jeudi 30 septembre 2010

URGENT : La chaine Al-Jazeera diffuse des images des otages français enlevés au Niger




La chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera a diffusé des images des sept otages, dont cinq Français, enlevés le 16 septembre au Niger. Le rapt avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

La chaîne Al-Jazira a diffusé jeudi une image qu'elle dit être celles des sept otages, dont cinq Français, enlevés au Niger il y a deux semaines par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

L'image est accompagnée, selon Al-Jazira, d'un enregistrement sonore où plusieurs personnes répondent à tour de rôle à des questions posées en français par un inconnu.

La chaîne n'a toutefois pas encore diffusé cet enregistrement. Sur cette image, on peut voir sept personnes assises à même le sol, sur un terrain sablonneux, et des hommes en armes se tenant derrière elles. L'une des personnes a le visage flouté, ce qui indique qu'il pourrait s'agir de la seule femme du groupe, les jihadistes ayant l'habitude de ne pas montrer les traits des femmes dans leurs vidéos ou documents filmés.

Au moins quatre otages, présentés comme des Français, sont notamment interrogés sur leur état-civil et les circonstances de leur enlèvement, a indiqué à l'AFP une source de la rédaction d'Al-Jazira qui a visionné l'enregistrement.

Al-Jazira n'a pas précisé pas à quelle date les photos avaient été prises. Ces images, si leur authenticité est prouvée, constitueraient la première preuve donnée par les ravisseurs que les otages sont en vie. Sept personnes, dont un cadre d'Areva et son épouse, tous deux de nationalité française, et cinq employés de Satom (trois Français, un Malgache et un Togolais) ont été enlevés à leur domicile à Arlit (Niger) dans la nuit du 15 au 16 septembre.

Leur enlèvement a été revendiqué par Aqmi. Selon une source malienne, les otages sont "détenus entre les déserts malien et algérien", dans la zone du Timétrine, une région de collines désertiques dans le nord-est du Mali, à une centaine de kilomètres de la frontière algérienne.


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Source :
France24

Les pays du Sahel intensifient la lutte contre Aqmi.




La coopération entre les pays du Sahel aux prises avec al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) semble s'accélérer. Mercredi, une réunion des chefs des services de renseignement d'Algérie, de Mauritanie, du Niger et du Mali s'est tenue à Alger.

Elle devait conduire à la mise en place d'un centre censé centraliser les informations sur la nébuleuse islamiste. Ce sommet inédit, qui intervient trois jours après une autre réunion régionale, celle des chefs d'état-major à Tamanrasset, devrait permettre de compléter le dispositif régional de lutte contre le terrorisme.

«Il semble qu'il y ait une certaine prise de conscience des dangers que fait courir Aqmi au Sahel», se réjouit un Occidental à Bamako.

Pourtant, les militaires et diplomates occidentaux restent prudents. Souvent annoncée, la coopération régionale est toujours vacillante. Le quartier général de Tamanrasset regroupant les quatre armées, officiellement opérationnel depuis avril, est dans les faits loin de l'être. «Nous sommes tous d'accord pour lutter contre le terrorisme, mais nous devons nous entendre au millimètre près sur le comment», a reconnu l'un des respon­sables militaires. L'entente pourrait être complexe. Les quatre pays n'ont pas une approche commune du danger. «En fait, le Mali, la Mauritanie ou le Niger manquent de moyens. La clef du problème est entre les mains d'Alger, qui semble moins pressé d'agir», tranche un diplomate africain.

Chasse gardée algérienne.

L'Algérie, puissance régionale, est la seule à disposer des forces militaires, du matériel et de l'expérience pour engager une offensive contre les groupes terroristes. L'armée dispose en outre de puissants relais dans tout le nord du Sahel. «Les Algériens n'ont pas attendu les enlèvements pour agir sur leur flanc sud», rappelle Kader Abderrahim, de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

Ils ont servi d'intermédiaires au Mali lors du règlement du conflit touareg en 2006 et ont gardé des contacts avec ces groupes qui évoluent sur les mêmes terrains qu'Aqmi. Paris, qui entretient des relations tendues avec Alger, ne manque d'ailleurs jamais de souligner l'importance qu'il accorde à ce pays.

Malgré tout, l'Algérie tarde à jouer ce rôle prépondérant. La presse algérienne, comme les journaux maliens, est très critique à l'égard des pressions des pays occidentaux, accusés de ne voir que leurs intérêts.

Le versement de rançons pour la libération d'otages, qui renforce les terroristes, est un autre point d'achoppement, tout comme le déploiement de troupes françaises au Niger. «Alger ne veut pas voir de forces armées sur son territoire. Il y a un problème de souveraineté exacerbé qui fait qu'à un moment ça bloque», analyse Jean-François Daguzan, de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).

Mais la susceptibilité à l'égard de l'Europe n'est pas le seul frein. La mise en place d'une cellule de renseignements basée à Alger, se heurtera d'entrée à la volonté de certains d'élargir le cercle à d'autres pays : Maroc, Tchad et Libye. Or l'Algérie, en froid avec le Maroc, se refuse à l'intrusion de Muammar Kadhafi dans ce dossier.



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Source :
Figaro (France)

Intempérie /L’école 5 de Tidjikja encore sous les eaux



Certains quartiers de Tidjikja ont été littéralement inondés suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville et qui ont occasionné d’importants dégâts aussi bien pour les domiciles privés que pour les édifices publics. Des murs d’enceinte et des bâtiments en entier ont été détruits dans les quartiers de Zira, Z’reibat, Bamoyra, Laadeila, Ghaadaa. L’ancienne bâtisse de la mairie de Tidjikja, elle-même, n’y a pas échappée : une partie de sa façade nord s’est affaissée mettant en danger le reste du bâtiment. Mais c’est surtout à Z’reibat où les dégâts ont été plus ressentis avec la formation d’un immense lac inondant toutes les habitations alentours. En effet, les eaux du lac ont submergé les boutiques du marché voisin avant de prendre possession de la cour et des locaux de l’école 5 ainsi que le domicile du Directeur de la sureté régionale.
Plus de vingt jours après cette inondation, les eaux continuent encore à envahir les locaux de l’école 5 compromettant la rentrée scolaire qui y est prévue comme pour le reste des écoles du pays, le 3 octobre 2010. Selon le Hakem de Tidjikja Sid’ Ahmed Ould Houweibib, une mission de l’ENER a visité l’école et promis d’envoyer une équipe et du matériel pour évacuer les eaux et assainir les lieux mais cette équipe tarde encore à arriver. La mairie de Tidjikja a fait montre, de son côté, de beaucoup de volonté pour apporter son appui aussi bien pour évacuer les eaux au niveau de l’école 5 que pour soutenir les sinistrés mais ses moyens sont limités pour pouvoir faire face efficacement à tous ces défis. Lors d’une réunion municipale présidée par le maire de Tidjikja, les sinistres occasionnés par les pluies été au menu de la rencontre. La liste des sinistrés a été dressée et remis à l’administration en prélude d’une opération de distribution de vivre qui sera engagée par le CSA au cours de cette semaine.
D’autre part, force est de souligner que les pouvoirs publics ont affiché un silence coupable face aux dégâts occasionnés à Tidjikja par la pluie. Cette attitude de démission est douloureusement ressentie par les populations locales laissée à elles-mêmes par un pouvoir que d’aucuns, ici, n’hésitent pas à qualifier de rancunier.
Khalil sow Cp/Tagant
Khalil1965@yahoo.fr