaires administratives du Brakna.

Cette session extraordinaire était consacrée au budget complémentaire de l’exercice 2011. Pourquoi, parce que nous avons constaté que la première tranche de 2011, relative au Fonds Régional de Développement, une baisse d’un peu plus de 696.000 ouguiyas de l’allocation destinée au fonctionnement et l’augmentation du fonds d’équipement de 2 millions 28 milles.

C’est pourquoi il est nécessaire de réaménager le budget. J’ai préparé la note explicative du réaménagement interne de ce budget. Car, au niveau du fonctionnement il y a une diminution globale du montant déjà cité et qui a été réparti entre les différentes rubriques, notamment : le chapitre 60, 64,65, 67 qui ont subit des diminutions. Quant au chapitre équipement, il a été augmenté et les 2 millions 28 mille ouguiyas ont été répartis entre le volet hydraulique, le volet construction de bâtiments et autres.

Donc en définitive notre budget a enregistré une augmentation globale d’un peu plus d’1 millions 330 mille ouguiyas, ce qui fait qu’il s’est retrouvé de la somme initiale de 23 millions à la somme d’un peu plus de 24 millions d’ouguiyas. Ainsi le budget complémentaire a été adopté à l’unanimité par les conseillers municipaux. Je dis bien à l’unanimité !

Après cela nous avons procédé à la désignation de deux conseillers municipaux pour nous représenter au sein de la commission chargée de la révision des listes électorales. Par ailleurs, le projet « AICHA » couvre six communes, à savoir : Quatre communes dans le Trarza et deux communes dans le Brakna.

Ce projet hydraulique et assainissement concerne bien Rosso, Tékane, Keur-Macène et R’kiz. Dans le Brakna, les deux communes concernées sont la commune de Dar El Barka et celle de Niabina. Donc nous avons passé à l’approbation ou bien à l’autorisation pour la réalisation d’un plan communal hydraulique et assainissement au niveau de la commune, cela en application du plan de développement que nous avons élaboré pour la période 2011-2015.

Après adoption du plan communal hydraulique et assainissement, nous avons désigné aussi les trois conseillers municipaux qui doivent nous représenter en comité de suivi au niveau local et au niveau national. Parce que les six communes ont un comité national qui pilote ce projet.

Justement au sujet de l’hydraulique, on parle d’un problème entre le village de Tchila et MBotto, de quoi s’agit-il ?


Ce projet hydraulique rentre dans le cadre de notre projet PSA/PDAI de la sécurité alimentaire financé par la Banque Islamique de Développement (BID). Il y a le volet hydraulique dans ce projet pour réaliser trois forages. Un forage entre MBotto et Tchila, un forage à Sorimalé et un forage à Mourtogal-Gar et Ali Baïdi. Pour ce qui est proprement dit du forage de MBotto et Tchila cela a fait l’objet de délibération. Le conseil municipal a adopté que le site soit désigné entre les deux villages.

Ce qui a été fait puisque un site a été identifié au nord de MBotto et au sud de Tchila. Donc le site est entre MBotto et Tchila. Après cela, une autre délégation est venue pour mieux confirmer le site mais le chef du village de MBotto leur a montré le site de MBotto. Il semble que dans ce site du village, un forage y a été réalisé par l’accès universel.

Mais le coordinateur du projet souhaiterait équiper ce forage d’un château d’eau et d’un réseau d’adduction avec l’installation de bornes fontaines au lieu de réaliser un autre forage conformément à notre requête et comme le stipule le projet. Parce que le projet peut bien supporter un forage complet mais le coordinateur a pris pour option l’équipement de ce forage.

Or les habitants de Tchila protestent contre une telle option de les approvisionner par un réseau d’adduction leur à partir du sud de MBotto qui risque de poser des problèmes. D’autant, semble t-il, que cette zone est inondable et pourrait causer des ennuis pendant l’hivernage. Mieux vaut donc faire un forage entre MBotto et Tchila au nord de MBotto ou à la rigueur à l’ouest de MBotto qui se rapproche de Tchila tout au moins.

Nous avons soumis cette doléance par écrit au coordinateur du projet basé à Aleg pour lui notifier que les populations de Tchila et nous compris -conformément à notre délibération- souhaiteraient disposer d’un forage complet avec tous ses accessoires, plutôt que de profiter d’un forage déjà fait par accès universel et vouloir équiper ce forage là. Nous conseillers municipaux avec les populations de Tchila nous souhaiterions qu’il y ait un forage totalement autonome de la réalisation de accès universel.

Parce qu’on ne sait pas s’il est bien fait ou non. Le coordinateur avait à un moment donné accepté le principe de faire un forage. Malheureusement il continue de persister sur son option car pour lui il est hors de question que l’Etat réalise un autre forage et que nous aussi on fasse un autre forage parallèle à côté. Bien sûr d’accord, si une telle option peut résoudre le problème et donner satisfaction à tout le monde, nous ne voyons aucun inconvénient.

Malheureusement il faut se conformer aux mentalités des populations locales. Pour eux c’est un forage qu’il faut avoir. Pour eux c’est un forage désigné entre MBotto et Tchila. Les populations parlent bien de Tchila. Le problème ne se pose pas au niveau de MBotto. Il se pose au niveau de Tchila tout court.

Malgré toutes les assurances données par le coordinateur du projet qui persiste dans son option, les populations de Tchila ont des craintes par rapport à la solution envisagée.

Si le temps me le permet, je compte passer à Aleg sur le chemin du retour en vue de rencontrer le coordinateur à l’effet de le convaincre davantage à respecter le choix ou si vous le voulez les délibérations du conseil municipal qui avait opté pour la réalisation d’un forage complet entre MBotto et Tchila.

Une opération de recensement est en cours déjà à Nouakchott et va probablement démarrer bientôt à l’intérieur du pays. Où en est l’état des préparatifs pour permettre aux populations de se recenser dans de bonnes conditions ?


Pour ce qui est de cette opération de recensement malheureusement nous ne sommes pas informés. Nous en tant que maires, nous aurions dû avoir des circulaires, des documents écrits, des guides, des arrêtés qui expliquent comment l’opération est menée de bout en bout. Dommage nous ne sommes pas informés de ce travail là. Tout ce que nous entendons de cette histoire n’est que rumeur, fondée ou pas. Même les médias indépendants et officiels n’en parlent pas. Personne ici ne détient une information fiable sur cette opération de recensement.

Ni le gouverneur de la région ni le hakem de la moughataa ne possèdent des informations pour pouvoir nous les répercuter en tant que maires proches des populations. Lesquelles d’ailleurs, nous harcèlent de questions pour lesquelles nous n’avons pas d’informations. Heureusement les opérations ont été lancées et les informations commencent à circuler et on apprend par le bouche-à-oreille que la première phase concerne la tranche d’âge de 45 ans et plus.

Que la tranche d’âge inférieur à 45 ans n’est pas concernée pour l’instant. Pour la tranche d’âge des 45 ans et plus ils doivent obligatoirement fournir un extrait de naissance et une copie de la carte d’identité. Et aussi on ne peut pas se recenser tant que ses parents sont vivants ou un des parents soit le père ou la mère.

Actuellement je suis là, je viens de saisir le maire central de MBagne pour m’enquérir de la présence de l’agent de recensement. Il m’a dit que ce dernier est là mais le matériel n’est pas encore en place. Je lui ai suggéré alors une réunion des maires du département pour organiser le travail de recensement. Au lieu que tout le monde vienne en même temps au chef lieu du département, dès lors qu’il n’est prévu que 40 ou 50 personnes maximum qui vont se recenser tous les jours, il faut qu’on fasse un programme par commune. Nous avons quatre communes et nous avons un mois qui comprend quatre semaines.

Ma proposition est que ces quatre semaines soient réparties entre les quatre communes. Ainsi chaque commune aura une semaine. Maintenant c’est cette commune seulement qui passera au recensement de ses habitants durant la semaine. Et au sein de cette commune on va désigner un village qui sera identifié par jour. De la sorte les 7 jours de la semaine permettront à 7 villages de se recenser à tour de rôle.

Un village par jour qui va désigner 50 personnes pour aller se recenser. Je lui ait fais cette proposition et le mois prochain aussi on va recommencer la même méthode ainsi de suite jusqu’à la fin de l’opération de recensement.

Compte tenu des distances à parcourir, pensez-vous que les populations pourront se déplacer sans problème jusqu’à MBagne pour ce recensement ?


Effectivement il y aura des problèmes de transport, il n’y a pas de doute là-dessus. Mais chaque localité, pour les besoins de son état civil s’organisera pour transporter ses personnes le jour J. Donc c’est au niveau de chaque village que cela va s’organiser.

Bientôt des élections municipales et législatives vont avoir lieu en octobre. Au terme de votre mandat de cinq ans qui arrive à échéance dans quelques quatre mois, quel bilan faites-vous de ces cinq ans d’exercice au service des habitants de votre commune ?
Avant tout je suis très satisfait de ce mandat qui m’a permis de découvrir et de connaître les gens et le territoire communal ainsi que d’avoir des relations nouvelles. Cela étant, je puis dire qu’on est passé d’une commune sans mémoire, à une commune en pleine mutation. Commune sans mémoire parce que au 1er janvier 2007, date à laquelle nous avons accédé à la municipalité, nous n’avons trouvé aucune trace nous indiquant qu’il y avait une commune. Pas d’écrits ni d’archives, pas d’investissement, pas de bureau.

Tenez-vous bien, notre première session au mois de janvier 2007, nous l’avons tenu dans une maison privée en empruntant les nattes des particuliers pour pouvoir la tenir. Alors face à cette situation, je m’étais fixé pour objectif premier d’avoir un bureau d’abord.

Alhamdoulillah cet objectif a été réalisé au bout de deux ans. La première année a été consacrée à la fabrique des briques et la deuxième année à la construction de l’hôtel de ville à Garlol. C’est un bâtiment digne d’un hôtel de ville. Il a été équipé. II y a une salle de réunion bien équipée, une salle de séjour avec tout son équipement, le bureau du maire avec tout son mobilier, le bureau du secrétaire général, un bureau pour les archives, une loge de gardien et les toilettes.

Tout est carrelé aussi. Il y a également un mur de clôture de l’hôtel de ville. D’autre part, l’hôtel de ville a été électrifié avec de l’énergie solaire sans compter qu’il y a l’eau actuellement. Donc tous les besoins fondamentaux de la commune sont satisfaits. Actuellement nous n’avons pas de problème de réunion.

Même pendant la nuit, nous pouvons tenir des réunions parce que nous avons l’éclairage. Nous pouvons aussi nous connecter parce que nous avons nos ordinateurs et nous sommes équipés de clés chinguitel qui nous permettent la connexion Internet quand nous sommes au bureau ou ailleurs. C’est dire que nous ne sommes pas coupés du monde au niveau de notre siège. Aujourd’hui nous avons un siège qui fait honneur contrairement à notre date d’entrée à la commune. Concernant l’hydraulique, durant la première année d’exercice, nous avons réalisé un puits à Mourtogal-Gar en 2007.

Idem en 2008 pour Thiodi NGoulli où nous avons réalisé également un puits, même chose en 2010 pour nos rapatriés de NDiawaldi Senkétébé. Bien que l’Etat n’a pas réalisé de puits pour eux, nous avons fait un puits de 40 m de profondeur que nous avons équipé. Présentement nous avons achevé un autre puits pour Ali Baïdi pour cette année 2011. Sur le plan scolaire, nous avons construit deux salles de classe en 2007 à Niabina pour l’école II qui est opérationnelle.

Nous avons réalisé en 2009, deux salles de classe à Miftah Al Khaïr. En 2010, nous avons réalisé une salle de classe à MBahé, une salle de classe à Sorimalé avec un équipement complet. Nous avons actuellement en cours de construction, une salle de classe à NDiawaldi Boulli, une salle de classe à MBotto et une salle de classe à Tchila. Je signale que toutes ces réalisations ont été faites sur le budget communal.

Sur le plan religieux, nous avons dressé des salaires disons des indemnités mensuelles depuis 2007 à nos jours, à nos Imams de mosquée qui sont au nombre de huit (8) sur l’étendue du territoire communal à raison de 2.000 ouguiyas par Imam de mosquée, ce qui fait 12.000 ouguiyas par semestre. Nous avons ici un personnel qui est recruté notamment deux chauffeurs, un chargé des affaires administratives, un planton qui sont rémunérés sur le budget communal.

Chose qui n’a jamais eu lieu puisqu’ils sont également immatriculés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Ce qui leur permet de bénéficier des allocations familiales. Je ne parle pas des subventions que nous accordons aux jeunes.

Maintenant, s’agissant de notre partenariat, j’ai effectué en 2008 une visite en Espagne. J’ai eu l’occasion de rencontrer cinq communes espagnoles auxquelles j’ai demandé de former une association. Je leur ai également soumis des doléances. Ils ont formé cette association qui s’appelle « Association-Formation-Ivida » qui veut dire association pour la formation et vie.

Et à cette occasion comme je leur ai fait une doléance d’ambulance et d’un car de transport des élèves, ils m’ont envoyé en 2009 un container de 40 pieds venu par bateau rempli de médicaments exonéré de toutes les taxes. Voilà maintenant un car pour le transport des élèves, qui est opérationnel depuis 2009 à nos jours.

Il transporte les élèves de MBotto, Tchila, Garlol, NDiawaldi Boulli, NDiawaldi Mango, Niabina, MBahé à destination du lycée de Bagodine. Par ailleurs, nous avons aussi une ambulance qui est venue en même temps que ce minibus. Elle évacue nos malades soit à Kaédi ou à Nouakchott. L’entretien de ces véhicules coûte cher à la commune. Il faut payer le chauffeur, le gasoil et l’entretien. Et c’est la commune qui prend tous les frais en charge sur le budget communal.

Par ailleurs, pour les médicaments et le matériel médical je les ai distribué aux cinq postes de santé de la commune. Nous voulons former le personnel de santé et je lutte pour qu’il soit formé en Espagne. D’ailleurs dois-je le signaler, nos partenaires espagnols envisagent de nous envoyer 500 tables bancs démontables alors que dans mon plan de développement communal, j’ai un déficit de 300 tables bancs.

Voilà pourquoi, disais-je tantôt, que nous sommes passés d’une commune sans mémoire à une commune en pleine mutation surtout au moment où un ambitieux plan de développement communal vient d’être concocté avec World Vision pour le développement agro-pastoral de la commune devant consacrer un ensemble de réalisations dans ce domaine pour booster l’économie de la commune.

Dernière question, pensez-vous rempiler sous les couleurs de l’UDP aux prochaines élections ?

En tout cas les prochaines élections, c’est les prochaines élections. On ne peut prédire l’avenir comme ça. Nous sommes des acteurs politiques et nous attendons de pied ferme ces échéances électorales. Dieu seul sait qui se portera candidat ou non. Pour ce qui nous concerne nous ne pouvons pas dire que tel ou tel se porte candidat. On attend le moment opportun pour que les choses s’éclaircissent avant que les gens ne se prononcent.

Propos recueillis par Moussa Diop


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Source :
Le Quotidien de Nouakchott

Guidimagha : Le concours d’entrée au Secondaire.




Sous les auspices de Salek ould Bilal, DREN du Guidimagha, les épreuves du concours d’entrée en première année du secondaire se sont déroulées dans des conditions de sérénité, de transparence et de rigueur comme en témoigne la délégation administrative en visite de salles de classes pour la circonstance: conduit par Cheihk Abdallahi ould M’Hade le wali mouçaid chargé des affaires économiques, le cortège arrive au centre 1 de Selibaby.

Au grand bonheur de l’équipe que dirige Salek ould Bilal, les candidats en situation et l’Administration en état de lieu, confirment dans la convergence d’idées et de vision que tout est net et clean « le concours se passe dans la disciplines, la transparence sur fond du respect scrupuleux des règles de l’art. » dira un enseignant, surveillant d’une salle de classe au centre 1 de Selibaby

En fait, un total de 4071 candidats avec un taux de participation de filles de 34 pour cent a été enregistré dans les 68 centres d’examen compte le Guidimagha dont quatre à Selibaby –ville.

Force est de constater que les dispositions et mesures adéquates prises par la tutelle (Ministère de l’Education) ont été respectueusement suivies et exécutées par Ould Bilal : épaulé par des IDENs très présents dans la gestion du dossier Ndongo Hamath de la Moughata de Selibaby et Lemana Ould Souweidna de Ould Yengé et les chefs des services de la DREN,

Salek Ould Bilal, de par son charisme et de son expérience a mis toute l’énergie qui sied pour que le concours se passe dans de très bonnes conditions : à l’acheminement des examinateurs deux jours avant le jour j et cela, par mesures de prudence dans une wilaya où l’hivernage commence déjà à faire ses preuves , en passant par le soutien appuyé de l’administration locale, Salek ould Bilal n’a pas lésiné sur les moyens et les efforts pour la réussite de cette opération d’une grande envergure.

Mbaye Demba Yero.

www.cridem.org


Source :
Mbaye Demba

Nouvelle grève des travailleurs miniers: Chassez le naturel, il revient au galop !




Le spectre des grèves des travailleurs refait de nouveau surface en Mauritanie, comme si le monde de l’emploi national est voué à en découdre régulièrement avec ces débrayages fréquents, pour obliger les sociétés réticentes et les entrepreneurs cupides à augmenter davantage leurs dépenses salariales.

Des mécontentements qui s’offrent comme l’unique voie légitime aux travailleurs pour s’assurer un bien être socioéconomique minimal, à la hauteur des importants profits qu’ils génèrent à la sueur de leurs fronts pour leurs employeurs.

Les grèves des travailleurs ; le pays a en connu au fil des dernières mois, aussi bien dans la cité minière Zouerate qu’ailleurs, notamment dans Dakhlet Nouadhibou et l’Inchiri. Après de longs jeux au chat et à la souris, les employés ont fini par arracher des promesses.

Mais avec le temps, ces engagements pris par les sociétés et les entrepreneurs se sont avérés progressivement des promesses autant en emporte le vent, faites dans le seul but de briser l’élan des grèves et de démoraliser les troupes des travailleurs qui avaient manifesté une réelle volonté de manifester jusqu’à la satisfaction de leurs doléances, portant ainsi un coup dur au rythme d’activité extractive et commerciale de leurs patrons.

Aux dernières nouvelles, on apprend que tout a commencé d’abord à la société de cuivre d’Akjoujt MCM, où les employés de MCM sont entrés hier en grève ouverte, en protestation du refus de l’entreprise de satisfaire les pressantes revendications en matière notamment d’assurance maladie, de logement et d’indemnité de risque.

Les employés se sont alors rassemblés devant l’entrée de la société, refusant de rejoindre leur travail avant de trouver gain de cause dans leur bras de fer avec MCM. Des négociations tenues la veille entre les délégués des employés et les représentants de la société, n’avaient finalement pas pu parer à ce débrayage, bien que MCM avait promis d’accorder 5.000 Um à titre d’indemnité au logement.

La capitale économique Nouadhibou ne semble pas elle aussi épargner par ces mouvements de grèves. Des sources généralement bien informées ont indiqué que les ouvriers non permanents de la ville observaient un arrêt du travail depuis mardi dernier pour exiger de meilleures conditions de travail.

Cette décision des ouvriers journaliers aurait été décidée au terme d’une assemblée générale tenue au début de la semaine au cours de laquelle, les travailleurs avaient réclamé la satisfaction de leurs doléances, le cas échéant d’arrêter tout boulot jusqu’à que ces revendications soient prises en considération par leurs chefs.

Les principales requêtes exprimées par ces grévistes stéphanois ont porté sur l’augmentation des salaires, la couverture socio-sanitaire, le payement des arriérés d’indemnités et la signature de contrats de travail avec les employeurs.

Amadou Diaara


www.cridem.org


Source :
Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)